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La main gauche posée sur le bois, elle sentit une goutte de sueur rouler le long de sa colonne vertébrale, et venir s’écraser au creux de ses reins. Une, deux, trois. Après, elle ne comptait plus. Elle esquissait des mouvements comme détachée d’elle-même. Ça allait vite, trop vite. Ses membres commençaient à lui faire mal ; elle faisait n’importe quoi, elle en était certaine. À chaque pas, le tissu serré contre sa poitrine semblait devenir plus humide encore.
Elle luttait pour suivre le groupe. Les doigts légèrement crispés sur le bois, elle eut comme un vertige l’espace de quelques secondes. De petites étoiles apparurent devant ses yeux. La main gauche se desserra enfin, les doigts se relâchèrent. Elle venait de retrouver son équilibre. Sur la droite, elle venait de se recentrer légèrement sur la droite. Voilà, c’était mieux. Plus d’étoiles devant les yeux, plus de vertige, elle fixait un point droit devant elle. Il fallait continuer, tenir. L’effort lui sciait les muscles. Du coin de l’œil, elle apercevait les gens sur les côtés. Elle n’y prêtait pas attention. Seul le point là-bas au loin comptait. Un point à peine visible, comme une destination.
Soudain, elle le sentit approcher. Il scrutait le moindre de ses mouvements, elle le savait. Chaque contour de son corps était analysé et décortiqué par lui. Le savoir juste là derrière elle, tout près, la rendait à chaque fois un peu nerveuse.
Elle aurait aimé qu’il s’éloigne. Elle se contracta, imperceptiblement. Son omoplate, c’est là qu’il posa sa main.
En un geste, elle comprit ce qu’elle avait à faire. Il n’y avait pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre. Parfois même, il n’y avait besoin d’aucun mot. Un geste de lui et son corps à elle comprenait. Un dialogue tacite. Elle était à bout de souffle. En un mouvement fluide, elle tendit son bras vers la droite. Elle vacillait. Il lui attrapa la main, la retenant, le temps pour elle de retrouver son équilibre. Elle se réajustait à chacun de ses gestes. Les jambes maintenant tendues à l’extrême, elle se dressa sur la pointe des pieds.
- Respire, lui dit-il l’œil un peu rieur.
- Mais comment fait-on pour respirer ? pensa-t-elle.
Enfin, elle relâcha son corps tout entier. Sur le bois, elle essuya quelques gouttes de sueur laissées par sa main gauche. Il avait filé au loin devant le groupe, il montrait le chemin. Il fallait suivre, ne rien perdre. La lumière du jour baissait. La suite serait plus difficile, elle le savait. Perdue dans ses pensées, elle oublia un instant de suivre les indications. Ça y est, de nouveau, elle allait se perdre, c’était foutu. Ça allait vite, très vite. Déjà, ils repartaient. Son regard se perdit dans un horizon qu’elle seule voyait.
Elle reprit le chemin, et c’est là que quelque chose changea. Ce n’était pas comme d’habitude. Ses mouvements étaient vifs, rythmés, justes. Elle ne trébuchait plus. Elle ne pensait qu’à la précision de ses gestes. Ses muscles tremblaient. Elle leva une jambe et une crampe soudaine lui contracta le pied. Qu’importe, la crampe ne l’aurait pas. Elle se tenait là, en équilibre. Le pied semblait se tordre en un mouvement disgracieux. Alors elle tenait plus fort encore.
Cette fois, elle n’avait plus de point d’appui. Le muscle se détendit enfin. Le souffle court, la douleur contenue, elle sentit la sueur perler à son front. Elle bascula en arrière et une mèche de ses cheveux relevés se détacha. Sur le sol, son pied dessinait maintenant quelques cercles rapides.
Son corps entier brûlait d’une énergie nouvelle. Elle contrôlait, elle lâchait prise. Tous ses sens étaient en alerte. Elle était là, elle était ailleurs. Elle s’envolait.
Son corps s’immobilisa dans une figure, puis la figure s’évanouit. Doucement, elle atterrit. C’était la fin. Le groupe se dispersa. La nuit était tombée sans que personne ne s’en fût aperçu. Elle se retourna, le chercha du regard un instant, un sourire timide sur les lèvres. Elle aurait bien voulu lui dire, mais elle n’osa pas. Alors elle le fit en silence. Merci. Et puis elle fila.
Seule, assise sur le banc un peu froid, elle laissa glisser un à un sur le sol les habits fins. Sa peau était chaude, ses muscles un peu endoloris. Des portes claquaient, des éclats de voix lui parvenaient. Elle prit son pied entre les mains et se massa doucement. Adossée au mur derrière elle, elle ferma les yeux. Derrière ses paupières closes, elle refit tout le chemin à l’envers.
Les premières heures, les premiers efforts, les premières frustrations. Elle revoyait les craintes, les gestes, les mots étrangers, la rencontre avec ce monde nouveau. Elle se rappelait les doutes, la maladresse, et puis un jour, l’envie plus tenace, l’adrénaline. Elle aurait voulu rester encore, encore un peu. Le monde au dehors lui semblait bien terne. Elle ne voulait faire plus que ça, danser.
(cc) javimaro
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Le label HMS Records – qu’on aime particulièrement ici pour ses atmosphères tendues qui sentent bon la nuit et le cuir – revient au Badaboom (Paris) ce vendredi 9 juin à partir de 23h30. Pour l’occasion, Massimiliano Pagliara sera de la partie, ainsi que La Mverte (dont le premier single sort le 16 juin) et Nadia Ksaiba. Sur place, il vous faudra débourser entre 12 et 15 euros pour danser à moins que la chance soit avec vous et vous apporte une des deux paires de places qu’on vous fait gagner. Comment faire ? C’est très simple, envoyez-nous un mail sur concours@letagparfait.com avec un mot doux et on tirera au sort les gagnants.
● MASSIMILIANO PAGLIARA ●
SC • https://soundcloud.com/massimilianopagliara
Massimiliano Pagliara, DJ et producteur un peu partout où ça compte, Cocktail d’Amore, Panorama Bar, Robert Johnson… Ses sets envoient les foules directement dans les galaxies de l’amour. Les surdoués sont (souvent) des gens discrets qui aiment (parfois) le disco. Tout cela caractérise à merveille cet italien, berlinois d’adoption où il découvrit l’âpre mais gouteuse nightlife locale. Face au choc que lui procure la musique électronique, il multiplie les gigs et se construit une impressionnante et éclectique collection de disques comprenant aussi bien du Legowelt, du Prosumer, du Daniel Wang ou des travaux de Patrick Cowley. Mais c’est en produisant que ce véritable artiste exprimera pleinement son talent avec son studio quasi-100 % analogique, la création de son home-label Balihu Records, un EP sur Rush Hour en 2009, des collaborations avec Discodromo, Jules Etienne (Egyptian Nipples) et nd_baumecker, pour finalement taper dans l’oeil d’Ata et devenir l’une des coqueluches de la maison Live at Robert Johnson avec deux albums sortis en 2011 (‘Focus for infinity’) et en 2014 (‘With one another’).
● LA MVERTE ●
SC • https://soundcloud.com/la-mverte
La Mverte est un jeune producteur parisien féru de synthétiseurs et de sons analogiques. A peine sorti son premier EP « Through The Circles », la prestigieuse Red Bull Music Academy l’embarque au Japon pour sa 14ème édition fin 2014. Il y rencontre Alejandro Paz, avec qui il sort dans la foulée l’EP à quatre mains « The Line ».
Bretelles sous le perfecto, moustache et bouclettes noires donnent le ton quant à l’ambivalence d’un garçon élégant et espiègle, dont le son aime autant s’acoquiner d’ambiances interlopes aux mélopées cold-wave, que de fragrances d’italo-disco infectieuses.
Il prépare désormais son premier album pour la rentrée 2017 (Her Majesty’s Ship / [PIAS]).
● NADIA KSAIBA ●
SC • https://soundcloud.com/nadiaksaiba
Nadia Ksaiba joue house et puisse une partie de son inspiration dans les musiques à synthés des années 80. Elle est l’auteure du petit hit Virtual Lover paru sur Phantasy, le label d’Erol Alkan.
«Philippe, dans ton pays, quand tu fais l’amour aux femmes nawa (blanches), est-ce qu’elles crient kwa kwa kwa, elles aussi, comme les nôtres ?». Le jour on lui pose cette question, en pleine jungle d’Amazonie, l’anthropologue Philippe Erikson tombe des nues. Kwa kwa ?
Intitulé «Jouir ?», le nouveau numéro de la revue d’anthropologie Terrain porte sur l’orgasme qu’il «décline à l’interrogative, en observant les manières variées de le penser, le simuler, le susciter ou de s’en détourner dans différentes sociétés.» Dès le premier article, le décor est planté. L’anthropologue Philippe Erikson raconte dans quelles circonstances il a appris que le cri de jouissance féminin, chez les indiens Matis, est l’équivalent… d’un cri de douleur. «Kwa, kwa, kwa», usuellement, se traduit «aie aie aie» ou «ouille, ouille, ouille», dit-il. Aussi quelle surprise le jour où il comprend que le «kwa kwa kwa des Matis ne marquait pas simplement la souffrance mais, plus globalement, le fait d’éprouver une sensation corporelle intense et brusque.»
Que déduire d’une telle découverte ? Pas grand chose, en soi. Ce qu’en termes savants (et non sans un brin d’humour) Philippe Erikson nomme les «interjections égophoriques» ou «endopathiques» (1) ont beau être différentes, ce n’est pas à partir de ces trop maigres éléments qu’il est possible de comprendre comment on jouit chez les Matis, par comparaison avec les Jivaros, par exemple ou même avec les Nawa (les blancs). Au Japon, l’orgasme se dit «J’y vais» (iku), en Grande Bretagne «Je viens» (I come), à Taiwan « Agréable » (shûfû), aux Pays Bas «Délicieux» (lekker), en Espagne «C’est bon » (que rico), en France «Oh oui». Et alors ? Alors rien. C’est la raison pour laquelle le nouveau numéro de Terrain pèse lourd : 228 pages. Il n’en fallait pas moins pour brosser la diversité des pratiques, des usages et des représentations en matière de jouissance. Dans l’espace et dans le temps, bien que le corps humain ne change pas (une tête, un tronc, quatre membres… dix trous ?), il serait inadéquat, voire impertinent, de penser que la jouissance soit construite de la même manière. Il ne s’agit pas de nier, bien sûr, que les processus physiologiques soient les mêmes, mais. La sexualité, comme toutes les autres activités (manger, marcher, aimer, souffrir), se construit, se vit et s’exprime culturellement, suivant des logiques variables dont la revue Terrain s’attache, dans son numéro 67, à étudier les nuances.
L’humain nu ou, plutôt, vêtu… de self-control : pas d’érection, jamais
Prenons le cas des Matis, par exemple. Bien qu’ils abordent sans faux-fuyants la question sexuelle, allant jusqu’à parler explicitement des paresseux qu’ils apprivoisent et dont ils usent comme partenaires, il serait erroné de les croire «libres» : gare au «stéréotype d’Amérindiens égrillards s’égayant joyeusement dans une nature aussi luxuriante que lascive dont ils feraient intrinsèquement partie.» De fait, les indiens sont «pudiques» explique Philippe Erikson, c’est-à-dire, plus précisément, qu’ils contrôlent strictement leur corps au point que «les jeux amoureux auxquels les couples se livrent si volontiers et si publiquement», pour audacieux qu’ils soient, ne s’accompagnent JAMAIS d’aucune érection. Lévi-Strauss le note ainsi : il n’a jamais vu ne serait-ce qu’«un début d’érection». Pierre Clastres, autre spécialiste de l’Amazone, confirme en termes similaires : «En près d’un an parmi les Aché, je n’ai jamais vu d’érection». La nudité «n’est [donc] pas incompatible avec un souci scrupuleux de la pudeur», commente Philippe Erikson, qui précise : cette pudeur consiste à cacher les muqueuses. La vulve doit rester close. Le gland ne doit JAMAIS être décalotté. C’est d’ailleurs à se demander si l’absence de vêtement ne force pas les indiens à exercer sur eux-mêmes un contrôle corporel tel qu’ils sont capables de résister même aux stimuli les plus vifs. De fait… il est courant de voir «deux hommes tendrement enlacés en public, dans un hamac, ou vautrés dans le sable, se livrant à des caresses relativement osées» sans qu’aucun deux ne bande.
Sexualité ou combat ? «Le premier de nous deux qui jouira»
Ces jeunes gens qui se tripotent le sexe sont des beaux-frères, c’est-à-dire des rivaux en amour. Philippe Erikson voit dans leurs échanges une forme ritualisée de duel : loin de se procurer du plaisir, ces garçons se mettent au défi de rester stoïquement flasque. S’ils n’y parviennent pas, ils s’efforceront en tout cas de bloquer l’éjaculation. C’est à qui provoquera l’autre de la façon la plus lascive. Le combat n’a qu’un but : tester ses «capacités de résistances». Autrement dit : serrer les dents, ne pas perdre la face. Soulignant le paradoxe apparent de ces jeux destinés à «déjouir » plus qu’à jouir, Philippe Erikson insiste sur le caractère hautement «cérémonialisé» de ces épreuves de force. Certains visiteurs étrangers ont d’ailleurs parfois droit à ces palpations-plaisanteries. On attrape leur pénis à travers le pantalon. «La victime, stoïque et consentante, est tenue de se laisser faire, mais sans atteindre l’orgasme, sous peine d’une requalification infâmante». Ce genre de jeu –qui vise peut-être aussi à déjouer les «pièges de l’affinité» entre hommes– n’est pas sans évoquer les duels qui opposent les épouses aux maris à Dakar. Ismaël Moya (anthropologue à Paris Nanterre) cite ainsi une femme de 48 ans : «Le matin, quand mon mari se réveille, je lui tapote le pénis puis je lui dis, en faisant comme ça [l’index pointé vers son sexe, menaçant], “ce soir, t’es mort”. Ici, les femmes doivent savoir provoquer leur mari. Tu fais ça dès le matin et, toute la journée, quand il sera au travail, il ne pensera qu’à toi et à ce qui l’attend. Il saura que ce soir, c’est le grand combat. Et la nuit venue, il sait que je vais le clouer.»
En wolof, la lutte sénégalaise est la métaphore de la sexualité
Ismaël Moya décrit ainsi le processus : «La sexualité ordinaire des couples mariés suit un schéma identique. Le léewtoo, autrement dit les préliminaires, débute le matin, voire plusieurs jours avant, par les provocations (cokkaas) de l’épouse, et se poursuit dès le retour du mari à la maison, tout au long de la soirée. L’acte sexuel, quant à lui, est l’affaire de quelques dizaines de minutes. Passer à l’acte sans ces préliminaires inspire plus de dégoût que d’excitation.» Un mari lui explique : «Nous ne sommes pas des animaux.» Traduction : nous savons nous contrôler. La sexualité, ne serait-elle finalement, qu’une histoire de contrôle corporel ? Ismaël note avec malice que ce combat conjugal oppose des femmes actives à des hommes passifs qu’elles mettent en demeure de bander. Leur arsenal de séduction, dont Ismaël livre un aperçu déroutant (photos à l’appui), comprend des encens fait maison, des parfums de corps et des parfums de chambre macérés parfois pendant des mois, aux noms évocateurs. «Autrefois, ils s’appelaient Nemmali (“achever de tuer”) ou Doggali (“fermer les yeux du défunt”).» Maintenant : Dadjima (“défonce-moi”), Kumay Teul (“fais-moi rebondir ”), Naif (“cravacher”), Tojj Xuur (“écrase-testicule”), Sauce u Kani (“sauce pimentée”), etc. Les épouses disposent aussi d’une batterie de dessous tintinnabulants et de ceintures-bijoux appelés «perles de hanche» ornés d’injonctions explicites –«Baise-moi», «Pénètre-moi», «MMKONE» («madame connaît»), «Fais-moi jouir»–, dont le ton comminatoire tient presque l’ultimatum : vas-y, prouve que tu es un homme.
Les hommes mis au pied… du lit
«Des statistiques datant de 2008 circulent dans la presse du Sénégal et de l’étranger : 97% des femmes au Sénégal connaissent l’orgasme.». Faut-il s’y fier ? «Hélas, comme souvent, l’anthropologie ne peut que décevoir, se moque Ismaël Moya. Il s’agit de “belles paroles” (wax bu rafet). […] Le plaisir féminin reste secondaire ; c’est celui de l’homme qui est fondamental. […] On peut toutefois se demander si, dans ce contexte, la position des hommes est si favorable qu’il n’y paraît. Si l’arsenal érotique des femmes est impressionnant et que la course aux armements fait rage, la gamme des produits luttant contre les dysfonctionnements sexuels est tout aussi fournie.» Sommés d’avoir la trique, les hommes consomment une énorme quantité de produits dopants : «coup démarreur», sirop Bazooka du Nigeria, Ajanta’s Stamina indien, Men’s Coffee erection of the penis 100 chinois, pilules Atomix «au gingembre», etc. «La perspective du “grand combat” semble susciter bien des angoisses…», conclue Ismaël Moya qui suggère une hypothèse : et si tout ce branle-bas avait «d’autres effets que d’extraire un orgasme aux hommes» ? Le plaisir, bien qu’il soit situé au coeur du dispositif, n’est en effet ni le but, ni l’aboutissement de l’activité sexuelle qui semble, bien plutôt, servir des intérêts d’ordre stratégique : elle «confère à l’épouse une capacité d’agir, c’est-à-dire une forme de maîtrise sur son mari.» Sous-tendue par des rapports de force qui jouent à de multiples niveaux, cette activité elle-même ne se limite pas à l’étreinte mais englobe la préparation des encens, le défi, les «belles paroles» et l’argent du mari, offert en cadeau le lendemain soir. Tout comme Philippe Erikson le notait avec les indiens Matis, dont les interactions sexuelles n’ont pas pour but de jouir, mais de prouver sa valeur en société, il serait inadéquat de penser la sexualité humaine comme un moyen d’obtenir de l’orgasme.
C’est tout l’intérêt de la revue Terrain qui, au travers de multiples exemples (l’industrie des sextoys au Japon, la danse-frottis aux Etats-Unis, la chasse amoureuse dans les Dolomites, les cyber-extases virtuelles, les spasmes de sainte mystique, etc) «conduit plutôt à se demander si la centralité de l’orgasme dans notre conception de la sexualité n’entraîne pas une forme de myopie analytique.» Comme le suggère Ismaël Moya, il serait peut-être temps de se demander à quoi sert le sexe, au-delà de nous faire crier «kwa kwa kwa» ou «oui, c’est bon».
A LIRE : Terrain n°67, Jouir ? coordonné par Emmanuel Grimaud, Anne-Christine Taylor-Descola et Agnès Giard. Revue dirigée par Vanessa Manceron et Emmanuel de Vienne. En librairie depuis le 10 mai 2017. En vente en ligne ici.
Cette revue présente pour particularité d’être imprimée comme une revue d’art et distribuée auprès du grand public afin de diffuser la recherche académique.
RENDEZ-VOUS : Rencontre-débat «Jouir ?» avec les auteurs du numéro, le samedi 10 juin 2017, de 17h à 20h, au Musée du Quai Branly, Salon Jacques Kerchache. Evenement Facebook ici.
NOTE 1 : «La notion d’égophorique est initialement proposée par Hagège en 1974, puis popularisée par Tournadre (2004). Elle renvoie à l’idée que le locuteur utilise une information personnelle ou intime, fondée sur sa conscience phénoménologique» (Source : Philippe Erikson, dans Terrain n°67)
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Cet article provient de Littérature érotique