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Pour beaucoup, l’arrivée des menstruations sonne le début d’une période d’abstinence. Les médecins ont pourtant tranché : les règles et l’activité sexuelle peuvent cohabiter sans le moindre danger. Chez certaines femmes, elles entraînent même une hausse du désir, voire une augmentation de l’intensité du plaisir. Certains ressentent tout de même de la gêne, voire du dégoût vis-à-vis de ce phénomène naturel et néanmoins volontiers perçu comme “sale” : la vue et l’odeur du sang sur les sexes, c’est trop pour eux. C’est pour ces pralines que Flex a été créé.
Flex est un petit diaphragme flexible conçu pour “épouser les contours du corps féminin”, explique son site officiel. Inséré face au cervix, la zone où se joignent l’utérus et le vagin, il assurera des parties de jambes en l’air tout à fait hygiéniques en faisant barrière au saignement menstruel. Hypoallergénique et sans bisphénol A, le Flex peut rester en place pendant douze heures d’affilée. Fini les draps souillés, même après une séance zézette inopinée. On en finit plus de le répéter, mais on vit vraiment une époque formidable.
Pour obtenir un échantillon gratuit du gadget anti-menstruations, il suffit de communiquer son mail au producteur de Flex sur son site officiel. On ne sait pas très bien si l’offre est valable de ce côté-ci de l’Atlantique. Ceux qui sont prêts à payer ne sont pas beaucoup plus avancés : si la Flex Company possède une boutique en ligne, elle n’y propose que des vêtements et des goodies en l’honneur de l’”Utérus Sacré”.
Le Comité "stop à l'avortement" est en passe de soumettre un projet de loi interdisant totalement l'avortement et introduisant un nouveau crime dans le code pénal, l"'assassinat prénatal".
Si cette loi est discutée et votée, les femmes qui souhaitent avorter et toutes les personnes (médecins, professionnel.le.s...) prêt.e.s à les aider seront passibles de 3 à 5 ans d'emprisonnement. Cette initiative doit être approuvée par le maréchal de la chambre basse polonaise (qui statue sur la régularité des initiatives législatives) le 11 avril prochain. Le premier ministre s'est d'ores et déjà dit favorable à ce projet, et une missive de l'épiscopat polonaise en soutien au Comité antichoix a été lue dans toutes les églises du pays le dimanche 3 avril.
Mardi 05 Avril 2016Non sans rappeler les analogies plus ou moins subtiles du clip du Mind Mischief de Tame Impala, mais dans une esthétique beaucoup plus frontale, le trio afrobeat Pollyn s’attaque à la métaphore et à la symbolique sexuelle dans son dernier clip, Dark Tokyo, tiré de leur prochain album Distress Signals, à paraitre le 13 mai prochain.
Au rythme d’un battement de coeur, la batterie échauffe les esprits dès l’ouverture du clip où l’on voit un homme esseulé, recroquevillé dans le coin d’une pièce parsemée de fluide corporel. Arrive alors une femme alien, qui l’initie aux plaisirs de la chair pour finir par tomber amoureux après une longue orgie à base de tentacules et de symboles phalliques.
Le type derrière tout ça, Adam Jay Weismann, qui avait déjà travaillé avec eux sur l’excellent clip du no-wave How small we are, explique au site The Creators Project :
« Je voulais que les corps soient en train de fondre ensemble lors d’une rencontre sexuelle , ce qui pourrait être vu comme l’amour ou la luxure. J’ai vu ces deux personnages comme des corps qui avaient besoin de se réunir à cet endroit précis pour se transformer en une entité complètement différente […] Cela relève plus de la science-fiction que du romantisme. Telle était leur mission, celle de se rencontrer à Tokyo afin de pouvoir fusionner«
Un Roméo et Juliette dystopique à la sauce cartoon – vous verrez, cette comparaison fait sens.
Communiqué de presse Médecins du Monde, Act Up-Paris, Le Mouvement Français pour le Planning Familial, Grisélidis, Les Amis du Bus des Femmes, le STRASS, Entr’Actes, AIDES, le Collectif des femmes de Strasbourg St Denis, Cabiria, Acceptess T, Autres Regards, le Collectif Droits et Prostitution.
Le Strass sera présent et appelle au rassemblement contre la PPL prostitution demain mercredi 6 avril dès 13h métro Invalides, pendant la dernière lecture à l’Assemblée Nationale.
Paris, le 5 Avril 2016
La proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées (PPL), examinée le 10 mars par le Sénat, sera discutée ce 6 avril en dernière lecture à l’Assemblée nationale.
Prétendant soutenir les personnes souhaitant arrêter la prostitution, cette PPL prévoit notamment la création d’un « parcours de sortie de la prostitution », qui serait mis en œuvre par des associations agréées. Nous n’avons eu de cesse d’interpeller les parlementaires sur la conditionnalité de l’accès à ce volet social et sur son applicabilité sur l’ensemble du territoire pour les personnes proposant des services sexuels tarifés.
Nous déplorons les conditions imposées aux personnes pour bénéficier des mesures sociales, notamment l’obligation de cesser la prostitution : cette conditionnalité pose un vrai problème au regard de l’égal accès aux droits pour tous.
De plus, les aides proposées sont confuses, insuffisantes et précaires : comment cesser l’activité prostitutionnelle sans titre de séjour ni hébergement pérenne, ni allocation suffisante ?
En effet, le budget annoncé est actuellement de 4,8 millions d’euros. A l’instar de l’OCRTEH[1], si on estime à
30 000 le nombre de travailleuses du sexe en France, et comme ne cessent de le proclamer les abolitionnistes, toutes ces personnes sont « victimes de prostitution », le budget alloué à la sortie de la prostitution serait alors de 160€ par personne et par an. Si cette PPL se veut être à la hauteur des objectifs affichés, un travail sérieux pour permettre aux personnes qui souhaitent changer d’activité supposerait un budget de 547 millions d’euros[2] par an. Les parlementaires ne pouvant pas grever les finances publiques et le gouvernement n’ayant prévu qu’à peine plus d’un centième de la somme nécessaire, il est évident que le volet social n’est rien de plus qu’un effet d’annonce ayant pour but de masquer la dimension essentiellement répressive de ce texte. Qui plus est, ce fonds, nettement insuffisant, prévu pour financer ce parcours est constitué au détriment d’autres actions essentielles comme la lutte contre le VIH, contre les violences ou pour l’accès à l’IVG[3].
Par ailleurs, les conditions de délivrance de l’agrément nécessaire aux associations qui pourront accompagner les bénéficiaires de ce parcours de sortie restent floues. Fin février, les préfectures ont adressé, à certaines associations seulement, un questionnaire visant à identifier leurs besoins autour de ce projet de parcours de sortie.
Nous déplorons le tri arbitraire opéré qui exclut certaines structures incontournables, œuvrant en première ligne, et dont le travail de terrain auprès des prostituéEs est reconnu de touTEs.
La répartition des quelques 4 millions destinés à financer le « parcours de sortie de la prostitution »,[4] aurait-elle déjà été décidée à l’avance[5] ?
Nous interpellons les législateurs sur les risques de dérives idéologiques de certaines préfectures qui excluent d’emblée certains acteurs de terrain travaillant auprès de et avec les prostituéEs.
Treize ans après la Loi de Sécurité Intérieure (LSI) de 2003, dont nous avions anticipé les effets délétères sur les conditions de vie et de santé des personnes concernées, nous interpellons les législateurs sur la faisabilité, l’applicabilité et le financement de ces mesures d’accompagnement.
Nous rappelons la nécessité impérieuse de garantir à toute personne un égal accès aux droits, ce sans condition, et sur l’ensemble du territoire[6].
Enfin, nous alertons sur le fait que le contexte politique national, la crise migratoire et les politiques iniques qui l’encadrent, le basculement sécuritaire et les mesures législatives actuelles qui favorisent la précarité sont autant de leviers pour mettre en place un véritable parcours non pas de sortie mais bien d’entrée dans la prostitution.
[1] Office Central pour la Répression de la Traite des Etres Humains.
[2] Prise en charge estimée à environ 1 520 € mois / personne. La durée de prise en charge est estimée à 18 mois.
[3] http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/farandole/ressources/2016/pap/pdf/DBGPGMPGM204.pdf, p.27 et 31.
[5] http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/farandole/ressources/2016/pap/pdf/DBGPGMPGM137.pdf, p. 24 et 25, où les seules associations cités sont des associations abolitionnistes.
[6] http://www.cncdh.fr/sites/default/files/les_essentiels_-_rapport_traite_2015_v2def_0.pdf
Amber Rayne est morte. Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 avril, l’actrice s’est éteinte dans son sommeil, à son domicile de Los Angeles. Elle avait 31 ans. Bien que le site d’information professionnel AVN rapporte que la jeune femme est décédée “paisiblement”, la raison exacte de sa mort reste à élucider. Le rapport d’autopsie sera rendu à la fin de la semaine.
Au cours de la carrière d’actrice qu’elle a entamée en 2005, Amber Rayne est apparue dans près de 500 films. “C’était une très bonne amie, et l’une des meilleures performeuses avec lesquelles j’ai eu le plaisir de travailler, a déclaré le réalisateur Stormy Daniels à AVN. Je suis reconnaissant d’avoir eu l’opportunité de collaborer avec elle, et d’avoir pu l’appeler mon amie.”
De nombreux grands noms de l’industrie ont également rendu hommage à l’actrice sur les réseaux sociaux. “Nos coeurs sont brisés, à tweeté le studio parodique Wood Rocket. Elle était l’une des personnes les plus gentilles de l’industrie, mais aussi du monde.” Kayden Kross, Prince Yahshua, Ashley Fires, Nicki Hunter, Phoenix et beaucoup d’autres acteurs ont exprimé leurs condoléances.
Au mois de décembre dernier, Amber Rayne s’était jointe à Stoya et plusieurs autres professionnelles pour dénoncer les violences sexuelles auxquelles se serait adonné James Deen. L’actrice avait accusé son collègue de l’avoir frappée au visage pendant un tournage, assez fort pour la faire saigner. Après l’incident, les deux professionnels étaient néanmoins devenus amis.
5 avril 2016 de 9h00 à 13h00 à l'IFME de Nîmes,
2117 chemin du Bachas 30900 Nîmes
Sur inscription (bulletin à télécharger)
avant le 25 mars 2016.
Nos partenaires de l'Amicale du Nid ont mené un travail de recherche, avec la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l'Egalité du Languedoc-Roussillon, pour dessiner un état des lieux régional de la prostitution des jeunes.
L'objectif de ce diagnostic a été de recueillir et d'analyser des informations pertinentes détenues par une grande diversité d'acteurs locaux pour aboutir à une connaissance plus précise des phénomènes prostitutionnels concernant les jeunes de la région et de mettre en place des actions pertinentes pour les jeunes.
Un questionnaire concernant la prostitution des jeunes de 12 à 25 ans a été diffusé via Internet auprès des différents professionnel-le-s de la Région (ProfesseurEs, éducateurs-trices, infirmierEs, assistantEs sociaux, bénévoles d'association, police, justice ...) dans le deuxième semestre 2015.
Plus de 250 professionnelLEs de la région ont répondu à ce questionnaire et nous ont apporté une matière précieuse pour analyser la question de la prostitution des jeunes et des mineurs, tant en terme quantitatif que qualitatif, en Languedoc-Roussillon.
Dans le département du Gard s'est mis en place, dès le début de ce travail de recherche, un groupe de soutien technique, composé d'associations locales (Mouvement du Nid, Arap'Rubis, CIDFF) et d'institutions (gendarmerie, police), pour être au plus proche de la réalité de ce département. Les partenaires organisent le 5 avril une demi-journée de restitution du diagnostic régional de la prostitution des jeunes.
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