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Après Dinner Date, le simulateur Windows 98 de soirée ratée et d’ego brisé, le coffret NSFW de VODO se devait de vous proposer un jeu un peu plus heureux. Seduce Me est l’un des premiers jeux vidéo indépendants à avoir été soumis à Greenlight, le projet-tremplin de la plate-forme de téléchargement Steam ; il a été refusé en un rien de temps. Motif invoqué : contenu explicite. On pourrait se lancer dans un long pamphlet dénonçant l’hypocrisie occidentale au sujet des images explicites, selon leur teneur violente ou vaguement sexuelle, mais ce serait vain et puis ce n’est pas le sujet.
Dans Seduce Me, vous jouez un jeune homme invité pour quelques jours dans une superbe villa méditerranéenne par la richissime Pietra. En gros, vous êtes convié à une orgie générale ; le but du jeu est de draguer quatre femmes jusqu’à ce que quéquette s’en suive. Pour ce faire, il va falloir dialoguer avec elles et les autres invités par le biais d’un système de jeux de cartes. La chance occupe une place prépondérante et les règles sont à mi-chemin entre le poker et le rami, c’est bizarre mais on prend rapidement le pli en jonglant avec nos cartes champagne, biftons et Chihuahuas. Une victoire vous fera invariablement progresser dans l’histoire en vous faisant gagner des points de popularité, d’intimité et d’attraction, qui permettent de débloquer de nouvelles situations. Jusqu’à quéquette.
On a conscience de beaucoup insister sur quéquette, mais c’est parce que c’est vraiment ce qui fait Seduce Me. Pas de cachotteries entre nous, l’histoire a franchement peu d’intérêt, personne n’est là pour ça de toutes façons. Les maîtres-nageurs bodybuildés et autres managers huileux tenteront de vous empêcher de draguer frénétiquement de l’aristocrate divorcée, mais c’est à peu près le seul twist du jeu. Mention spéciale à la musique qui donne envie de s’injecter du joint pour salle de bain dans la cochlée. Par contre, niveau graphique, c’est superbe. C’est le seul véritable point fort du jeu. Le traitement hyperréaliste des personnages attise la curiosité, c’est sans aucun doute le principal moteur de l’histoire.
Si vous avez eu la chance de jouer à tous ces jeux de strip-poker foireux en 128×128 sur votre 3220 quand vous étiez pubère, Seduce Me est pour vous. C’est un jeu de récompense par excellence, il faut en baver pour emmener Cecilia dans un gang bang et c’est ça qui fait tout le sel de Seduce Me. Ha oui, les scènes finales sont franchement pornographiques et il y a de tout, du tendre premier orgasme à la séance de mouth fucking et d’humiliation.
Seduce Me fait partie du fameux coffret NSFW produit par VODO, une boîte qui mise sur le free to share et le pay what you want. Vous pouvez acheter le coffret complet en cliquant ici ; il contient douze œuvres littéraires, musicales, cinématographiques et vidéoludiques pour une petite vingtaine de dollars, c’est à dire moins de quinze euros. Si vos finances ne sont pas si vivaces que ça malgré le retour des beaux jours, le Tag Parfait peut vous aider. Envoyez-nous un e-mail à concours@letagparfait.com pour tenter de gagner un coffret.
Photographer and director Kent Andreasen is one of the young talents from Cape Town you should definitely keep an eye on… We love the simplicity and power of his work and are very happy to have him onboard!
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http://kentandreasen.com/
http://kent-andreasen.tumblr.com/
Les sexcameuses sont les nouvelles icônes du X. L’émotion m’avait submergé la première fois où j’avais assisté à un show. Depuis, j’ai toujours un œil qui traîne sur les plateformes, je cherche le coup de cœur, le coup de fap. Sean Dunne, un réal américain, a bien compris l’amour des fappeurs pour ces filles et il lance un Kickstarter pour terminer son docu : Cam Girlz.
Les sexcameuses représentent l’avenir, une partie tout du moins, du porno. Elles se font de l’argent en sécurité, à la maison (ou à la bibliothèque), gardent le contrôle avec un minimum d’exposition pour leur vie privée. Les frontières avec le business traditionnel sont poreuses, les actrices de X font de la cam, les filles de la cam font du X. Certaines deviennent des vedettes, d’autres n’en seront jamais, mais auront toujours leur petite communauté de fans auprès d’elles.
La cam est avant tout un lieu de discussion. Comme dans les relations sentimentales, faut discuter un peu avant de passer au sexe. En général, la chatroom d’un show déborde d’amour, les fappeurs et les fappeuses (plus rares) aspergent la cameuse de leur admiration, bukkake de compliments. C’est d’ailleurs ce que les extraits du docu de Dunne montrent : des jolies filles, de la joie, du bonheur par écrans interposés.
Parmi les demoiselles qui participent au doc, il y a la zinzin bonnasse qui fait du mime, Aella, Sophia Locke qui partage une douche avec Rae Riley et Steph Brooks, Violet October et d’autres. Chez les sexcameuses, la diversité fait force de loi. Si on prend la peine de chercher, on trouve notre cam girl parfaite (ou notre cam boy parfait).
Cependant, la part sombre de la cam existe, les filles exploitées dans des studios au fin fond de la Roumanie ou de la Thaïlande, les connards qui insultent pour passer leur frustration, mais la webcam reste un moyen sûr pour les personnes désireuses de s’exhiber de gagner trois francs six sous et même plus. Le doc préfère se focaliser sur le positif, sur des modèles pleines de force qui s’assument dans leur nouveau métier.
Si Sean Dunne réussit à regrouper les 65 000 dollars dont il a besoin pour terminer son projet, il permettra de lever un peu le voile sur ces filles inaccessibles et si proches à la fois, qu’on ne voit jamais en dehors de leur canapé ou de leur chambre, qui coupent la transmission une fois le fap achevé. La cam au final, c’est du sexe sans les câlins après, un plan cul qui se barre après avoir joui, un samedi soir en boîte. On attend la prochaine connexion, comme on attend le coup de fil qui n’arrivera jamais.
La Fête du Slip veut tout faire toute seule et c’est tout à son honneur. Il faut dire que les soutiens institutionnels traditionnels (Pourcent Culturel Migros, Ville de Lausanne, fondations diverses et variées) ne se pressent pas au portillon pour soutenir ce bouillon d’événements et de formes de création qui sentent bon la pensée décomplexée et le lever de tabous. L’esprit d’avant-garde a toujours quelque chose de menaçant pour ceux qui, faut-il le rappeler, même dans le domaine artistique, restent des sentinelles du bon goût. Alors forcément, quand le programme décline des intitulés comme «Auto-Porn-Box» ou «Quintet: a choreo-pornographic experiment», et qu’on nous annonce qu’un «Petit théâtre masturbatoire» de papier sera à découvrir et faire dédicacer par son auteure (Marianne Chargois) à la galerie Humus (l’antre feutrée de l’érotisme sous toutes ses coutures éditoriales), ça fait un peu peur. Certains ont de la peine à savoir si l’on se situe encore dans le sanctuaire de la culture ou si l’on n’a pas outrepassé la bonne convenance pour verser dans l’orgie déguisée. Et tout cela en terre vaudoise où le demi-mot vaut toujours mieux qu’un mot cru! Il y a là une audace qui, espérons- le, tiendra encore toutes ses promesses avec cette cuvée 2014.
Au menu: cinéma
Après une session de «Préliminaires» le 1er mars, le festival s’ouvrira le jeudi 6 mars au cinéma Cityclub de Pully par la projection en avant-première de «Kink», un documentaire de Christina Voros sur le plus gros producteur de porno BDSM sur Internet dans le monde (kink.com). Produit par James Franco, le film défie les stéréotypes sur l’industrie pornographique et l’univers du BDSM, en montrant le travail au quotidien de personnes réfléchies et non dénuées de sens éthique. Autre documentaire attendu, «God Loves Uganda», un film plusieurs fois primé du réalisateur américain Roger Ross William qui décrit l’influence des organisations évangéliques américaines en Afrique, à travers notamment le projet de loi «Kill the gays» soumis au parlement ougandais en 2009. Cet homosexuel élevé dans la fois chrétienne y dénonce le néocolonialisme des fondamentalistes de Jésus et les ravages de leur fantasme de nation chrétienne sur les droits LGBT. Présent durant tout le festival, il s’entretiendra à l’issue de la séance du samedi 7 mars avec le sociologue Philippe Gonzalez, fin connaisseur du milieu évangélique.
Toujours au menu cinéma, signalons encore trois films de fiction réalisés par des cinéastes latinoaméricains qui feront écho aux deux documentaires sur les thèmes du BDSM et de l’évangélisme («Joven Y Alocada», de Marialy Rivas; «Remedy», de Cheyenne Picardo; «Era Uma Vez Eu, Verônica», de Marcelo Gomes).
À boire et à manger
On l’aura compris, la Fête du Slip n’est pas qu’un grand rassemblement d’hédonistes. Au disparate sexuel répond le disparate des formes représentationnelles et des discours. Dans le registre porno-art-préventif, il faudra compter avec Émilie Jouvet, photographe, grande arpenteuse de l’underground transgenres, et réalisatrice du premier long-métrage porno queer lesbien en France («One night Stand», 2006). À la librairie Humus (le samedi 8), elle dédicacera son livre de photographies sur l’univers queer, un livre qui s’inscrit dans une démarche de déconstruction de la représentation du corps dans l’art à travers la quête de nouveaux rapports aux identités sexuelles. Elle sera aussi présente le dimanche 9 mars au Romandie pour «Lesbian Porn & Safer Sex», une séance de projection de courts-métrages porno lesbiens suivie d’un workshop de prévention des IST pour les femmes qui ont des rapports sexuels avec des femmes.
On l’aura compris, la Fête du Slip n’est pas qu’un grand rassemblement d’hédonistes.
Le chorégraphe expérimental David Bloom sera également de la partie avec son film, «Quintet: a choreo-pornographic experiment» (projeté samedi 8 mars au Bourg de Lausanne), une recherche menée à Berlin avec des danseurs contemporains sur la place de la pornographie dans l’art et inversement. Avis aux amateurs: il animera le même jour à la galerie Humus une conférence/ atelier sur l’organisation de «sex-parties». Les adeptes de la bicyclette et du batifolage pourront quant à eux prendre part à la Critical Mass en slip qui les conduira de la librairie Humus (18h) au Cityclub où seront diffusés des courts-métrages lubriques et ludiques faits par des amoureux du vélo. Et puis pour ceux qui préféreraient se détendre autour d’une proposition culinaire ou d’un atelier sexe et espace, la Fête du Slip vous propose un «Porny-Brunch» au concept limpide (brunch & courts-métrages porno), un «Bondage divin et saveurs méritantes» au Café des artisans, ou un atelier tantrique sur le maniement de l’énergie sexuelle, animé par l’incontournable David Bloom.
Après toutes ces séances de remue- méninges et d’excitation sensorielle, il n’y aura plus qu’à plonger dans l’antre de nuits électro-cosmiques qui promettent d’être (d)étonnantes. Outre des Dj’s comme MLN, Léon ou encore les italo- suisses, Alix Vesper and The Magic Finger, un duo «rétro-futuriste» maniant à merveille la percussion et le «keytar» (Le Bourg, vendredi 7 mars), on a hâte de découvrir le live que nous réserve Anklepants aka Reecard Farché, allias «l’homme à la tête de bite», connu grâce à ses animatronics conçus pour de nombreux films hollywoodiens, tels «Prometheus» et «Star Wars III». Sur ce, bonne Fête du Slip!
La Fête du Slip du 6 au 9 mars – lafeteduslip.ch
Dernièrement, nous avons mis en ligne un lien vers un article de Serge Hefez traitant des fantasmes sado-masochistes. Ce qui est dit dans ce papier, plus particulièrement à la fin, a suscité des interrogations chez certains lecteurs. C’est pourquoi nous allons développer ici ce qui pose problème et pourquoi.
Tout d’abord, on retrouve l’incontournable cliché quant aux motivations des personnes qui décident de réaliser leurs fantasmes sado-masochistes, à savoir les violences subies durant l’enfance. Ainsi donc, il n’y aurait pas de pratiquants autres que des victimes en quête de reproduction des actes subits et des bourreaux qui reproduiraient ce qu’on leur a infligé…Plus simpliste que cela, c’est difficile à trouver !
En fait, on retrouve dans l’article un amalgame des plus courants, à savoir la confusion entre des pratiques consensuelles dont le but est le plaisir de chacun des partenaires et le sado-masochisme pathologique.
A aucun moment il ne parle de ce que l’on appelle depuis quand même plus de quarante ans, le BDSM (Bondage, Domination/Soumission, Sado-masochisme) et dont le fondement repose sur une pratique Saine, Sûre et Consensuelle (SSC).
A aucun moment, il n’évoque ce qui différencie fondamentalement une pratique BDSM d’un sadomasochisme pathologique, pourtant cette nuance est clairement indiquée au DSM (classification des pathologies psychiatriques).
- Dans le premier cas, on pratique ponctuellement dans le but de se faire plaisir, c’est une forme d’activité sexuelle parmi d’autres tout aussi jouissives.
- Dans le second cas, c’est la seule façon possible pour une personne, d’éprouver un plaisir sexuel.
Un dominant (ou sadique) BDSM n’a rien de commun avec un sadique commun, puisque ce dernier n’a que faire de ce que ressent l’autre et fait passer la satisfaction de ses pulsions avant tout.
Dit comme cela, c’est tout de suite plus parlant. Certains diront que la pratique BDSM régulière va entraîner une dépendance qui fera qu’au bout de quelques temps, les personnes pratiquantes se retrouveront dans la deuxième configuration. Mais ce serait alors faire totalement abstraction des facultés de ces personnes à maîtriser leur corps !
Qu’est-ce qui provoque le plaisir en BDSM ?
Pour les jeux de domination/soumission (pas de douleur), le plaisir est essentiellement cérébral pour les deux partenaires. Il est issu d’un sentiment profond d’appartenance/possession, de jeux d’humiliation, d’autorité, de contrainte, de la fierté de s’offrir à la personne dominante…
Pour les jeux sado-masochistes, le plaisir naît de la douleur ressentie. Cela peut paraître paradoxal, mais il y a une explication physique et rationnelle à cela. Lorsqu’il éprouve de la douleur, le corps produit des endorphines (sécrétées par la glande pituitaire), et ce sont elles qui vont faire « décoller » la personne masochiste. Cette transformation de la douleur en excitation sexuelle est connue sous le nom d’algolagnie.
Chacun d’entre nous a une perception différente du plaisir de même que chacun a son propre seuil de douleur. A noter que l’on peut-être masochiste sans être soumis(e) et réciproquement…
Pourquoi la soumission libère ?
Il est courant de lire, sous la plume de personnes soumises, que la soumission les libère. Voilà qui peut paraître paradoxal et pourtant… En situation de soumission, la personne n’a pas à porter la responsabilité de ses désirs les moins avouables. Elle peut donc s’y abandonner sans avoir à culpabiliser et y prendre du plaisir. Cela la libère de ses frustrations et apaise ses tensions.
Et puis il ne faut pas perdre de vue que dans un jeu BDSM, la personne soumise peut à tout moment, sur un simple mot (safeword), mettre fin à la scène en cours ; cela est généralement réservé à des situations d’urgence (malaise, action insupportable, ou tout autre problème pouvant survenir). Cette règle de sécurité place donc entre les mains de la personne soumise la décision de mener à terme ou pas au jeu.
Rien n’est donc laissé au hasard, parce que les pratiquants sont conscients que le moindre relâchement de vigilance peut avoir des conséquences fâcheuses, ce qui n’est absolument pas le but. On est donc à des années-lumière de la malveillance ou de la barbarie.
Passer du fantasme à la réalité ?
Pourquoi pas, mais en y ayant réfléchi longuement. En ayant analysé ce qui motive ce désir (le BDSM n’est pas une thérapie), en ayant conscience qu’il y a un fossé entre ce qui paraît excitant intellectuellement et ce qui l’est réellement.
On évitera ainsi de tenter de reproduire tel ou tel comportement tiré d’un roman érotique SM pour construire son propre cadre érotique personnalisé, en respectant ses propres limites.
On se renseignera au maximum sur la façon de sécuriser au mieux les pratiques que l’on compte adopter -pour cela, le net est un outil formidable.
On déterminera quelles sont les limites que l’on ne souhaite absolument pas franchir.
Enfin, on prendra soin de s’assurer que le(la) partenaire que l’on choisira a des désirs qui sont en adéquation avec les nôtres.
Si ce processus est respecté, il n’y a aucune raison que cela se passe mal.
Pour en savoir plus
Notre prochain atelier aura lieu le 7 juin 2014 sur le thème des jeux BDSM (annoncé prochainement).
Après Nymphomaniac volumes 1 & 2... La Vie d'Adèle chapitres 1 & 2 !
Forte de ses succès, étant parvenue à faire réviser le niveau de classification des films Nymphomaniac volume 1 (l'interdiction aux -12 ans devenant une interdiction aux -16 ans) et Nymphomaniac volume 2 (l'interdiction aux -16 ans devenant une interdiction aux -18 ans), l'association Promouvoir a attaqué la classification du film La Vie d'Adèle (2013), d'Abdellatif Kechich, pour demander la suspension du visa d’exploitation interdisant le film aux -12 ans, en tant qu'il n’interdit pas le film aux -18 ans ou, à défaut, aux spectateurs de -16 ans, se référant aux scènes de sexe entre les deux personnages.
Cette fois-ci, comme nous l'avions imaginé et écrit sur ce blog le 6 février 2014, le juge des référés du tribunal administratif de Paris a rejeté la requête le 20 février dernier, non pas sur le fond mais sur la forme, le juge Heu estimant que l'urgence de l’article L. 521-1 du code de justice administrative invoquée, n'est pas caractérisée : d'une part, parce que le visa a été attribué le 9 septembre 2013 et, d'autre part, par ce que le film n'est plus exploité depuis plusieurs semaines, sa sortie en salles remontant au 9 octobre 2013. Le juge rejette en outre l'argument des requérants (l'association pour la dignité humaine joignant sa requête à celle de Promouvoir) selon lequel "le film est encore projeté dans 11 salles, dont 5 en Ile-de-France" et qu’il est même diffusé "sur les vols outre-mer d’Air France".
L'interdiction aux -12 ans décidée pour La Vie d'Adèle est-elle pour autant sauvegardée ? Si les associations Promouvoir et pour la dignité humaine se sont faites débouter par la voie du référé, rien ne les empêche désormais d'attaquer le visa d'exploitation en saisissant le tribunal administratif de Paris par la voie normale.
Notons que l'un des motifs de suspension du visa soulevés devant le juge concerne l'irrégularité supposée du procès-verbal de la Commission, les associations contestant, notamment et pour la première fois, la nomination de Gauthier Jurgensen par le ministre de la Famille alors que, selon elles, il aurait dû faire partie du collège des professionnels puisque travaillant pour le site Allociné. Le décret du 23 février 1990 ne prévoyant pas de quorum par collège au sein de l'assemblée plénière (*), le moyen invoqué est sans aucun doute inopérant puisque l'appartenance d'un membre à l'un ou l'autre des collèges ne change rien à la décision de la Commission, celle-ci ne rendant qu'un avis au ministre de la Culture seul compétent pour attribuer le visa d'exploitation d'un film.
(*) Chaque demande de visa d'exploitation fait l'objet d'une projection du film en sous-commission à l'issue de laquelle, chaque membre présent, vote. Si la sous-commission propose une restriction à la programmation, l’œuvre est obligatoirement renvoyée en assemblée plénière. L'assemblée ne siège valablement que si quatorze membres au moins sont présents sans qu'un nombre minimum de représentants des quatre collèges - des institutionnels, des professionnels, des experts et des jeunes - composant la Commission, ne soit exigé.
C’est un arrêt historique qu’a rendu un tribunal libanais, le 28 janvier dernier. Selon le quotidien anglophone de Beyrouth «Daily Star», une transsexuelle mise en cause pour «relations contre nature» a été acquittée par un tribunal de Jdeideh, dans la banlieue de la capitale. Née intersexuée, mais enregistrée comme garçon par l’état-civil, même après son opération de réassignation il y a une vingtaine d’années, la prévenue avait été poursuivie conformément à l’article 534 du Code pénal. Le juge a tranché ce cas absurde en estimant que la disposition pénale était inapplicable: elle ne fournit pas une interprétation claire de ce qui était considéré comme «contre naturel»
Bonne direction
«C’est un grand pas en avant. Cela montre que nous allons dans la bonne direction», a commenté Georges Azzi, cofondateur du groupe LGBT libanais Helem, qui s’est réjoui du fait que le verdict avait été rendu par un magistrat a priori peu sensible à la cause LGBT. «Au moins cet article pourrait ne plus être utilisé pour poursuivre les personnes gay et transgenres au Liban», a-t-il ajouté. De fait, la jurisprudence va dans le sens d’un abandon de l’article 534, En 2009, dans une autre affaire, un juge avait conclu que les relations homosexuelles entre personnes consentantes ne pouvaient être jugées contre nature».
Il reste du pain sur la planche: la police et dans les forces de sécurité continuent de traquer les homosexuels. L’an dernier, encore, plusieurs arrestations abusives ont été menées, souvent accompagnées de violences, d’humiliations et d’intimidations.
Julien Reynaud fête, cette année, ses 10 ans de photographie fétiche. À cette occasion, il va pour la première fois exposer à Londres à la Rubber Cult, une soirée qui fait beaucoup parler d’elle depuis quelques temps. Car, comme son nom l’indique, cette soirée voue un véritable culte au latex, le temple du caoutchouc, faisant de Rubber Cult, la seule soirée TOTAL LATEX à Londres !
L’année dernière, Winnie Oo et Alex Iniklyss avaient remporté le prix pour la meilleure tenue. Winnie Oo, Miss Marquis 2013, nous livre ses impressions sur cette soirée : « j’ai trouvé que c’était très intimiste, avec de vrais fétichistes. Pas de m’as-tu-vu, ni d’ego sur dimensionné. Les gens étaient pour la plupart en intégral latex cagoule. Des vrais. Et c’était un comité plutôt restreint ce qui permet de parler avec plusieurs personnes présentes et ne pas avoir le sentiment de n’être qu’avec des étrangers. Des jolis shows totalement fétiches. J’ai beaucoup aimé. »
Le but de cette soirée est de satisfaire les envies et désirs des fétichistes du latex, en proposant donc des expositions d’artistes latex et des shows de performeurs purement latex ! C’est également la soirée idéale pour faire des rencontres et discuter dans une atmosphère cosy.
Donc peu importe si vous aimez le recouvrement total en latex ou la petite robe noire simple, le petit bikini étriqué ou un ensemble entièrement corseté, tant que vous êtes en latex, vous pourrez accéder à cette soirée.
Code Vestimentaire : Total Latex !
Lieu : hillibeers, Carpenter’s Mews, North Road LONDON N7 9EF. Nearest Tube: Caledonian Road
Prix : préventes – 25£ ; à la porte – 28£
Vous pouvez également acheter les billets en ligne sur Club Tickets ou dans leurs boutiques partenaires :
Nous vous recommandons de visiter leur site Internet www.rubbercult.com et de les suivre sur Facebook et Twitter.
Photo : Mike Cohen – Modèle : Lucifera
I was playing around with search terms in the Nubile Films database and found two sexy threesomes plus one hot girl-girl twosome in the archives. For their newest, here’s Walk on the Wild Side.