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Après Kimberly Kane et Joanna Angel, la série Skinema de Vice revient sur le parcours emblématique de Belladonna. Au cas où vous auriez passé la dernière décennie dans un trou, Belladonna est une légende vivante du porn. Pas de longueurs biographiques sur l’enfance de l’actrice ou sur la confession mormone de sa famille ; on ne s’attarde pas sur les vieilles photos de vacances et on va droit vers ce qui nous intéresse : les débuts de Belladonna, comment elle est passée du strip-tease à la pornographie en sautant dans un avion à tout juste dix-huit ans, fuyant son Mississipi natal pour l’air surchauffé de la Californie. Une bien belle rétrospective, humaniste et sans ambages.
Ceux qui connaissent Belladonna n’ont jamais oublié ce sourire et ce regard lourds, cette souplesse, cette énergie ; John Stagliano lui-même l’a décrite comme la « femme aux talents sexuels les plus incroyables » qu’il n’ait jamais vu. D’ailleurs, il est là pour en parler. Chris Nieratko pose les bonnes questions, un peu classiques mais pas idiotes ; il est pudique sans être prude, direct sans être crade. Belladonna se prête au jeu de bon cœur, elle parle de son expérience sans ressentiment ni honte. Elle revient sur sa consommation de drogue, sur sa relation avec Nacho Vidal et surtout sur l’affreuse interview qui l’a transformée, bien malgré elle, en étendard pour pornophobes.
La première partie de ce Skinema s’intéressait aux débuts de Belladonna en tant qu’actrice, c’est à dire jusqu’à 2003 environ ; cette deuxième partie est dédiée à son inévitable ascension dans l’industrie pornographique. John Stagliano est un vrai malin, il a très vite compris que Belladonna serait aussi efficace derrière la caméra que devant. C’est l’âge d’or d’Evil Angel, celui de Fashionistas et du jaillissement de la pornographie gonzo, auquel Belladonna a généreusement participé. Nieratko revient également sur la fameuse chasse aux sorcières anti-porno orchestrée par l’administration Bush, qui a coûté près d’un million de dollars à John Stagliano.
You probably know him already, Polish photographer Lukasz Wierzbowski will share his quirky, colorful imagery in our next issue…
Until then you can find his unexpected poses and patterns on his website!
Notre ancienne collègue Elsa Fayner a passé du temps chez un sexologue pour recueillir des conversations avec les patients. Ils parlent ici du plaisir qui n’arrive plus. Les échanges sont lus par des comédiens et joliment mis en dessin par Bérengère Hénin.
Encore une fois, eFukt nous plonge dans l’amère réalité des plateaux de tournage. L’envers du décor n’est pas glorieux. Dans cet épisode des travers de porn, Omar Galanti, le Shrek Piémontais, illustre parfaitement les dangers des sextoys sans butoir contre lesquels notre proctologue favori nous avait mis en garde.
Malgré ses années d’expérience, l’hideux Omar enfonce entièrement un gode dans l’anus de Masha. Il doit le savoir pourtant qu’il faut faire attention avec les toys sans butoir, tout le monde n’a pas la béance anale de HotKinkyJo. Il s’excuse en rigolant, tous sont hilares, sauf Masha évidemment. Une belle bande d’abrutis.
Masha et des amies, en toute simplicité
20 centimètres dans les fesses, la sensation doit être inédite, la pauvre se prend des fists de sauvetage qui n’aboutissent qu’au désespoir. Va-t-il falloir se diriger vers l’hôpital de Budapest (21Sextreme tourne là-bas) et subir une anesthésie générale ? [Spoiler Alert] Non, car la main fine d’une jeune femme passablement dégoûtée attrapera le maudit dildo et l’extraira de la contrée obscure et enchantée où Lemmiwinks s’était perdu.
Tout est bien qui finit bien mais l’histoire ne dit pas s’ils ont terminé la scène.
Clique si tu veux retrouver le dildo
Lundi dernier, le gouvernement a revu ses ambitions à la baisse en annonçant le report sine die du projet de loi sur la Famille, qui devait être examiné cette année. Cette annonce est survenue au lendemain d'une énième Manif pour tous farouchement opposée à la PMA et la GPA, deux mesures qui ne figuraient pourtant pas dans le projet de loi. Alors, de quoi le gouvernement a-t-il eu peur? Des accusations de "familiphobie" des manifestants? Des campagnes de désinformation des lobbys conservateurs? Du contexte d' "hystérisation" du débat?
Mercredi 05 Février 2014 Téléchargez le CP du Planning Familial«Les résultats de la consultation sont un coup de théâtre», admet Mgr Büchel, président de la Conférence des évêques suisses (CES) dans les colonnes de la «Tribune de Genève». Le sondage sur l’Eglise et la famille lancé auprès des catholiques suisses à la demande du pape François a livré des résultats quelque peu décoiffants pour le clergé.
Une large majorité (90%) des 23’636 répondants ont notamment manifesté leur incompréhension face au rejet doctrinal des couples remariés et face à l’opposition aux méthodes de contraception artificielles. «Il y a un très grand consensus dans les témoignages d’incompréhension et de refus envers la doctrine officielle», note le communiqué de la CES. Sur les couples de même sexe, ce sont quelque 60% des répondants qui se disent en faveur ou plutôt en faveur d’une reconnaissance par l’Eglise catholique. Une majorité, mais pas de consensus, observe la CES: une proportion significative des fidèles rejette catégoriquement cette proposition (plus de 25%).
Désaveu
Ces résultats sonnent comme un désaveu clair de la position traditionnaliste de l’évêque de Coire, Mgr Vitus Huonder, qui a récemment rappelé le statut de pécheurs des homosexuels et des divorcés. C’est en effet dans son diocèse que les critiques de la doctrine sont les plus marquées. Selon les médias alémaniques, une large alliance d’associations catholiques se prépare à demander la révocation du prélat à cause de ses déclarations discriminatoires. C’est aussi dans son diocèse, qui comprend le canton de Zurich, que la participation au sondage a été la plus forte.
Par ailleurs, les catholiques romands et tessinois ont été peu nombreux à répondre: seulement 12% du total des questionnaires.
Un lieu atypique de préférence (à Paris pour le moment), des femmes, du vin, des amuse-bouches de circonstances, dans les ateliers on parle bien de sexualité dans une ambiance détendue et décomplexée. Nous appellerons un chat…un chat et une chatte…une chatte.
J’ai été d’abord très étonnée de voir que ce sont des femmes de tous âges de milieux sociaux-professionnels complètement différents qui participent aux ateliers mais surtout qu’elles ne viennent pas entre copines. Elles viennent généralement seules ou accompagnées ‘une amie pour laquelle, elles n’ont aucun secret.
En fonction du thème abordé, elles viennent parce qu’elles se posent de vraies questions, ou qu’elles ont besoin d’aller plus loin sur le sujet en question. Parfois, le partage des expériences leur permet de se sentir moins seules et de se rendre compte qu’elles ont une approche de la sexualité plutôt « normale » (eh oui, même sans avoir 12 orgasmes par jour et que l’on n’est pas une « femme fontaine »). On casse les clichés du dictat de « l’épanouissement sexuel » féminin que beaucoup de magazines veulent bien nous faire gober. Finalement, on les sent rassurées.
Au début des ateliers, avant que cela commence, il y a une petite gêne de la part des participantes mais elle se dissipe très rapidement. Lorsque le ton est donné, elles se rendent bien compte que le sujet n’a rien de gênant. Nous rions beaucoup chaque fois. Sans être dans le graveleux, les femmes parlent ouvertement. Il n’y a pas de jugement de valeur ni de discours sur une sexualité « normative ». Le pari est gagné, nous parlons d’un sujet encore trop souvent tabou et tout plein de clichés sans aucune honte et sans aucune vulgarité. Nous écrivons à l’avance (parfois avec l’aide d’autres intervenantes) des contenus d’ateliers riches, aux informations renseignées, il y a une certaine rigueur tout de même afin de ne pas partir dans tous les sens, mais loin de nous l’envie de faire un « cour théorique ».
A la fin, ce qui est fascinant, c’est que les participantes paraissent avoir vécu quelque chose de différent, on dirait qu’elles se connaissent depuis longtemps. Parler de choses intimes rapproche les femmes.
Je dirais que toutes les participantes ont, à un moment de la soirée, appris quelque chose que ce soit dans la partie « historique » ou bien lors la partie plus « physiologique » mais aussi lors des échanges que l’on a pu avoir ensemble.
J'ai lancé sur twitter quelques conseils aux hommes qui souhaitaient participer au combat féministe. L'un de ces conseils a suscité énormément de réactions, il disait quelque chose comme ; "la nuit, si vous êtes derrière une femme seule, changez de trottoir et accélérez pour lui montrer que vous n'êtes pas un agresseur".
Je ne vais pas ici revenir sur ce conseil j'en parlerai dans un prochain article, mais plutôt sur les réactions qu'il a suscitées.
Je vous propose de relire cet article Tu sera violée ma fille qui avait déjà, quand je l'avais écrit, suscité une grosse vague de réactions.
Je vais y revenir brièvement. Les femmes sont éduquées dans la peur ; cela ne veut pas dire que toutes ont peur mais que toutes subissent des injonctions à avoir peur, injonctions qui sont pour la plupart irrationnelles. Je vais résumer des points que j'ai abordés à de nombreuses reprises dans mon blog donc je vous incite à faire quelques recherches. Les femmes risquent davantage d'être violées par une personne connue chez elle ou chez le violeur ; le risque d'être violée la nuit, par un inconnu est faible ; pourtant on enseigne aux femmes que la rue est un espace hostile où elles risquent le viol à tous les coins de rue. La majorité des viols se déroule chez la victime ou chez le violeur ; le violeur est connu dans la majorité des cas. En clair, une femme risque davantage d'être violée par quelqu'un qui la raccompagne que par un inconnu dans la rue.
Il ne s'agit pas de dire qu'il n'y a aucun risque dans l'espace public mais qu'il est de toute autre nature que ce que craignent les femmes ; on peut se faire voler son portable par exemple c'est un risque mais ce n'est pas ce que craignent les femmes dans leur majorité.
Parallèlement les hommes sont beaucoup agressés physiquement dans la rue ; il leur est enseigné de ne pas avoir peur et d'affronter ces dangers là. Ainsi en 2011, 360 000 hommes ont été victimes de violences physiques hors ménage contre 300 000 femmes. On constate que davantage d'hommes que de femmes peuvent être victimes d'une agression physique mais aucun homme n'a jamais été élevé dans la peur ; bien au contraire, on lui demande de l'affronter pour ne pas être "une femmelette". On ne proposera pas à un homme de le raccompagner chez lui par exemple.
Les femmes ont donc affaire à des injonctions fortes où revient en permanence la peur du viol. Cette peur se manifeste par beaucoup de stratégies de la part des femmes afin de pouvoir sortir plus ou moins librement. A été lancé hier le hashtag #safedanslarue par deux femmes qui montre ces stratégies. L'importance du nombre de réactions montre l'importance du problème ; beaucoup de femmes ont peur. Cette étude montre d'autres stratégies employés par des femmes la nuit. Evidemment je ne nie pas que des hommes puissent avoir peur ; en revanche cette peur n'est pas d'origine systémique c'est à dire engendré par un système sexiste qui place les femmes dans une situation de peur permanente et pire.
Nous sommes évidemment tous et toutes responsables de cet état de fait car nous entretenons la peur chez les femmes à coup de conseils paternalistes, d'inquiétudes subtilement distillées, voire de reproches clairs et nets. Il est donc difficile de soudainement demander aux femmes de ne pas avoir peur alors que la société toute entière les conditionne ; souvenez vous de cette page du ministère de l'intérieur !
On peut espérer, un jour, lorsque la peur du grand méchant gender sera dissipée, qu'on repuisse parler de l'éducation ; qu'il convient de ne pas insuffler de la peur aux femmes par exemple. Pensez donc ; on leur dit d'avoir peur sans leur donner aucun moyen de se défendre puisqu'on inhibe la violence chez les femmes ! On leur dit qu'elles risquent le viol mais dés leur plus jeune âge on leur apprend à ne pas frapper, à ne pas crier, à ne pas être agressive car cela n'est pas joli pour une femme. On les place donc sous la dépendance des hommes, et sous la peur des hommes inconnus. (et quand on se rappelle que le viol est surtout commis par des connaissances c'est d'une ironie cruelle).
En attendant, il va falloir faire avec pour encore un temps et donc accepter que les femmes aient peur, y compris des hommes qui se sentent de parfaits gentlemen.
Il n'est pas possible pour une femme dans la rue de savoir qui vous êtes ; elle ne peut savoir que vous êtes un homme charmant et qu'elle ne risque rien. C'est sans doute peu agréable à entendre mais croyez que c'est encore moins agréable à vivre.
Et on en arrive à la partie compliquée du programme ; demander aux hommes de changer un peu leurs habitudes, leur façon de parcourir les rues afin que les femmes se sentent moins en insécurité.
J'ai constaté hier à partir du hashtag twitter que beaucoup d'hommes préféraient nier la réalité que la penser vraie ; elle est atroce en effet. Elle l'est encore plus pour les femmes. je suppose que réaliser que vos soeurs, amies, copines, femmes, filles, mères, collègues ont peur vous met mal à l'aise. L'ignorer ne changera pas les choses. Vous comporter en chevalier blanc non plus. Les empêcher de sortir non plus. En revancher, adopter des méthodes - dont on parlera dans un prochain article - sur comment montrer aux femmes qu'elles ne risquent rien face à vous ne vous coûte pas grand chose.
Certains d'entre vous ont dit que je cautionnais "la résignation". C'est bien et drôle quand on pense que vous avez découvert la peur des femmes via un hashtag alors que nombre d'entre elles vivent avec la peur depuis leur naissance. C'est bien et drôle que d'un coup vous montiez sur votre grand destrier blanc pour expliquer aux femmes, puisque vous avez été avisé de leur situation depuis dix minutes, qu'elles ne devaient pas se résigner. Cessez de cautionner tous, collectivement, des situations favorisant la peur des femmes en premier lieu. Les femmes ne sont pas résignées puisqu'elles sortent alors qu'on leur explique, doctement, qu'elles risquent le viol à tous les coins de rue et que ce vil, quasi inéluctable, sera la fin de leur vie. Imaginez vivre 5 minutes avec cette peur là et n'osez plus parler de résignation.
J'ai également compris qu'il vous déplait d'être assimilé à un violeur à un agresseur sexuel, qui dans votre tête doit avoir la bave aux lèvres et la tête d'Emile Louis alors que vous avez le charmant physique d'un jeune premier. Etre un agresseur sexuel n'est pas visible sur votre visage, et oui dans la rue, vous pouvez passer pour tel. Que vous le vouliez ou non. En tenir compte l'espace d'un instant pour que les femmes se sentent davantage en sécurité ne me parait pas un grand effort à faire.
(comme sus précisé il ne s'agit pas de revenir sur le conseil en lui même dont je reparlerai dans un autre article.)
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Kenneth avait l’habitude de se branler
Devant sa fenêtre, alors son propriétaire
Lui a dit de ne plus sortir la bite à l’air.
Pour se venger, l’immeuble il a incendié.
Un Nigérian, depuis sept ans célibataire,
A poursuivi la compagnie Unilever:
Bien qu’il ait utilisé leur pâte dentaire
Il ne s’est pas du tout mué en French lover.