«Comme à son habitude, la comtesse de Trakai se coiffait avant de sortir à six heures lorsque son larbin se présenta respectueusement à elle en tenant dans ses bras un cadeau emballé avec soin.»
— «Pour vous, comtesse, ces modestes cadeaux d’anniversaire» lut la comtesse sur la carte.
La comtesse déchira le papier, ouvrit la boite et y trouva un gode-ceinture de taille impressionnante.
— C’était écrit «cadeaux», au pluriel. Je n’en vois qu’un seul, larbin.
Pour toute réponse, larbin retira son uniforme, le plia avec soin et le déposa sur la table. Il s’agenouilla ensuite devant sa comtesse, puis lui présenta son arrière-train où était enfoncé un plug en inox surmonté d’une pierre de strass.
— C’est pour moi? Quelle gentille attention! Tu devrais voir comme il scintille à la lumière…
La comtesse s’amusa un peu avec son nouveau jouet, le fit glisser, aller et venir dans le cul de son larbin qui soupirait gentiment.
— Voyons maintenant ce strap-on… je me sens comme une gamine le matin de Noël !
Le visage orné d’un large sourire, la comtesse enfila son organe viril tout neuf. Elle attrapa ensuite son larbin par les cheveux, le tira vers elle, le retourna et plaça le gland de latex contre sa bouche. Larbin ne se laissa pas prier et ouvrit la bouche et entreprit de sucer le phallus postiche du mieux qu’il pouvait.
— Tu as intérêt à bien l’enduire de salive, car j’ai l’intention de profiter à fond de mon cadeau d’anniversaire, dit-elle d’un ton sec qui cachait mal son attendrissement.
«On dira ce qu’on voudra, c’est moins l’objet lui-même que l’emballage et l’intention qui fait le bonheur de recevoir le cadeau», se dit beaucoup plus tard la comtesse de Trakai avant de se retirer dans ses appartements.