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Natasha Nice, la plus française des actrices US, était de passage à Paris la semaine dernière. Nous nous étions déjà croisés, sur Skype, il y a 5 ans et demi pour une entrevue qui m’avait couté quelques dixièmes à chaque œil. Depuis cette interview mémorable, Natasha a mis sa carrière en pause pendant quelques temps, pour mieux revenir l’année dernière. Plus investie et déterminée que jamais, Natasha semble aussi beaucoup plus à l’aise face caméra, un bonheur pour ses fans de la première heure comme pour les noobs qui la découvrent enfin. Elle a bien voulu répondre à mes questions, autour d’une bouteille de Saumur Champigny. J’ai définitivement perdu la vue et c’est en braille que je transcris nos échanges.
Qu’es-tu venue faire en France, Natasha ?
Je suis venue pour tourner dans une production de Nathan Blake, j’ai terminé aujourd’hui sur une orgie, c’était sympa. J’aimerais revenir rapidement en Europe. Je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de me balader, en dehors de mes allers et venues entre mon hôtel et les lieux de tournage. J’avais oublié à quel point ça faisait du bien d’être entourée de gens qui parlent plusieurs langues plutôt que seulement l’anglais.
Pourquoi as-tu arrêté pendant 4 ans ?
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je devais franchir l’étape de l’anal et je n’y étais pas prête. Je voulais essayer de nouvelles choses, plus stimulantes intellectuellement. J’ai repris les cours (informatique, mathématiques), ça a été satisfaisant pendant quelques temps et ça m’a rapidement ennuyé malheureusement. J’avais aussi un copain à l’époque donc ça rendait les choses compliquées. Même si je me consacre désormais pleinement au porno, je vais continuer à suivre des cours d’informatique, comme ça si j’embauche un programmeur pour mon site, je pourrais être en mesure de comprendre ce qu’il fait. J’adore les informaticiens, ils sont bizarres et adorent les filles comme moi, les actrices de cul, les filles qui se déguisent, je m’entends bien avec eux.
Tu fais du cosplay ?
Non, mais j’aime me déguiser en étudiante, ça compte, non ? [rires] Ça rappelle Sailor Moon !
Pourquoi es-tu revenue après ce long break ?
J’ai déménagé à San Francisco il y a deux ans pour mes études. J’ai pris un peu de distance avec ma famille, j’ai réalisé que j’avais 26 ans et que rien ne pouvait plus m’empêcher de faire du porno si j’en avais envie. Le style de vie me manquait. Quand j’ai sérieusement envisagé de m’y remettre, je suis allée regarder ce qui se passait dans le porn, j’ai vu que Greg Lansky avait explosé pendant mon absence et je me suis dit que ce serait excellent de tourner pour Tushy et Blacked une fois revenu dans le game. Au final, c’est chez eux que j’ai fait mes deux premières scènes post-break. Ça m’a mis le pied à l’étrier de la meilleure des façons. J’aime beaucoup Xander Corvus, donc je ne pouvais imaginer mieux pour marquer mon retour que de me le prendre dans les fesses.
Natasha Nice chez Tushy
C’est moi ou tu es tout de même moins « active » au niveau du nombre de scènes tournées depuis ton retour ?
Tu as raison, je ne tourne pratiquement qu’à Los Angeles et je ne m’y rends qu’une semaine par mois. Je shoote trois, quatre scènes alors qu’à l’époque où je vivais sur place c’était plutôt dix par mois. Je shooterai plus l’an prochain quand j’y passerai plus de temps après les AVN. Je suis très active niveau cam, qui reste une de mes activités principales, c’est comme ça que je me maintiens au taquet, que je garde le lien avec mes fans.
Il y a des productions avec lesquelles tu aimerais plus particulièrement bosser ?
J’aimerais tourner pour Jacky St. James et Axel Braun. J’adore travailler avec Brazzers et Reality Kings donc j’y retournerai sans hésiter. En Europe, il y a DDF Network et Dorcel dont j’ai visité les bureaux parisiens, avec lesquels je serais très heureuse de pouvoir bosser. Au niveau des actrices, Keisha Grey me plaît beaucoup. J’aimerais aussi rencontrer Elena Koshka, elle est trop mignonne. J’ai limite envie de lui offrir un café, qu’on se fasse des câlins, qu’on aille se balader à Griffith Park et la baiser.
Natasha Nice chez Marc Dorcel
Pour en revenir à l’étape anal que tu évoquais plus tôt, je me souviens qu’en 2012, tu me disais que tu souhaitais garder ton anus le plus intact possible pour ton futur mari. Ton retour étant placé sous le sceau de la sodomie, dois-je en déduire que ton futur mari est passé au second plan ?
J’ai eu cette phase oui. En vieillissant, tu évolues mais après avoir shooté une dizaine de scènes anal ces deux dernières années, il semblerait que je redevienne aussi « serrée » qu’avant, je peux donc en faire profiter tout le voisinage et mon amoureux ! Je pense d’ailleurs que c’est le bon moment pour trinquer ! [Nous trinquons derechef à la tightness retrouvée de Natasha]
Qu’est ce qui a évolué dans le porn en ton absence ?
Les standards de qualité ont changé, le niveau de professionnalisme est désormais plus élevé, l’industrie dans son ensemble est beaucoup plus pro. Les acteurs et actrices viennent pour bosser, plus simplement pour s’amuser, il y a plus de respect mais aussi plus de compétition, ce qui est plutôt bon signe quant à la qualité exigée. Les gens font très attention à ne pas faire d’erreur et à s’améliorer.
L’affaire Weinstein et le mouvement libératoire qui a suivi ont eu des conséquences dans la sphère porno, Ron Jeremy doit par exemple faire face à de nombreuses accusations de harcèlement sexuel, quel est ton point de vue par rapport à cette situation ?
Les gens pensent qu’on ne peut pas harceler quelqu’un qui est déjà très à l’aise avec le sexe. Et pourtant, tu peux toujours dépasser les bornes, même si les limites que l’on se fixe sont parfois très loin de celles d’un individu lambda. En ce qui concerne Ron Jeremy, ça a pris du temps pour que l’on commence à en entendre vraiment parler. Ça craint pour lui car il doit imaginer que ça sort de nulle part vu qu’on l’a toujours plus ou moins laissé nous toucher le cul ou nos seins car «vas-y c’est Ron Jeremy » mais il y a des filles qui n’ont pas le courage de dire que ça leur déplait. La parole semble se libérer et c’est une bonne chose.
Instantané d’un tournage parisien
Cet après-midi, un acteur m’a pincé les tétons trop fort, ça tournait, et je lui ai dit d’arrêter, ce qu’il a fait immédiatement. Peut-être que ça me fait perdre des points, que l’on va me trouver moins cool… Le truc c’est qu’à côté de ça, on peut me baiser à fond, dans tous les sens, je laisse faire mais si j’ai mal, je le dis tout net. Je suce mes collègues acteurs hors caméra, je les soutiens, je suis la parfaite petite slut mais si quelque chose me gêne je dois le dire immédiatement, jamais après coup sinon c’est injuste, comment pouvait-il savoir qu’il me faisait mal tout à l’heure ?
Tu as tourné avec James Deen à ton retour, il a lui aussi été impliqué dans de sales histoires…
J’ai aussi tourné avec lui en étant au courant de ces histoires. J’étais attentive mais il a été cool. Il a un côté un peu dom qui ne passe pas nécessairement avec tout le monde mais ça a bien fonctionné avec moi. Quand tu fais confiance à un mec, il peut te caresser la tête comme si tu étais un petit chiot et te dire que tu es une gentille fille, tu trouveras toujours ça hyper hot, si tu n’adhères pas au délire, tu peux très vite avoir juste envie de lui casser la gueule.
Le Président Macron vient de faire une sortie remarquée par rapport à la pornographie, que penses-tu de son statement ?
[Elle lit le tweet] «Oh my God, I hate that word, objet »
On doit se sentir concernés par le fait que la pornographie soit si facilement accessible mais ce n’est pas de notre faute. Sur n’importe quel site respectable au contenu adulte, tu as un disclaimer. Le fait de mentir à la question « Yes, I’m over 18 » est plus lié à la façon dont fonctionne internet…
Changer le fonctionnement d’internet, au-delà de l’aspect utopique de la chose, c’est un peu laisser la porte ouverte à la censure et à des discours liberticides, non ?
Dès lors que les politiciens trouvent un moyen de gérer ce problème sans qu’on ne touche à nos libertés personnelles, qu’ils le fassent ! J’ai l’impression que les pornographes ont fait leur part du boulot, les sites sont interdits aux mineurs jusqu’à preuve du contraire. Je ne pense pas que le contrôle soit toujours une mauvaise chose, mais je privilégierai toujours la liberté. Encore une fois, s’ils trouvent un moyen non liberticide de maintenir les enfants éloignés de la pornographie, je validerai, tant qu’on ne m’empêche pas d’en regarder !
Et concernant la seconde partie du tweet de Macron ?
Ça me rend folle… Le mot « objet » est tellement cringe. Je n’ai pas la sensation d’être un objet quand je tourne dans un porno, je trouve très discriminant, voire même sexiste qu’on puisse penser ça. Nous ne sommes pas là contre notre gré, je fais ce que j’ai envie de faire, en quoi ça fait de moi un « objet d’humiliation » ? Pour reprendre l’analogie du ballet quand tu regardes une ballerine, elle n’est pas l’objet du ballet, tu la regardes pour le plaisir qu’elle te procure mais elle est un individu à part entière qui fait une performance dans un cadre spécifique. Si tu considères le sexe comme quelque chose de dégradant au départ, tu ne pourras jamais comprendre que je sois « normale » ou acceptable. Je pense que son tweet est une réponse toute faite pour un électorat qui n’attend que ça. Il n’a pas les couilles de dire que la pornographie n’est pas un big deal.
Tu me parlais d’uro, mon petit péché mignon, dans l’interview de 2012. J’ai l’impression que ça se démocratise avec l’arrivée d’actrices telles que Charlotte Sartre et des productions qui osent des contenus uro comme VIPissy ou Legal Porno, ça fait partie des choses que tu pourrais faire maintenant que tu es de retour ?
J’en fais déjà via mon compte OnlyFans. Si je suis embauchée pour de l’uro par un producteur respectable, j’en ferais sans aucun doute. Mais ça doit absolument avoir l’appellation pee et non squirt comme trop souvent. De temps en temps je pense aux vidéos de ces deux filles en jeans, elles se pissent dessus et leur jeans s’assombrissent, c’est tellement bon. Faire ça dans une chambre d’hôtel, sans avoir à penser à changer les draps ensuite, je ne vois pas ce qui pourrait être plus kiffant. J’aime tous les sortes d’humidité, j’aime quand ça brille, quand ça mouille…
Quelles sont tes relations avec les actrices depuis ton retour ?
Celles qui étaient là avant mon break me témoignent toujours autant respect. Quand j’avais 18 ans et que je démarrais et qu’on me parlait de telle ou telle actrice qui faisait son comeback, ça me passait au-dessus la tête, donc je n’attends pas grand-chose des nouvelles, je dois juste me refaire un nom.
A ce point-là ? Tu penses devoir te refaire un nom ?
Je dois me présenter aux newbies, que ce soit le public ou les producteurs qui ne m’ont jamais shooté. Bon, pour être tout à fait honnête, c’est un peu insultant de me dire que je doive à nouveau faire mes preuves « I’m Natasha Nice, how dare you? » [rires] mais en même temps, vu mon engagement, c’est juste une question de temps avant qu’ils connaissent tous mon nom.
Natasha Nice pour Nathan Sluts, 2017
On va terminer avec des questions classiques, quelle est ta playlist du moment ?
Ce qui tourne le plus souvent : Pandora, X Ambassadors, Foo Fighters, Led Zeppelin… Nina Hagen aussi car elle est folle et part dans tous les sens, ça s’adapte un peu à n’importe quel mood…
Et quel est ton fap du moment ?
Les parodies pornos de Family Guy… Il y a cette scène où Meg ramène un petit rouquin qui lui plait, elle le baise puis arrive Loïs qui se joint à eux… c’est juste trop hot !
Un dernier mot transmis par Natasha de retour en Californie : Here are two links to articles I read a looong time ago. I thought they mentioned the ballerina example but I must have read that somewhere else. These essays debate pornography intelligently using philosophical principles and accredited opinions. They go over the topic of objectification. If you don’t want to use them that’s fine because they don’t mention the ballerina thing but it may be a good read for people interested in the rights of pornographers : Porn & Freedom Of Speech / Porn & Censorship.
Retrouvez Natasha Nice sur Twitter et Instagram.
Photos de Natasha Nice
Il a fallu un tweet (puis un texte plus explicatif, mais quand même assez flou) pour lancer un petit débat sur le porno dans la presse et à la télé. Macron avec ses conseillers abolitionnistes voit d’un mauvais œil le porno. Il est avilissant et maltraite les femmes. Au Tag, nous n’avons évidemment pas cette vision uniforme du porno. On a toujours le nez fourré dedans et les productions les plus hardcore ne sont pas majoritaires. Il faut donc respirer un coup et arrêter de faire des triples pénétrations et de porno « rough » et BDSM l’unique porno auquel on a accès.
Le débat s’est tourné vers l’accès de ce « genre », empruntons à Macron son euphémisme, aux enfants et adolescents. Il faut en effet mettre en place des choses pour éviter que les mineurs ne tombent devant ce divertissement pour adultes (et surtout en parler avec eux). Mais, à la télé, on donne la parole à de faux experts qui parlent de l’horreur que produisent ces images sur les plus jeunes. Pourrait-on, s’il encore possible de faire du journalisme à la télé, leur demander de citer des études qui montrent cet impact ? Il s’agit d’un argument facile utiliser pour faire peur aux parents. Spoiler alert : ces études n’existent pas. Ce sont toujours des cas isolés, pas un phénomène de masse.
Mais vous savez, la sexualité est tabou, le porno tout autant, alors il est difficile d’aller au-delà des clichés que la société véhicule en général sur ce milieu et ses acteurs. Donc, on ne leur donne pas la parole. Twitter existe pour qu’ils puissent la prendre et qu’on puisse la relayer. Dans les semaines à venir, on va essayer de leur donner encore plus la parole sur le Tag. On leur doit ça, pour tous ces bons moments qu’ils donnent.
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Jiz Lee travaille fort pour que les pornographes indépendants s’en sortent. Ici, elle parle de l’affiliation, le moyen que d’autres fassent de la pub pour tes films en leur reversant une partie des revenus. Merci à elle.
Porn affiliate links are my jam, and one of the few ways to make continued revenue from a scene. But they can definitely be intimidating to performers who don’t know how to use them. https://t.co/hxtXOAU9vr
— Jiz Lee (@jizlee) December 2, 2017
Bonne astuce de la part de Freshie Juice. Elle utilise le filtre antispam d’Instagram pour rediriger les relous vers son Patreon. L’attention d’une actrice, modèle (ou autres) a une valeur. On ne peut pas espérer interagir avec une fille comme ça. Vous devriez toutes le faire.
My fav filter on IG is the spam filter pic.twitter.com/b7UKtu4dNn
— Freshie Juice (@FreshieJuice) December 2, 2017
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Vous avez déjà entendu parlé du « Steven Spielberg of skin flicks » ? Non ? C’est ainsi que s’autoproclame Greg Lansky dans un article du New York Post. A la base c’était pour parler d’une procédure judiciaire contre le piratage de ses films.
RT. Adult performers are artists and I will protect the art we create together all the way to court. Because our work matters. STOP stealing start paying! https://t.co/ULaosXiSCV
— Greg Lansky (@GregLansky) December 3, 2017
Mais, cette comparaison a fait rigoler quelques-uns de ses collègues réalisateurs. Ils se moquaient déjà de lui avant, ça ne va pas s’arranger. Pour ma part, j’aimerais qu’on m’appelle le Bernard Werber de la branlette ou le Marc Levy des histoires de fap.
I'm having a hard time deciding what my favorite movie is. It's really a toss up between Schindlers List and Anal Threesomes Volume 2. #delusional https://t.co/xUzfmhmxal
— Mike Quasar (@mikequasar) December 4, 2017
I would happily aspire to be the @DAVID_LYNCH of porn
— Bree Mills (@TheBreeMills) December 4, 2017
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Les festivals pornos, moment de réunion entre collègues, alors on en profite pour produire de jolies choses ensemble.
Some stills from a hot late night shoot by Rude Jude of @leoxleander @DionDeRossi and Mahx Capacity of @AORTA_films. Thanks to the @PFFBerlin for bringing us together pic.twitter.com/slSBTXWaVV
— Sluts4sluts (@Sluts4slutscol) November 27, 2017
Vous savez que Bruce et Morgan sont un de mes couples amateurs préférés. Ils sont les roi et reine du pissing, mais pour toucher un public plus large, ils deviennent plus mainstream le temps d’une vidéo et font un porno classique. Où est la pisse dans les céréales ? Ça devient trop commercial !
You asked for it – a lot! – so here it is: OUR FIRST EVER "FUCKING" VIDEO! Spit, rough blowjob, fucked doggy style, pissed on, fucked with piss in my mouth, then a huge facial on my blindfolded face… Now available at https://t.co/HZMXApPdUs or one of our Clip Sites. It's HOT :) pic.twitter.com/s4s8OR5oMz
— Bruce and Morgan (@BruceAndMorgan1) December 1, 2017
Cronos et Philyra ont commencé un calendrier de l’avent porno sur leur chaîne. Vont-ils tenir le rythme ? J’espère.
Let's go for our #Pornmas! We will try to publish one video a day on @Pornhub until the christmas day!
First video, THE NIGHTRAIN OF YOUR DREAMS : https://t.co/eAok2sijtY@Pornhubmodels pic.twitter.com/hIVI8ht4g7— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) December 1, 2017
Les modèles issus de la cam font aussi des petits films très réussis. Regardez l’exemple d’Alice Karina.
︎☼P L A S T I C love.︎☽
〄r e a l l i f e ✄
3 *~a e s t h e t i c ~* orgasms
500tks/$49.99
Part of my Santa's VIP list package available December 1st @ midnight
2121tks gets you 7 videos and 3 photosets! pic.twitter.com/ZU6VktiSA9— HAPPY CHRISTMALICE? (@alicekarina_) November 30, 2017
On rit aussi avec elles. Elles sont fortes quand même.
CAM MODEL BATH TIME @chaturbate pic.twitter.com/zHaJ0mrPNJ
— Rely (@shackle_shot) November 28, 2017
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Les petits tracas de la vie d’actrice porno. Marley Brinx venait de tourner de l’anal plutôt hardcore, à base de gaping (cette façon de laisser son petit trou ouvert après la pénétration). Elle pétait donc de l’air dans la file d’attente d’un fast food. Incongru.
After an Adriano anal scene I was in line at chipotle and I couldn’t stop farting air, the guy in front of me turned around, so I just blatantly said “I just did a ton of gaping, this is my first meal of the day, I swear.“ He genuinely looked confused, I guess he’s not into anal.
— Marley Brinx (@MarleyBrinx) November 28, 2017
Missy Martinez faisait juste une vanne, mais tout le monde a balancé son sapin de Noël.
I can tell a lot about a person sexually based on their Christmas tree. Send me a pic of yours with the hashtag #AnalyzeMyTreeMissy for a fact about you!
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 29, 2017
Meilleur pin’s !
I just want to see us all succeed. pic.twitter.com/iA9l4ijMQd
— Lucy Goose (@MissLucy_Goose) December 3, 2017
Mignon ce petit chat qui joue avec une peluche…
Walked into my bedroom to find my cat hugging a butt plug. FML pic.twitter.com/pR7g4AWRIi
— Lindsey Love (@_LindseyLove) December 1, 2017
Les chats sont vraiment des petits coquinous.
Best of kitten photobombing my nudes pic.twitter.com/BB9A458HMd
— Ingrid Mouth (@IngridMouth) November 27, 2017
Conner Habib dit souvent des choses très sensées, mais là, déclarer 2017 année du rimjob dans le mainstream hétéro, c’est un peu abusé. On n’en voit pas tant que ça encore et surtout, ça fait des années que la pratique existe (chez Ferrara et Siffredi notamment).
I know you think 2017 will be remembered as a bad year, but actually it will be remembered as The Year Men In Straight Porn Started Getting Their Assholes Eaten
— Conner Habib (@ConnerHabib) November 27, 2017
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Bryan Gozzling fait réfléchir. Je ne sais pas si c’est forcément vrai, mais ça n’a pas l’air idiot.
Women can’t trust men. When that distrust is confirmed thru abuse it makes it impossible for women to enjoy sex on their own terms again. Safely going to an intense sexual place together so she can be vulnerable without being harmed helps her regain the agency taken thru abuse. https://t.co/77FvMgLMq1
— Daddy B (@BryanGozzling) December 3, 2017
Je ne sais pas si vous êtes au fait de la loi envers les travailleurs du sexe (TdS), mais le délit (je ne sais pas si c’est le bon terme) de proxénétisme est très étendu en France. Cette TdS nous explique que donner de l’argent à ses enfants majeurs est considéré comme illégal. Si vous bossez avec un TdS, même gratuitement, il y a une relation de « pimp » avec lui ou elle. C’est très compliqué comme situation et ça vaudrait peut-être le coup que le droit y mette son nez.
In France if I have a child who is over 18 and still support them they are my "pimp" (proxénète) and can be prosecuted as such.
Same if I make more money than my partner.
And anyone helping me in my job, even for free, is legally a pimp. Like the friends who act as my safety net.— Marseolh (@marseolh) November 30, 2017
Sinon, Janice Griffith a récupéré son Twitter. C’est reparti.
photos by Leire Baztarrica for @primeralinea pic.twitter.com/4Gc0zNl1kw
— janice (@rejaniced) November 30, 2017
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Voilà, il est enfin temps de déguiser en mère Noël sexy.
Shooting some cute holiday photos and video for @DDFNetwork today pic.twitter.com/n1NaNvdKif
— ANGELA WHITE (@ANGELAWHITE) December 2, 2017
Back on set for @TranSensual today pic.twitter.com/qrYMA1GS05
— Ruckus #FDT (@RuckusXXX) November 27, 2017
Natalie and Vicky
Coming soon to Ersties pic.twitter.com/PmWViWAKPU
— Ersties (@Ersties) November 29, 2017
~Garden Nymph~ Brisbane 2017
Photo: Alice X
Model: @sylphsiaThe full set contains 15 images pic.twitter.com/YT4XO0FGNP
— Alice X (@Alice_Exx) November 29, 2017
Sweater weather pic.twitter.com/spPw6G7PhO
— Ana Foxxx (@AnaFoxxx) November 30, 2017
I went to see Sia in concert last night, now this is my new hobby #nomakeup @HairyFemaleClub pic.twitter.com/uBbGvuHhCo
— Laney Day (@LaneyDayx) December 1, 2017
I love getting to take photos of people who have such obvious chemistry together. @Rae_Cosmos + @Cosmos_Cookie shot on medium format film, London 2017.
more at https://t.co/sRhRe2QaMx pic.twitter.com/nXRx8VDXoK
— Blath. (@blathh) December 1, 2017
Bon… Paraît-il que je dois prendre confiance en moi.
Je publierai de temps en temps des photos de mon corps. Exercice bien difficile. Soyez sympas pic.twitter.com/waDyKQWQhb— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) December 2, 2017
my avi in full view & all it's glory.. pic.twitter.com/qJwCLGgmvo
— †Katya† (@KatyaEscapes) December 2, 2017
Intense and passionate sex with Lucy Everleigh on MV https://t.co/avHaN2IHTL pic.twitter.com/TDRP2etQFT
— Owen Gray (@veryowengray) December 2, 2017
Muse ou pin-up? pic.twitter.com/1HV5BZgLmn
— Dorian Refledame (@DAlcapote) December 2, 2017
If you’ve jerked it to me or like my itty bitty titties then vote for me!!
https://t.co/QRovDrsm5w pic.twitter.com/nIf9f0LpjK
— Riley Reid (@rileyreidx3) December 2, 2017
Ça promet ces deux-là.
Guess what I did today with @liararoux? • #theboyfriendexperience pic.twitter.com/sOQcvh0I8d
— Viktor Belmont (@MSTRVKTR) December 3, 2017
— Mia Rand (@rand_mia) December 3, 2017
some more from yesterday pic.twitter.com/npI57xmCNc
— ANA (@anamercury_) November 30, 2017
My morning with @KittySqueakyFae pic.twitter.com/rZfkNg5WeO
— Cookie Cosmos (@Cosmos_Cookie) December 2, 2017
https://t.co/hWETxH280R pic.twitter.com/Ra5nGTv472
— Valentina Nappi (@ValeNappi) December 2, 2017
https://t.co/zsAT7ZvWib pic.twitter.com/tZJj7rZvYV
— Kylie Maria (@kylieluvsyouuu) December 2, 2017
(ง'̀-'́)ง (ง'̀-'́)ง pic.twitter.com/wBgbbhWA0S
— Cam Hannibal Damage (@thecamdamage) December 3, 2017
Warmth is a luxury./// pic.twitter.com/09FeJNSOmR
— Clint.Blvck (@_blackmagicpunk) December 3, 2017
— María Riot (@riotmaria) November 28, 2017
cb is still acting up so i took these instead pic.twitter.com/ulXS3tHDyu
— ✩Lilo✩ (@LeeLudicrous) November 28, 2017
Happy #humpday! pic.twitter.com/csB4XFIy2S
— Ivy Jones (@IvyJonesXXX) November 29, 2017
I’m camming this Saturday night, see you then. pic.twitter.com/tu1hRkO96W
— Velvet (@velvettelux) November 30, 2017
Dirty girls get clean#boobs #ebonyboobs pic.twitter.com/cKbU10AeCP
— LilDaizyCooper (18+) (@downwiththecoop) November 26, 2017
Don't forget you can still see my full archive of content on https://t.co/9pM4NYyGt0, and maybe even a Christmas comeback @AmtrPorn pic.twitter.com/FN3QYzXdta
— chaysexs (@chayseblack) November 28, 2017
Photo de une : Lucy Everleigh par elle-même
Le thème de la conférence: “L’Afrique: une approche différente vers la fin du sida” engage tout le continent et tou.te.s les participant.e.s dans le cadre des Objectifs de développement durable.
Une réponse durable dans l’atteinte des 90, 90, 90 de l’ONUSIDA ne sera pas possible si les droits humains ne deviennent une priorité dans une nouvelle perspective du leadership dans le cadre d’un renforcement basé sur des preuves scientifiques.
Lundi 04 Décembre 2017Dans les années 1960 au Japon, des manuels pour les amoureux obtiennent un vif succès : ils montrent comment les hommes doivent tenir la main de leur bien-aimée. Comment lui caresser le visage. Comment lui toucher le nombril.
«Quand on s’aime, on cherche la main de l’autre pour la caresser, c’est normal.» Normal ? Pas vraiment. Le 17 mai 1934, Marcel Mauss, fondateur de l’ethnologie française, prononce devant la Société de Psychologie un discours intitulé Les Techniques du corps, dans lequel il démontre que le corps est un outil, livré sans mode d’emploi : on apprend à s’en servir, dit-il, ce qui suppose une transmission. On ne marche pas, on ne mange pas, on ne fait pas l’amour de la même manière selon les cultures. Marcel Mauss affirme avoir fait cette découverte alors qu’il était malade à New York : les infirmières de l’hôpital marchaient en balançant leurs bras des deux côtés du corps, comme des sportives. Ou plutôt: comme les actrices qui, sur grand écran, imposent alors une façon «jeune, dynamique et moderne» de se déplacer. Signe des temps : revenu en France, Marcel Mauss constate avec effarement que les parisiennes ne marchent plus à petits pas, bras immobiles. Elles ont adopté à leur tour ce balancement rythmé du corps sous l’influence d’Hollywood qui propose un séduisant modèle de féminité. Tonique ! C’est «une façon acquise et non pas une façon naturelle de marcher», résume Marcel Mauss. Que dire de ces gestes hautement codifiés qui permettent d’exprimer les affects ?
Des manuels derrière lesquels se profile la silhouette de l’occupant
Dans les années 1960, des manuels de bonne conduite amoureuse sont publiés au Japon sous des titres alléchants. Tel ce «Guide sexuel pour les jeunes gens» qui décline en photo toutes les étapes du flirt et de la séduction, sous une forme quasi protocolaire. On pourrait trouver cela naïf, voire émouvant. Mais la propagation de ces techniques du corps made in USA sont loin d’être innocentes : elles participent d’un programme idéologique connu sous le nom de 3S (Sports, Sex and Screen). Autrement dit : promouvoir la diffusion du sport, de l’érotisme et du cinéma dans le Japon de l’après-guerre. Il s’agit de rééduquer le peuple japonais et de lui apprendre la démocratie. En diffusant de nouveaux habitus corporels. Les techniques qui consistent à marcher main dans la main, prendre une femme par la taille, l’embrasser ou lui demander une date (dêto, デート) vont forcément avec la promotion des «valeurs» nouvelles que sont l’égalité homme-femme et le mariage d’amour. Ainsi pensent les occupants qui, de façon relativement pernicieuse, encouragent une certaine licence au Japon.
Forcer les réalisateurs japonais à filmer des baisers
Les forces d’occupation suggèrent d’ailleurs fortement aux studios d’introduire des scènes de baiser dans les films. Le premier film avec baiser, «Une jeunesse de 20 ans» (Hatachi no seishun), diffusé en 1946, met en scène deux jeunes gens choisissant leur épouse contre l’avis des parents : la Commission de censure qui contrôle étroitement le contenu des films insiste «pour qu’on rajoute plus d’érotisme dans le script et, en particulier, pour que le couple soit vu en train de s’embrasser.» Dans un article sur l’influence américaine dans l’après-guerre, l’historien Mark McLelland souligne : «Embrasser est un symbole de la démocratie». De fait, le contact buccal comme «acte démocratique» suscite un vif intérêt. Les films de baiser (seppun eiga) se constituent en genre à part entière et, détail d’importance, ils sont d’abord systématiquement nommés «films américains». L’adjectif «américain», – comme bon nombre de mots empruntés à l’anglais –, devient synonymes de lascif, lubrique, excitant, mais l’obscénité à laquelle il renvoie est désormais légitime, car elle s’inscrit dans le cadre idéologique nouveau qui est celui de l’égalité homme femme : chacun doit tirer autant de plaisir sexuel que l’autre d’une relation désormais placée sur le plan de la parité.
Liberté en amour et libéralisme : invention du «marché» matrimonial
Le régime impérialiste condamnait le concept d’amour à l’occidentale et toutes ses manifestations (baiser, promiscuité corporelle, etc) comme une forme de faiblesse coupable. Dans les années 30, les films occidentaux étaient donc expurgés de leur contenu «indécent». Dans les années 50 et 60, les Japonais sont invités à suivre le modèle «moderne» du mariage d’amour qui s’oppose au modèle dit «féodal» du mariage arrangé : l’économie du couple devient «libérale», avec tout ce que cela suppose d’ «investissement» affectif et de combat contre la «concurrence». Il s’agit de séduire puis de retenir, ce qui implique un savoir-faire. Ce savoir-faire, essentiellement corporel, se diffuse notamment par le biais d’articles qui expliquent comment embrasser (combien de temps, à quel endroit du visage, avec quelle expression faciale…) et par le biais de films qui exaltent l’idéal individualiste du free love (furi rabu, フリラブ, c’est à dire le droit d’aimer qui on veut).
Adopter d’autres manières de bouger : changer d’identité ?
Les spectateurs japonais se mettent à recopier les mimiques, les attitudes, les manières des héros qu’ils voient sur grand écran, enthousiasmés par l’apparente liberté avec laquelle les Américains «font ce qu’ils veulent», aveugles au puritanisme sous-jacent des films. Les histoires d’amour mélodramatiques, modelées sur les films hollywoodiens, s’inscrivent elles aussi dans cette logique de «promotion de la liberté». Mais, sous couvert de lutter contre l’ «ancien système d’oppression» , elles contribuent surtout à populariser l’image d’une sexualité limitée à sa seule satisfaction matérielle. «Plus de 700 revues érotiques sont publiées entre 1946 et 1948», estime Mark Mc Lelland. Dans un article consacré au strip-tease japonais, le chercheur Bruno Fernandes dénonce avec ironie «la surchauffe d’une mutation sociale forcée par l’occupant américain dont le souci premier est un remodelage, non seulement des mécaniques intestines de l’Etat (refonte économique, purges politiques, nouvelle constitution), mais aussi de la self-image et, partant, de l’affectologie des Japonais dans leur ensemble.» Il s’agit de leur faire adopter des postures, des manières de bouger ou de se toucher qui induisent une forme de «relâchement» et une autre perception du corps, afin que ce champ de ruines qu’est le Japon devienne le «fumier d’un capitalisme nouveau». Ainsi se moque Bruno Fernandes, pour qui technique rime avec stratégique. Quand vous croyez tout naturel d’embrasser votre amant-e, n’embrassez-vous pas, en même temps, un système socio-économique et politique ?
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POUR EN SAVOIR PLUS : Pornologie vs capitalisme – Le groupe de happening Zero Jigen – Japon 1960-1972, de Bruno Fernandès, Les presses du réel, 2014.
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“Et si on jouait à Kantoutacou ?” “Kantouta-quoi ?” Voici la première réaction qu’on a lorsqu’on entend pour la première fois le nom de ce nouveau jeu de cartes inventé par un trio de trentenaires parisiens. Kantoutacou, c’est une centaine de cartes illustrées abordant divers aspects de la sexualité avec une bonne dose d’humour. Je vous préviens, il se peut que ce jeu devienne cul-te pour animer vos soirées arrosées et décoincées !
Kantoutacou… on a fait des blagues de cul !Cet article Kantoutacou : le jeu de cartes sexo pour blaguer à l’apéro est apparu en premier sur Desculottées.