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Cet article a été écrit dans le cadre de la Journée Spéciale “Ça déménage !” du 9 février 2017
Encartonner… Décartonner… Les déménagements et moi furent pendant quelques années une grande histoire d’amour, au plus grand désarroi de mon père qui a presque été chaque fois de la partie. Résumé des mes encartonnements et décartonnements successifs…
Le premier déménagement marquant fut pour moi le jour où on a vidé, à la fin de ma troisième année de fac, mon studio d’étudiante pour que je parte en Erasmus.
Un déménagement emprunt de nostalgie et d’angoisse de la suite, mais pas si compliqué que ça parce qu’au final, déménager 25 m² : ça reste pas très compliqué.
Hop on met tout dans l’utilitaire, puis tout dans la cave de mamie jusqu’à l’année prochaine, retour d’Erasmus. On parlera pas vraiment d’emménagement pendant cette année à l’étranger, mon habitat se constituant d’une chambre meublée de 9m² partagée à deux. Peut-être peut on parler des 25 kg d’excédents de bagage au retour. Je crois que ça compte comme une galère de déménagement, non ? Bref, c’est à compter de ce retour que ça se gâte. Il me faut poursuivre mes études, et donc retourner dans la ville que j’ai quitté un an avant.
Défaire… Refaire. Dans un appartement que je déteste, encore plus petit que le précédent.
Mais gros plus du déménagement, il y a un ascenseur. On prend le studio dans la cave de mamie. Hop dans l’utilitaire. Hop dans l’ascenseur. Un an plus tard, diplôme en poche et ticket d’entrée dans une école, c’est reparti. Tout dans l’ascenseur, l’utilitaire, la cave de mamie. Défaire, refaire. Je pars dans une grande ville, à 150 km de chez moi. Pour 6 mois. Oui, les formats de cours des écoles ne sont pas faits pour faciliter les déménagements. Je trouve une coloc. C’est meublé, il y a un lit dans ma chambre. Ca fera l’affaire. Mon studio reste dans la cave de mamie.
Les 6 mois d’école sont passés. Je trouve un stage, 6 mois. À l’autre bout de la France. Une amie me recueille dans son appartement. C’est une nouvelle coloc dans un appartement meublé du coup. Les galères d’emménagement sont limitées. Dernier stage. Paris. 6 nouveaux mois.
Je me balade avec une valise dans laquelle on peut transporter un cadavre.
Je squatte encore une coloc. Mais il manque des choses pour me meubler comme un bureau. Je traverse Paris avec une planche et des tréteaux. Je monte mes quatre étages. J’ai tout laissé en partant. Comme rien n’est simple, je ne peux pas rester mes 6 mois de stage dans le même appartement.
Ma tante m’héberge à l’autre bout de Paris pendant les 2 derniers mois. Il faut donc transférer ma valise à cadavre et mes quelques biens “mobiliers”. Je choisis le métro. 15 allers-retours plus tard et le métro pris trois fois dans le sens inverse pour cause de fatigue extrême, je me retrouve enfin à destination. Dans deux mois, on recommence. Chouette.
Le stage est fini. Je rentre chez mes parents. Tout ce qui ne rentre pas dans la valise à cadavre reste à Paris dans un placard, à prendre la prochaine fois (genre horloge, couette, lampes…)
Mes études sont finies. J’ai l’équivalent d’un studio meublé dans la cave de ma grand-mère et de la déco dans un placard à Paris. Je suis bien.
Je trouve du boulot. A 150 km de chez moi. Retour dans une des villes où j’ai fait mes études.
J’enchaîne les visites d’appartement. Que des taudis. Et puis un coup de cœur pour un appartement qui longe le fleuve et d’où on voit passer les péniches. Deux bémols : la cuisine n’est pas équipée, il est au 6ème sans ascenseur. Mon père rit jaune. Le “studio meublé” quitte enfin la cave de ma grand mère.
On se débrouille pourtant pas mal, puisque la locataire précédente déménage le jour où j’emménage. Nous descendons ses affaires, ils montent les miennes. Aucun aller-retour dans les 6 étages à vide ! On a monté le frigo à l’aide de cordes afin de pouvoir le soulever correctement à deux. J’ai dépiauté tous mes cartons d’étagères Ikea Billy en bas des 6 étages, et monté chaque planche l’une après l’autre. Tu me diras, ça fait des fessiers en béton.
9 mois après avoir emménagé, j’informe mes parents que je repars. À l’autre bout de la France de nouveau. Mon père pense que je plaisante. C’est pas mon genre.
C’est comme ça qu’on se retrouve un lendemain de Noël entre les bouchons et la tempête de neige à redescendre les 6 étages pour rapatrier mes affaires chez mes parents avant de repartir le lendemain pour traverser la France.
J’ai acheté une voiture. Une C3. Je dis à mon père, je n’emmène que ce qui rentre dans la C3. Il rectifie avec sa sagesse habituelle : “Tu n’emmènes que ce qui rentre et permet de conduire avec une visibilité parfaite”. Ca fait encore moins que prévu. Nous voila donc repartis, en C3, avec pour seuls meubles un matelas gonflable, une table ronde et deux tabourets.
Ca fait 6 ans que je vis dans ce même appartement. J’ai toujours la table ronde, mais le matelas gonflable a rendu l’âme.
Je vous laisse, j’ai des cartons à faire. Je change d’appartement.
(cc) Lars Hammar
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