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Parce qu’il nous semble malvenu de passer outre les habituels voeux de la nouvelle année, évidemment qu’on vous la souhaite enrichissante, épanouissante, désaltérante (restons fraîches en toutes circonstances, Ladies !) mais surtout, pleine d’espérance, cette nouvelle année 2018 !
Pendant que vous vous remettez doucement des fêtes de fin d’année, des sempiternelles retrouvailles au coin du feu ou autour d’une table occupée par des convives chargé.e.s à bloc de toute l’actualité de 2017 prêt.e.s à en découdre comme de victuailles toutes plus délicieuses les unes que les autres, dans notre coin on prépare depuis quelques semaines, doucement mais sûrement, la rétrospective des dix années d’existence de Ladies Room.
2018, pour nous, c’est l’occasion de se réapprendre, de se réinventer. Rallumer la flamme du féminin décomplexé en tournant la page… des filles à la page, comme on vous le racontait dans ses lignes à la fin du mois dernier.
Pour ce faire, nous sommes allées creuser dans nos archives, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on en a dépoussiéré des dizaines et des dizaines de vos écrits ! Cela dit, on change un peu notre fusil d’épaule, pour une fois, et c’est sur les réseaux sociaux qu’on vous propose de retrouver les articles publiés sur Ladies Room depuis la naissance du féminin au mois d’août 2008.
Chaque jour, vous pourrez (re)lire et (re)découvrir des billets qui n’ont pas pris une ride, et qui rappellent à votre bon souvenir une époque pas si révolue que ça, à base de chroniques culturelles, de coups de gueule bien sentis, de tranches de vie comme suspendues dans le temps ou encore des ego trips dont seules les Ladies ont le secret !
Ça commence dès lundi, et on compte évidemment pour vous pour y réagir et nous envoyer vos perles : on se fera un plaisir de les relayer ! Une seule adresse : redaction@ladiesroom.fr
On est parfois un peu lentes à la détente mais promis on voit tous vos mails ! Rendez-vous donc sur Facebook et Twitter pour la rétrospective, et à tout bientôt dans les colonnes du magazine, au sein desquelles nous continuerons à publier vos perles actuelles… La vie continue, que diantre !
(cc) Don Sniegowski
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Qui peut imaginer Twitter sans Freezze ? Depuis trois ans déjà, l’hurluberlu enjaille ses milliers de followers à coups de commentaires sarcastico-truculents sur l’actualité, le foot, les médias et la politique. Autrefois « compte officiel de Thierry Beccaro » ou encore « compte officiel de Laurent Romejko », Freezze est devenu le « compte officiel de Bill du Bigdil » suite à une plainte pour « usurpation d’identité » – car ça rigole pas, chez Des chiffres et des lettres. Pour nous, ce féru de galéjades revient sur son porn, de ses coups de coeur à ses coups de mou. Faps, gifs et Ferrara, une bonne façon de commencer 2018.
Le premier porn qui t’a marqué, c’était quoi ?
Un film avec Rocco Siffredi. Comme beaucoup de monde à l’époque, il a fallu jouer au ninja en rampant dans le salon des parents à une heure du matin un premier samedi du mois pour enregistrer le film de Canal. En VHS, évidemment. Ça se méritait ! Je me souviens très bien avoir eu la sensation de ne pas croire ce que je voyais au début, c’était comme irréel. Je pensais que c’était un sketch. Rocco qui s’occupait d’une jeune femme dont je n’ai pas le nom, sur une balançoire…Un truc hyper kitsch. Je me souviens avoir pensé “ah mais c’est donc ça la sexe”. Bon, ce n’était pas exactement ça le sexe, mais cela devenait concret visuellement pour moi, et c’était une découverte incroyable.
Après Rocco et ses frères, Rocco à la plage
Et la dernière scène que tu as vu ?
Un porno gonzo avec Manuel Ferrara et Cécilia Vega. Une scène incroyable d’intensité…comme toujours avec Manu Ferrara.
Ferrara, toujours dans le game.
Toi qui leur a emprunté leur identité au gré de comptes parodiques, as-tu déjà tapé “Thierry Beccaro” ou “Laurent Romejko” sur Pornhub ?
Alors, je dois t’avouer que les deux m’excitent assez peu, donc non, jamais essayé. Mais j’aimerais beaucoup voir une parodie porno de Motus. Le potentiel est énorme.
As-tu des actrices, acteurs préférés dans le domaine du X ? Ou des channels ?
J’en parlais tout à l’heure, mais chez les hommes j’ai une grosse préférence pour Manuel Ferrara, que je trouve incroyable, partout, tout le temps. J’aime bien Keiran Lee aussi, qui joue les abrutis à la perfection. Chez les femmes c’est plus par période. Mais j’ai des incontournables : Gianna Michaels pour sa folie, Abella Danger évidemment et Loulou Petite qui n’est pas très connue mais qui ressemble incroyablement à Ludivine Sagnier.
Loulou Petite, « sosie de Ludivine Sagnier » – Copyright PascalsSubSluts
Revenons-en à Romejko. Des Chiffres et des lettres est gorgé de lapsus. C’est un peu porn comme émission ?
C’est l’émission la moins porn de France ! Ils ont un rapport au sexe incroyable, ils sont tout le temps gênés dès qu’on aborde le champ lexical du cul. Si « testicules » sort au tirage, la production est à deux doigts de rendre l’antenne en faisant un signe de croix.
Sur Twitter, tu as partagé la fameuse « blague » de Tex sur les femmes battues, objet d’un fracassant badbuzz, puis de son éviction. Mais qu’est ce qui est pire : un mauvais porno ou un bon épisode de Les Z’amours ?
Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais porno. si je devais résumer mon porn aujourd’hui, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Par contre les « Z’amours du cul », on tient un bon concept. Sans Tex de préférence.
La situation porno la plus drôle que tu aies déjà vu ?
Y’a des bêtisiers porn qui trainent sur les tubes, c’est très drôle. Le sperme dans l’œil, la glissade du canapé, tout ça me fait rire bêtement. Je me souviens aussi d’une scène ou un mec et une nana font l’amour « discrètement » derrière le beau-père occupé à cuire des merguez pour le 4 juillet, la fête de l’indépendance américaine, le tout en chantant l’hymne US. La situation était tellement improbable que ça m’a pas du tout excité mais ça m’a bien fait marrer.
…et la plus awkward ? Est-ce qu’il t’arrive parfois d’être dégoûté par le porn ?
Dégoûté, à partir du moment où c’est moi qui choisis ce que je regarde, non. Mais on m’a déjà montré des trucs qui m’ont profondément dérangé, oui. Les scènes scatos à la 2girls1Cup, c’est impossible à regarder pour moi, ça me fout une angoisse terrible. Chacun fait ce qu’il veut, je ne juge pas, mais potentiellement ça peut me faire vomir. Encore pire pour les trucs avec des animaux. Déjà, c’est complètement illégal. Puis je pense toujours à l’état psychologique du mec qui filme ou à celui de la nana en train de sucer un âne (ou l’inverse).
Privilégiez un porno sans zanimos.
Ton porn de prédilection, est-il plutôt décalé ou bien restes-tu très premier degré dans tes fantasmes ?
Ça dépend clairement de mon humeur. J’ai rien contre des scènes un peu marrantes si c’est bien fait, mais c’est pas ce que je cherche forcément. Le premier degré très terre-à-terre, les trucs très sérieux, très intense c’est quand même plus excitant. Je demande pas un truc façon les Frères Dardenne non plus, mais des acteurs/actrices impliqué·e·s qui prennent vraiment du plaisir au premier degré, ça m’inspire davantage.
En tant que pourvoyeur de lol sur Twitter, trouves-tu qu’on ne blague pas assez sur le porno ? Ou qu’on blague trop ?
Je trouve que l’humour évolue peu sur le sujet. Soit c’est des blagues potaches et un peu beaufs, soit c’est tabou. Ça bouge un peu, le Tag en est un bon exemple : on peut rire avec le porn et considérer ça comme une vraie culture sans tomber dans le graveleux. L’autre versant c’est d’ironiser et de s’en moquer, ça aussi c’est agaçant. Mais les mentalités évoluent,. J’espère que y’aura bientôt des blagues sur le bukkake dans les Carambar.
Ton compte Twitter regorge de gifs cocasses. Les gifs porno, tu adhères ?
Bien sûr. Ça peut être aussi excitant qu’une scène complète. Un moment clé, un regard, un détail qui tourne en boucle, le côté hypnotique. On sous-estime beaucoup trop les gifs de cul.
In the mood for Gifs.
A l’instar de Philousports, tu voues un certain attachement à des journalistes comme Marie Portolano et Caroline Ithurbide. Fascination ou fantasme ?
Alors pour Marie, on est plus proche de l’amitié que du fantasme, clairement. Mais plus jeune, j’ai beaucoup fantasmé sur les animatrices. Julie Raynaud, Cendrine Dominguez, Daphné Rouillier, Ness ou Thallia dans un autre genre, c’était une source très importante de fantasmes. La séquence des rouleaux dans Fort Boyard aussi, sponsor officiel de mes faps de jeunesse. Depuis que j’ai une « vraie » sexualité, ça me le fait quand même beaucoup moins.
Jamais à court de rires en cascade, Tuxboard a détourné Motus en “Mosuce” et Des chiffres et des lettres par “Des chibres et des lèvres”. On ne peut pas trouver de meilleurs jeux de mots ?
Y’avait beaucoup plus simple : « Des chiffres et du cul ». Faut pas chercher compliqué des fois. Ou alors créer vraiment un concept genre « Baise avec les stars », avec un jury et tout. Je vais contacter Delphine Ernotte.
Tu as des tags interdits, inavouables ?
Rien d’inavouable non, même si des fois j’aime bien regarder des vidéos avec des nains car ça me fait rire et je ne l’explique pas. Ça m’excite peu en revanche, c’est le problème pour moi, mais je trouve ça hyper cool pour eux. Après, j’ai un gros faible pour le tag #shorthair mais c’est pas du tout interdit, à ma connaissance.
Le tag « shorthair », une valeur sûre (ici, Dakota Skye chez Mofos)
Dire “Merci Jacquie & Michel” dans Motus, c’est un signe avant coureur de la fin du monde ?
Jacquie & Michel c’est les Jean-Marie Bigard du cul. Donc c’est pas un signe de quoi ce soit, si ce n’est de beauferie et de mauvais goût. Boule noire.
Si tu te lançais dans le porno, tu prendrais quel pseudo ?
Je pense que je garderais « Freezze » mais à choisir, un truc vraiment ringard genre « Johnson Despacito ». Avec une petite moustache fine et beaucoup d’huile d’olive. Devant un panorama. J’aime les panoramas.
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RECOMMANDATIONS
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T. I - l'invention de la virilité De l'Antiquité aux Lumières
T. II - le triomphe de la virilité Le XIXe siècle
T. III - La Virilité en crise ? XX e-XXI e siècle.
Françoise Héritier - Hommes, femmes : la construction de la différence (Pommier, 2017)
Elisabeth Badinter, XY - De l’identité masculine (Odile Jacob, 1992)
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
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