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L'expression anglaise "rule of the thumb" (littéralement : "la règle du pouce") signifie de nos jours une règle empirique généralement admise qu'on peut appliquer dans la vie courante. Cette expression tirerait son origine d'une règle de la common law anglaise qui avait cours jusqu'au 18e siècle en Angleterre : un homme avait le droit de frapper sa femme, pourvu que le diamètre du bâton qu'il utilisait ne soit pas plus gros que son pouce. Il s'agit du premier exemple connu de l'approche fondée sur la réduction des méfaits.
- Chroniques de Marie SavoieHarold Cobert est romancier. Il est l’auteur de Un hiver avec Baudelaire, L’entrevue de Saint-Cloud, Dieu surfe au pays basque et Au nom du père, du fis et du rock’n'roll, publiés aux éditions Héloïse d’Ormesson.
Mon avis
Jim. Qui était ce chanteur mythique mort à 27 ans ?
Avant de lire ce roman, je ne connaissais rien de Jim Morrison ou si peu. Jim Morrison, pour moi, c’était ce beau gosse à la mine boudeuse affiché torse nu sur de nombreux posters d’après les célèbres clichés de Joel Brodsky. Quant aux Doors dont il était l’un des créateurs, je n’avais entendu que quelques rares titres. Aujourd’hui, je ne peux plus en dire autant.
Lire Jim, c’est plonger en apnée dans la tête d’un Morrison cramé, perdu d’avoir trop donné, d’avoir trop joué à franchir ses propres limites. Pourtant, malgré les jours et les nuits passés à s’imbiber d’alcool dans les bars parisiens, Jim Morrison est pleinement conscient de ce qui l’a amené là, du chemin qu’il doit parcourir pour ne pas devenir un mythe mais être reconnu comme un poète et un producteur de films. Car la prouesse de Harold Cobert est d’avoir réussi à se transformer en ce Jim Morrison bouffi par l’alcool qui débarque à Paris comme d’autres plongent à la mer, pour y chercher l’inspiration en glissant ses pas dans ceux de Rimbaud et de Baudelaire. Oui, j’aime à croire que les mots de Cobert sont ceux pensés par Morrison pendant les derniers jours qui ont précédé sa mort, terriblement puissants et troublants.
Jim est un roman qui s’adresse à toutes celles et tous ceux qui veulent apprendre qui était réellement James Douglas Morrison, poète, artiste et chanteur.
Extraits choisis
[...]
J’aime Paris. J’étais venu en juin dernier, avant l’ouverture de ce maudit procès, à Miami, cette mascarade de justice. Comme aujourd’hui, j’étais descendu au George-V. J’aime bien cet endroit, il a des airs de bordel en peluche dans le style Nouvelle-Orléans, mais c’est surtout le bar Alexandre, juste à côté, qui me botte. C’est là que j’ai attendu Pam à ma descente de l’avion. Elle était partie en vadrouille avec sa crevure d’aristo, là, le comte Jean de Breteuil de mes deux, alors j’ai bu jusqu’à ce qu’elle se pointe. J’étais ivre quand elle a débarqué, elle était défoncée par sa saloperie d’héroïne. J’étais furieux qu’elle soit encore stone, elle était excédée que je sois encore bourré. Pourtant nous avons fait comme si de rien n’était. Qu’est-ce qu’un ivrogne peut reprocher à une droguée et une junkie à un alcoolo ? Nous sommes deux éclopés, deux araignées prises dans leur propre toile.
[...]
Le rock est mort, tu sais. Rock is dead. Tout est parti en couilles, comme moi. Tout est pourri jusqu’au trognon, comme mon corps en déliquescence.
Le rock est mort depuis des années déjà. En tout cas ce qu’il signifiait pour moi. Il y a vingt ou trente ans, le jazz était le genre de musique vers laquelle les gens allaient, et des foules entières ont dansé là-dessus. Et puis le rock’n'roll est venu remplacer ça, et une nouvelle génération est arrivée et elle a appelé ça le rock. Mais l’éclair initial s’est éteint. La chose qu’on appelle rock aujourd’hui, ce qu’on appelait rock’n'roll il y a dix ans, est en décadence. Il y a eu un renouveau incarné par les Anglais. C’est allé très loin. Ç’avait vraiment un sens. Et puis c’est devenu timide, et ça, c’est la mort de tous les mouvements. Il y a plus d’élans initial, la spirale s’est inversée, c’est désormais presque incestueux. L’énergie n’est plus là. On n’y croit plus.
[...]
Tu vois, personne arrive à comprendre le lien mystérieux qui nous unit, Pam et moi. Notre entourage a jamais réussi à savoir si nous étions en couple. On a vécu ensemble que par intermittence. On est pas mariés. On est libres d’avoir d’autres partenaires. Et même si on se dispute en permanence et si on se quitte presque une fois par jour, nous ne pouvons pas vivre l’un sans l’autre. C’est la seule, malgré les quelques aventures un peu plus sérieuses que j’ai pu avoir, que j’ai désignée comme ma légataire il y a un peu plus de deux ans. C’est la seule qui me voit tel que je suis vraiment. Elle est ma compagne cosmique. C’est elle. L’unique. Jusque dans la mort.
[...]
J’ai vraiment merdé avec Patricia, tu sais, et dans les grandes largeurs.
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On avait dîné en tête à tête et elle m’avait invité chez elle. On avait débouché une bouteille de bordeaux et nos vêtements avaient rapidement volé aux quatre coins de l’appart. Une baise d’enfer. C’était aussi hard qu’avec Nico mais avec des pauses plus tendres, avec une dimension spirituelle, du sexe à la bougie façon messe noire. La tête de loup, emblème de la lignée de chamans irlandais dont Patricia dit descendre, lui allait mieux qu’une tunique de druidesse, car au pieu, c’était une putain de vraie louve. On était des bêtes, on baisait jusqu’à l’épuisement. Elle s’empalait sur ma queue et me chevauchait en la tenant bien droite pour l’enfoncer au plus profond de ses entrailles. Ride the snake. Ses lèvres se dessoudaient presque jamais des miennes, elle aspirait mon souffle, elle suçait mon âme jusqu’à l’os. Elle aimait que je la prenne à quatre pattes. Son cul ondulait avec fureur autour de ma bite. Elle psalmodiait des incantations celtiques pendant que je la défonçais. Plus elle murmurait dans cette langue archaïque, plus nos corps et nos esprits régressaient sur l’échelle du règne animal. Je lui écartais les fesses pour la pourfendre, lui donnant des coups de bélier médiéval toujours plus violents, la baisant et l’enculant indistinctement. On était plus nous. On était plus humains. On prenait un pied de damnés.
[...]
Je me suis planté face aux spectateurs et j’ai posé mes deux mains sur la boucle de mon ceinturon et j’ai commencé à jouer avec. « Pas de règles, aucune limite ! Allez, tout le monde à poil ! » J’ai marqué un temps de silence sous les cris hystériques du public. « Vous voulez voir ma queue ? » j’ai fait. La foule a rugi et j’ai déboutonné mon ceinturon et tout a basculé.
[...]
Tu vois, c’est pas étonnant que j’aie passé mon temps à pousser les limites et à défier l’autorité, surtout celle des flics et de la loi. C’était qu’une manière pour le petit James Douglas Morrison de continuer d’essayer d’attirer l’attention sur lui et d’être aimé. C’est con, je te l’accorde, c’est débile, et pourtant, pas besoin de faire dix ans d’analyse pour le comprendre.
Tout ça me dit pas ce que je vais bien pouvoir faire de moi. Ce qui est certain, c’est que je vais pas rentrer tout de suite aux Etats-Unis, je ne suis pas encore prêt, même si je pense de plus en plus à revenir à la musique. Ma poésie et mon écriture sont liées aux Doors et les Doors sont liés à mes textes. J’ai encore quelques portes à ouvrir avec Ray et les autres. C’est mon truc en fait, la matrice de mon écriture.
Jim Morrison et Pamela Courson copyright Michael Ochs Archives
Jim, Harold Cobert, éditions PLON 16,90 €
Joyeux enfer – Photographies pornographiques 1850-1930, d’Alexandre Dupouy
Ce « beau livre » dans tous les sens du terme réunit plus de 300 clichés et un DVD de 60 minutes, qui vous feront découvrir l’histoire fascinante du porno de nos aïeux. Un porno joyeux, frondeur et dévergondé duquel émane un vent de liberté qui fait cruellement défaut dans le X contemporain… On y retrouve avec ravissement l’atmosphère de l’Apollonide de Bertrand Bonello et de la série Maison Close sur Canal +. A offrir à papy et mamy (en vous assurant au préalable qu’ils n’ont pas posé dedans !).
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Calendrier pin-up 2015, de Giovanna Casotto
Des fêtes de fin d’année sans un calendrier sexy, c’est un peu comme un sapin de Noël sans guirlandes. Cette année, c’est à la mythique dessinatrice italienne Giovanna Casotto qui nous avons confié la réalisation des pin-up de notre calendrier de fin d’année. Il ravira les amateurs de BD érotique, qui la connaissent déjà bien pour ses quatre albums parus chez Dynamite. Les autres pourront découvrir son univers inimitable dans un calendrier aussi glamour qu’érotique.
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Coffret Osez 40 histoires érotiques de Noël (collectif)
Ce coffret réunit les deux volumes spécial Noël parus dans Osez 20 histoires, la collection de nouvelles érotiques à thèmes de la Musardine. Soit 40 histoires érotiques qui détournent effrontément les codes de Noël pour vous conduire de réveillons aphrodisiaques en fantasmes enneigés. Un livre à ne mettre sous le sapin que quand les enfants seront couchés…
Coffret Osez les secrets d’une experte du sexe, de Servane Vergy
Ce joli coffret cartonné réunit les trois best-sellers de Servane Vergy, notre « sexperte » : Osez les secrets d’une experte du sexe pour rendre un homme fou de plaisir, Osez les secrets d’une experte du sexe pour devenir l’amant parfait, et Osez devenir une femme multiorgasmique. Un cadeau que ces messieurs pourront offrir à leurs chères et tendres… ou qu’elles pourront s’offrir à elles-mêmes ?
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Les contes de Mémé Lubrique, d’Etienne Liebig
Après Le parfum de la chatte en noir et Sexercices de style, ses deux coups de maître dans le domaine du pastiche littéraire « éroticomique », Etienne Liébig revient avec Les contes de mémé lubrique. Il se met cette fois dans la peau d’une grand-mère dévergondée pour nous donner sa version des classiques de contes pour enfant. Au programme : Aladdin et la crampe merveilleuse, Ali Baba et les quarante branleuses, Boucles d’or et poils au cul… et autres contes honteusement détournés.
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Les filles bien n’avalent pas, de Marie Minelli
En manque d’idée cadeau à petit budget ? Les filles bien n’avalent pas est le cadeau idéal : pour 5,90€ seulement, vous y trouverez pas moins de 50 clichés sur la sexualité des filles démontés avec humour. Un cadeau à faire aux copines comme aux copains : tout le monde a des choses à y apprendre !
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Osez booster votre libido, de Michel Larue
Osez le sexe après 60 ans, de Roselyne Madelenat
Toujours dans la catégorie « cadeaux à petit budget », les deux derniers nés de la collection Osez rivalisent de conseils sexo. Osez booster votre libido se pose comme un véritable programme de coaching sexuel, qui vous apprendra à booster votre tonus sexuel et vos vibrations désirantes. Quant à Osez le sexe après 60 ans, quel meilleur cadeau à faire à vos parents et grands-parents ? Oubliez les petites pilules bleues, il y a beaucoup mieux dans les guides Osez !
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Osez 20 histoires de sexe au sport d’hiver (collectif)
Le tout dernier né de la collection Osez 20 histoires explore le thème des sports d’hiver. Des pistes enneigées aux chalets confortables en passant par la cabine des remontées mécaniques, le local du secouriste ou le resto d’altitude, ça batifole dans tous les coins ! Dans ce nouveau recueil, vous découvrirez votre station de ski préférée telle que vous ne l’aviez encore jamais vue. Couvrez-vous bien mais pas trop non plus: la température risque de vite monter…
Ils ont demandé «à l’équipe municipale si elle contrôle correctement non seulement les casiers judiciaires mais aussi “l’orientation sexuelle” des animateurs qu’elle embauche!». C’est ainsi que ça se passe à Versailles, qui semble avoir perdu de sa splendeur d’antan. Des élus veulent connaître les préférences sexuelles des animateurs périscolaires.
Proches de la Manif pour tous
Représenté au conseil municipale de la ville, cette demande qui met sur un pied d’égalité passé judiciaire et orientation sexuelle émane de Versailles Famille Avenir, une association descendant directement de la Manif pour tous, explique le site d’infos Yagg.
«Écœurement, les mots nous manquent», lâchent des élus de la gauche dans une tribune de la feuille d’avis locale. D’autant plus que la version versaillaise de la Manif pour tous entend bien «encourager les initiatives qui protègent les enfants de l’idéologie du genre» et «s’opposer avec courage à sa diffusion dans notre ville et nos écoles».
Vu sur À volonté, Léa Rivière
La narratrice est malade, Ad libitum la tient, la possède, la hante. Et même quand AL (initiales d’ad libitum qui désignent le dandy de ses visions qui la contredit et la pousse à agir) finit par disparaître, Justine reste en errance, d’homme en homme, de constat désabusé en sursaut dans la réalité. Ad libitum (traduit […]
Cet article provient de Littérature érotique
Le libertinage semble être de nouveau à la mode. Comme les épaules carrées façon « Working Girl » et les ballerines de toutes les couleurs, la mode n’étant qu’un éternel recommencement… Mais bon, le libertinage n’est pas tout à fait une mode comme une autre. Quoi qu’il en soit, sont-ce les reportages de Paris Dernière, les frasques de DSK, le livre de Camille Emmanuelle,… Quelle qu’en soit la raison, il faut bien reconnaître que les clubs libertins attirent de plus en plus ouvertement et qu’ils deviennent même un sujet de conversation badin dans les dîners en ville (pas tous les dîners évidemment). Certains se laissent tenter, d’autres hésitent, parlent de moral ou de principes, de rapport à soi, au corps, à l’autre… Car réfléchir au libertinage interroge bien plus que l’être sexuel que nous sommes. Parmi les questions que je me suis posées, il en est une qui anime encore souvent mes réflexions : le libertinage est-il synonyme de liberté (sexuelle ou pas) ?
Les clubs libertins ont des codes bien définis et extrêmement respectés. C’est bien normal quand on pense à ce que chacun vient y faire : se laisser aller et se livrer « à nue » pour partager des moments sensuels avec des inconnus. Il faut tout de même être un peu en confiance ! Un simple regard ou une main posée sur une épaule suffit à faire comprendre que l’on est d’accord pour continuer ou que l’on souhaite que les choses n’aillent pas plus loin. C’est bien plus facile à faire que de dire à un mec qui vient de vous offrir quelques verres qu’on n’a pas l’intention de passer la nuit avec lui !
Les codes ont donc du bon et permettent de se sentir librement en confiance. Rousseau ne nous l’avait-il pas déjà dit : « Il n’y a donc point de liberté sans lois » ? La transposition pourrait être « il n’y a pas de libertinage sans codes ».
« Tout est possible, rien n’est obligatoire »
Cette maxime libertine est une belle promesse ! Mais à y regarder de plus près, à discuter avec les un(e)s et les autres, à redescendre les marches des Chandelles, il ressort que la démarche d’aller vers l’échangisme et le libertinage encadré (les clubs, etc.) n’est pas si simple et que trop souvent certain(e)s le font pour faire plaisir à l’autre sans se préoccuper assez de leur propre désir. Vouloir faire plaisir à l’autre est en soi une belle attitude et le ciment de toute relation amoureuse, mais à trop s’oublier, on risque des lendemains difficiles. Et, lorsque l’amour s’estompe ou disparaît totalement, une gêne, un dégoût, des regrets émergents dont il sera bien difficile de se départir. Les femmes sont, il est vrai, assez douées en la matière. Peut-on alors encore parler de liberté ? Et que dire lorsque l’alcool et certaines drogues (cocaïne, mdma,…) deviennent des partenaires systématiques de ces moments ?
Le libertinage est finalement comme tout : l’important n’est pas ce que l’on fait, mais pourquoi et comment on le fait. S’il faut apprendre à connaître son corps pour prendre du plaisir, il faut, de la même manière, apprendre à se connaître pour pousser certaines portes que la morale, parfois, réprouvent. C’est parce qu’on aura pris le temps de se connaître, de penser à soi, qu’on aura du plaisir à s’oublier le moment (et le lieu) venu. Peut-être faut-il parfois un peu se prendre la tête pour bien prendre son pied. Car les seules règles importantes sont les nôtres, celles qui nous correspondent et nous constituent. On n’est pas libre parce qu’on est libertin. Mais seule la liberté de corps et d’esprit permet d’être vraiment libertin et de vivre pleinement et sereinement toutes les sexualités qui nous attirent.
The post « Libertinage » et « liberté » ne sont pas toujours intimement liés. appeared first on Le Cabinet de Curiosité Féminine.
En l’honneur de l’invasion des grenouilles, j’ai décidé de vous dévoiler la première scène érotique que j’ai écrite. C’est un extrait d’un récit de fantasy commencé il y a longtemps et que je suis seulement en train d’achever, après une pause de plusieurs années. J’espère le voir un jour publié… En tout cas, une chose … Lire la suite →
The post Ma première scène érotique appeared first on Julie Derussy.
J’ai hésité à écrire cet article à l’occasion du 8 mars, j’en parlerai un autre jour mais cela n’est pas un jour que je célèbre.
Et puis je me suis dit que cela serait l’occasion de vous parler de certaines problématiques que vous ne connaissez peut-être pas, donc, au final, j’ai accepté.
Selon le rapport 2009 Education Pour Tous de L’UNESCO, quelques 75 millions d’enfants, dont 55 % de filles, n’étaient pas scolarisés en 2006. Environ 16 % de la population adulte du monde est dépourvu de compétences minimales en matière d’alphabétisme et les deux tiers environ sont des femmes. Si les tendances actuelles persistent, il y aura plus de 700 millions d’adultes analphabètes en 2015.
Pourquoi s’intéresser spécifiquement aux femmes, me direz-vous ?
L’éducation des femmes a des incidences sur des évènements qui ne lui sont pas immédiatement liés à première vue.
- Une femme qui n’est pas alphabétisée est moins armée à participer à la vie de sa famille, de son village, de son pays. Elle ne saura pas quels sont ses droits, n’osera pas se renseigner et restera en situation de complète dépendance.
- On a établi un lien clair entre la mortalité infantile et le niveau d’alphabétisation de la mère. Plus la mère est éduquée, plus la mortalité infantile recule. Une femme éduquée saura comment nourrir ses enfants, quels médicaments leur administrer, à qui s’adresser en cas de besoin et osera faire valoir ses droits. Il en de de même pour la santé en général ou l’alimentation.
L'UNESCO dit à ce sujet que "Le fait d’avoir une mère ayant bénéficié d’une instruction secondaire ou supérieure réduit largement le risque de mortalité infantile dans la quasi-totalité des pays" et rajoute "À titre d’exemple, le niveau d’instruction des mères est, dans de nombreux pays, directement proportionnel au niveau de vaccination des enfants."
- Plus on est éduqué, plus on prend conscience du monde extérieur, plus on ose faire valoir ses droits, plus on prend confiance en soi, plus on peut peser sur les décisions ayant une incidence sur nos vies.
- Une femme alphabétisée et éduquée enverra davantage ses enfants à l’école qu’une femme qui ne l’est pas.
- On constate également que l'éducation permet de diminuer le taux de mortalité maternelle. Il faut évidemment une bonne structure de soins prénatals. Mais on constate qu'une femme éduquée y aura davantage recours qu'une femme qui ne l'est pas.
- De manière générale, une femme éduquée verra les revenus et la qualité de la vie de sa famille s'améliorer.
En 2006, sur 176 pays, 59 avaient réalisé la parité entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire (soit 20 de plus qu’en 1999). Dans le primaire, prèsdes deux tiers des pays avaient réalisé la parité. Cependant, plus de la moitié des pays d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud et de l’Ouest et des États arabes n’avaient pas atteint l’objectif. Seulement 37 % des pays du monde avaient réalisé la parité entre les sexes dans l’enseignement secondaire.
L’association Aide et Action oeuvre dans ce but. Créée en 1981, elle s'emploie à améliorer l’accès et de la qualité de l’éducation de plus cinq millions d’enfants et d’adultes.
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