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Le harcèlement de rue. LE harcèlement de rue. On n’cause que d’ça. Et je vais en remettre une couche.
TOUS LES MECS SONT DES CONNARDS.
Non, je rigole (et oui, j’ai un humour douteux).
Le harcèlement de rue. Je sais, je connais, j’ai pratiqué, et pas plus tard que la semaine dernière j’ai remis à sa place un graveleux.
Pour la petite histoire…La jeune fille en robe mauve marche dans la rue, et passe à côté d’un bar PMU. Deux hommes boivent une bière en terrasse, elle ne les voit même pas parce qu’elle a la tête dans les nuages.
- Tout ÇA pour moi ? C’est mon cadeau ? Hun, dis ? TOUT ÇA POUR MOI ? Oh, bah si j’avais su en me levant ce matin que j’aurais un cadeau comme ça, arf arf arf.
La jeune fille en robe mauve baragouine un truc, ne s’arrête pas. Elle est énervée, quand même. Alors, 400 mètres plus loin, elle se décide à faire demi-tour, revient au bar PMU.
- Bonjour Messieurs. Lequel de vous m’a alpaguée il y a quelques minutes ?
Un cinquantenaire blond platine fanfaronne, vieux coq idiot.
- C’est moi.
- Bien. Je tenais à vous dire que non, TOUT ÇA n’est pas pour vous, JE ne suis pas à vous, JE ne suis pas votre « cadeau », comme la majorité des filles qui passent en robe dans cette rue JE ne vous appartiens pas et ne vous appartiendrais jamais. Donc, si d’aventure nos chemins se recroisent, j’aimerais autant que vous fermiez votre gueule.
Le vieux coq platine n’est pas content. Il dit que c’était de l’humour. LOL.
Bref. Le harcèlement de rue, je connais, je subis, et c’est chiant. J’invite les filles qui en sont victimes à ne pas se laisser faire.
Mais.Car il y a un « mais ».
Si je déteste l’attitude de certains garçons qui nient l’existence d’un tel phénomène parce qu’ils ne l’ont jamais constaté (dans le genre « je ne crois que ce que je vois »), si j’exècre les babouins agressifs qui osent déclarer que « c’est la faute des filles qui se foutent à poil dès qu’il y a un rayon de soleil elles le cherchent franchement elles le méritent voilà toutes des salopes », j’abhorre tout autant la nuée d’opportunistes qui se jette sur le sujet pour dramatiser et généraliser.
Non, tous les garçons ne sont pas des goujats. Les goujats sont une minorité visible, audible, perceptible, mais une minorité. Il faut arrêter de psychoter. Attention, c’est une minorité nuisible, je ne dis pas le contraire. Il suffit de deux poux pour que ça démange (je sais de quoi je parle) : de même, il suffit d’un vieux coq platine qui fait de l’humour pour flinguer un après-midi.
Le harcèlement de rue n’est pas la drague. Le harcèlement de rue n’est pas la galanterie. Le harcèlement de rue n’est pas un compliment. Le harcèlement de rue n’est pas un regard. Le harcèlement de rue n’est pas un « Bonjour ». Et je pense que n’importe quelle fille sensée sait faire la différence entre une attitude anormale et ce qui ressort des interactions saines entre individus de sexe opposé.
Y en a marre de la névroseOn fait comment, pour se rencontrer, s’il est impossible de s’aborder sans avoir peur d’être taxé de harceleur ou de se sentir harcelée parce que le discours ambiant qualifie de harcèlement la moindre tentative d’approche ? On glisse les uns contre les autres, le regard droit pour éviter les yeux de dévier, les oreilles entravées par la musique des écouteurs ? Joyeux.
Je ne veux pas d’un monde sans galanterie. Je ne veux pas d’un monde sans séduction. Je ne veux pas que les hommes aient peur des femmes. Je ne veux pas que le respect découle de la crainte de l’autre. Je ne veux pas d’un monde où l’on s’ignore pour ne pas risquer de s’importuner.
J’en ai marre de cette France soi-disant de plus en plus sexiste, de plus en plus raciste, de plus en plus déprimée, de moins en moins performante, où il n’est plus permis de rien dire en-dehors de limites de plus en plus oppressantes.
À force de crier au loup, on voit la queue du loup, puis le loup tout entier, et PAF ! le chaperon rouge. Prophétie autoréalisatrice.
Message d’amourC’est un message d’amour pour tous les garçons de la terre qui ne savent plus sur quel pied danser. Les filles vous aiment. Elles aiment que vous les regardiez. Que vous les trouviez jolies. Que vous les abordiez quand vraiment wouaouh elles vous plaisent.
Elles n’aiment pas la petite proportion d’individus qui les regardent comme des objets qu’ils pourraient s’accaparer. Elles n’aiment pas qu’on les mette mal à l’aise. Elles n’aiment pas qu’on leur colle une main aux fesses. C’est juste logique. Et j’invite les femmes à ne pas se laisser faire.
Dans mes rêves les plus fous, j’enferme ces individus détestables et les féministes les plus radicales (que je déteste tout pareil) dans une même pièce. Et je regarde ce qu’il se passe avec délectation, parce que je suis un peu perverse.
ÉpilogueCe matin, un garçon, en me voyant, a levé son pouce en l’air. Je n’y ai rien vu de dégradant : il avait un joli sourire accroché sur la figure, une attitude sympa. Ça m’a fait plaisir, même, et sourire jusqu’aux oreilles.
Heureusement, qu’on se désire et qu’on s’attire.
***
Épilogue bis
Face à quelques réactions, j’ai envie de développer un peu plus avant cet article écrit « sur le vif », à chaud, avec mes mots de je-suis-énervée-srcogneugneu. Des mots qui, parce que ce sont les miens, peuvent te paraître flous.
Tout d’abord, je ne renie rien, je ne retire rien, cet avis est le mien, je le juge défendable et assume ce que j’ai écrit de A à Z.
Cet article est, avant tout, une invitation à la nuance. J’aime la nuance. Tout comme je déteste les discours radicaux, d’où qu’ils viennent. J’ai très très peur de l’extrémisme, de quelque bord qu’il soit.
Partant du principe que les petites histoires valent mieux que les laborieuses explications, j’ai partagé des expériences que J’AI vécues… Je pense à l’épisode du pouce en l’air. Moi, Pauline, ce geste ne m’a pas gênée. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’aurait pas gêné Hélène, importuné Charlotte. Mes limites ne sont pas LES limites, ma tolérance n’est pas LA tolérance, mon interprétation est subjective.
Mais, de même que je n’entends pas imposer mes limites, je refuse qu’on m’impose des limites qui me boudinent. J’aime les garçons, je considère que la majorité d’entre eux n’est pas dangereuse : cela ne signifie en aucun cas que je nie l’existence du harcèlement de rue. Comment le pourrais-je, puisque je le vis ? Je ne veux pas me sentir coupable d’apprécier les hommes, et mon féminisme n’est ni haineux ni vindicatif, ni sexiste. Certains discours laissent penser qu’après des centaines d’années de domination masculine, le temps est venu pour les femmes de prendre le dessus. Loi du Talion. J’exècre.
Je raconte, je dénonce, j’écris pour le bien vivre-ensemble. Et le bien vivre-ensemble s’apprend. Bien sûr, qu’on peut l’imposer de l’extérieur, mais alors il me paraît factice et si fragile… L’homme qui partage ma vie me respecte parce qu’il considère que lui = moi = humain. J’aurais peur d’un homme qui me respecte parce que la loi lui impose de me respecter. C’est ce que je veux dire, lorsque j’écris que je ne veux pas que les hommes aient peur des femmes, et que le respect découle de la crainte.
Je sais, je vis dans le monde des petits poneys. Je sais, la contrainte est indispensable. Mais la contrainte seule n’éduque pas. Et les généralités abusives agressent et clivent.
Je pense, sincèrement, que certains hommes, de bonne foi, ne comprennent pas ce débat. Et je comprends, même si ça m’énerve. Le harcèlement de rue, c’est tombé d’un coup. Tout le monde en parle, les témoignages pleuvent. Comment pourraient-ils n’être pas sceptiques ? La plupart d’entre eux n’a jamais adopté ces comportements inacceptables. La plupart d’entre eux n’en a jamais été témoin. Ce n’est pas leur quotidien. Ils ne sont pas directement concernés. En revanche, ils sont visés en tant que porteur d’un pénis donc potentiellement harceleurs. Mais non. Ces hommes normaux, qui respectent les femmes, sont aussi victimes de la minorité de goujats qui les harcèlent : la moindre de leur tentative d’approche peut être mal interprétée, les plus timides n’osent plus, ceux qui osent encore se prennent parfois dans la figure des réactions disproportionnées (mais compréhensibles, je pense qu’il m’est arrivé de rembarrer méchamment un mec sympa, juste parce qu’avant lui cinq abrutis m’avaient gonflée).
Moi, j’ai décidé de ne plus JAMAIS me laisser faire par les quelques connards qui se croient tout permis. J’invite les filles à faire de même, et je les invite à avoir du discernement, à ne pas voir l’homme comme l’ennemi.
Franchement, hommes, femmes, on s’est trop opposés, trop divisés.
Aujourd’hui, j’ai envie qu’on s’aime. Dans le respect. La compréhension. Et pour le plaisir.
Cet article Le harcèlement de rue et la tentation du « Tous les mecs sont des connards » est apparu en premier sur I'm not Bitch.
Ça fait un peu plus de six mois que le filtre anti-pornographie en ligne de David Cameron a été adopté par tous les grands fournisseurs d’accès Internet du Royaume-Uni. Le bilan est sans appel, c’est déjà une formidable catastrophe. Une étude menée par l’ONG de défense des droits digitaux Open Rights Group vient de révéler que 20% des 100 000 sites les plus visités du monde étaient bloqués. Sachant que les sites à caractère pornographique ne représentent que 4% du top 100k d’Alexa, on est en droit de se poser des questions sur les conséquences liberticides de la politique de protection de l’enfance si chère à l’ami Cameron.
Ainsi, bon nombre de sites de torrents sont inaccessibles de l’autre côté de la Manche ; deux des plus gros fournisseurs d’accès anglais, BT et Talk Talk, ont même bloqué Reddit. L’année dernière, la BBC avait déjà noté que des sites consacrés à l’éducation sexuelle étaient, par défaut, mis hors d’atteinte par les filtres. Bien sûr, tout le monde savait que les blocages seraient trop sévères. Mais là, c’est vraiment grave et inquiétant. Comme le fait remarquer Forbes, qui y est allé de sa petit enquête pour l’occasion, la plupart des régimes totalitaires actuels ne bloquent pas autant de pages que l’Angleterre.
Les filtres ne sont clairement pas au point, ce doit être une histoire de mots-clés. Mais dans ce cas, pourquoi le blog Order Order, qui emmerde allègrement les politiques anglais depuis dix ans, est-il bloqué par le filtre de TalkTalk ? Paul Taines, le rédacteur en chef du site, remarque : « Les seules personnes qui nous bloquent, ce sont eux et le gouvernement chinois. » Tout ça sent vraiment très mauvais.
Ou comment les réseaux de prostitution, du local à l'international, se nourrissent de la guerre et en retour financent les conflits armés dans le monde. Notre délégation du Mouvement du Nid de Loire-Atlantique et l'Espace Simone de Beauvoir
Trois expertEs interviennent sur ce sujet brûlant d'actualité :
Cette conférence sera suivie d'échanges avec le public.
Jeudi 3 juillet 2014 à 19h00
Entrée libre
Espace Simone de Beauvoir, 25 quai de Versailles à Nantes (ligne 2 arrêt St Mihel)
pour tout renseignement : 02 40 12 15 18 ou 06 32 57 66 41
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En mai 2012, le gouvernement Ayrault dévoile sa composition : on y découvre un Ministère des Droits des femmes, attribué à Najat Vallaud-Belkacem. C’est un Ministère qui renaît de ses cendres. En 1974, VGE crée le secrétariat d’Etat à la condition féminine. En 1981, l’ère Mitterrand voit apparaître un Ministère délégué aux Droits des femmes, qui devient de plein droit de 1985 à 1986. Sauf que, depuis, les attributions d’un tel Ministère n’ont vaguement continué à vivre qu’à travers secrétariats d’Etat ou Ministères délégués rattachés à d’autres Ministères plus importants… Et voilà qu’Hollande fait revivre le Ministère des Droits des femmes, regroupé en 2014 avec la Jeunesse et les Sports.
Mais qu’a fait ce Ministère jusqu’à maintenant ? Pourquoi a-t-on vécu sans pendant près de trente ans, et devons-nous croire qu’aujourd’hui, il est utile ? C’est que, pour certains, un Ministère entièrement dédié à la question de la femme pourrait paraître un peu superflu. Quand on compare aux autres postes (Economie, Emploi, Justice, Affaires Etrangères), on pourrait se demander s’il était bien nécessaire de placer la question de la Femme au même niveau. D’ailleurs, le regroupement récent avec la Jeunesse et les Sports est peut-être le signe d’une estime moins haute de la valeur des Droits des femmes, un signe que la femme ne « méritait » peut-être pas un Ministère à elle tout seule… On pourrait aussi pointer qu’il n’y a pas de Ministère de « la diversité » ou « des minorités, et encore moins de « Ministère du Droit des hommes ».
Autre débat, la nécessité d’une instance spécifique, au lieu de la diffusion multisectorielle d’une attention particulière au Droit des femmes. En effet le Droit des femmes n’étant pas un objet de politique publique au sens traditionnel du terme, au contraire de l’emploi, du chômage ou de la culture, fallait-il vraiment le considérer comme tel en lui créant un lieu décisionnel spécialement dédié? Ou faut-il au lieu de cela le voir comme un prisme plus que comme un objectif en soi, avec lequel on élaborerait des politiques dans toutes les sphères d’action publique?
Un Ministère actif
Alors, bilan provisoire de ce jeune Ministère ? On a beaucoup entendu parler des ABCD de l’égalité, soi-disant promoteurs de la « théorie du genre » mais en fait dispositif expérimenté dans quelques académies, dont le but est de favoriser une vision égalitaire des genres, et de déconstruire certains stéréotypes. Bien qu’il se soit attiré les foudres de quelques extrémistes, ce programme est bienvenu, car c’est dès le plus jeune âge que les stéréotypes s’invitent dans la socialisation de l’enfant.
NVB et ses collaborateurs sont également à l’origine de l’application des textes sur l’égalité professionnelle. Depuis 2013, les entreprises sont informées, accompagnées et contrôlées, dans le but d’assurer l’égale rémunération des femmes et des hommes. D’après le Ministère, cette mise en œuvre aurait permis depuis 2013 de sanctionner plusieurs entreprises et de signer des milliers d’accords avec elles, permettant de tendre davantage vers l’égalité professionnelle.
Plus globalement, c’est une loi sur l’égalité hommes-femmes qui a été adoptée en janvier dernier, avec des dispositions concernant le congé parental, les pensions alimentaires, les violences faites aux femmes, l’IVG, les stéréotypes et la parité. Mais le « MDDFemmes », c’est aussi une action extra législative, des initiatives régulières comme le « Concours EgalitéE ». C’est aussi des colloques, et même des applications, comme l’appli « Leadership pour elles », ou encore le simulateur de pensions alimentaires.
Une perspective opposée : le Gender mainstreaming
Voilà pour les faits, dont la liste n’est de loin pas exhaustive. Il apparaît que le MDDFemmes n’est pas avare d’actions, et qu’on avance peut-être concrètement en matière d’égalité. Pourtant, si l’on y regarde bien, le fait même d’instituer un Ministère spécifiquement pour les Droits des femmes s’apparente à des dispositifs tels que la discrimination positive, ou le système de quotas : des politiques ciblées en fonction du seul critère de genre (ou d’origine), et ce dans tous les secteurs de la société, mais à travers une institution qui rassemble cet enjeu : le Droit des Femmes.
Pourtant, la perspective pourrait être opposée : dans celle du Gender mainstreaming (ou approche intégrée de la dimension de genre), on considère que la protection des Droits des femmes doit être un prisme parmi d’autres avec lequel on agit dans les différentes sphères de l’action publique : le marché du travail, les politiques familiales, les droits sociaux, le sport etc. C’est une approche transversale et structurelle, c’est-à-dire traversant l’ensemble des domaines de politiques publiques, et l’ensemble des phases d’élaboration (préparation, décision, mise en œuvre…). Appliqué aux institutions ministérielles, le Gender Mainstreaming supposerait qu’on n’ait pas besoin d’un Ministère spécifiquement dédié à la question des femmes, mais que cet enjeu soit pris sérieusement en compte par chacun des services. Dans l’idéal, et il en est de même quand on réfléchit aux quotas ou à la discrimination positive, on ne devrait pas avoir besoin d’un tel dispositif, car la protection des Droits des femmes serait un aspect pris en compte dans chacune des politiques sectorielles. C’est toujours le même débat : les quotas et la discrimination positive sont controversés, vont à l’encontre d’une certaine conception de l’égalité et peuvent se révéler stigmatisant. Ce genre d’outils risque d’introduire des distorsions, et on aimerait ne pas devoir y avoir recours.
Sauf qu’en matière d’égalité hommes-femmes, on est encore loin de l’idéal. Faut-il rappeler qu’une femme gagne encore moins qu’un homme au même poste et toutes choses égales par ailleurs? Que la discrimination à l’embauche sur le seul critère de genre est encore une réalité? Et il y aurait bien d’autres exemples. C’est pour cela, que, peut-être, l’existence d’une institution exclusivement dédiée à la question de la femme est nécessaire, en tout cas temporairement. Peut-être faut-il commencer par porter un grand coup au sexisme, aux inégalités professionnelles et salariales, aux discriminations, aux problèmes familiaux, à la violence, et ce avec les moyens d’un organisme exclusivement dédié à cela. Et une fois qu’on aura progressé, vraiment progressé, on sera peut-être assez proche de l’idéal pour que la protection du Droit des femmes soit assez entrée dans les mentalités pour être naturellement prise en compte dans toutes les politiques sectorielles. En attendant, même si le MDDFemmes n’est sûrement pas exempt d’échec ou d’inefficacité, son utilité, elle, semble bien être démontrée.
Pour plus de détails : le site du Ministère et le compte Twitter de la Ministre
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En pleine période de Coupe du Monde, on va bouffer du foot, du foot, et encore du foot. On va pouvoir suivre tous les matches à la TV, apprendre à connaître chaque petite équipe, chaque joueur, revoir tous les ralentis, avoir toutes les analyses. Vous pourrez donc voir la Colombie affronter la Grèce, ou encore l’Iran contre le Nigéria. En attendant, les équipes féminines peuvent toujours aller se brosser pour espérer une diffusion aussi large de leur compétition, que dis-je, un dixième de cette attention médiatique.
Les joueuses de foot françaises font partie des meilleures au monde, elles sont 7e au classement FIFA, mais comme leurs homologues dans de nombreux sports, elles bénéficient de peu de couverture. Pourtant, loin d’être de simples versions féminines de Benzema et Ribéry, l’équipe de Philippe Bergeroo a bien sa propre identité, sa propre histoire et son propre palmarès, en un sens meilleur et plus constant que celui des garçons (qui font des grèves dans des bus).
Le football féminin émerge dès les années 20, et se développe peu à peu, sans jamais devenir tout à fait répandu. Aujourd’hui, il est surtout dominé par les Etats-Unis, pays où il est très populaire. C’est assez paradoxal et intéressant de voir que les Américains ne s’intéressent qu’au soccer quand il est féminin… Il faut dire qu’ils peuvent en être fiers : Double championnes du monde et quadruple championnes olympiques, les Américaines dominent la planète football.
En Europe, ce sont les Allemandes qui mènent le jeu (6 coupes du monde et 9 championnats d’Europe de gagnés !) mais nos Françaises se débrouillent pas mal non plus.
C’est en 1919 qu’émerge le championnat de France des filles. Le premier match d’une sélection des meilleures joueuses voit les Françaises gagner contre les Anglaises. Ensuite, le foot féminin se construit lentement, organise ses premières compétitions internationales, et tente de se faire une place dans le paysage sportif. En France, il reste très marginalisé, jusqu’à ce qu’Aimé Jacquet (ce héros national) apporte une nouvelle impulsion. Il fait en sorte d’intégrer les équipes féminines dans les structures de Clairefontaine, réservées aux hommes jusqu’alors. L’équipe A mais aussi les jeunes vont être alors mieux prises en charge, et commencent à mieux se faire connaître. Les années autour de 2010 vont alors être plus florissantes, et étoffer leur palmarès, dont on retiendra donc surtout ces dernières années.
Un palmarès honorable
Car les Bleues n’ont rien à envier à Zidane et Cie. Si elles n’ont jamais décroché de coupe du Monde – et leur développement et leur professionnalisation sont encore trop récents pour pouvoir comparer-, elles sont loin de faire honte au maillot qu’elles portent. Souvent dans le dernier carré des compétitions internationales, elles ont fini 4e au dernier mondial et aux derniers Jeux Olympiques, et ont fait les ¼ de finale des deux dernières éditions des championnats d’Europe. Elles n’ont donc pas encore ramené de médaille d’or, mais se font lentement et sûrement une place dans leur discipline, en montrant qu’au-delà des Américaines, des Allemandes ou des Brésiliennes, il faudra compter sur les Françaises à l’avenir.
Have you met…?
Alors qui sont-elles ? Qui défend nos couleurs dans la planète foot féminin ? Elles ne sont vraiment pas beaucoup médiatisées mais peut-être avez-vous entendu parler de Marinette Pichon, meilleure buteuse de cette équipe, qui a maintenant pris sa retraite, et qu’on a un peu entendu lors des débats sur le Mariage pour tous.
On peut aussi citer quelques autres joueuses des équipes actuelles ou récentes : Sonia Bompastor, Sandrine Soubeyrand, Corinne Diacre, Laura Georges, Camille Abily, Elise Bussaglia, Louisa Necib, Gaëtane Thiney… Vous pouvez toutes les retrouver sur le site de la fédération.
Sarah Bouhaddi entourée de ses coéquipières en 2012. B.Guay/AFP
Alors où et quand retrouver ces joueuses ? Après s’être assurées une qualification pour le mondial 2015 très récemment en battant la Hongrie, les joueuses passent leur mois de juin en tournée aux Etats-Unis. Plusieurs matchs amicaux en ligne de mire : les Bleues affrontent le Brésil le 11 juin, autre monstre du football féminin, puis les Etats-Unis, pour deux matchs consécutifs les 14 et 19 juin. C’est ce genre de rencontres qui peuvent pousser les joueuses et les faire progresser sans gros enjeu ni grosse pression. Aussi, ce petit programme montre l’importance que prennent les Françaises dans le football international et prouve qu’elles sont en mesure d’affronter les meilleures.
Sur le long terme, on espère une visibilité accrue de cette équipe féminine, qu’on compte bien concrétiser, notamment avec la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du Monde 2019.
Une popularité en berne
Pourtant, on ne peut nier que la popularité du foot féminin en France et donc même de la sélection nationale est encore très minime. Aucun match de l’équipe de France n’avait été diffusé avant 2002, quand un match de barrage pour la Coupe du Monde rassemble plus de 23 000 spectateurs au stade de Saint-Etienne et que Canal + s’en empare, sous l’impulsion d’Aimé Jacquet, encore lui. Depuis, peu de matches sont retransmis, même si Eurosport puis D8 ont fait des efforts pour offrir aux téléspectateurs quelques performances de l’équipe de France (on ne parle même pas des matchs de championnat)…
La faute aux médias alors ? Même si c’est peut-être un peu facile et caricatural, leur rôle est non négligeable. Ce sont évidemment eux qui filtrent et décident de donner accès ou non à un certain sujet. Apparemment, diffuser du football féminin n’est pas encore jugé assez pertinent, ou rentable. La Fédération Française de Football a alors tenté de faire des campagnes pour attirer un peu l’attention des médias, comme par exemple cette promo faisant poser des joueuses nues avec le message : « Faut-il en arriver là pour que vous veniez nous voir jouer ? ». En 2010, Adriana Karembeu a été nommée ambassadrice du football féminin.
Si les intentions étaient sûrement bonnes, on peut s’interroger sur l’effectivité et la pertinence de ce genre de campagne. Faire poser nues des joueuses (même si l’objectif était de dénoncer cette nécessité) et choisir une femme de joueur (et mannequin) comme ambassadrice profite-il vraiment à la cause des joueuses ? L’idéal ne serait-il pas de montrer que les femmes sont des sportifs au même titre que les hommes, qui méritent qu’on s’intéresse à elles pour leurs performances, et rien d’autre ? Le fait qu’il apparaisse nécessaire de faire appel à leur côté « girly », glamour voire sexy prouve bien que malheureusement, on est encore loin d’une considération « normale » de la femme dans le sport. Surtout, appeler les spectateurs à aller les voir jouer omet que les principaux responsables sont les médias, qui ne permettent pas d’être informés sur l’actualité, les rencontres et les événements de football féminin. Finalement, la situation des footballeuses est symptomatique d’une certaine vision des sportives encore trop ancrée dans la société : les femmes sont forcément de moins bonnes sportives, de moins bonnes joueuses et ne doivent pas être prises au sérieux. Et, si elles veulent de la visibilité, le plus efficace est malheureusement encore de faire tomber le maillot.
Pour plus d’infos sur le foot féminin, on clique ici!
Et pour retrouver les Bleues, c’est sur le site de la FFF que ça se passe.
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Depuis que j’écris sur la sexualité, j’ai l’impression de voir un chiffre grandir, de sondage en sondage, d’années en années. Il m’a toujours intriguée. C’est celui de la pratique de la sodomie.
En mai dernier, on apprenait ainsi dans une enquête Ifop [PDF] pour Marianne, menée sur 9 850 personnes, que :
L’« Enquête sur la sexualité en France » (Ed. La Découverte, 2008) de Nathalie Bajos et Michel Bozon (ma bible) traite bien sûr de la question....
Voici un vilain sentiment qui nous hante et que nous ne parvenons pas toujours à contrôler, nous Soumises. Un sentiment que je trouve déplacé pour une soumise car au fond, n’est-ce pas le Maître qui possède ? N’est-ce pas à la soumise d’accepter sa condition ? N’est-ce pas se soumettre que de combattre sa propre ...
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Spend some time ogling the lovely paintings of Toronto based Sarah Joncas and you won’t be disappointed. No explicit sex, just dreamy-sexy pinups.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Youpi, des bougies ! et pour une fois, elles ne vont pas se renverser n’importe où sur mon corps ! Mon blog de photos sensuelles « Les sensuelles de Nouveaux Plaisirs » a quatre ans, aussi, je le fête à ma manière ! Quatre années de sélection acharnée, quatre années pendant lesquelles j’ai parcouru les plus evil sites […]
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«Armé et dangereux», Ali Muhammed Brown, est en cavale. L’homme de 30 ans est recherché pour le meurtre de deux gays. Il a été identifié grâce à ses empreintes digitales, retrouvées dans la voiture où Ahmed Said, 27 ans, et Dwone Anderson-Young, 23 ans, ont été abattus d’une balle dans la tête, dans la nuit du 1 au 2 juin dernier, à Seattle.
D’après les médias locaux, Brown pourrait avoir choisi ses victimes sur une application mobile de drague gay, comme Grindr. Avant le drame, Said avait utilisé un de ces services. Il avait ensuite rencontré Brown à l’extérieur d’un bar gay où le couple avait passé la soirée avec un troisième ami. Ce dernier n’avait pas tardé à leur fausser compagnie, mis «mal à l’aise» par la rencontre. Une décision qui lui aura sauvé la vie.
Une balle dans la tête
«Il est évident que les meurtres étaient prémédités et non provoqués, a expliqué le procureur dans le dossier d’inculpation, souligne le site de la chaîne locale KIRO. Les pièces rassemblées sur la scène du crime, le véhicule de Said et les autopsies révèlent que les victimes ont été véritablement exécutées». Said et Anderson-Young avaient reçu une balle dans la tête, 17 minutes après être partis en voiture en compagnie de Brown. Il n’y a eu ni vol ni drogue ni bagarre. Le casier judiciaire des victimes est vierge.
Recherché pour le braquage d’un café dans le New Jersey, Brown est suspect dans un autre meurtre dans la région de Seattle, selon une télévision locale. En outre, l’homme aurait suvi un entraînement auprès d’un groupe islamiste radical en Californie, il y a trois mois. Le nom à consonnance musulmane de Said pourrait avoir été à l’origine de son choix comme cible.
Brown encourt la peine de mort dans l’Etat de Washington pour meurtre avec préméditation.
Les biscotos bien huilés (ou pas), les hostilités vont débuter ce samedi 5 juillet du côté du D!Club de Lausanne. Vous y avez rendez-vous avec une soirée Jungle dès 23h. A part la Lake Parade de Genève prévue le 12 juillet, il faudra attendre la fin du mois pour remettre le couvert en mode extra large, puisque le MAD accueillera la Super Game Boy Mousse, la veille du 1er Août. Pour ceux qui préfèrent prendre le large et aller tâter le terrain de l’autre côté de la Sarine, Une Jungle Circuit est annoncé au Escherwyss Club le même soir dès 23h.
Le mois d’août n’est pas en reste. Le label Angels donnera sa Flash Party au club X-tra, le 2 août, en marge de la Street Parade. Une semaine plus tard (le 9) tout le monde est réquisitionné à Berne, sur la Place fédérale pour la troisième édition du festival GayWest, suivi d’une Mannschaft Party.
Le 16 août, à Genève on profitera aussi d’être en extérieur avec une nouvelle Silent Party organisée par Dialogai. Casques vissés sur les oreilles, les noctambules guincheront à la belle étoile, aux Bains des Pâquis. Et puis, pour finir la saison en beauté rien de mieux qu’une 360! Le 23 août, toute l’équipe de Fever vous donne rendez-vous au Màd de Genève (désormais installé aux Charmilles) pour goûter goulument aux dernières saveurs de l’été.
> Toutes ces soirées, et bien d’autres rendez-vous à retrouver dans la page agenda du site gaymap!