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Content copyright © 2015 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Ma première rencontre avec le trip-tease (ou effeuillage) Burlesque date un peu. À l’époque j’avais suivi un atelier de découverte dans un club sexy parisien, et vu le spectacle d’une artiste française, Sugar Da Moore. Depuis cette époque, j’ai assisté à de nombreuses performances en France et à l’étranger, et même pris quelques cours pour apprendre à me déshabiller…
Quelques années plus tard, armée de mon point de vue féministe, j’ai fini par réaliser à quel point le Burlesque a de très forts liens avec les valeurs féministes. Malheureusement, je reste une spectatrice, éclairée certes, mais seulement spectatrice, c’est pourquoi j’ai cherché à contacter une artiste burlesque pour qu’elle puisse vous parler de son expérience. Miss Gallïane Murmures a eu la gentillesse de bien vouloir répondre à mes questions, je vous laisse donc découvrir cet art à travers ses mots !
Bonjour Gallïane ! Peux-tu te présenter, et nous expliquer un peu comment tu as découvert le Burlesque – et comment tu es devenue Miss Gallïane Murmures ?
J’ai 35 ans, je suis chargée de communication le jour, effeuilleuse la nuit, mère de deux chats et propriétaire de deux petits filles… ou l’inverse peut être.
J’ai découvert le burlesque il y a 5 ans environ avec l’avènement de la reine Dita Von Teese mais surtout en découvrant le film de Mathieu Amalric « Tournée ». Celui-ci m’a montré qu’on était pas obligé de ressembler à Dita pour s’effeuiller mais que tous les corps, toutes les femmes pouvaient le faire. J’ai donc pris des cours et je me suis lancée à mon tour sur scène.
En quelques mots, peux-tu nous expliquer ce qu’est le Burlesque/l’effeuillage Burlesque ?
L’effeuillage burlesque, c’est un strip tease rétro à la fois glamour et sensuel, avec une bonne dose d’humour, qui fait à la fois rire et rêver le public.
On peut différencier le style classique, très glamour, assez premier degré à la Dita et le New Burlesque, beaucoup plus dans l’humour, parfois trash, issu du milieu underground et de la contre-culture.
Personnellement, je pioche dans les deux courants, je m’inspire de ce qui m’entoure, je ne me cantonne pas à un seul style. Pour moi, c’est tout l’intérêt du burlesque : pouvoir faire tout ce que je veux comme je veux. A la fois de la danse, du théâtre, de l’improvisation, créer mes costumes, mes sketchs.
On pourrait me dire mais pourquoi ne pas te contenter de la danse ou du théâtre si tu voulais faire une activité artistique, pourquoi te mettre nue ? Pour apprivoiser mon corps, l’accepter avec ses défauts, le trouver beau et m’aimer telle que je suis !
Quel lien existe entre Burlesque et féminisme ? D’après toi, en quoi le Burlesque soutient-il les valeurs et idéaux féministes ?
Déjà, il faut savoir que le burlesque est fait par des femmes. L’homme n’a pas de place dans la création d’un show ou d’un spectacle. C’est notre choix de nous déshabiller. A travers le burlesque, la femme revendique que son corps lui appartient et à personne d’autre et qu’elle en fait ce qu’elle veut.
Elle combat également les diktats de la société en assumant son corps, quelque soit sa forme. Mince, ronde, forte ou maigre, tous les types de corps sont acceptés dans le burlesque, il n’y a pas de critères. Se battre contre les normes imposées aux femmes, si ce n’est pas un combat féministe, je ne vois pas ce que c’est alors !
Il faut également savoir qu’à l’origine du burlesque, au XIVième siècle, les effeuilleuses étaient des femmes qui cherchaient à s’émanciper du joug de l’homme ; elles n’existaient pas en dehors de leur père ou de leur mari, elle n’avait pas de statut social sans être fille de ou femme de, elle ne pouvait donc ni posséder d’argent ni avoir un compte en banque. Devenir artiste et se produire dans des cabarets leur permettait de s’émanciper.
Le fait de se déshabiller sur scène n’est pas forcément dans la « norme » et a parfois une connotation négative dans l’esprit la plupart des gens. As-tu connu des réactions désagréables de ton entourage ? Comment gères-tu cet aspect de ta vie par rapport à ta famille / ta vie professionnelle ?
Je n’ai pas vraiment subi de réflexions ou de réactions désagréables, mais je sais que derrière mon dos, certains jugent. Je ne mélange pas ma vie professionnelle et cet aspect artistique de ma vie. Quand je cherchais du travail, je faisais en sorte que mon activité annexe ne soit pas dévoilée afin qu’on ne fasse pas d’amalgame entre mes compétences et le fait que je me déshabille. On m’a parfois dit que je ne trouverais jamais de travail à cause de l’effeuillage. Je bosse aujourd’hui dans une association d’actions sociales qui correspond à mes valeurs d’entraide et mon engagement féministe tout en continuant l’effeuillage sans que cela pose un problème.
Quant à ma famille, elle ne juge pas ce que je fais. Ma grand-mère est ma première fan. Mon mec me soutient à fond dans tout ce que j’entreprends et mes filles sont en admiration devant mes costumes. La nudité n’est pas le but premier de l’effeuillage, c’est avant-tout l’aspect artistique que je mets en avant et tout le monde l’a très bien compris.
Un mot pour conclure… ?
Le burlesque est accessible à n’importe quelle femme à partir du moment où elle a envie de le faire. Peu importe le corps, la taille, la couleur, ce n’est qu’une question d’envie. mais aussi d’envie de se battre pour faire valoir ce droit d’être différente, différentes les unes des autres. Nous ne sommes pas des clones porte-manteaux comme les magazines de mode voudraient que nous soyons, et c’est ces différences qui fait notre beauté, non pas les codes de la société qui nous impose des modes, des régimes ou autres obligations pour être la femme parfaite.Moi au lieu de faire à manger, je couds des strass, au lieu de faire le ménage, je couds des pompons, au lieu de faire des lessives, je vais en spectacle. Ce mode de vie m’épanouie et me rend heureuse, tout en convenant à ma famille !
Pour en savoir plus sur Galliane :
Mon site : http://gallianemurmures.wix.com/new-burlesque (Galliane enseigne aussi)
Mon FB : https://www.facebook.com/MissGallianeMurmures
Mon instagram : https://instagram.com/galliane
Mon twitter : https://twitter.com/galliane
L’équipe du Blue Light Burlesque, à Montréal
En France, depuis 1983, les homosexuels sont exclus du don du sang et cela parce qu’ils présenteraient des risques plus importants de contamination par le VIH. « Présenteraient » parce que cela n’est pas scientifiquement avéré. Aujourd’hui, les personnes hétérosexuelles ayant eu des relations hétérosexuelles récentes non protégées sont exclues du don du sang temporairement. En revanche, les hommes déclarant...
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Le Japon sera-t-il le premier pays d’Asie à inaugurer le mariage gay? L’horizon est encore lointain, pourtant Shibuya, l’un des 23 arrondissements de Tokyo, vient d’ouvrir le débat avec l’annonce d’un partenariat censé octroyer aux couples lesbiens et gay certains droits équivalents à ceux des hétéros. Accès au logement, visite du conjoint à l’hôpital, reconnaissance et visibilité: dans l’histoire de l’Archipel, c’est un pas inédit et les médias se sont empoignés du sujet. Le Premier Ministre conservateur Shinzo Abe, de son côté, estime que le mariage est constitutionnellement l’union d’une femme et d’un homme, néanmoins plusieurs universitaires et juristes affirment le contraire.
A défaut d’être proprement inclusif, le Japon est un environnement plutôt tolérant à l’égard des minorités sexuelles. La diversité des silhouettes et l’androgynie des franges racontent une certaine fluidité à Shibuya ou Harajuku, tout comme le Boys Love, ce genre de manga mettant en scène des romances homosexuelles, et dont le lectorat est essentiellement féminin. Si, dans les rues de Tokyo, presque aucun couple homo ne s’expose, les couples hétéros non plus ne se manifestent pas outre mesure: filles et garçons se tiennent éventuellement la main, mais s’embrasser au grand jour demeure inapproprié, quelle que soit l’orientation. Discrétion de rigueur pour tout ce qui relève de la vie privée.
Un peu d’histoire
Les personnes LGBT ne bénéficient au Japon d’aucune mesure de protection particulière, mais elles n’y ont jamais non plus fait l’objet de lois stigmatisantes, au contraire de nombreux pays européens – y compris la Suisse. Jusqu’à la fin de la période Edo, au milieu du XIXe siècle, les relations intimes entre hommes étaient admises dans certains cadres: le compagnonnage des samouraïs et des moines, puis les rapports tarifés des membres de la classe moyenne et marchande avec de jeunes hommes ou des acteurs de kabuki (en particulier les interprètes de rôles féminins, caractéristiques de cette forme de théâtre).
Avec l’ouverture du pays à la fin du XIXe et au début du XXe siècles, l’appropriation des modèles occidentaux affirme soudain le modèle familial nucléaire et rigidifie les rôles de genre, liés à la rationalisation des forces de travail et au consumérisme: dans le miroir de l’industrialisation et de la modernité venues de l’Ouest, vêtements, postures et identités racontent soudain une binarité nouvelle, plus sexualisée (le corps de la femme se déleste du kimono et se découvre sous la minijupe, le visage de l’homme est représenté paré d’une épaisse moustache), mais aussi plus hétéronormée.
Fracture générationnelle
Aujourd’hui, la situation se traduit par une profonde fracture générationnelle: selon une enquête du Pew Research Center parue en 2013, 83% des Japonais de moins de 30 ans considèrent que l’homosexualité devrait être acceptée (c’est plus que la Grande Bretagne, 81%, ou les Etats-Unis, 70% ) mais la proportion tombe à 39% chez les plus de 50 ans (soit deux fois moins que l’Allemagne ou l’Espagne) Après l’annonce du partenariat, un sondage du quotidien Asahi a révélé une attitude bienveillante chez 52% des interrogés, contre 27% d’hostilité. Une tendance confirmée par Twitter, où les réactions de soutien sont majoritaires.
Dans l’autre camp, l’argumentaire le plus fréquent en appelle à la primauté de l’ordre social sur l’intérêt de l’individu. Dans l’Archipel, une minorité non négligeable des personnes LGBT elles-mêmes défendent la politique du secret, au point de craindre le débat légal: selon elles, la reconnaissance du couple homosexuel entraînerait une mise en lumière qui mettrait en danger leur tranquillité au travail ou au sein du cercle familial élargit.
Entre liberté conformité, le Japon contemporain oscille. Il y a néanmoins en Asie un exemple à donner. La Malaisie et l’Inde, deux partenaires commerciaux de l’Archipel, déploient encore et toujours des législations particulièrement violentes et discriminatoires. Setagaya et Yokohama, deux autres régions du grand Tokyo, se disent en train d’examiner l’établissement d’un partenariat.
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