La contraception reste encore une affaire essentiellement féminine. Et pourtant, ce sont bien les hommes qui demeurent pour la plupart fertiles toute leur vie (depuis leur puberté jusqu’à leur mort).
Le geste le plus connu et le plus utilisé par les messieurs dans ce domaine est bien l’utilisation du préservatif. Il existe néanmoins des alternatives à la capote.
La vasectomie. Une méthode radicale (stérilisation définitive), qui effraie encore les hommes. Ils étaient pourtant 3 000 l’an dernier à avoir recours à ce mode de contraception (à peine 1 %, contre 15 % en Angleterre), dont l’efficacité est proche de 100 %, mais, on le répète, sans retour en arrière. Il s’agit d’une opération chirurgicale qui consiste à sectionner, à soustraire une petite partie des canaux déférents, avant de les ligaturer (les deux tuyaux qui transportent les spermatozoïdes depuis les testicules jusqu’à la prostate). Une intervention très courte, réalisée sous anesthésie locale qui dure une vingtaine de minutes, et qui libère le patient dans la journée. Attention, l’efficacité n’est pas immédiate. Il faut encore compter un trimestre avant que les éjaculations se fassent sans spermatozoïdes. Il est conseillé, après cette période, de réaliser un spermogramme pour confirmer l’absence de spermatozoïdes. Une fois le constat fait, le risque de grossesse devient quasiment nul.
Autre méthode, également confidentielle, avec la contraception hormonale à peine prescrite en France (Paris et Toulouse). Il s’agit d’injecter une dose de testostérone chez l’homme chaque semaine. L’efficacité ne survient qu’après trois mois, mais cette méthode, encore considérée comme expérimentale, ne s’adresse qu’aux hommes jeunes (25 à 45 ans),...Lire la suite sur Union
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