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Nous aurions pu titrer, comme l’a fait AVN pour encourager le clic, que Pornhub poursuivait des sites et des Internautes, les accusant de piratage : en effet, une multitude de plaintes sont en cours contre des utilisateurs suédois et des poursuites sont engagées contre des tubes. Nous aurions pu, mais ce serait inexact.
Pourquoi ce choix de ne pas faire simple pour attirer les lecteurs ? Parce que Pornhub n’est pas à l’origine des poursuites judiciaires que nous allons détailler plus bas. C’est la holding MindGeek qui dirige ces opérations contre le piratage à travers sa branche MG Premium Ltd, responsable des œuvres audiovisuelles et du respect des droits d’auteur.
Si le studio Brazzers fut la première pierre de l’édifice immense que deviendra MG, Pornhub en fut la seconde. Cette cohabitation, discrète au début, puis assumée, fait partie de l’ADN de la holding. Désormais, MindGeek remplit des formulaires dénommés DMCA d’une main pour ses studios. De l’autre, la firme supprime de ses tubes les contenus des autres studios (et vidéastes indépendants) signalés aussi par DMCA.
Pour rappel, les tubes possèdent le statut d’hébergeur, ils ne sont pas complètement responsables des contenus mis en ligne par des tiers sur leur plateforme. Ils ont juste l’obligation de les supprimer dans le cas où le détenteur des droits d’auteur le réclame via un formulaire DMCA.
Ottawan chantant leur tube mythique : D.M.C.A MindGeek s’attaque aux tubes…Gustavo Turner, rédacteur chez XBiz, nous raconte que les avocats de MG poursuivent les responsables des sites YesPornPlease et Vshare.io. Ces plaintes concernent des milliers de leurs contenus audiovisuels protégés par les droits d’auteur. Le dossier de 60 pages cible 3 078 vidéos piratées.
Pour citer l’article de Turner :
MG Premium alleges that the defendants « own and operate websites engaged in the business of copying and distributing infringing audiovisual works » under the guise of « acting as a distributor of user-generated content. »
XBiz
Nous pourrions traduire cet extrait ainsi : MG Premium allègue que les accusés « détiennent et exploitent des sites dont l’activité consiste à copier et distribuer des œuvres audiovisuelles frauduleuses » sous le couvert d' »agir comme diffuseur (ou hébergeur) de contenus générés par les utilisateurs.«
Le combat continue et dure depuis un moment, car nous constatons que MG a déposé bon nombre de demandes de suppression de contenu pour atteinte aux droits d’auteur auprès de Google, comme cela est stipulé sur cette page dédiée. Plus de 16 000 sites ont été visés, équivalant à plus de 270 millions de liens délictueux.
… et aux InternautesParallèlement à cette poursuite en bonne et due forme contre des tubes quelconques, AVN rapporte, avec un titre biaisé, les plaintes en cours contre des Internautes suédois suspectés de piratage. Le média américain tient apparemment l’info de TechNadu, un site en anglais sur l’actualité technologique basé en Inde. Ces derniers relaient l’affaire suite à un article sur TorrentFreak, publication dédiée à l’actualité autour d’Internet, la vie privée, les droits d’auteurs, le partage de fichiers – bref le piratage. Pour finir, le petit train de la news nous amène à la source originelle, la locomotive qui entraîne jusqu’à ce papier : un communiqué de presse du fournisseur d’accès Internet suédois, Bahnhof.
Avec l’aide de Google Traduction, nous constatons que le texte de Bahnhof confirme bien les informations rapportées par TorrentFreak : depuis octobre 2019, MG Premium a commencé à déposer des recours judiciaires pour identifier des utilisateurs de BitTorrent via leur adresse IPs. Le FAI ne semble pas très heureux d’avoir l’obligation légale de transmettre ces données, car le communiqué emploie les termes d’extorsion et de chantage (« utpressning » en VO) pour qualifier les pratiques de MG. Mais nous apprenons qu’ils ne seraient pas les seuls, puisque Gamma Entertainment (l’entreprise derrière Adult Time, GirlsWay, Pure Taboo, etc.) agirait avec les mêmes méthodes, mais Bahnhof n’apporte pas de preuves sur ce point.
MG compte actuellement 8 requêtes judiciaires pour identifier les personnes cachées derrière les IPs incriminées, ce qui représente 16 594 IPs. Une fois les noms et adresses obtenus, les avocats envoient à chacun une lettre faisant mention de partage de fichier d’un film, en spécifiant qu’il est érotique. Pour ne pas aller en justice et avoir un procès sur le dos, la personne est invitée à régler 7 000 couronnes suédoises, soit l’équivalent de 660 euros. Cela représente au final presque 11 millions d’euros, si chaque IP correspond à un individu et que ce dernier vire le montant sans broncher. Ce système fonctionne en Suède depuis 2016, selon le FAI, et ne concerne pas seulement le porno.
Une de ces fameuses « lettres d’extorsion » – telles que les désigne Bahnhof – pour le film A Step Above My Husband que vous pouvez acquérir légalement en cliquantBahnhof ne goûte guère ce procédé, il semble défendre un Internet très libertaire. Cependant, MG se fend d’une explication rapportée par TorrentFreak. Un représentant dit que ces opérations visent à réduire le piratage. Ils testent plusieurs méthodes, comme nous venons de le voir, « en ciblant les responsables de sites Web, les FAI ou hébergeurs de ces sites et, dans certains cas, les utilisateurs finaux qui profitent ou partagent des œuvres piratées. »
TorrentFreak pointe également la pratique des services VPN de ne pas conserver les IPs des utilisateurs. VPNHub, détenu par MG, ne semble pas faire exception selon le média spécialisé. Difficile alors de poursuivre des personnes partageant des fichiers enfreignant le droit d’auteur.
La piraterie n’est jamais finieMindGeek œuvre donc activement pour protéger ses droits d’auteur. Quoi de plus normal, au final ? Cependant, l’existence de tubes au sein de sa structure agace, surtout quand le titre de presse est trompeur. Nous le constatons à la lecture des tweets de Mike Quasar, Craven Moorehead ou encore Jacky St James, tou·te·s réalisateur·ice·s pour la concurrence.
Bahaha!!!! If this wasn’t so pathetically ironic it would be hilarious. Pornhub sues for piracy !!!! You can’t make this stuff up. https://t.co/VYpj3Vzupr
— Mike Quasar (@mikequasar) February 28, 2020
La performeuse Jessy Dubai est la seule à défendre MG.
MindGeek se positionne sur tous les fronts. Un pied dans le #PayForPorn, un pied dans le « porno gratuit ». Le beurre et l’argent du beurre comme le dit le proverbe, probablement normand.
Nous laisserons la conclusion de cet article à Alanis Morissette avec son tube Ironic.
Cette journée, entièrement gratuite, est consacrée à la santé des femmes et plus particulièrement à leur accès aux soins. À partir de 14h00, une représentation de la pièce de théâtre J'aimerais arrêtée sur la prostitution étudiante, d'après une expérience réelle, permet d'aborder le sujet auprès de professionnel·les de santé qui sont bien souvent un des premiers interlocuteurs pour les personnes en situation de prostitution.
Ce salon Santé des femmes prend place dans le cadre de la Journée des droits des femmes. Il est organisé par la Direction cohésion sociale politique de la ville/ lutte contre les discriminations, Égalite femmes-hommes du Conseil de Territoire du pays de Martigues en collaboration avec le Service Observatoire et Promotion de la Santé du Pays de Martigues.
Infos pratiquesÀ la Maison du Tourisme de Martigues, le 03 mars 2020 à partir de 10h00.
Public adulte et adolescent
Renseignements 04 42 06 93 50
Programme détaillé ci-dessous.
À 14h00, spectacle J'aimerais arrêtée sur la prostitution étudiante, par la Compagnie du Sablier. D'après le livre Prostitution étudiante : en sortir de François Wioland du Mouvement du Nid.
Ce spectacle présente les échanges réels avec une jeune étudiante se déclarant "profondément ancrée dans la prostitution".
Programme
• De 10h à 12h ateliers et stands
• 13h30 réouverture des portes
• 14h spectacle au sujet de la prostitution étudiante de la Compagnie du Sablier d'après le livre "Prostitution étudiante : en sortir"
de François Wioland du Mouvement du Nid.
• 16h à 17h30 ateliers et stands
Partenariat et animations
Service de diabétologie de l'Hôpital de Martigues Maison départementale de la solidarité
Service Prévention éducative et accès au droit
Stand d'aromathérapie
Atelier de massage assis,
Association Santé Environnement France
CEGID, centre de dépistage de l'hôpital de Martigues Association Cyclosein
Atelier de fabrication de cosmétiques bio
Exposition sur le parcours de santé
Marc Dutroux est un électricien belge, qui, en 2004 a été condamné pour « assassinats, de viols sur mineurs, de séquestrations, d'association de malfaiteurs et de trafic de drogue. ». Il a été arrêté en 1996 ; il a été condamné pour avoir assassiné An Marchal et Eefje Lambrecks et violé Henrieta Palusova, les sœurs Manckova, Laetitia Delhez, Sabine Dardenne, An Marchal, Eefje Lambrecks, Julie Lejeune et Melissa Russo. Cette affaire, tant par l’horreur de faits que par l’incurie des services de police et de justice a eu un retentissement international. Dés son arrestation, Dutroux est mythifié et devient Le Pédophile, Le Monstre.
Je me suis souvent demandée pourquoi Dutroux avait incarné ce rôle alors que bien d’autres hommes comme Christian Van Geloven ou Didier Gentil ont commis des actes tout à fait atroces. Il me semble qu’il n’y a pas d’argument rationnel à cela mais on peut en revanche constater combien nos obsessions autour du pédocriminel et assassin Dutroux ont ralenti la lutte contre les violences sexuelles sur les enfants et les mineur-e-s en général. Rappelons-le une nouvelle fois ; selon l’enquête Virage, 40% des femmes interrogées dans cette enquête et 60% des hommes ont connu les premières violences sexuelles lorsqu’ils avaient moins de 15 ans. A plus de 80% ces violences ont été commises par la famille ou les proches.
Et pourtant année après année, plus de 20 ans après l’arrestation de Dutroux, les hommes qui violent des enfants ont encore dans notre inconscient, son profil et son modus operandi : un homme, frustre, qui enlève des enfants pour les violer dans des conditions atroces et parfois les tuer. Un homme mal inséré socialement, qui vit de petits boulots et de délits divers.
Cette image pratique participe à la culture du viol c’est-à-dire à l’ensemble des idées reçues autour des violeurs, des victimes et des viols eux-mêmes.En définissant Dutroux comme étant l’archétype du violeur d’enfants, de fait nous tendons à montrer que tous ceux qui ne commettent pas des actes de la même gravité que ceux de Dutroux (et bien peu le font) ne sont au fond pas si terribles.
Il ne s’agit pas de comparer ici les actes de Polanski et Dutroux. Même s’il le dit pour de très mauvaises raisons, Finkielkraut a raison de dire que Polanski n’est pas Dutroux. Dans son esprit, cela l’exonère de tout crime. Dans le mien cela signifie simplement que Polanski n’est pas un assassin et qu’il est sans aucun doute capable de s’amender (plus aucune victime n’a rapporté des faits de viol après 1983) ; ca n’empêche pas qu’il ait commis des viols, qu’il n’a pas été condamné pour cela et qu’il se permet des remarques tout à fait déplacées pour le dire gentiment, lorsqu’on lui rappelle ses actes.
Mais ce qui est intéressant c’est de constater combien Polanski a au fond pris la place de Dutroux dans l’esprit du grand public. Je suis modératrice de contenus sur Internet depuis les début des années 2000 ; sans prétendre que les commentaires seraient une source fiable pour jauger l’opinion française, il me semble intéressant de montrer combien ils ont évolué. Il y a encore dix ans, la grande partie de la société française était pro-Polanski en accusant la victime qui a porté plainte de tous les maux. Elle était régulièrement trainée dans la boue, comme sa mère, insultée etc. Et je pourrais très exactement dater le moment où l’opinion publique a commencé à changer, c’est octobre ou novembre 2019 au moment du témoignage de Valentine Monnier. Il ne se passe pourtant rien de très nouveau ; on sait déjà que Polanski a violé Geimer, on a X autres témoignages. Mais celui-ci semble changer la donne ce qui n’a rien de très rationnel au fond.
On pourrait s’en réjouir, mais, vous finissez par me connaitre, je ne peux m’empêcher de m’étonner d’une société si prompte à condamner Polanski (alors qu’il était l’homme à défendre 6 mois avant) alors que, d’un autre côté, l’immense majorité des victimes de viols continuent à dire qu’elles sont mal reçues et soutenues par leur famille, leur ami-e-s, la police etc lorsqu’elles parlent. Et les réseaux sociaux nous montrent chaque jour ce qu’il se passe lorsqu’une victime parle ; elle est là aussi trainée dans la boue. J’étais ainsi très étonnée de voir des hommes, qui en temps normal se contrefoutent des violences sexuelles, voire même sont masculinistes, prendre fait et cause contre Polanski.
Je crois au fond que Polanski joue un rôle d’épouvantail confortable. Rôle que jouera peut-être Matzneff, s’il décide, comme je le crois, de balancer quelques noms dans la presse, pour redevenir l’objet de nos attentions. Je parlais de culture du viol tout à l’heure pour définir les idées reçues entourant les violeurs. Deux idées sont très courantes :
- la première est l’altérisation du violeur ; c’est-à-dire que nous faisons du violeur un être rare, forcément monstrueux, forcément loin ce que nous sommes (si on est un homme), forcément loin des hommes que nous fréquentons (si on est une femme ou un homme). Cette idée aide beaucoup d’hommes à ne jamais s’interroger sur leurs comportements sexuels ; ils savent (cas Dutroux) qu’ils n’ont jamais enlevé des enfants pour les violer à répétition et enfin les tuer. Ils savent (cas Polanski) qu’ils ne sont pas de richissimes réalisateurs avec 9 accusations de viol aux fesses. Et c’est, à mon sens, tout l’écueil de #MeToo. S’il est important de parler des violences sexuelles par secteur d’activité pour mettre en place des bonnes pratiques dans ces secteurs, cela contribue aussi malheureusement à faire croire, que le problème est circonscrit à un domaine ou que c’est le domaine qui crée le viol. C’est ce qu’on avait par exemple lu au moment de l’affaire DSK, la politique était un milieu difficile, avec beaucoup de stress, ce qui expliquait qu’il ait « craqué » (alors qu’être interimaire à Sodexo c’est une bonne planque tranquille et sans stress). S’il est important de nommer ceux dont on sait qu’ils ont violé, on se heurte là encore à un mur ; nommer des hommes célèbres, médiatiques, sert paradoxalement l’immense majorité des violeur qui, eux, ne sont ni célèbres, médiatiques. Cela leur permet encore une fois de se distancier et de se dire que puisqu’ils ne sont pas comme ces hommes célèbres, alors les viols qu’ils ont commis ne le sont pas non plus.
- la deuxième est le danger extraordinaire à imputer à la célébrité et à la richesse l’impunité donc a pu bénéficier Polanski. Il existe des biais dans la justice et ce quel que soient les crimes et délits commis. En clair il y a plus de pauvres en prison que de riches et cela vaut pour les violences sexuelles. Cela s’explique de différentes façons, les pauvres subissent plus de contrôles (des services sociaux par exemple) ce qui peut permettre de détecter une situation d’inceste. Les pauvres sont moins armés pour se défendre face à la justice. Mais ce biais ne doit pas nous faire oublier que l’immense majorité des victimes ne portent pas plainte, que s’il y a plainte, les deux tiers sont classés sans suite et qu’un procès n’aboutit pas forcément à une condamnation (on se souvient du viol de cette enfant de 11 ans où il y a eu acquittement au premier procès). La réalité est donc toute simple ; l’immense majorité des violeurs s’en tirent sans mal. Pas parce qu’ils sont riches et célèbres mais parce tout simplement par sexisme et misogynie. Nous avons tous et toutes grandi dans une société où l’on nous apprend que les femmes sont fourbes (2000 ans de christianisme où l’un des principaux personnages féminins Eve, fout tout en l’air par ruse, en faisant croquer à Adam la pomme, ca laisse des traces), qu’elles mentent, qu’elles font des histoires pour rien, qu’elles sont hystériques et mal lunées. Les hommes s’en tirent parce qu’une femme ne vaut pas grand-chose. Alors bien sûr il y a des biais racistes ou de classe ; un homme noir qui viole une femme blanche risque davantage la prison qu’un homme blanc. Un homme pauvre risque davantage la prison qu’un homme riche. Mais ne nous y trompons pas, la richesse et la célébrité de Polanski l’ont aidé mais ce n’est pas cela qui a aidé à constituer son impunité. L’immense majorité des personnes violées l’ont été par des hommes qui n’étaient ni riches, ni célèbres et qui s’en sont très bien sortis. Imputer le viol (et son impunité) à la richesse et à la célébrité c’est encore une foi oublier qu’il existe des femmes riches et célèbres et qu’elles ne violent pas. C’est encore une fois procéder à une stratégie d’altérisation pour les hommes qui dénoncent Polanski en leur permettant de ne pas s’interroger sur leurs propres comportements puisqu’ils n’ont de toutes façons rien à voir avec lui. Rappelez-vous que la majorité des victimes ne portent pas plainte parce que nous avons organisé une société où avoir été violée est honteux, où on ne se rend pas toujours compte qu’on l’a été (si on est persuadée que le viol conjugal n’existe pas, on n’ira pas porter plainte si ca nous arrive) et où l’intégrité d’une femme compte moins que le fait de mettre un pauvre homme devant la justice.
Les hommes qui violent, violent parce qu’ils le peuvent. Parce que notre société au-delà d’un discours convenu sur certains types de viols (les plus horribles, ceux qui n’arrivent quasiment jamais) nous berce avec des idées reçues sur les « vrais violeurs », les « bonnes victimes » et ce qu’est un « vrai viol ». Les hommes qui violent violent parce qu’on leur a expliqué dès leur plus jeune âge, que c’est ce qu’on fait quand on est un bonhomme, qu’au fond les filles finissent par aimer ça et que, de toutes façons une fille valant moins qu’un garçon, elle doit se soumettre à ses désirs. Elle compte au fond si peu. Les hommes violent, parce qu’ils se convainquent que ce n’était pas vraiment un viol (« je n’avais pas de couteau ») qu’elle a aimé ça au fond ou qu’elle l’a cherché cette salope. Et ils sont appuyés par ca par toute la société. Relisez, pour ceux d’entre vous qui ne sont pas féministes ce que vous avez pu dire de Samantha Geimer il y a dix ans, lorsqu’elle n’était pas la parfaite victime à utiliser pour défendre Polanski. Les faits n’ont pas changé mais vous les trouviez curieusement acceptables il y a dix ans. Alors un biais social oui ; oui le plombier est plus jugé et va plus en taule que le notable s’il est accusé de viol. Mais en faire une simple histoire de classe, éviterait encore une fois la question principale ; ce sont les hommes qui violent. Et ils violent parce que nous leur offrons un assentiment tacite, en trouvant dans la majorité des cas des circonstances atténuantes aux violeurs et aggravantes pour les victimes.
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Comment parvenir à faire « fontaine » ? Toutes les techniques pour faire jouir une femme et déclencher des torrents de plaisir féminin…
Connue depuis l’époque du « père de la médecine« , Hippocrate, l’éjaculation féminine devait faire partie intégrante de la conception d’un enfant. Cette théorie a été contredite par Aristote qui voyait en elle la simple expression d’un plaisir. Considérée par Sigmund Freud comme étant un des symptômes de l’hystérie, représentée de façon parfois grossière dans le porno, l’éjaculation féminine fascine, car elle est un des seuls moyens de constater visuellement (et sans simulation) le plaisir féminin. Union fait le point et vous donne ses conseils.
L’éjaculation féminine : comment ça marche ?Tout comme les hommes, les femmes ont la capacité d’éjaculer. Ce qui entre en action dans l’éjaculation féminine est ce que l’on appelle les glandes para-urétrales ( ou de Skene). Ces dernières sont l’équivalent de la prostate chez l’homme. Ce sont des petits tuyaux reliant ces glandes à deux orifices situés de chaque côté de celui du méat urinaire.
Par conséquent, il ne faut pas confondre la cyprine avec le liquide émis lors de l’éjaculation des glandes de Skene . La vessie, sous l’effet de l’excitation ainsi que la stimulation (qui n’implique pas forcément une pénétration) va se remplir rapidement et produire un liquide. Ce liquide va être expulsé par le méat urinaire. Ce n’est pas pour autant de l’urine, simplement ce que l’on appelle des sécrétions vésicales. C’est d’ailleurs cela que l’on va surnommer « squirting« . Désormais vous vous demandez sans doute comment faire éjaculer une femme ou bien encore comment me faire éjaculer toute seule ? Sachez qu’il y a...Lire la suite sur Union
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