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Deux longues nouvelles d’Isabelle Boucheron sont récemment sorties aux éditions Dominique Leroy : Mon cher Balmy et Sœur Gabrielle. Les deux récits sont des tranches de vie, de l’enfance à la maturité, et m’ont fait penser aux romans réalistes du dix-neuvième siècle. Les personnages ont un point commun : le garçon comme la fille ont … Lire la suite →
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14:29
«Nouvelles résolutions, nouvelles améliorations, nouveaux objectifs, nouveaux changements», écrivait Theresa Michalak le Jour de l’An sur sa page Facebook. Question changement, il y a du lourd: elle s’affiche officiellement sur la photo avec sa partenaire. D’une pierre deux coups: voeux pour 2015 et coming-out.
Bons baisers de la Barbade
A 22 ans, la championne d’Europe 2011 du 100m en petit bassin écrit qu’elle se sent désormais libre. «Chaleureuses salutations de l’île de la Barbade de ma part et celle de ma partenaire», envoie-t-elle sur sa page. Après l’Australien Ian Thorpe et tout récemment l’Américain Tom Luchsinger, cette sortie du placard publique relance la question du tabou de l’homosexualité dans le sport.
Une bonne résolution pour 2015. «Personne ne peut choisir où l’amour va tomber», continue-t-elle. Un beau message pour encourager les sportifs en tous genres d’oser faire leur coming-out, et briser une bonne fois pour toute le tabou. Et, à voir, le message de Theresa Michalak a eu un bon écho. Ses fans qui la suivent sur Facebook l’ont félicitée. Et la nageuse de reposter une photo en compagnie de sa partenaire pour remercier tout le monde pour ce soutien. Bonne année!
(via Focus)
14:04
13:06 J’ai découvert totalement par hasard Lucie Blush sur Twitter (son compte est ici pour le follower) et je suis finalement très content discuté avec quelqu’un qui change le petit monde du porno. Vous savez (ou pas … mais peu importe), que je déteste le porno macho, souvent dégradant ou simplement totalement répétitif dans lequel les…
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This year officially marks my tenth year as a full-time freelance writer. In 2005, Jonno convinced me to quit Good Vibrations and run Fleshbot with him, while writing books, and I went for it. (As an aside, December 2014 was the ten-tear birthday of Open Source Sex.) Since quitting my day job as a copywriter and retail superheroine, I’ve authored and edited many books, and reported/blogged/wrote feature pieces for a lot of great news outlets, magazines, newspapers and blogs.
But it’s never entirely stable, especially with a publishing industry in constant identity and financial crisis — and on top of that, my first and continuing challenge is self-regulation. Every freelancer knows what I mean.
Then, there’s the figuring out how to run my business part, which is very very far from any cookie-cutter startup, author, freelance journo or small business template.
I’ll just put it this way: If it wasn’t for sex censorship by so many major companies, financial institutions, tools and platforms, I’d *only* have to face the typical set of challenges all women face who run their own business. The limitations of censorship, plus the danger of doing business with companies who routinely deal unfairly (and occasionally behave harmfully) to independent businesses/businesspeople (whose business might be sex-related), has absolutely hurt me as a businessperson.
That’s everything from having my name blacklisted in search engine autocompletes, to getting accounts revoked without actually breaking any rules, being disallowed to advertise (or take advertising) through everyday channels like AdSense, worrying payment processors and social media sites (and more) will delete my account, unable to plan around Amazon and Google who may de-list (or deep-six) sexuality searches without notice, being unable to do a Kickstarter or put an app about human sexuality in Apple or Google’s marketplaces, constantly being reported on sites I have accounts on simply because some people think what I do is wrong, not being able to use any of the decent mailing list companies to have a newsletter… I could go on.
I just write about sex. That’s it.
I’m not even a sex worker, a porn maker, nor have I ever been a porn performer — what they (mostly female entrepreneurs, natch) go through trying to run their businesses is so beyond unfair, it paralyzes me with anger sometimes to think about it.
So I have to approach business differently; none of the formulas — or even tools and services — available to everyday, independent women in business are actually available to me. I imagine that if the playing field were even, I might be as financially stable (or even thriving) as many of my friends are.
All this brings me to share with you these two articles about business. They don’t apply to me directly, but last year, they fed my brain. These are articles I wanted to share with my friends who are outside of the sex sphere, because the innate business wisdom in them transcends the sex sector, yet doesn’t reflect any business advice I’ve seen in the non-sex sectors (such as startup culture, or enterprise tech where I make my living).
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La polarisation politique autour des droits des LGBT se renforce au sein même de l’Union européenne. Ainsi, les Slovaques voteront le 7 février sur un référendum d’initiative populaire proposé par Aliancia za Rodinu (Alliance pour la famille). Ce mouvement, qui a repris le logo de la Manif pour tous française, a rassemblé 400’000 signatures – un chiffre considérable, dans un pays de 5 millions d’habitants. Les citoyens s’exprimeront sur trois questions, portant sur la définition du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, l’exclusion de l’adoption par des couples de même sexe et la possibilité de soustraire ses enfants à l’obligation de suivre des cours d’éducation sexuelle. Une quatrième question portant sur la restriction de tout avantage social ou fiscal aux seuls couples hétérosexuels mariés a été censurée par le Conseil constitutionnel.
Porte ouverte aux «meurtres de masse»
Anton Chromik, un des leaders de l’Alliance pour la famille, fait campagne sur la menace représentée selon lui par un nébuleux «lobby homosexuel»: «Ils veulent bâillonner les gens. Ils prendront des décisions pour les vies et les carrières d’autrui. Dans l’Histoire, cela s’est toujours terminé en dictatures et parfois en meurtres de masse.» Les partisans du référendum ont aussi mis en cause la déclassification de l’homosexualité comme maladie mentale par l’OMS, note Dalibor Rohac dans le «New York Times».
L’utilité du référendum est douteuse. En juin dernier, le Parlement slovaque avait déjà largement adopté un amendement à la Constitution pour restreindre la définition du mariage aux couples de même sexe. Par ailleurs, l’Etat ne reconnaît pas, pour l’instant, la concubinage pour les gays et les lesbiennes, même si un débat est en cours au Parlement. En revanche, la campagne offre une tribune politique rêvée pour l’extrême droite alors que l’acceptation des LGBT progresse, lentement mais sûrement, dans le pays.
«Valeurs sociales»
Comme le relève le blog Towleroad, l’Alliance pour la famille est soutenue par une organisation américaine, l’Alliance Defending Freedom. «Ce vote permettra aux Slovaques de protéger la loi actuelle, ainsi que des valeurs sociales importantes», estime Roger Kiska, un de ses responsables. Pour les observateurs, le référendum arrive à point nommé pour le gouvernement du populiste Robert Fico. Celui-ci cherche à détourner l’attention du public des problèmes actuels: corruption, chômage élevé et pauvreté, malgré certains succès économiques. A l’instar de son voisin hongrois Viktor Orban, Fico n’hésite pas à flatter les «valeurs traditionnelles» et nationalistes, et à reconnaître certains mérites à la politique du Kremlin dans ces domaines.
La famille Alcorn a décidé de repousser les obsèques de son enfant, assurant avoir reçu des «menaces». Depuis une semaine, le suicide de Leelah Alcorn, une toute jeune trans de l’Ohio, a et mis les réseaux sociaux en ébullition. Dans un message d’adieu désespéré sur la plateforme Tumblr, l’ado de 17 ans avait lancé un appel pour une meilleure reconnaissance des jeunes en transition. Leelah, née Joshua, y racontait aussi avoir été présentée par ses parents, des chrétiens fervents, à un thérapeute. Ce dernier avait exclu toute transition vers l’autre sexe.
«Un bon garçon»
Article précédent: Vague de colère après le suicide d’une ado trans
Sur CNN, vendredi, la mère de Leelah, Carla Alcorn, est sortie de son silence. Elle s’est dite convaincue que son «fils Josh» traversait «une phase»: «Mais nous lui avons dit que nous l’aimions sans condition, quoi qu’il advienne. Les gens doivent savoir que je l’aimais. C’était un bon gamin, un bon garçon». Elle a aussi répété son credo sur le transgendérisme: «Dieu ne fait pas d’erreurs». La cérémonie sera célébrée dans un lieu tenu secret, a prévenu l’Eglise de la famille, la Northeast Church of Christ, à Cincinnati. Depuis le début de la semaine, une pétition en ligne réclame que le nom de Leelah figure sur la pierre tombale. Elle a recueilli à ce jour plus de 75’000 signatures, certaines accompagnées d’insultes à l’intention des parents.Entre-temps, le blog «Satan’s Wifey» de Leelah, où elle avait consigné toutes ses photos et ses derniers messages a mystérieusement disparu du web dans la journée de vendredi. Ce samedi matin, il restait inacessible. On ignore si le couple Alcorn, interpellé avec virulence dans le dernier post de l’ado («Mom and dad, fuck you!»), est à l’origine de la suppression.
Hommage en Suisse
Le drame fait réagir également en Suisse, où Transgender Network Switzerland (TGNS) organise un hommage public à Leelah. Rendez-vous ce samedi 3 janvier, dès 17h, sous le grand «baldaquin» de la place de la gare, à Berne.
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