34713 éléments (3171 non lus) dans 75 canaux
Les sportifs sont de grands masochistes, ce n’est un secret pour personne. No pain, no gain, pas vrai ? Visages tendus, corps crispés, panoplies moulantes, éclats de métal et parfum de sueur, cris et gémissements, l’ambiance des salles d’entraînement n’est pas sans rappeler celle des donjons BDSM, les courbatures en plus. Anna Anderson, une résidente du quartier de Woolloomooloo, à Sydney, a fini par faire le rapprochement. Diplômée en sciences et techniques des activités physiques et sportives, entraîneuse depuis plus de vingt ans, elle est également esthéticienne et secouriste. Tout ce qu’il faut pour faire maigrir, épiler et ranimer ses clients évanouis.
Les programmes d’entraînement personnalisés qu’elle élabore pour eux sont réputés pour être particulièrement douloureux. A cause de leur rythme et de leur intensité mais aussi parce que Maîtresse Anna, une décennie de domination professionnelle au compteur, est là pour motiver les troupes à sa manière : « S’ils font du mauvais boulot, je les rince. S’ils font du bon boulot, je les rince. » Baguette, talons hauts, pinces à tétons, coups de poing dans les testicules, tout est bon pour muscler ses sportifs en mal de dérouillée. Les clients sont satisfaits, la méthode fonctionne bien et la dominatrice fait parler d’elle : la chaîne australienne SBS lui a consacré un reportage sur Maîtresse Anna.
Avis aux intéressés : le Boot Camp de Maîtresse Anna fait partie du Rose Center, qui propose également des programmes nutritionnistes et du Yoga sadomasochiste. Pourquoi pas ?
— SciencePorn (@SciencePorn) July 1, 2014
#LOL RT @kevinjdelaney All of the teams that banned sex at the #worldcup have been eliminated http://t.co/TEDe2KPtHs pic.twitter.com/9zzw8s5u8a
— violet blue ® (@violetblue) July 2, 2014
Is this painting offensive? @mallgalleries censored @MsMccall’s work for being “disgusting”: http://t.co/NgnWh6n6MC pic.twitter.com/NgtwGyCDsW
— Zoe Margolis (@girlonetrack) July 1, 2014
Let us introduce our July #PenthousePet of the Month @Skin_Diamond #BadAss #PenthouseMagazine #TattooTuesday #Fierce pic.twitter.com/38mrZ63COK
— Penthouse (@Penthouse) July 1, 2014
Communiqué de presse du Collectif « Pour un avenir solidaire »
Nous, militant-e-s associatifs, syndicalistes, étudiant-e-s, lycéen-ne-s prenons acte aujourd’hui du « plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons » présenté par le ministre de l’Education nationale qui annonce sa généralisation dès la rentrée scolaire 2014-2015. Cette annonce intervient après des mois de rumeurs, d’intimidations et de campagnes de désinformation à peine déguisées.
Mercredi 02 Juillet 2014 2014-07-02_cp_abcd_collectif.pdfOn a bien conscience que vous avez tous le nez dans vos sacs de voyage à l’approche désormais imminente des vacances d’été, mais en l’occurrence, à la Musardine, il n’y a pas que l’été qui est chaud, toute l’année est chaude, incluant la rentrée, dont voici notre programme. Vous y trouverez ce qui vous attend en septembre aux éditions La Musardine. En attendant, bel été à toutes et à tous !
Calendrier pin-up 2015, de Giovanna Casotto
Cette année, c’est à la mythique dessinatrice italienne Giovanna Casotto qui nous avons confié la réalisation des pin-up de notre calendrier de fin d’année. Il ravira les amateurs de BD érotique, qui la connaissent déjà bien pour ses quatre albums parus chez Dynamite. Les autres pourront découvrir son univers inimitable dans un calendrier aussi glamour que sexy.
Sortie le 18 septembre
Osez booster votre libido, de Michel Larue
Déjà auteure d’Osez le sexe tantrique, Michèle Larue explore la sexualité dans ses variations les plus débridées. Elle a expérimenté tout ce qui était susceptible de tonifier la libido et le restitue dans ce véritable programme de coaching sexuel, qui vous apprendra à booster votre tonus sexuel et vos vibrations désirantes. Oubliez les petites pilules bleues, il y a beaucoup mieux dans les méthodes naturelles !
Sortie le 18 septembre
Les filles bien n’avalent pas, de Marie Minelli
« Les filles bien n’avalent pas », un cliché parmi d’autres sur la sexualité féminine que Marie Minelli a pris un malin plaisir à passer au vitriol. Elle dénonce dans ce livre résolument humoristique tous les stéréotypes sexistes qui collent aux femmes et à leur sexualité. Les clichés, on peut s’en indigner, mais on peut aussi en rire !
Sortie le 18 septembre
Osez 20 histoires de punitions sexuelles, collectif
Pour son vingt-deuxième recueil, la collection de nouvelles érotiques à thèmes de la Musardine s’attaque au thème de la punition sexuelle. 20 auteurs de sensibilités différentes mais tous bien résolus à illustrer le fameux adage : qui aime bien châtie bien ! Qui a le plus mérité sa fessée?
Sortie le 18 septembre
Dictionnaire des fantasmes et perversions, de Brenda B. Love
Attention, ouvrage MYTHIQUE ! Initialement paru en 1997 aux éditions Blanche, ce dictionnaire n’est plus disponible depuis plusieurs années. Un manque intolérable désormais comblé, qui vous permettra de découvrir l’essentiel des perversions, des plus cocasses aux plus effrayantes, mais toujours fascinantes, qui agitent nos sexualités tourmentées.
Sortie le 18 septembre
Les soirées de Charles, d’Armand Aurèle
Comment une partouze, organisée en thérapie de groupe, peut-elle transformer ses participants ? C’est la question que pose Armand Aurèle, auteur confirmé de littérature et de théâtre dont c’est ici le premier roman érotique sous pseudonyme. Le temps du livre est celui de la soirée. Le récit alterne, façon caméra subjective, les points de vue de chaque protagoniste. Un jeu de rôle porno grandeur nature.
Sortie le 18 septembre
Contact presse : Stéphane Rose – presse@lamusardine.com – 01 49 29 48 53 – 07 86 50 07 93
Il Cavaliere serait-il devenu preux chevalier? Les travaux d’intérêt général que Silvio Berlusconi doit réaliser après sa condamnation l’auraient-ils changé à ce point? Alors que dans le monde entier on défilait pour les gayprides, ses propos ont de quoi faire tiquer.
Le journal italien La Repubblica rapporte que l’ancien président du Conseil s’est prononcé en faveur des droits LBGT: «Le [combat] pour les droits civils des homosexuels est un combat qui devrait être de la responsabilité de tous dans un pays profondément moderne et démocratique», a déclaré Silvio Berlusconi.
Il a jouté qu’un débat large et profond permettrait «d’atteindre un objectif raisonnable pour la justice et la civilisation». Agé de 77 ans, le magnat des médias a souvent été dénoncé pour son homophobie, lorsqu’il disait par exemple que son amour pour les femmes était meilleur qu’être gay. Ses déclarations en faveur de la communauté LGBT surprend… La sagesse de l’âge?
(via GayStarNews)
Le 14 juin dernier, la Marche des Fiertés LGBT de Lyon était la première dans l’Histoire du mouvement LGBT français à accueillir un char de travailleurs et travailleuses du sexe, sous l’égide de l’association Cabiria (qui effectue depuis des années un travail de terrain indispensable et reconnu auprès des personnes concernées) et du Syndicat du travail sexuel (STRASS). Leur présence et le refus du projet de loi sur «la lutte contre le système prostitutionnel» porté par le mot d’ordre de la Marche ont créé une vive controverse.
On peut comprendre, à défaut de les partager, les craintes des associations, partis politiques ou simples citoyen-ne-s abolitionnistes qui sont pour la plupart animés par un souci sincère d’égalité entre les sexes. On peut aussi regretter la violence des propos que se sont échangés, quinze jours durant, la Lesbian and Gay Pride (LGP) de Lyon et Osez le féminisme ! 69 par communiqués de presse et statuts Facebook interposés : ceux-ci n’ont guère contribué à faire émerger un débat constructif.
Mais si l’on considère, comme bon nombre d’organisations internationales (l’Organisation mondiale de la santé, Médecins du monde…) ou nationales (la Commission consultative nationale des droits de l’Homme), d’associations de lutte contre le sida (AIDES, Act Up-Paris…), féministes (le Planning familial) ou de défense des droits humains (la Ligue des droits de l’Homme), que la pénalisation des clients ne fera que rejeter un peu plus les personnes prostituées dans la clandestinité et les exposer à davantage de risques de contamination par le VIH et les autres IST, alors la solidarité avec celles d’entre elles qui luttent contre ce projet de loi est un impératif.
Comme les personnes LGBT, les personnes prostituées sont victimes de violences et font l’objet d’une stigmatisation sociale en raison de leur activité sexuelle. Par ailleurs, les discriminations dont souffrent encore les personnes LGBT peuvent conduire certaines d’entre elles à la précarité (à la perte d’un toit ou d’un emploi, par exemple), ne leur laissant parfois d’autre choix que la prostitution ; c’est sans doute une des raisons de leur surreprésentation parmi les travailleurs et travailleuses du sexe. C’est pourquoi la présence de ces derniers dans les cortèges LGBT devrait être une évidence depuis longtemps, même pour ceux qui réclament «l’abolition» de la prostitution et/ou la pénalisation des clients.
Certains ont regretté que le mot d’ordre choisi cette année ait «divisé» le tissu associatif LGBT et féministe local ; une «division» toute relative au demeurant, puisque sur la quarantaine de signataires de l’appel d’Osez le féminisme ! 69 à se désolidariser de la Marche des Fiertés de Lyon, seuls trois avaient participé à son organisation les années précédentes tandis que l’écrasante majorité des associations membres du conseil d’administration de la LGP se montraient solidaires du mot d’ordre retenu. Mais il est des controverses qui sont parfois salutaires : sachons plutôt gré à la LGP de Lyon d’avoir organisé cette année, loin des slogans mous du genou et des revendications consensuelles que certains voudraient lui voir adopter, la Marche des Fiertés LGBT la plus politique de France.
Photo : banderole du Syndicat du travail sexuel à la Marche des Fiertés LGBT de Lyon, samedi 14 juin 2014 (DR)
The post Oui, les prostituées ont leur place à la Marche des Fiertés appeared first on Heteroclite.
Depuis deux ans, le groupe Légothèque s’empare des problématiques de la construction de soi et de la lutte contre les stéréotypes dans les bibliothèques. Ses membres comptent aussi parmi les initiateurs, au sein de la fédération internationale des associations de bibliothèques (IFLA), d’un groupe de réflexion sur les services aux publics LGBTQ, dont le lancement aura lieu à Lyon, à l’occasion du 80e congrès de l’IFLA, du 16 au 22 août. Entretien avec Raphaëlle Bats et Thomas Chaimbault, membres fondateurs de Légothèque.
Quelles ont été les circonstances de la création de la commission Légothèque ?
Raphaëlle Bats : Tout a commencé en 2011 alors que je participais au congrès de l’Association des bibliothécaires américains (ALA). Pour le discours inaugural, un éditorialiste semble-t-il assez connu est intervenu sur l’importance de poursuivre la lutte contre l’homophobie et sur la responsabilité des bibliothèques en la matière. Cette prise de parole a constitué un véritable choc pour moi, faisant écho à ma conviction que les bibliothèques sont, plus que de simples espaces libres, des espaces où se crée positivement la liberté. De fil en aiguille, en partageant mon enthousiasme avec des collègues, est née l’idée d’un groupe LGBT à l’Association des bibliothécaires de France (ABF), auquel auraient pu succéder un groupe féministe et un groupe antiraciste. Nous avons fini par reformuler ce projet de manière à embrasser les différents enjeux de l’inclusion, en désamorçant, du même coup, certaines critiques prévisibles. Légothèque est ainsi née en janvier 2012, avec pour objectif de défendre un modèle de bibliothèque inclusive, engagée dans la lutte contre les stéréotypes.
Quelles sont les actions de Légothèque ?
Thomas Chaimbault : Constatant qu’il n’existait aucune donnée sur les questions d’inclusion dans les bibliothèques, nous avons immédiatement amorcé un travail de veille. Nous avons mis en place un blog, créé un compte Twitter, puis une veille Diigo. Alors que nous avions, au commencement, surtout des exemples d’actions menées à l’étranger, nous recensons aujourd’hui de nombreuses manifestations et bibliographies réalisées par les bibliothèques françaises sur les thématiques du genre, de l’homosexualité, de l’égalité hommes-femmes, des stéréotypes, du multiculturalisme, etc. Une autre part importante de l’activité consiste à organiser des conférences, à participer à des journées d’étude et à des colloques. Nous souhaitons aussi soutenir les collègues en leur fournissant des ressources. À l’occasion de la polémique sur le livre Tous à poil, nous avons par exemple été chargés de rédiger le communiqué de l’ABF et avons fourni des outils à l’attention des professionnels afin qu’ils puissent répondre à leurs usagers ou à leurs élus en cas de problème.
R. B. : Nous avons par ailleurs réalisé une exposition pédagogique sur le genre, avec la bibliothèque départementale de Saône-et-Loire. Elle est constituée de sept panneaux, présentant des définitions, essayant de dissiper des malentendus (sur la «théorie du genre» par exemple), des développements thématiques (art et genre, littérature de jeunesse et genre) et des éclairages historiques, entre autres sur des textes fondateurs. Le tout agrémenté de textes et de vidéos en ligne, accessibles via des QRcodes.
Vous participerez, au mois d’août à Lyon, au congrès international des bibliothécaires, où un groupe de service aux publics LGBTQ sera présent pour la première fois. Comment ce groupe s’est-il constitué ?
R. B. : Depuis quelques années, des bibliothécaires LGBT se réunissent pendant le congrès international des bibliothécaires organisé par l’IFLA. L’idée a peu à peu germé d’un groupe de travail spécifique. L’accueil a été tout de suite très favorable : la première question qui nous a été posée par les instances de l’IFLA a été : «un groupe LGBT, très bien, mais pourquoi pas LGBTQ ?». Nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’il ne s’agissait pas à proprement parler d’un groupe de bibliothécaires LGBT mais d’un groupe de service pour les publics LGBT. Il nous fallait réunir un certain nombre de signatures pour créer le groupe. Nous avons donc écumé le dernier congrès. Malgré les réserves émises par des collègues issus généralement de pays où l’homosexualité n’est pas acceptée ou bien illégale, le groupe a été constitué et se réunira pour la première fois à Lyon au mois d’août.
www.legothequeabf.wordpress.com
The post Légothèque : « Des espaces où se crée la liberté » appeared first on Heteroclite.
Le TGI d'Angoulême a relaxé le 24 juin cinq hommes accusés d'avoir eu des relations sexuelles non consenties avec une jeune femme handicapée. Inacceptable et insoutenable.
Face à ce jugement incompréhensible et scandaleux, plusieurs associations dont Le Planning Familial ont signé une tribune "Viol collectif, relaxe générale à Angoulême : madame Taubira, ce jugement est insoutenable"
Mercredi 02 Juillet 2014Les hamburgers, en général, ça suinte de gras et ça dégouline de sauce. Et c’est pour ça qu’on les aime. Mais aux Etats-Unis, ils peuvent aussi vous donner une leçon de tolérance. Sans blague!
No.2 du fast-food Outre-Atlantique, la chaîne Burger King a ainsi lancé une campagne LGBT friendly à San Francisco, à l’occasion de la gay pride de la ville. Elle propose au menu, pendant une semaine, un Whopper, son sandwich vedette, en version «proud» (fière). Il se présente dans un joli papier d’emballage arc-en-ciel. Sympa, mais qu’est-ce qu’il y a dedans, au juste? Du rainbow ketchup? Des onions queer? Un steak haché de licorne?
Faux reportage
Burger King a laissé planer le doute. En fait, c’est une pub qui a donné la solution à cette énigme riche en calories. Tourné à la façon (très à la mode) du faux reportage, le spot montre des clients hésitant à commander le nouveau burger avant de découvrir que le Proud Whopper… est identique au Whopper classique. Sauf qu’une fois ouvert, le revers du papier d’emballage proclame: «Nous sommes tous pareils à l’intérieur».
Grand moment d’émotion parmi les goinfres: «Jamais un hamburger ne m’avait fait pleurer», balbutie une cliente en mordant dans son sandwich.
La jupe, c’est mieux. Chloé se regarde. Oui, la jupe, c’est mieux. Avec les escarpins noirs. Coup d’œil. Chloé se trouve jolie et attirante. Elle maquille ses yeux et sa bouche. Dernière vérification. Elle claque la porte, le cœur léger. Elle aperçoit son reflet dans la vitrine d’un magasin. Elle se plaît. C’est vaniteux, elle s’en fout. Chloé oublie ses emmerdes, la fatigue et le stress : c’est jeudi soir, elle sort. Se vider la tête et s’amuser.
Dans les couloirs du métro, Chloé croise un homme. Elle ne le regarde pas. Elle a son casque sur les oreilles mais il lui semble bien qu’il baragouine un petit quelque chose à son attention et qu’il se retourne sur son passage. Elle ne réagit pas. Pas la peine de s’énerver pour si peu.
Cinq minutes d’attente. Elle pleure, sa lentille la gêne. Chloé plonge la main dans son sac et en ressort son téléphone. Dans l’écran noir elle examine son œil, essuie d’un doigt le maquillage qui a un peu coulé. Ça va mieux. Elle renifle, range son petit bazar. Un jeune loup la reluque en souriant.
“T’inquiète pas, t’es nickel.
– Non, mais en fait j’avais un truc dans…
– T’inquiète t’inquiète, t’es juste nickel, y a tout qui va bien comme y faut. T’es très jolie.
– Merci.
– Tu vas où là ? Tu sors ?
– Oui, je vais boire un verre avec des copines. Et toi ?
– Pareil, je rejoins des potes. Tu descends où ?
– Poulala, loin ! On va dans le 11e arrondissement.
– Dommage, moi je descends là. Bonne soirée miss !
– Bonne soirée !”
Agréable rencontre. Chloé aime bien les gens. Puis ça flatte son égo, de sentir qu’elle plaît. Elle sort du métro avec un sourire accroché sur le visage. Deux-trois regards s’attardent sur ses jambes, descendent de son visage à ses jambes puis fuient, penauds. Le sourire de Chloé lui remonte jusqu’aux oreilles, elle marche la tête haute. Elle irradie.
Du vin blanc. Chloé observe les gens à travers le cul de son verre, alors que le liquide un peu âcre coule dans sa bouche. Ils apparaissent tout déformés, ça la fait marrer, d’autant qu’elle n’est plus très nette. Une petite blonde complètement saoule qui chancelle sur ses ballerines. Un groupe de mecs qui l’observe en rigolant. Des filles qui la considèrent d’un air navré. Chloé tourne la tête et scrute le fond de la salle. Quelques copains discutent, des pintes de bière à la main. Chloé se dit que celui du milieu est plutôt son genre. Et… Merde, il la regarde le regarder à travers le cul de son verre qu’elle a encore vissé au bec. Elle le pose. Il finit sa bière, se lève et la rejoint.
“Je peux t’offrir un verre ?
– Euh, oui, enfin je sais pas si c’est très raisonnable mais pourquoi pas.
– On s’en fiche un peu d’être raisonnables, non ? Tu veux quoi ?
– Un verre de vin blanc.
– Lequel ?
– Ils n’en ont qu’un.
– Ah, bah comme ça au moins…”
Ils discutent. Enchantée Baptiste, moi c’est Chloé. Tu fais des études de médecine ? C’est super, pendant un temps j’y ai pensé, ma mère est médecin tu vois, mais j’ai peur des piqûres, je peux même pas regarder, alors devenir toubib… Tu veux te spécialiser dans quoi ? La pédiatrie ? Ouais, moi les mômes tu sais… J’aime bien ceux des autres mais ça me paraît tellement lointain ! La maison les enfants le chien… Je me dis que c’est pas de mon âge, j’aime trop ma liberté. Ceci dit j’adore les chiens. Vingt-cinq ans ! Mais t’es plus vieux que moi en fait ! J’ai vingt-et-un ans, je termine ma licence de Lettres. Non, j’ai pas de copain. Et toi ? Ah, d’accord, Monsieur profite de la vie. Si ça me choque ? Non, tu as raison. Boh t’sais, moi aussi, je papillonne un peu, des petites histoires par-ci par-là mais rien de bien sérieux, je veux pas me prendre la tête.
“Bon, je vais rentrer je pense, je bosse demain.
– Tu veux que je te raccompagne jusqu’au métro ?
– Non, t’inquiète c’est pas loin.
– Je reformule : je te raccompagne jusqu’au métro.
– OK.”
Dans la rue, Baptiste prend le bras de Chloé. Ce bras destiné à la soutenir lui ramollit les jambes. Toute flagada.
“Bon, eh bien… Merci de m’avoir raccompagnée, c’était une bonne soirée.
– Oui…”
Chloé se doute qu’il va lui demander son numéro de téléphone. Elle n’y voit pas d’objection. Au contraire. Elle farfouille dans son sac à la recherche de son pass Navigo. Et pour tuer les secondes qui s’éternisent. Enfin, il lui demande s’il peut la revoir. Elle baragouine un “oui” timide et lève les yeux vers Baptiste, qu’elle a senti se rapprocher. Elle l’embrasse doucement et chuchote : “À bientôt alors.” Il fronce les sourcils, se penche et prend sa bouche. Elle se laisse faire, puis se détache doucement.
“C’est tout ?
– C’est tout quoi ?
– Tu me chauffes toute la soirée, tu m’embrasses chastement, un petit bisou hop et tu te casses ?”
Chloé rit. C’est une blague. Non. Elle ne sait pas. Le regard de Baptiste sur elle a changé. Il est dur. Il fixe sa bouche, ses seins. Il la fouille avec ses yeux.
“Ça te fait marrer ?
– Pas vraiment en fait. J’essaye de trouver ça drôle mais j’ai du mal.
– Allez, viens…
– Non, j’ai pas envie.
– T’es sérieuse ? T’as pas envie ? Tes parents t’ont jamais appris à finir ce que tu avais commencé ?”
Baptiste avance, Chloé recule, la barrière qui encadre l’escalier l’arrête. Il se presse contre elle. La barre métallique dans son dos lui fait mal. Il immobilise ses bras, elle sent à quel point il est plus fort qu’elle. Petite, toute petite Chloé si vulnérable soudain…
“Mais j’ai commencé quoi ? Je te dois rien. Tu te prends pour qui ? Arrête, je t’ai rien promis.
– Comédienne. T’es une promesse. Tu vas pas me faire croire que tu sors comme ça, sapée et tout, pour rentrer bien sagement toute seule à minuit et quelques. Allez, arrête de minauder c’est bon, je viens chez toi ?
– …
– … C’est quoi le problème, je te plais pas ?
– Mais… Si, mais c’est pas la question.
– C’est quoi, la question ? Allez putain. Tu vois pas comme j’ai envie de toi ?”
Si, elle voit. Il la serre contre lui, insinue ses mains sous le manteau, palpe les fesses à travers la jupe. Contre son ventre elle sent qu’il bande. Il reprend sa bouche, elle serre les dents quand sa langue tente une incursion.
“Pfff, t’as que de la gueule. Ça m’énerve ces petites Parisiennes qui la jouent pas farouches et se débinent dès que les choses se corsent.
– Mais… Je… Enfin, c’était bien, tu me plais et tout, j’ai adoré parler avec toi… Mais tu vois là comme ça, j’ai pas envie, enfin c’est pas que j’ai pas envie mais…
– Quoi ? T’as peur ? On fait rien de mal hun. C’est bon zen, y a pas de mal à sa faire du bien. C’est tout ce que je veux moi, te faire du bien hun.
– Non mais… Laisse-moi s’il te plaît.
– Quoi, tu pleures ? Pourquoi tu pleures ? Allez, laisse tomber, casse-toi tiens.”
Il s’écarte. Chloé s’enfuie. Alors qu’elle dévale les marches, elle entend Baptiste lui crier : “Ça t’apprendra. T’as pas de l’or entre les cuisses tu sais !”
Assise sur un strapontin, Chloé tire sur sa jupe. Des larmes de rage brouillent sa vision. Elle se sent idiote et coupable.
Chloé est presque arrivée chez elle. Une voiture ralentit pour rouler à sa hauteur. Le conducteur ouvre la vitre.
“Bonsoir ma belle. Tu vas où comme ça ?
– Je rentre.
– Si tôt ? Pourquoi tu fais la gueule ? T’as eu un problème avec ton amoureux ?
– …
– Rôh, souris. Tu dois être tellement plus jolie quand tu souris.
– …
– Dis voir, tu me rendrais pas un petit service par hasard… Tu me ferais pas une petite fellation non ?
– Non merci. J’ai déjà mangé.”
The hot indies at Pink Label TV just added another independent porn studio to its diverse stable of adult filmmakers: NYC-based Foxhouse Films.
Inspired by Germany’s lauded international porn festival, PornFilmFest Berlin, Foxhouse Films’ collaborators got to work, forming a studio in the most memorable way — in a ritualized DP scene — that would become their first film. Read more in an interview Filmmaker Spotlight with Miss Alyx.
Foxhouse Films premiers on Pink & White’s fair-trade video on demand hub for indie and emerging adult filmmakers, PinkLabel.tv, with three films: Fire Escape, The Cleaner, and 3 by Three.
With three films under their belt, Foxhouse Films is planning future productions and welcomes new participants and collaborators. “We’re based in New York City, and are interested in meeting new talent as well as people who might be interested in helping with the production side of things,” says Alyx Fox. “We hope to produce a lot of amazing scenes in the coming year, and to do that we need more performers as well as more people to work behind the scenes.”
Foxhouse Films: Fire Escape
A quiet evening at home turns rough trade when Gaperiella’s friend Dwane arrives on the scene. They meet, they fuck in the dark, with motorcycle jackets and lace panties and moans echoing off of the brick walls.
Foxhouse Films: The Cleaner
Audrey finds out how serious her new boss is on her first night as Alyx’s maid. They get off to a rocky start, but after the kinks are worked out and the boots are licked clean, Audrey gets rewarded with a proper foot fucking. Incompetence will not be tolerated…
Foxhouse Films: 3 by Three
Foxhouse waited impatiently for the last full moon of winter to complete their dp initiation ritual. Tops and bottoms get flipped on their back and everybody gets all their holes filled.