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On aurait tôt fait des croire que les siècles passés se méfiaient du porno. C’est faux : les hommes du paléolithique dessinaient déjà des chattes sur les murs, les Grecs antiques recouvraient leurs amphores de dessins cochons, certains précolombiens ont produit des fresques pour adultes plutôt frontales… Représenter la chose est à la mode depuis longtemps.
La semaine dernière, Dangerous Minds nous l’a rappelé en déterrant un ouvrage appelé I Modi, que l’on pourrait traduire par « Les voies » ou « Les manières ». Un Kamasutra, quoi. Cette compilation de gravures explicites datée du XVIe Siècle a poussé l’église Catholique a engager ses premières poursuites pour pornographie. Tous les exemplaires du livre ont été détruits et Marcantonio Raimondi, l’artiste responsable, a été emprisonné sur ordre du Pape.
Le Destin de Raimondi aurait dû dissuader les graveurs-pornographes. Malheureusement pour Clément VII et ses sbires, Pietro Aretino ne s’est pas laissé impressionner. Trois ans après la sortie du I Modi original, ce poète a décidé d’éditer une nouvelle version du livre. Comme son maître à penser, il a fini en prison sur ordre du chef suprême de l’Eglise catholique alors que tous les exemplaires de son ouvrage étaient détruits.
C’était sans compter sur nous autres pervers, les Français. A la fin du 18e siècle, une nouvelle version d’I Modi a fait surface chez nous. Le titre complet : L’Arétin d’Augustin Carrache ou Recueil de Postures Érotiques, d’Après les Gravures à l’Eau-Forte par cet Artiste Célèbre, Avec le Texte Explicatif des Sujets. Une édition de 1925 de cet ouvrage est disponible pour plus de 500 euros. Ses illustrations XXX sont basées sur celle du peintre de la Renaissance Agostini Carracci. On vous laisse apprécier, c’est inspiré de thèmes classiques et très explicite.
Voici le résumé du livre de Serge Tcherkézoff Tahiti - 1768 Jeunes filles en pleurs, la face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental
Avant de commencer le résumé de ce livre, quelques remarques préliminaires.
Le sujet du livre est la déconstruction des mythes (racistes et sexistes) autour des femmes tahitiennes. Il montre comment, en quelques récits hâtifs et ethnocentrés de colonisateurs, on a construit tout un mythe de liberté sexuelle voire de lubricité des femmes tahitiennes.
On a souvent tendance à voir l'autre au prisme de ses propres valeurs, de sa propre culture, en interprétant un geste comme ayant partout le même sens.
Ce livre devrait être lu par tout-e ethnologue et tou-e sociologue. Sa lecture incitera chacun-e à se méfier de ce qu'il croit voir et des conclusions qu'il en tire trop hâtivement.
A partir du moment où Constantinople tombe aux mains des turcs, l'Occident cherche une autre route pour arriver aux Indes Orientales afin de continuer entre autres le commerce d'épices.
Les premiers contacts en Polynésie furent pour coloniser et trouver des mines à exploiter (au XVIèeme et au XVIIème) : le conquistador.
Les suivants dés la seconde moitié du XVIIIème étaient davantage "artistiques" et "scientifiques". Il y avait un intérêt pour la géographie et une volonté d'étudier les populations locales. Les Occidentaux étaient ) la recherche d'hommes à l'"état de nature". On n'est plus face à des conquistadors mais des "découvreurs", des artistes et des naturalistes (l'auteur met le mot "découvreur" entre guillemets pour montrer qu'utiliser ce mot parle uniquement des actions de celui qui découvre un lieu qu'il ne connaît pas ; un local ne découvre rien).
L'Antiquité est très à la mode à cette époque avec de fréquentes comparaisons de ce que l'on voit avec la mythologie. L'Antiquité est vue comme une période où l'on glorifie l'amour et le corps humain ; on en vient donc à glorifier le corps des femmes.
Byron arrive en Polynésie en 1766, Wallis en 1767, Bougainville en 1768, Cook en 1769.
Byron et Wallis ont tiré sur les habitants ce qui a forcément modifié le comportement de ces derniers face aux nouveaux arrivants. Bougainville n'est pas au courant de cela (impossible de savoir si cela aurait changé ses observations) et parle donc de l'île de Vénus.
Le mot "Polynésie" est créé en 1716 ; il signifie "nombreuses îles".
Au XVIIIème, il y a une unité du genre humain avec les races qui montrent la variété de l'humanité. L'homme originel est forcément blanc ; s'il y a des hommes noirs c'est du au climat, à l'alimentation, à l'habitat. C'est une modification vue comme naturelle donc les peuples sont appelés "naturels". Le blanc l'est aussi, il représente la nature du dessein divin.
Au XIXème, avec la zoologie, on croit moins à l'unité du genre humain. La nature se morcèle et certains sont vus comme plus proches des animaux que des humains. Les noirs ne sont plus vus comme des blancs dont la peau a foncé mais comme des êtres fondamentalement différents. On commence donc à hiérarchiser les êtres. (ce qui ne signifie pas qu'il n'y avait pas de racisme avant). Ce sont les missionnaires qui continuent à défendre l'idée d'une unité de la race humaine (sinon il leur serait impossible de continuer à évangéliser s'ils considéraient les noirs comme pas tout à fait humains).
Lorsque les espagnols arrivent aux îles Marquise en 1595, ils sont obsédés par la couleur de peau blanches de habitants et la beauté des femmes. En 1688, Dampier qui décrit les australiens les voit comme un peuple "laid et misérable".
En 1831-1832, on invente le mot "Mélanésie" afin de distinguer les noirs de ceux à la peau plus claire.
Bougainville passera 2.5 jours à terre en Polynésie qu'il appellera "jardins d'Eden" ou "Nouvelle Cythère". Il parle d'hospitalité sexuelle, de sexe en public, de danse lascive, de polygamie, de passion pour l'amour (le sexe). Il est persuadé que les adolescentes polynésiennes ont une totale liberté sexuelle. Lorsqu'il arrive, des tahitiens viennent à sa rencontre avec une jeune adolescente qui se met nue et s'offre aux hommes présents. La scène se reproduira à terre. Bougainville n'a aucune conscience qu'elles sont forcées à le faire ; pour lui elles le font par amour du sexe.
Pour l'auteur, il se pourrait (aucune certitude là dessus) que les tahitiens aient envoyé des jeunes filles vierges aux blancs afin qu'elles tombent enceintes et captent des pouvoirs qu'auraient pu avoir les blancs. Il n'est nul question ne lubricité là dedans. On peut aussi supposer que les tueries orchestrées par les occidentaux venus précédemment, ont pu pousser les tahitiens à offrir des jeunes filles en guise d'apaisement.
Les français n'ont aucune conscience que leur présence ait pu beaucoup surprendre les tahitiens ; ils pensent que si on leur présente des adolescentes, cela doit être comme cela chaque jour.
Bougainville note bien que les jeunes filles pleurent après avoir été déflorées mais il n'en fait pas grand cas. Pour lui, si elle se dénude et montre des marques d'embarras c'est simplement parce qu'elle minaude. Tout le vocabulaire employé par les français montre que la femme tahitienne est vue comme une victime d'une guerre galante; c'est une conquête.
Cook arrive en 1769 à Tahiti ; il ne connait pas le récit de Bougainville. Il parle beaucoup des danses lubriques où les femmes sont nues. Il note combien les femmes bougent leurs hanches ce qui pour lui est forcément signe de lubricité.
L'auteur montre que les danses tahitiennes mettent l'accent sur les mains, les doigts et les hanches. Les pieds sont cachés et ne bougent que très peu. Il n'y a pas de signification sexuelle pour les tahitiens derrière ce mouvement de hanches.
Les danses auxquelles ont assisté les anglais pourraient pour l'auteur être des rites de fécondité ou d'initiation mais il n'a pas de certitude là dessus.
Les européens ont souvent tendance à décrire les tahitiens comme nus alors qu'ils ont un pagne cachant leur sexe. Il y a donc de multiples extrapolations ; ils les voient nus, alors qu'ils ont un pagne. La nudité est pour un occidental vu comme un symbole de lascivité ce qu'elle n'est pas à Tahiti. Bouger les hanches en dansant signifie pour eux un appel au sexe.
A Tahiti, on se dénudait également du haut face à quelqu'un de supérieur socialement parlant ; rien de sexuel là dedans. C'est une sorte de salut à celui ou celle qui est supérieur-e hiérarchiquement.
Un des mutins du Bounty Morrison qui vécut deux ans à Tahiti et dont le livre fut publié en 1935 expliqua bien qu'il n'y avait pas de sexe en public, que les danses ne débouchaient pas sur des orgies et qu'on n'exposait pas son sexe hors des moments où l'on dansait.
On constate donc en réétudiant les journaux et témoignages sur Tahiti :
- qu'il n'y eut pas d'amour en public
- qu'il n'y eut pas d'amour libre
- que la danse n'avait rien de lascive
Restent deux faits :
- la présentation de jeunes filles nues
- les danses où l'on est nu
Il conclut au caractère très rituel de la présentation de jeunes filles. Il pense que lorsque les tahitiens ont vu arriver les occidentaux qui avaient le pouvoir de donner la mort à distance (canons, fusils) et des outils leur permettant de travailler plus vite (outils en fer), ils les ont pris pour des sortes de dieux dont il fallait capter le pouvoir par la fécondation d'une vierge.
Pour la danse, l'on se dénude par salut et aussi pour être fécondée, là encore il n'est pas question de lascivité. Ce sont des jeunes femmes vierges mais en âge d'être fécondées qui se dénudent.
Ces récits, qui ont continué au XIXème et au XXème siècle, ont profondément marqué les esprits occidentaux quant à l'idée que nous nous faisons de Tahiti. L'auteur cite encore des exemples récents où cette idée de "l'île de l'amour" est fort présente. Il montre ainsi au travers de ces exemples comment calquer nos propres représentations mentales sur d'autres, conduisent à des interprétations totales erronées de leurs coutumes.
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Vu sur Le culte du phallus, de Rome au Japon
Je vous ai parlé hier du premier tome du manga Thermae Romae. A présent, penchons-nous…
Cet article provient de Littérature érotique
Je me baladais il y a quelques jours à la Nuit Debout et oh joie, je tombe sur un atelier féministe. Très engagé pour l’égalité homme-femme, le respect de toutes les sexualités, je me suis dit que c’était une opportunité de débattre de manière interessante. SAUF que … « Désolé mais la session n’est pas mixte, elle est…
Cet article Le WTF de la Nuit Debout sur le féminisme est apparu en premier sur NXPL.
Dans la soirée du dimanche 10 avril 2016, un homme a fait une macabre découverte dans le jardin d’une maison inhabitée du Calvados. Dans un buisson gisait le corps dénudé d’une femme recouvert d’un drap rouge. La police, prévenue par le riverain, n’a pu que constater le décès, une fois sur place. L’autopsie du corps, pratiquée mercredi, a révélé « un traumatisme crânien majeur, une hémorragie majeure, ainsi que sept côtes cassées et des traces de violences sexuelles. C’est quelqu’un qui a dû souffrir », a indiqué le procureur de la République. Pour l’instant anonyme, ce quelqu’un était une habitante de la commune de Vire, âgée de 57 ans.
Ce même dimanche soir un homme de 34 ans sans profession, sous tutelle et, visiblement, ne sachant à peine lire, s’est rendu dans le commissariat de Granville pour « indiquer qu’il est impliqué dans les faits », sans pour autant reconnaître sa responsabilité. L’individu, qui a admis avoir souvent reçu la victime chez lui, aurait eu des relations sexuelles avec elle, la veille de sa mort. Et pas n’importe lesquelles : la femme lui aurait demandé de lui infliger « des pratiques sadomasochistes » et notamment de l’étrangler. Elle se serait ensuite levée, puis serait tombée à quatre reprises, avant de succomber.
Pris de panique, l’homme aurait alors décidé de « se débarrasser du corps en le chargeant dans une petite remorque de vélo pour le transporter » et le dissimuler dans le jardin a priori abandonné, non loin de son domicile. Il a été placé en garde à vue. Les explications qu’il a fournies pour se dédouaner n’ont pas convaincu les enquêteurs. Déjà condamné pour des faits de violence en 2012 et pour vol en réunion en 2007, le prévenu encourt jusqu’à trente ans de réclusion.
C’était devenu une habitude pour les militants de Coming Out, un groupe LGBT de Saint-Pétersbourg. Alors que les autorités répriment durement toute manifestation publique en faveur de leurs droits, ils ont réussi ces dernières années à s’immiscer dans le grand défilé de la Fête du travail. Un signe de défi ouvert contre la loi qui pénalise la soi-disant propagande homosexuelle. L’an dernier, ils avaient même croisé Vitaly Milonov, inspirateur de cette loi anti-gay, manifestement furieux.
Ainsi, ce dimanche, une poignée de courageux ont prix place dans le cortège, au milieu des groupes écologistes et vegan. Toutefois, la police de la deuxième ville de Russie est passée à l’action. Quelque 20 activistes LGBT ont été interpellés en pleine parade, alors qu’ils avaient déployé une énorme bannière multicolore sur le Nevsky Prospekt.
Nazillons bienvenus
Le site d’information Meduza note que le conseil municipal avait interdit au groupe LGBT de prendre part à la marche. En revanche, les élus ont donné leur feu vert à la participation de Puissance slave nord-ouest, collectif affilié à un mouvement néonazi interdit. En uniforme paramilitaire, ses partisans ont défilé en toute impunité sous le slogan «Pour l’unité des Slaves et la race blanche».
In Putin's Russia, LGBT activists are arrested on the 1st of May, neo-Nazis are allowed to march. pic.twitter.com/VRzdAcNe2H
— Anton Shekhovtsov (@A_SHEKH0VTS0V) 1 mai 2016
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3 participants seront alors tirés au sort et pourront bénéficier de leur journée durant toutes les vacances d’été, celle-ci est valable jusqu’au 30 septembre 2016.
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A Toulouse
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Le Splendid : pour les amoureux des belles vues sur la mer
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Alors, prêt pour une nouvelle sex’périence ?
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