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Du crowdfunding pour que des nanas se fassent refaire les seins ? C’est le pari un peu délirant de la startup hongroise Breasts For Free.
Breasts for free ou Seins gratos ou Ingyenkeblek (nom original en hongrois), est un site internet qui se veut le sauveteur des petits seins en détresse. Leur constat ? Plein de femmes rêvent de faire de la chirurgie esthétique pour avoir de plus gros seins, mais n’ont pas toujours l’argent nécessaire. Mais “heureusement”, Breasts for free a trouvé la solution en proposant de mettre en contact des “nanas cool” avec des “mecs cool” (c’est le vocabulaire employé sur le site) pour les aider.… Lire la suite
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Seven skilled authors merge sci-fi and sex: Wetware: Cyberpunk Erotica (ebook, $3.89)
Image: Naomi Campbell on the October 2015 cover for Lui Magazine.
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Betty Blythe in ‘The Queen of Sheba’ 1921 pic.twitter.com/pEquvbbhXD
— Old Pics Archive (@oldpicsarchive) September 26, 2015
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Anecdotiques, ces dizaines d'hommes outrés au fil des années lorsque j'avais le malheur de lancer une initiative réservée aux femmes.
Anecdotique, le fait que des hommes ne prennent pas la peine de lire les interview que je mène depuis quelques jours mais préfèrent commenter le fait que j'interviewe uniquement des femmes.
Je pourrais exposer les dizaines de textes ou de projets intéressant directement les hommes que j'ai pu crer mais je me rends compte que cela ne serait jamais assez, qu'il en faudrait toujours plus, qu'à partir du moment où il y a UN projet sans homme c'est déjà un de trop. Tous ceux qui reprochent la non mixité nous disent bien qu'ils sont très féministes d'ailleurs mais curieusement ils ne semblent pas s'intéresser à ce que les femmes ont à dire, ils préfèrent parler de ce que eux voudraient dire. Une étude montrait qu'on reproche toujours à une femme de parler trop.. parce qu'il a en fait été mesuré qu'elle parle trop face aux femmes qui ne parlent pas.
Nous sommes tellement habitués à ce qu'il y ait des hommes (blancs) partout, à tous les niveaux, tous les milieux, tous les sujets que leur absence est anormale. Leur absence crée un malaise ; la discussion devient suspecte sans homme. Ils sont l'alpha et l'omega sans lesquels une discussion n'existe pas vraiment, n'est pas totalement intéressante, profonde, objective et raisonnable.
Rappelez-vous les très nombreuses discussions sur la féminisation de certaines professions ; cela causerait une mauvaise ambiance, un travail de moindre qualité, des enfants perturbés futurs délinquants si l'on parle du corps enseignant. Mais la masculinisation massive de TOUS les conseils d'administration, de TOUTES les instances dirigeantes ? C'est la normalité. L'homme blanc est vu comme le référent, le sujet X et les autres sont surnuméraires ; c'est eux dont on questionnera les compétences, eux dont on questionnera la présence et la légitimité. On pensera, par défaut, que tous les hommes blancs présents sont naturellement compétents, ce qui nous met à peu près au niveau de Zemmour et Morano soit-dit en passant si on pense vraiment qu'une couleur de peau et une paire de testicules créent la compétence. On ne questionne plus le fait que lorsqu'il y a un expert à interroger cela soit forcément un homme. On ne s'étonne pas d'ouvrir un journal économique avec 100% d'experts masculins, de voir que la politique reste un monde d'hommes, ou de voir un plateau télé avec 100%d'hommes blancs. Ils nous représentent, nous a-t-on appris, selon le beau modèle universaliste français. Et puis ca ne serait pas un peu du sexisme et du racisme que de pointer leur genre et leur couleur de peau ?
J'ai cherché au hasard la composition de conseils d'administration d'écoles, d'entreprises ou d'autres organismes. Je vous laisse l'apprécier : le Collège de France, le sénat, EDF, TF1, Arte, AP-HP, la FFF. Des hommes, blancs, en majorité, partout. Des hommes blancs experts en tout ; je ne sais si c'est une spécialité française d'ailleurs que de savoir discuter de tous les sujets et d'avoir un avis sur tout.
Oh, les femmes blanches sont invitées, les personnes racisées aussi ; mais pour (parfois) parler de ce qui les concerne. On invitera ainsi des femmes le 08 mars, ou un-e noir-e le 10 mai. C'est souvent cela en fait, toutes celles et ceux qui ne sont pas des hommes blancs, sont des témoins. Nous n'analysons pas, nous ne conceptualisons pas, nous existons simplement pour produire des témoignages et ca sera les hommes blancs qui transformeront l'essai et qui produiront de l'analyse.
Dans un contexte si uniformément masculin, ma petite initiative détonne ; comment ai-je osé n'interviewer que des femmes ? Qu'ont-elles à dire qu'un homme ne pourrait dire ? Internet est pourtant immense ; chacun-e est libre d'interviewer des hommes sur le féminisme s'il le souhaite. Le fait que je ne le fasse pas n'est pas signe d'une interdiction soudaine d'interviewer les hommes.
On me somme de m'expliquer : pourquoi uniquement des femmes. Cet acte banal devient d'un coup un ferment révolutionnaire, une initiative dangereuse. Je ne fais pourtant que renverser la vapeur et donner la parole à des femmes sur un sujet les concernant en premier lieu. C'est peut-être cela qui gêne au fond, qu'un sujet puisse concerner en premier lieu les femmes. Les femmes, comme Brigitte Grésy le montrait, sont avant tout interrogées en tant que victimes ou témoins. Nous sommes habituées à ce que leur parole n'existe pas seule, pas en tant que telle, mais qu'elle soit accompagnée, analysée, expliquée par la parole d'un homme, expert sur le sujet. Ainsi si l'on interroge une femme par exemple sur un sujet la concernant, on n'attendra pas qu'elle fournisse une analyse. Elle est bien trop subjective, bien trop dans le pathos et l'affect. On lui posera donc des questions déplacées et sans aucun intérêt politique puis on donnera la parole aux experts. Et il y a l'idée qu'on arrive à faire un truc sans eux, qu'on parle sans eux, qu'on n'ait pas besoin de leur avis, de leur expertise, de leur témoignage. Cela ne nous intéresse absolument pas. Dans une vie, où l'on est habitué à faire passer les désirs des hommes avant les nôtres, cela est tout bonnement insupportable.
Les femmes ne sont expertes en rien et témoins en tout ; elles ne disent rien qu'un homme ne pourrait dire avec le recul et la capacité d'analyse qui lui est propre. Personne sinon les féministes, ne questionne l'absence des femmes à peu près partout, tant elle parait normale. C'est l'absence masculine qui ne l'est pas. Notre absence est tellement normale, habituelle, qu'un micro-évènement comme des interviews sur un petit blog, semble prendre toute la place et contrebalancer les milliers de lieux tous masculins et autrement plus importants.
Alors au final dans ce contexte-là, mon initiative d'interviewer uniquement des femmes est effectivement un acte révolutionnaire ; puisqu'il suscite autant de réprobation, de critiques et d'attaques. Si le simple fait de ne pas donner de place à un moment donné aux hommes est insupportable, c'est qu'il n'est pas encore rentré dans les têtes qu'ils en ont déjà partout. Et tant qu'ils squatteront, sans aucune légitimité pour cela, tous les lieux de pouvoir, alors nous utiliserons ce qu'il nous reste, Internet, pour nous exprimer.
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Une prostituée coûte souvent moins cher qu’une femme à conquérir. Mais la majorité des hommes préfèrent perdre de l’argent pour «draguer» des femmes… même pour une nuit. Comment expliquer ce choix ?
Dans les années 1980, l’anthropologue Paola Tabet affirme que le mot «prostituée» ne veut rien dire parce qu’il désigne une catégorie de femmes à part : celles qui se font payer pour du sexe. Le problème, c’est que toutes les femmes sont susceptibles d’être «marchandées» en échange d’une valeur-prestige ou d’un don, dit-elle. Dans la plupart des sociétés, sinon toutes, la femme est un objet d’échange, au même titre que les biens mobiliers ou immobiliers… Poussant plus loin l’analyse, Paola Tabet affirme que parmi les prostituées, celle qui est indépendante – gestionnaire de ses passes – transgresse les règles sociales : les règles veulent que le revenu tiré de sa sexualité profite à ses parents, à ses frères ou à son propriétaire légal. Scandale, cette prostituée-là se conduit en «femme libre» !? Serait-ce là la raison du stigmate qui lui colle à la peau ?
Suite aux travaux de Paola Tabet, mobilisant ces concepts nouveaux que sont les «transactions sexuelles» et les «sexualités négociées», toutes sortes de chercheurs prennent la relève afin de pousser plus loin l’analyse, de l’affiner et de la corriger au besoin. La sociologue française Catherine Deschamps en fait partie. Dans un texte intitulé «Le sexe et l’argent : deux monstres sacrés ?», publié en 2011, elle résume les résultats d’une enquête menée, en parallèle, sur la prostitution de rue à Paris et sur les rituels de séduction dans les bars. Dans les deux cas, l’argent circule. Les femmes qui se laissent offrir des verres flirtent plus ou moins consciemment avec le fantasme de la prostitution… Mais il y a une différence énorme : elles ne sont pas tenues de «coucher». Et c’est justement pour cette raison que l’homme leur trouve plus de charme. Rien ne les force à «remercier» : elles n’ont rien reçu en espèces.
Paradoxalement, quand l’argent est trop visible, la relation perd de son prix… Pour Catherine Deschamps, il faut que l’argent soit escamoté pour que la relation homme-femme prenne de la valeur. «Les mécanismes du désir», dit-elle, impliquent un don ambigu, celui d’un verre «qui n’engage à rien» : «Du verre que l’on pourra laisser croire de simple courtoisie en cas de non-réciprocité du désir, au verre galant ou explicitement introductif à la sexualité, les frontières restent floues et permettent de garder la face.» Les apparences sont sauves. Si la femme accepte de coucher, en échange de multiples verres, elle pourra toujours dire qu’elle a été «subjuguée». C’est ce que l’on nomme couramment le pouvoir de la «séduction» : «A l’inverse de la prostitution, l’argent existe mais sans qu’il doive être compté ou demandé, sans qu’il assure à coup sûr le rapport sexuel. Toute personne dont l’intervention rend visible les modalités de l’échange […] est un intrus, ou signifie la sortie de la séduction. L’argent peut bien être un moteur du désir, […] mais cela ne doit pas être dit.»
Faut-il y voir une forme d’hypocrisie ? Catherine Deschamps, elle-même, avoue se sentir partagée : elle a parfaitement conscience que «le sentiment d’amoralité», nécessaire à la naissance du désir, implique une forme de flirt avec le fantasme de la pute (1). Lorsque des inconnus, dans un bar, jouent avec ce fantasme, même de façon voilée, ils mettent en place les conditions idéales pour une rencontre excitante et transgressive. Mais attention, il faut que la femme fasse mine de résister, suivant les codes sociaux en vigueur. Une «proie» trop vite conquise semble avoir moins de valeur. C’est ce que Nietzsche, en 1883, résumait avec ironie : «Nul ne la veut donnée, il faut donc qu’elle se vende !». Stendhal, en 1833, l’avait formulé presqu’aussi élégamment (sic) : «Telle trouve à se vendre qui n’eût pas trouvé à se donner».
S’inspirant de ces citations, Catherine Deschamps amène son hypothèse : le stigmate frappant les «filles de joie» n’est-il pas celui qui frappe les femmes qui «se donnent» trop rapidement ? Quand cela va trop vite, l’homme n’est plus qu’un client. L’illusion est brisée. Il préfère la femme qui le fait attendre, et qui ne parle pas d’argent, parce qu’elle, au moins, – en miroir flatteur – le conforte dans l’idée qu’il est irrésistiblement séduisant… Pour elle, il dépense au final bien plus que… prévu.
«Dès lors, la prostituée est-elle discriminée parce qu’elle reçoit elle-même une somme déterminée d’argent pour s’exécuter dans l’instant ? Alors que la femme à séduire serait plus valorisée à mesure que l’homme, parce qu’il paie via un intermédiaire, ne compte plus, ou doit patienter ? En ce sens, prix et valeur ne seraient pas synonymes. Or, il est remarquable que les sommes dépensées par les hommes dans les bars en vue de séduction, si elles ne sont pas connues d’avance, atteignent souvent des montants bien supérieurs à ceux que coûte une passe dans la rue. Rapportées aux revenus d’hommes souvent pauvres, ces sommes peuvent même, à certaines occasions, être qualifiées de somptuaires, notamment lorsque l’intéressé finit par commander une bouteille de champagne pour mieux signifier sa valeur à l’intéressante. Ainsi, alors que certains groupes militants féministes, catholiques ou altermondialistes […] s’émeuvent que des femmes soient payées pour une sexualité espérée libre d’économie, ils semblent aveugles au fait que la séduction, l’espoir de sexualité ou la sexualité elle-même, hors prostitution patentée, occasionnent des dépenses souvent supérieures».
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A LIRE : «Le sexe et l’argent : deux monstres sacrés ?», de Catherine Deschamps . Dans : Revue du MAUSS (2011).
A LIRE EGALEMENT : cet article est le troisième d’un volet qui commençait avec : «Etre une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile ?» et «Toutes les femmes sont des câtins».
A lire aussi : deux articles sur le «capital érotique» : «Soyez érotique, devenez des battants» et «Il faut coucher pour réussir ma fille». Un article écrit lors de l’affaire DSK sur la stigmatisation de la «salope» : «Peut-on aimer le sexe sans avoir à s’en cacher ?»
NOTE
(1) On pourrait – à l’instar de Paola Tabet – voir dans ce système liant un «généreux» donateur à une «femme reconnaissante» une manifestation sordide de l’inégalité entre les sexes : ce fantasme s’inscrit parfaitement dans la logique qui assigne aux femmes la qualité d’êtres «corruptibles», soumis au pouvoir de l’argent. Mais on pourrait aussi voir ce fantasme (de façon plus nuancée que Paola Tabet) comme un mécanisme inhérent à la logique de l’échange et de la communication. Impossible de créer du lien sans faire de cadeau. Impossible de faire un cadeau sans créer une dette. La dette est la condition sine qua non du lien affectif entre humains.
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ainsi que les chroniques et rubriques habituelles…
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/la-revue-360-fete-ses-18-ans-de-militantisme?id=7130551|Le 19:30 de la RTS était hier dans les locaux de 360° à l’occasion du 150e numéro du magazine, fondé il y a 18 ans. Guillaume Renevey, rédacteur en chef, et Lionel Baier, réalisateur, répondent à la question: A quoi sert aujourd’hui la presse LGBT en Suisse romande?