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Je vous avais déjà parlé du premier livre de Sophie Henrionnet, Drôle de Karma. Quand elle m’a proposé de m’envoyer son second roman, j’ai évidemment dit OUI !
Le premier était drôle et léger et je me disais que le second serait de la même veine…
Je ne l’ai cru que quelques pages : il faut dire qu’après le premier chapitre, j’ai su que je plongeais dans une histoire sombre, remplie de secrets et de mensonges où chaque personnage allait donner sa version des faits.
Je ne sais pas si vous avez lu Une pièce montée de Blandine Le Callet, mais c’est dans cet esprit que j’ai évolué au milieu de ce dîner de famille. J’ai eu l’impression d’être l’invitée invisible qui passe de pièces en pièces, entendant les pensées cachées les plus profondes de chacun des participants.
Synopsis : “Toute la famille se réunit dans un chalet de montagne pour fêter à la fois Noël et l’anniversaire du patriarche Louis. 4 générations, coincées par la neige, enfermées dans l’illusion d’une famille qui n’est pas celle qu’ils pensent.”
Comme le premier roman de l’auteur était drôle, je me disais que celui-ci le serait tout autant. Erreur… Je suis passée par de nombreux sentiments : colère, rage, tristesse, compassion ; plus d’une fois les larmes me sont montées aux yeux.
Parfois j’aurais aimé pouvoir de temps en temps poser le livre, mais j’étais dans ce chalet, coincée comme eux et je voulais savoir, comprendre, trouver le dénouement ! Je l’ai lu d’une traite, dévoré.
Si vous aimez les romans caustiques et noirs dans lequel chaque personnage prend forme et place au fur et à mesure des pages, je vous le conseille vivement ! Plus proche du film Un été à Osage County que de La petite Maison dans la prairie. Savoureux et croustillant…
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Test bien spécial aujourd’hui avec un gel de massage Nuru de la marque de référence des gels Nuru Mr Nori’s MagicGel. Je sens que ce test va intéresser tous les lecteurs et lectrices qui aiment se faire du bien. Mais c’est quoi un massage Nuru au fait ? Encore une pratique pas du tout connue…
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La laïcité est devenue une ligne de fracture essentielle du féminisme. Encore au début de l’été, Christine Delphy a été scandaleusement attaquée pour avoir rappelé la «falsification» de la loi de 1905, ses usages islamophobes et racistes. Une autre réécriture de l’Histoire consiste à présenter la laïcité comme pierre angulaire du mouvement féministe des années 1970. Rien n’est plus faux ; elle en était absente. Qui a lu ses textes fondateurs le sait : Delphy analyse le «patriarcat» comme une structure économique par laquelle la classe des «hommes» domine celle des «femmes», tandis que Monique Wittig s’intéresse à l’«ordre symbolique» hétérosexuel et à la «différence des sexes», catégories notamment produites par la psychanalyse.
En revanche, un acquis essentiel du féminisme est son inquiétude épistémologique. C’est-à-dire une attention permanente à ces questions : qui parle ? Qui tient un discours sur qui ? Qui s’exprime à la place d’un-e autre ? En cela, s’arc-bouter sur la laïcité revient à empêcher de parler celles et ceux qui s’expriment à partir de leur religion. Notamment des lesbiennes, des femmes, des gays, des trans, etc., qui veulent penser leur statut en puisant dans leur judaïsme, leur islam ou leur christianisme.
À cet égard, le numéro spécial «Judaïsme et homosexualité» de la revue juive Tenou’a (n°160, été 2015) est très stimulant. Agaçant, aussi, en raison d’une prétendue objectivité bienveillante qui permet de donner la parole à des psychanalystes homophobes. Excepté cela, il présente un vaste panorama du mouvement juif contemporain, loin d’être friendly dans ses composantes dominantes. On y lit des entretiens avec des rabbins gays. On y apprend qu’une synagogue gay a été fondée à New York dès 1973. Une bonne part des textes relève de l’exégèse de deux versets du Lévitique : interdisent-ils l’homosexualité ? ou la sodomie ? condamnent-ils l’acte ? ou la personne ? Les réponses divergent selon les différents courants du judaïsme (massorti, libéral, orthodoxe). On relève en particulier ces propos du rabbin libéral Yann Boissière : «cette stratégie de la chirurgie érudite esquive le fond du problème, qui exige de prendre ses responsabilités face au texte». C’est-à-dire de reconnaître que la Torah réprouve l’homosexualité et d’affirmer : «ce texte est nôtre mais nous avons le droit de ne pas être d’accord». Ce geste irrévérencieux, qui rend passionnant l’articulation des questions sexuelles et des questions religieuses, pose la question du rapport au dogme et appelle, au sein même du religieux, à une attitude critique, sans doute bien plus subversive que la laïcité comme nouvelle croisade.
Photo : Christine Delphy dans un débat télévisé de 1985 face à Simone de Beauvoir. Image extraite du documentaire que Sylvie et Florence Tissot ont consacré à Christine Delphy, Je ne suis pas féministe, mais… (projeté le 15 octobre à Lyon dans le cadre de la Quinzaine de l’Égalité Femmes-Hommes).
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La disparition de Têtu au cœur de l’été a rappelé cette évidence : dans un contexte globalement défavorable pour l’ensemble de la presse, les médias LGBT français sont plus fragiles encore que les autres. Premier d’entre eux désormais, le site Yagg sait qu’il doit évoluer et s’adapter pour éviter de connaître le sort de Têtu. Comme annoncé dans un chat entre la rédaction et ses lecteurs il y a un peu moins d’un an, le pure player, qui revendique 2,5 millions de pages vues par mois, repose depuis fin mai sur un modèle freemium, associant contenus payants et gratuits. Les revues de web, les articles «people» et certaines brèves restent en accès libre. Mais pour lire les articles plus longs, ceux qui demandent aux journalistes plus de travail d’enquête, de recherche et de temps, il faut désormais s’acquitter de 4,5€ par mois (2,9€ au tarif réduit pour les chômeurs et chômeuses, étudiant-e-s et précaires) ou de 45€ par an (29€ au tarif réduit). Yagg propose également d’autres offres d’abonnement : un engagement sur deux ans pour 79€ qui permet en outre de recevoir un livre publié aux éditions Des Ailes Sur Un Tracteur ou un abonnement à 35€ par an pour les membres d’associations LGBT. Pour assurer sa viabilité, l’équipe du site vise à terme les 3 000 abonné-e-s. Une campagne de crowdfunding (via la plateforme Ulule) menée entre le 6 février et le 19 mars s’est révélée chronophage mais efficace. L’objectif initial de 15 000€ a été atteint en dix jours et à la fin de l’opération, qui a duré quarante-cinq jours, Yagg avait gagné 41 000€ (moins une commission de 8% prélevée par Ulule) et 1112 (pré-)abonné-e-s. Depuis, ce chiffre a progressé beaucoup moins rapidement, à un «rythme de croisière» que l’équipe attribue en partie à la période creuse de l’été et à un manque de disponibilité pour faire connaître les offres d’abonnement. La promotion de ces dernières devrait reprendre de façon plus soutenue à la rentrée car avec 1466 abonné-e-s fin août, Yagg doit encore parcourir la moitié du chemin. Une partie des anciens abonnés de Têtu, désormais orphelins de leur magazine, pourraient d’ailleurs rallier le pure player. Pour l’heure, 49% des abonnés se sont engagés pour un an, 23% pour deux ans et 28% pour un mois (chaque abonnement étant tacitement reconductible). Outre l’accès à tous les articles du site, l’abonnement donne droit à deux newsletters hebdomadaires (un agenda des sorties et un «debrief» – bientôt disponible – condensant l’essentiel de l’actualité LGBT de la semaine) et à des invitations pour des événements organisés par Yagg (les séances de cinéma du «jeudi, c’est gay-friendly») ou ses partenaires (festivals, etc.). Enfin, une fois par mois environ, les abonné-e-s pourront prochainement lire ce qu’on appelle, en jargon journalistique anglo-saxon, un longread, c’est-à-dire «un dossier réunissant textes, illustrations, vidéos, etc.» qui «décrypte un événement d’actualité ou un fait historique marquant».
En mode spartiate
Ancien président d’Act Up-Paris (1994-1996), Christophe Martet a cofondé Yagg en novembre 2008 avec trois autres anciens de Têtu (Judith Silberfeld, Xavier Héraud, Yannick Barbe, ce dernier étant retourné à Têtu début 2013 pour en assurer la rédaction-en-chef jusqu’à cet été). À ses yeux, le passage d’un modèle gratuit à un modèle freemium était indispensable pour survivre sans un mécène tel que Pierre Bergé (qui a permis à Têtu de se maintenir à flot entre 1995 et 2013). Bien que ses revenus aient doublé en 2013-2014 par rapport à l’exercice précédent, la publicité ne représente en effet qu’un tiers environ du chiffre d’affaire annuel de la SAS LGNET, éditrice du site. L’argent restant provient de levées de fonds ou de campagnes de prévention du VIH et des IST réalisées par la rédaction pour le compte de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), un organisme dépendant du ministère de la Santé. En 2013 et 2014, Yagg a également assuré, moyennant rémunération, la gestion technique et rédactionnelle du site de Têtu, avant que celui-ci ne reprenne son autonomie. En revanche, l’entreprise ne bénéficie d’aucune aide du Fonds d’innovation numérique de la presse (créé par Google pour favoriser la «transition numérique» des médias et doté de 60 millions sur trois ans) : sa demande de financement a été rejetée en juin. La déception a été grande pour toute l’équipe, qui avait monté son dossier pendant plusieurs mois. Yagg devra donc continuer pendant quelques temps encore à vivre en mode spartiate. «Aucun salaire ne dépasse 1,4 fois le SMIC» (un peu plus de 2000€ bruts par mois), explique Christophe Martet. Les salaires représentent les deux tiers des charges de l’entreprise, qui emploie actuellement six personnes : la rédactrice-en-chef Judith Silberfeld, la rédactrice-en-chef adjointe Maëlle Le Corre, les deux journalistes Christophe Martet et Xavier Héraud (qui s’occupent aussi de la gestion administrative pour le premier et technique pour le second), une responsable marketing en charge de la vente de publicités et un apprenti à temps partiel. Yagg vit sans pigiste (à l’exception de Bénédicte Matthieu, qui tient une chronique sportive hebdomadaire, «Terrains de jeux»), mais les bloggueurs et bloggueuses hébergé-es sur le site participent également à l’animation de la «communauté Yagg», tout comme les contributeurs et contributrices extérieur-e-s (militant-e-s, artistes, etc.) régulièrement invité-e-s à donner leur opinion dans des tribunes libres. Il n’en reste pas moins vrai que l’équipe est petite pour la masse de travail nécessaire, qui pourrait encore augmenter avec le passage au freemium. Christophe Martet en est conscient : «il va falloir qu’on écrive plus d’articles longs, ce qui signifie que, par manque de temps, on publiera sans doute un peu moins… D’un autre côté, il est indispensable que l’on continue à mettre en ligne du contenu plusieurs fois par jour pour augmenter l’audience». Si cette quadrature du cercle semble compliquée à résoudre, l’ensemble de la Yagg team est bien déterminée à relever le défi. Tout en sachant que la balle est désormais dans le camp de ses lecteurs et lectrices : la survie du site dépend en grande partie de leur engagement.
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En Allemagne, une loi impose des quotas de places de parking réservées aux femmes ; elles sont plus grandes, proches du terminal, peintent en rose avec des fleurs, avec possibilité de les réserver à l’avance. D’un côté, certaines peuvent se sentir rassurées d’avoir moins de distance à parcourir dans les parkings, cependant, cela ne fait que...
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http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Une-petition-veut-condamner-les-propos-de-Vitus-Huonder-14596003|En un mois, les organisations gay et lesbienne suisses Pink Cross et LOS ont récolté quelque 21’000 signatures. Elles vont être envoyées à la Conférence des évêques suisses, pour lui demander de condamner les propos tenus le 31 juillet en Allemagne par l’évêque de Coire, Vitus Huonder. Le prélat s’était livré à une exégèse de deux versets de l’Ancien testament où il est question de la mise à mort des homosexuels.