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Pas d’orages à l’horizon dans les colonnes des gifs de la semaine, on passe en mode 100% summer, 100% douceur comme dans les meilleures compilations de l’été. Dans ce top 5 des hits du porn, on retrouve les couples LeoLulu et Louise&Martin à la plage, des étudiantes qui révisent leurs mathématiques en mesurant leur trique, un beau boule poilu et des couleurs flashy façon bracelets de l’été. Sortez le tube de crème (solaire).
Fantasmes estudiantins du côté de Strapless Dildo avec ce fap beau comme le teenage dream. On se croirait dans un film pour ados qui aurait mal tourné. Comme quoi les révisions, c’est toujours mieux avec un dildo, avis à ceux et celles qui passent leurs partiels. Preuve en est aussi que l’uniforme peut être sexy. Ne jamais placer cette phrase hors contexte, merci.
Sacrés zigotos que nos LeoLulu d’amour, qui à la soporifique séance diapos de fin de vacances préfèrent les faps estivaux sexy. Comme un petit goût de paradis sur cette carte postale recouverte d’amour, écrite du bout des doigts, la main dans la culotte. Un conte d’été que n’aurait pas renié Rohmer.
Louise et Martin sont aussi à la plage
Le porno se met décidément à l’heure de l’été, des coquillages, des crustacés. La preuve avec cet amour à la plage estampillé Louise & Martin, qui titille le désir sur fond de rochers, de vagues qui trémoussent et de sperme qui mousse. C’est comme si Pornhub rencontrait Pornic.
Le Discord du Tag, défricheur de tendances, vous offre un joli aperçu du prochain hastag en vogue : #beauculpoilu. Voilà une petite preview pour vous tenir en haleine. Merci à pan.DArt, notre digger de q.
Gina Valentina nous offre une version XXX de My Little Pony avec ce déluge de couleurs flashy qui provoquent l’oeil (ou l’agressent, c’est selon). C’est un peu comme un cumshot arc-en-ciel, si vous voulez. Tatouages et cosplay propulsent ce gif au septième ciel, là où se trouve cette couleur secrète que Gina semble convoiter…quitte à sacrifier le bon goût au passage. Kitsch !
Image en une : Jia Lissa et Merry Pie
« Porn to be wild ». On dirait le titre d’un Bon Fap, et non : il s’agit d’une série documentaire canadienne et alléchante sur les dessous de l’industrie du X. Voyez plutôt.
Du docuréalité porno, c’est le curieux (et risqué) principe de Porn to be wild. Simon Sachel (Barmaids, Célibataires et nus) nous propose d’épouser les pas des performers québécois Jessy Jones (couronné aux AVN Awards) et Savana Styles, compagne de l’iconique Lexington Steele et patronne de la compagnie X Alpha Female. Qu’est-ce que le quotidien d’un performer ? Quels sont ses doutes ? Quel rapport entretient-il avec leur sexualité et leur célébrité ? Comment évolue-t-il dans le business du sexe ? L’autre Hollywood n’est-il pas, pas au fond, que l’un des versants du rêve américain ?
X et production mainstream font bon ménage, comme l’a démontré en 2016 la série Siffredi Late Night : Hard Academy, produite par Mediaset Distribution. Le teaser de Porn To Be Wild, lui, laisse augurer d’un show à l’américaine, entre effets tonitruants, « fuck » bippés et répliques chocs : « dans le X, c’est facile de devenir célèbre, mais c’est vraiment dur de le rester » décoche ainsi Jessy Jones. Si le risque d’un tel docu serait de sombrer dans un sensationnalisme rock’n’roll et une trashitude aisée, on se rassurera en se disant que Z Télé, réseau de diffusion du projet, s’est déjà intéressé à la porn culture via Le Vandal Show, excursion sulfureuse dans le quotidien de l’entrepreneuse Vandal Vyxen.
Alors pourquoi pas ? Composé de huit épisodes de trente minutes chacun, l’ensemble est à découvrir le vendredi 7 septembre dès 22 h.
Il n’y pas que pour les news que le fake est à la mode. Le porn aussi fake énormément en ce moment : Fake Agent, Fake Taxi, Fake Cop, etc. Une série de faux scénarios assumés mais diablement immersifs puisque filmés soit en POV soit en front footage. Et c’est parfois si bien foutu que lorsque Kiki Minaj (à ne pas confondre avec Nicki) demande poliment à ce qu’on s’abuse mutuellement et ce qu’on soit femme ou garçon, difficile au plaisir, et au poète, de résister.
TOUT PROBE
La bavure dégoulinante au bord des lèvres,
La pop-star pour de fake mais à l’autorité compétente
Nous arrête.
To protect and serve en bord de route.
Dessus les cuisses
Elle nous fouille, elle nous ouvre
Puisse
Qu’elle nous souille ou nous foute
En l’érectile.
Someone please call nine one one!
Un anaconda pour matraque, elle condamne
Et tâtonne tous nos sacs,
Askip elle peut
Si nous on peut
Si face aux cuisses
Elle s’agenouille ouvrant
Son édifice
À ce qui mouille quand on le goûte
À l’air libre.
Tandis qu’un autre agent de la paix vient vérifier la déposition,
La policière annote et gobe
Ce qu’on paraphe :
«J’affirme par l’épuisante, être aussi probe
Qu’à bout de soif »
VPNHub : c’est le blaze, pas forcément très audacieux, du VPN (pour Virtual Private Network) lancé par ton tube porno préféré. Soit « la meilleure solution de sécurité, en laquelle vous pourrez toujours avoir confiance« dixit le site.
Mais de quoi ce réseau privé virtuel est-il au juste le nom ? Comme le détaille The Verge, cet outil garantit à ses utilisateurs une protection optimisée de leurs données et une navigation anonyme sur la toile. Concrètement, le VPN permet de masquer votre IP par le biais d’un serveur distant. Ce cryptage offre la possibilité de surfer sans laisser trace de votre parcours. Surfer un peu partout, puisque le serveur vous fait accéder à des contenus qui ne sont pas forcément accessibles depuis votre pays, pour des raisons de droits et de localisation géographique. Bref, une connexion inter-réseau qui met un point d’honneur à protéger la vie privée et la sécurisation des données, éléments capitaux pour qui navigue sur le web et, a fortiori, consomme du contenu explicite.
Mais passés les détails techniques, un petit bémol se profile : VPNHub proposerait des publicités ciblées à ses utilisateurs. Autrement, dit la navigation ne serait donc pas tout à fait anonyme, si ce n’est en désactivant ses cookies. Cependant, si VPNHub existe en version gratuite pour Android et iOS , l’achat du service Premium à raison de 14,99 euros permet justement de bloquer la publicité de l’application – et de gagner en débit par la même occasion.
Si l’on attend un test pour garantir la fiabilité du réseau, on ne peut en tout cas pas nier l’ambition du site de streaming XXX, qui, entre pop culture, cryptomonnaie et nouvelles technologies, a la ferme intention de continuer à s’imposer sur le marché porno. VPNHub est surtout une belle manière pour Pornhub de contourner des lois – faire la nique au projet de régulation du porno mis en place par le gouvernement britannique, par exemple. L’usage d’un réseau privé permet aussi au tube de s’incruster dans des pays qui contrôlent son accès, comme la Chine ou la Russie (bien que ces derniers interdisent aussi les VPN). Une habile stratégie commerciale.
Mise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse.
- Fil de presse & infolettre mensuelleDu 24 au 27 mai 2018, c’était la deuxième édition du Porn Yourself Festival à La Mutinerie et il y avait un maximum de choses à voir. Centrées sur les sexualités queer et BDSM, les festivités étaient nombreuses entre ateliers, projections, performances et DJ Set, de quoi contenter tout le monde !
Des dizaines d’artistes et intervenant·es invité·es, une exposition avec des oeuvres sur les murs, du cuir, de l’huile et des paillettes et bien sur des fesses en pagaille.
Pour cette deuxième année, l’organisation était un peu mieux huilée, les propositions différentes de l’an passé, toujours pleins d’artistes invité·es.
Les projections ont été un super moment comme attendu, La Mutinerie était remplie de curieux·ses, tous les projections étaient intéressants mais quatre films m’ont particulièrement touchée.
D’abord Take Me Like The Sea de Salty, mais je vous redirige par-là, Carmina l’a vu à Londres et résume ça très bien.
Dans un autre genre, j’ai adoré As you wish my Lady de Jo Pollux et Sadie Lune, condensé de fantaisies d’un donjon BDSM dans une cave, avec plusieurs type de domination par une seule maîtresse. Entre aiguilles, botte à talons, fouet et harnais en cuir, on ne savait plus où donner de la tête.
Deux autres très-court-métrages m’ont interpelée par leur second degré : Under the sea de Tijina et Caro, timelapse avec des aiguilles, du sang et un poulpe. C’était joli et perturbant, décalé comme il faut. Il y avait aussi The 100 Blows, mention spéciale à ce “tuto” de Gabrielle Lenhard qui met à peu près tout ce qui passe dans sa bouche, c’est drôle et un peu émoustillant comme gourmandise.
Et puis… Mon GROS COUP DE COEUR a été The 36-years-old virgin de Skyler Braeden, le documentaire d’un homme trans qui veut faire sa première fois avec un pénis de chair, c’est touchant et ça remue aux tripes, ce n’est absolument pas un porno masturbatoire, c’est juste un documentaire d’une envie sexuelle et d’un moment fort, ça met une grande claque et remet beaucoup de choses en question. Quelques discussions et la documentation de ce “premier” rapport, il s’agit de fantasmes tabous, de clichés de genres et de premières fois, de peurs et de craintes. J’ai été émue, j’ai pleuré parce que c’était sincère et vrai.
Mais au Porn Yourself Festival, on n’est pas seulement spectateur·ices, on met la main à la fesse… hum, à la patte aussi ! Il y avait un panel d’ateliers variés, mais malheureusement je n’ai pas pu tous les tester. Entre libération du pelvis, dollification et fat sex, il y en avait pour tous les goûts. J’ai été tout de suite attirée par un en particulier : l’initiation aux aiguilles. Le needle play est une pratique BDSM pas vraiment courante mais pas aussi extrême qu’on l’imagine. Douce, elle redéfinit la douleur et puise dans l’imaginaire collectif (la peur du milieu médical notamment). Dans un premier temps, on revoit les règles du consentement, de sécurité et d’hygiène, et puis on passe au côté technique : la taille des aiguilles, comment l’insérer, à quelle profondeur, sur quelle zone… Ce cours dispensé par Elena Urko de Post/Op laisse place un atelier pratique, où chacun·e a pu poser ou recevoir (ou les deux) les aiguilles. Au début,tou·tes étaient un peu hésitant·es mais une fois la première aiguilles posées, tout le monde était rassuré. Si j’étais déjà un peu familiarisée avec les aiguilles, pratiquer a été une expérience très intense, pour moi et pour mon binôme aussi.
Marque laissée par une aiguille
Je ne pouvais pas non plus passer à côté de l’atelier BDSM à deux balles, où l’on apprend que Leroy Merlin est mille fois plus bandant que la boutique Démonia, parce qu’un mètre de chaîne coûte une misère, que les colliers pour chiens (qui sont satisfaisants à faire porter à son/sa sub sachant que c’est vraiment pour les chiens) sont deux fois moins cher, parce qu’un outil pour percer les bulles dans le papier peint devient un objet de torture tout trouvé… Il suffit d’un peu d’imagination et de malice. Puis de garder en tête quelques règles élémentaires de sécurité évidemment.
Micros pour l’atelier Sexe (en) Bouche
Et enfin, dimanche après-midi, pour finir en douceur, c’était l’atelier Sexe (en) bouche : du porno audible et ça, alors qu’on consomme tellement d’images, c’est une riche idée. Avec Élisa Monteil de Super Sexouïe et Élodie Petit des éditions Douteuses, on a conçu une composition orale sexy. On a réfléchi à des choses qui nous excitent, mais aussi à notre rapport au porno, comment on considérait le pénétré et le pénétrant. Puis par petits groupes on a cherché des musiques qui nous stimulent l’oreille, comment raconter quelque chose de bien porno avec nos bouches. Le résultat nous a étonné, rien de narratif comme on aurait pu l’attendre, mais plutôt une suite de mots, des bruits de déglutition, des bribes de souvenirs brûlants qui réveillent quelques envies profondes. On pourra entendre le résultat, certes pas parfait mais si satisfaisant, dans l’émission Gouinement Lundi sur FPP le 25 juin !
Kits de prévention © Association FièrEs
La sex party, dimanche soir pour bien finir le week-end c’était du fun, de la musique, de la moiteur, des coins baise et de la prévention, des coups de fouets et des paillettes. C’est cool parce qu’une table à l’entrée nous accueille avec des petits sachets préparés par l’asso FièrEs, une contenant une dose de lubrifiant et un gant, un autre contenant deux doses de lub, deux préservatifs et un gant, pour les plus actives/gourmandes/aventureuses. On nous prévient à l’entrée : le consentement, c’est la base de tout et chacun·e respecte les choix des autres.
Bref, encore une super édition, on repart le coeur et le corps plein de paillettes, un grand merci à La Mutinerie qui organise ce festival avec force, un merci à tou·tes les performers et tou·tes les personnes qui fréquentent le festival et qui le font vivre !
Sauf mention contraire, toutes les photos sont de © Lowiness
18 décembre 2017, j’ai 56 ans, une vie normale, deux beaux et grands enfants qui vont bien, un travail qui me plaît, un chéri, une famille, des amis, des bibis bobos et les aléas de la vie, des questions existentielles, des interrogations, une retraite de travailleuse libérale qui sera minable… Rien que de très normal… Mais je ne le savais pas ! Mardi…
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