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Ca faisait longtemps que je voulais aller le voir et ça y’est, j’ai enfin pu aller voir le spectacle Les Demoiselles du K-Barré ! Inspiré du style cabaret, ce show burlesque mélange humour, chant, danse et glamour pour détruire les clichés et mettre à l’honneur La Femme.
Détente et bonne humeur des Demoiselles du K-BarréLes Demoiselles du K-Barré, c’est une troupe constituée de 4 femmes et 1 homme, qui s’amusent à moquer les codes de la séduction et du glamour, avec un certain grain de folie permanent.… Lire la suite
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— Mic (@mic) February 27, 2017
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Can't make it out today? Curious about #StillWorking? Listen to the podcast, feat curator @MaxineHolloway– https://t.co/f6YQiLEMcE#360BA
— Ambassadors Circle (@theACircle) February 25, 2017
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Naître femme n'est pas gage d'une longue vie paisible dans de nombreux pays du monde, et les données d'une ONG argentine donne froid dans le dos. Ainsi, on apprend que, dans le pays du Cône Sud toutes les 30 heures, un féminicide est commis. Seulement au cours des sept dernières années, quelque 2384 femmes et filles ont été tuées sur le territoire national.
- Femmes du mondeLa marque de sextoys Lovense a toujours une bonne raison de débarquer dans les colonnes du Tag Parfait. Au mois d’avril dernier, elle a commercialisé le premier plug contrôlé par Bluetooth. Il y a trois semaines, nous avons fait le tour du monde en parvenant à contrôler son oeuf vibrant Lush par la pensée. Aujourd’hui, sa dernière campagne Indiegogo remporte un tel succès que nous sommes bien obligés de lui consacrer un article.
La campagne Sex Tech For Every Bedroom relève moins du crowdfunding que du lancement de produit. Grâce à elle, Lovense a révélé quatre nouveaux sextoys connectés qui innovent sans s’éloigner des architectures classiques : un bullet vibrator conçu pour être utilisé dans toutes les positions sans glisser des mains, un magic wand sans fil, un jouet pour prostate muni d’une tête orientable et un stimulateur de point G qui vibre moins qu’il ne titille.
Lorsqu’elle a été lancée le 15 février dernier, Sex Tech For Every Bedroom ne réclamait que 10 000$. Au moment où nous écrivons cet article, elle en a déjà récolté plus de 140 000 auprès de 2 500 internautes : à 16 jours de son terme, son objectif est rempli à 1 440%. Si le pack qui réunit les trois sextoys pour femmes est déjà épuisé, les offres à l’unité sont toujours accessibles. Si vous vous laissez tenter, vous serez livrés au mois d’août prochain.
Des femmes de tous âges et de milieux variés venues y célébrer l'évènement et socialiser se sont heurtées à des manifestants et manifestantes qui, non seulement les ont harcelées verbalement, mais ont tenté de les empêcher physiquement d'entrer dans l'immeuble.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeSi ce projet est adopté au Sénat, la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel sera modifiée pour ajouter l'identité de genre et l'expression de genre à la liste des motifs de distinction illicite. Cela semble très positif, mais certaines questions clés sont passées sous silence.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminisme. Libération - Affiche de Cannes : les féministes dénoncent le diktat de la minceur
Saluée pour son esthétisme, l'affiche officielle du 70e Festival de Cannes avec Claudia Cardinale virevoltant sur un toit de Rome en 1959, a toutefois raté son lancement mercredi.
. Cheek Magazine - Avec “Les Cent Nuits de Héro”, Isabel Greenberg invente le conte folklorique féministe
Elle y déroule des histoires fantasques d'un Dieu tyrannique (Homme-Aigle, “le pire mansplainer de l'histoire”). Elle y raconte aussi la solidarité entre sœurs, la transmission, le tragique destin des femmes.
. Le Devoir - Après lui, le déluge - La fin de l'homme blanc extrafort
Éric Duhaime peut aussi se cacher derrière un micro dans le studio d'une petite ville réputée pour ses élans intolérants. Dire que je manque de temps pour me plonger aussi dans Nous habitons la Terre de Christiane Taubira. poétique, en verve, "une" tribun féministe hors du commun.
. L'Actualité - Budget Leitao : le mirage des services de qualité pour la petite enfance
Le gouvernement annonce 12 millions de dollars par année pour "soutenir la qualité de l'intervention éducative". C'est donc… 52 $ par enfant.
. Le Huffington Post France - Le Conseil de Paris interdit les publicités sexistes ou discriminatoires dans sa ville
Les publicités diffusées sur le réseau municipal d'affichage de Paris ne devront comporter aucune publicité sexiste ou discriminatoire.
. Le Figaro - Hillary Clinton fustige le manque de femmes à la Maison-Blanche
Mardi 28 mars 2017, l'ex-candidate à l'élection présidentielle américaine donnait son premier discours public majeur depuis sa défaite. Hillary Clinton a tenu à néanmoins délivrer un message d'espoir.
. Mouvement du Nid - Impunité d'internet, impunité des clients, stop !
Dernière trouvaille en date, un site permettant de localiser, via Google Map, "la prostituée la plus proche". Le Mouvement du Nid rappelle qu'une loi existe en France pour dire que des comportements d'un tel machisme tombent désormais sous le coup de la loi.
. Châtelaine - Pourquoi on a besoin de plus de femmes juges
C'est pourquoi l'une des solutions les plus efficaces est probablement l'une des plus simples : nommer plus de femmes juges. En ce moment, seulement 37% des juges de nomination fédérale sont des femmes. Au provincial, là où se déroule la majorité des procès pour agression sexuelle, les chiffres sont aussi plutôt faibles.
. Le Journal de Québec - Où sont les femmes à la radio de Québec ?
Toutes les artisanes de radio contactées dans le cadre de ce reportage ont dressé le même constat : la radio était et demeure, encore en 2017, un "boys club".
. Le Devoir - Meurtre de Daphné Boudreault - La nécessité de mieux comprendre la violence conjugale
Tout en documentant les actes de violence, qui peuvent constituer des actes criminels, il s'avère essentiel de considérer également les diverses tactiques utilisées par les agresseurs pour contrôler leur conjointe ou leur ex-conjointe, la priver de liberté et la dépouiller de son estime d'elle-même.
. TV5 - Les marches anti-IVG à Bruxelles ou Bucarest ne font pas recette. Mais dérapent
Porteurs de ce qu'ils appellent "la culture de vie contre la culture de mort" (ils incluent dans leurs slogans le refus de mourir dans la dignité, un droit accordé en Belgique depuis 2002), on a pu entendre des arguments stupéfiants.
. Le Devoir - Janine Sutto, la mémoire des planches s'éteint
Cette comédienne au long cours, petit bout de femme aux yeux brillants d'humour et de lucidité, passionnée, désordonnée, têtue, ardente, aura embrassé la vie à corps perdu, témoin et actrice de tous les bouleversements de sa société.
. Les Nouvelles/News - La Fearless Girl de Wall Street reste au moins jusqu'en 2018
La “Fille Sans Peur” tient bon. La statue de bronze de cette fillette défiant le “Taureau de Wall Street”, installée à Manhattan à la veille de la journée internationale des droits des femmes, restera en place au moins jusqu'au 8 mars 2018.
. Le Journal de Montréal - Londres : plaque tournante de l'islamisme radical
Londres, où des quartiers entiers ont été déclarés "zones d'application de la charia", est devenue la maison mère de l'internationale djihadiste par laquelle transite la finance islamiste et s'organise la résistance contre la démocratie occidentale et ses valeurs.
. Nous Présidentes - Notre monde à venir : si nous étions présidentes
Une campagne présidentielle, c'est visiblement une guerre. On y parle de troupes, d'organigramme, de plan de communication, on s'y met en marche, en ordre de bataille.
. Le Monde - Escapades littéraires : six maisons d'écrivaines
Greenway, dans le Devon, est une demeure de style géorgien d'un blanc immaculé achetée en 1938 par Agatha Christie et son second mari comme maison d'été. Aussi les maisons où ont vécu Madame de Staël, Marguerite Yourcenar, Karen Blixen, Madame de Sévigné, Emma et Jane Austen.
. La Presse - Santé : cinq fois plus d'infirmières spécialisées d'ici 2025
Le Québec devrait compter 2000 infirmières praticiennes spécialisées (IPS) d'ici sept ans. C'est l'objectif que s'est fixé le gouvernement du Québec.
. Ressources Prostitution - Féminisme et "putophobie"
Les accusations de "putophobie" servent de plus en plus à faire taire et discréditer toute critique de l'industrie du sexe.
. Radio-Canada - Ces personnages féminins puissants et résilients
Dans l'œuvre de Marguerite Duras ou d'Elena Ferrante, la femme est puissante et surtout implacablement lucide.
. Le Devoir - Agressions sur les campus : les victimes laissées à elles-mêmes
Sur les soixante-cinq établissements postsecondaires publics du Québec, seulement trois universités et cinq cégeps ont une politique spécifique pour lutter contre les agressions sexuelles sur les campus.
. La Gazette des femmes - Anciennes prostituées cherchent aide psychologique
Des femmes qui ont quitté l'industrie du sexe se retrouvent avec le corps et la tête en bataille, assaillies par le syndrome du choc post-traumatique.
. Le Devoir - Violence conjugale - Québec ne répond pas aux demandes des femmes
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a évité vendredi de répondre aux appels du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.
. Les Nouvelles/News - Quand l'avenir de l'assurance maternité se discute entre hommes
Une des réformes souhaitée par les Républicains pour ce "Trump Care" est de ne plus obliger les compagnies d'assurance à inclure les soins liés à la grossesse et la maternité dans leurs plans de santé.
. Le Devoir - Omertà sportive
Bernard Charest subit actuellement son procès relativement à 57 chefs d'agression sexuelle alors qu'il était en position d'autorité. Au moins deux entraîneurs de l'équipe nationale de ski auraient averti la direction d'ACA, lors du processus d'embauche, des agissements problématiques de Bertrand Charest à l'endroit de jeunes athlètes.
. Le Journal des femmes - Avortement en campagne (électorale) : on passe au crible les positions des candidats à la Présidentielle sur l'IVG
Consacré par la loi Veil en 1975, l'avortement revient régulièrement dans le débat public, que ce soit par la voix de ses opposants ou à travers les déclarations de responsables politiques. La position de chaque candidat-e.
. La Presse - À la mémoire de Daphné
Elle s'appelait Daphné. Elle avait 18 ans. On la disait forte, souriante, dynamique. Elle avait la vie devant elle. Elle a été assassinée mercredi, quelques heures après avoir appelé à l'aide.
. Le Devoir - Égalité des chances - Un premier pas d'Ottawa
Pour une première fois, le gouvernement Trudeau a soumis un exercice budgétaire à une "analyse comparative entre les sexes " (ACS), en plus de s'engager à poursuivre l'exercice dans tous les budgets à venir.
. Le Figaro - "Vous aurez mon vote si" : les femmes interpellent les candidats à l'élection présidentielle
Le site vousaurezmonvotesi.org propose aux femmes d'interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur, notamment, les violences faites aux femmes et les inégalités hommes-femmes.
. Le Devoir - Auður Ava Ólafsdóttir, femme d'une île
De passage au Québec pour la première fois cette semaine, l'écrivaine islandaise Auður Ava Ólafsdóttir nous a raconté son oeuvre, marquée par la nature, l'humanisme et la féminité.
. Ressources Prostitution - Il n'y a pas, selon Marx, de perspective d'émancipation dans l'activité prostitutionnelle
Contrairement aux courants "réglementaristes" qui défendent la prostitution comme travail légal compatible avec la pensée de Marx, l'analyse de ses écrits montre que pour lui il n'y a pas d'émancipation dans l'activité prostitutionnelle.
. Libération - L'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, ici et maintenant !
Membres du Laboratoire de l'égalité, nous constituons un réseau de plus de mille femmes et hommes, de tous bords politiques et de milieux pluriels, nous voulons que les femmes passent de l'égalité en droit à l'égalité effective. C'est pourquoi nous demandons que ce qui est déjà inscrit dans les lois s'inscrive aussi dans les faits.
. La Gazette des femmes - Exploratrices modernes
Au siècle dernier, des exploratrices comme Alexandra David-Néel ou Karen Blixen ont ouvert la voie à des générations de femmes assoiffées d'aventures. Si bien qu'aujourd'hui, des voyageuses en solo de tous âges partent à la découverte de territoires lointains.
. L'Express - Pédophilie dans l'Église : 25 évêques soupçonnés d'avoir couvert des abus sexuels
Les chiffres publiés attestent de la gravité du scandale : depuis les années 1960, 25 évêques, dont cinq sont toujours en exercice, auraient couvert les atrocités que 32 prêtres ont commises sur 339 victimes dans 17 diocèses de l'Hexagone, mais aussi au Canada, en Suisse et en Guinée-Conakry.
. Le Devoir - Une formation obligatoire aux policiers et aux juges sur les violences faites aux femmes
C'est une recommandation du Comité permanent de la condition féminine à la Chambre des communes. Ce n'est pas la première fois que les services de police et la justice sont montrés du doigt en ce qui concerne le traitement des violences à l'égard des femmes.
. Radio-Canada international - La journaliste canadienne Betty Kennedy décédée à 91 ans
Betty Kennedy était bien connue des anglophones pour son rôle de panéliste à l'antenne de Front Page Challenge et pour son propre programme : le Betty Kennedy Show à CFRB,la plus importante station de radio parlée de Toronto.
. Châtelaine - Comment soutenir une amie qui vit une relation abusive
Que nous voulions l'admettre ou non, plusieurs d'entre nous pensent que les femmes intelligentes ne devraient jamais se retrouver en situation d'abus. Ce mythe garde de nombreuses victimes silencieuses.
. Entre les lignes entre les mots - L'Europe que nous voulons pour garantir le droit des femmes à l'IVG
En Europe, on assiste à une montée inquiétante des droites et des extrêmes droites. La remise en cause des droits des femmes fait partie de leurs programmes de régression des droits, des acquis et des libertés.
. Mes opinions - Acquittement scandaleux de 7 jeunes accusés de viol collectif sur une ado de 14 ans
Le verdict scandaleux de la cour d'assise des mineurs des Hauts de Seine rendu le 17 mars 2017, jette une lumière crue sur la réalité catastrophique du traitement judiciaire des viols.
. Radio-Canada - Le français, langue sexiste ?
À l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, regard sur notre langue pas toujours paritaire.
. La Presse - Violence sexuelle dans les bars étudiants : nouvelle forme de protection
L'alliance de santé étudiante du Québec (ASEQ) tentera de convaincre 40 à 50 bars dans les environs des établissements scolaires de faire partie de la campagne "Commande un Angelot", qui permettra aux personnes qui se disent victime de violence sexuelle de demander la protection du personnel à l'aide d'un langage codé.
. L'Actualité - Maggie MacDonnell, l'étoile du nord
Maggie MacDonnell, 36 ans, enseignante a l'école Ikusik de Salluit, au Nunavik, tout au nord du Québec, vient d'être sacrée meilleure prof au monde.
. Le Devoir - Pourquoi la solitude au féminin est-elle suspecte ?
Le titre, déjà, Nous sommes bien seules, porte toute la complexité émotive du projet.
. Ressources Prostitution - Une relation "asymétrique" : parallèles entre la prostitution et le développement des robots sexuels
Un certain nombre d'initiatives sont maintenant en place afin d'intégrer le développement des robots sexuels dans l'activité robotique courante.
. Le Devoir - Rupi Kaur, nouvelle figure canadienne du féminisme pop ?
Résilience d'une jeune femme de 21 ans ayant appris à survivre grâce à la poésie. "Parce qu'il y a de la douceur partout / suffit de savoir où regarder", insiste-t-elle.
. Radio-Canada - Les dessous de la littérature érotique
"On me demandait de prendre mes lectrices pour des idiotes", raconte l'auteure du livre Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite.
. La Revue Relations - Violences - Entendre le cri des femmes
L'actualité des derniers mois a montré à quel point les violences diverses envers les femmes demeurent présentes dans la société québécoise.
. The Conversation - Mesurer l'inégalité entre les sexes : revue critique des principaux indices
Comment savoir si les hommes et les femmes sont égaux en France ou dans un autre pays ?
. Le Journal de Montréal - Piètre bilan du gouvernement Trudeau en matière de droit des femmes
Selon Oxfam, les troupes libérales ont accompli du "progrès significatif" dans une seule catégorie, la "représentativité", grâce à son cabinet des ministres paritaires et du lancement de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
. Le Huffington Post - 5 raisons pour lesquelles bannir l'islamophobie serait inutile
Je pense effectivement que l'adoption d'une loi visant à bannir l'islamophobie nuirait grandement aux grands débats d'idées essentiels à la démocratie.
. Change - Pour la réouverture de la page Facebook de Djemila Benhabib !
Depuis plusieurs semaines, est menée une véritable campagne d'acharnement à l'encontre de Madame Djemila Benhabib sur Facebook.
TV5 - Mode et Femmes 1914/1918 : miroir de la société, observatoire de la guerre
Entre 1914 et 1918, les contraintes de la Première Guerre mondiale font émerger une figure féminine plus indépendante, plus masculine. Que dit la mode des tensions sociales de l'époque, de l'économie de guerre, de l'évolution des rapports entre hommes et femmes ?
. Le Devoir - Congés de maternité des médecins : le ministère sermonne les hôpitaux
En réaction à une pétition signée par plus de 2000 médecins dénonçant la discrimination dont elles s'estiment victimes, le sous-ministre au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a envoyé une note aux directeurs des services professionnels des établissements, le 10 mars dernier.
. MadmoiZelle - Pourquoi Marine Le Pen est la pire candidate pour les droits des femmes ?
Les Glorieuses ont compilé des recherches de fond en épluchant les programmes et profils de tous/toutes les candidat-es à la présidentielle.
. La Gazette des femmes - Ni plus ni moins folles que les autres
Le 15 février dernier paraissait aux Éditions Cardinal Les filles sont-elles folles ? Dans cet ouvrage, Josiane et Carolane abordent sans complexes ni tabous la question de la santé mentale des femmes.
. La Presse - Commission de la condition de la femme : Ottawa et Washington aux antipodes
Le gouvernement libéral a envoyé une équipe imposante à New York pour participer à une réunion annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations unies.
. Le Devoir - Organismes communautaires - Laissons décider les citoyennes sur le terrain
Le 6 mars dernier, le ministre de la Famille, Sébastien Proulx, annonçait une enveloppe de 20 millions pour du financement ponctuel et par projet pour les organismes communautaires autonomes intervenant auprès des familles.
. Châtelaine - Qui sont les jeunes féministes ?
Elles ont compris que le sexisme, et même la haine des femmes se porte encore très bien, merci. Voici comment ces jeunes féministes s'y attaquent.
. Le Monde - Europe : les entreprises peuvent interdire le voile sous conditions
Les entreprises privées ont le droit, sous conditions, d'interdire le port du voile à leurs salariées. Telle est la réponse donnée mardi 14 mars par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Il faut en premier lieu qu'un règlement intérieur de l'entreprise.
. Le Nouvelliste (Haïti) - Une vingtaine de femmes haïtiennes honorées
Elles ont été mises en valeur par des jeunes peintres de l'atelier Kalfou Richès, pour leur contribution à la société au niveau littéraire, musical et social.
. Le Devoir - Luttes de femmes dans un monde pourri
Il est rare qu'un roman trouve une seconde vie éditoriale dans sa propre langue après trente ans. C'est pourtant l'aventure d'Héritières (Splendid Hotel, Forever Valley, Rose Mélie Rose) de Marie Redonnet.
. Le Monde - Les Argentines, fer de lance du féminisme sud-américain
Elles ont fait grève, elles ont crié leur colère, elles ont bruyamment envahi les rues, la plupart vêtues de noir, parfois accompagnées d'hommes.
. TRADFEM - Quand un agresseur conjugal n'est-il pas un agresseur ?
Les agresseurs conjugaux passent beaucoup de temps et d'énergie à nier leur violence à l'égard de leur victime/survivante.
. Diacritik - Duras : "L'homme devant la femme est encore l'homme devant l'animal"
Dans un très bel ouvrage que Suzanne Horer et Jeanne Socquet consacraient en 1973 à la place de la femme dans l'art, parmi les quelques beaux témoignages de femmes artistes publiés, la parole était donnée à Marguerite Duras.
. Le Devoir - L'incohérence de la laïcité "ouverte"
Le Québec a vécu un nouvel épisode révélateur de la confusion qui règne autour de la laïcité avec la saga du crucifix de l'hôpital du Saint-Sacrement de Québec.
. TV5 - Violences faites aux femmes en Égypte : quand un régime se dit féministe et persécute les féministes
Les autorités égyptiennes semblent déterminées à éliminer non pas les violences faites aux femmes dans les espaces publics et privés mais les activistes qui les dénoncent.
. Radio-Canada - Des femmes autochtones marchent pour l'eau
Cette marche visait à honorer les femmes et leur rôle traditionnel de gardiennes de l'eau dans la culture anishnawbe.
. La Presse - Parité. Comme par magie
Les gouvernements (surtout celui de Justin Trudeau, qui se proclame féministe de par le monde) disent pourtant être en faveur de la parité… mais sans mesures contraignantes. Alors comment vont-ils faire ?
. Le Devoir - États-Unis - Les femmes au pied du mur
À Ciudad Juarez, depuis plus de 20 ans, les femmes meurent. À un rythme si élevé et dans de telles proportions que l'on y parle de "féminicide".
. Ricochet - Le repos des guerrières
En ce 8 mars, dans le cadre de la journée internationale des femmes, un appel à la grève a été lancé à travers une trentaine de pays.
. Le Devoir - 50 Margie Gillis, un peu partout dans le monde
Que restera-t-il lorsque la soliste et chorégraphe étoile Margie Gillis, 63 ans, ne pourra plus danser ?
. TRADFEM - Meghan Murphy - Rappelons-nous du véritable sujet du féminisme : les femmes
Des gens nous répètent constamment que le féminisme est pour tout le monde. Ce "féminisme" n'est pas un mot effrayant – tout ce qu'il signifie est "l'égalité". Mais ces gens ont tort.
. BFMTV- Hillary Clinton appelle les femmes à ne "jamais perdre leur résistance"
L'ancienne candidate démocrate à la présidentielle américaine de 2016 s'est dite encouragée par la mobilisation de la société civile depuis son échec du 8 novembre dernier, et notamment celle des femmes.
. Le Progrès - La dame blanche au piano vit et dort à Saint-Ex
Nobuyo a trouvé le bonheur à Lyon-Saint-Exupéry. Depuis six mois, elle joue du piano jour et nuit à la gare TGV.
. L'Actualité - Ottawa alloue 650M$ en aide internationale pour la santé reproductive des femmes
L'aide de 650M$ s'étalera sur trois ans et sera consacrée à la santé reproductive des femmes, y compris la contraception et l'avortement.
. La Presse - Prostitution juvénile : les gangs de rue s'activent à Longueuil
À Longueuil, 125 adolescentes sont recrutées en moyenne chaque année à des fins de prostitution. Et les gangs de rue sont en pleine période "intensive" de recrutement.
. Le Devoir - Héritières du suffrage - Un Parlement entièrement féminin pour un jour
Ces 338 femmes, provenant de chacune des circonscriptions électorales du pays, ont été recrutées au cours de la dernière année dans le cadre de l'initiative "Héritières du suffrage".
Le Journal Métro - Rendre les autochtones visibles
Près de 1000 films plus tard, la réalisatrice Manon Barbeau peut dire mission accomplie. Son organisme Wapikoni, a réussi à donner une voix à de nombreuses femmes grâce au cinéma.
. Le Devoir - L'ONF vise la parité pour de nombreux postes de création d'ici 2020
L'Office national du film du Canada (ONF) s'engage à atteindre la parité dans les secteurs, entre autres, du montage, de la scénarisation, de la composition musicale, de la conception, de la direction de la photographie et de la direction artistique.
. Le Parisien - Les femmes invisibles à l'écran, selon un collectif féministe
Un collectif féministe demande à la ministre de la Culture de "prendre enfin les mesures qui s'imposent en termes de dotations et de nominations à parité financées par l'argent public afin que les femmes y trouvent la place qui leur revient de droit".
. Wikipedia - Projet : Art+Féminisme/2017/Montréal/UQAM
L'édition 2017 de Art+Féminisme à Montréal a notamment lieu à la Bibliothèque des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
. Diacritik - Du plus loin qu'elles s'en souviennent
Depuis des temps immémoriaux, la Tunisie s'est fait une spécialité… de ses femmes. Coïncidence ? Des femmes parfois insoumises, voire rebelles. Et assoiffées de liberté - bien avant 1957.
. Courrier international - 40e Journée des droits des femmes sur un air de contestation
Pas de cadeaux, pas de fleurs, des actes : la 40e journée internationale des droits des femmes, mercredi, sera l'occasion de rappeler que la lutte pour l'égalité est toujours d'actualité.
. Le Soleil - Une accusation lourde de sens
L'article de François Bourque, "Éviter le piège du voile", laisse suggérer prosaïquement que ceux qui sont en faveur de l'interdiction du voile dans les institutions de l'État québécois (comme je le suis) sont des racistes.
. Radio-Canada - Manque de sages-femmes : le quart des Ontariennes qui en cherchent n'en trouvent pas
Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée mentionne que le gouvernement n'a pas l'intention d'augmenter le nombre de places disponibles, sans toutefois expliquer pourquoi.
. Le Journal Métro - Parité homme-femme à l'Assemblée nationale : d'ex-élues réclament une loi
Lasses d'attendre le grand soir, d'anciennes parlementaires ont décidé de se regrouper pour réclamer l'adoption d'une loi contraignante visant à donner enfin aux femmes la place qui leur revient à l'Assemblée nationale.
. Le Devoir - Les grandes oubliées - L'histoire invisible des femmes
Et si l'histoire devait s'écrire autrement ?Quelle place l'Histoire fait-elle aux femmes ?
. TV5 - "Hidden figures", femmes occultées de la conquête spatiale aux États-Unis
Des scientifiques, brillantes, qui avaient le tort d'être femmes et noires, frappées par une double ségrégation sexuelle et raciale.
. Radio-Canada - Harcèlement sexuel : la sincérité des excuses de la GRC mise en doute par un psychiatre
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a beau avoir présenté des excuses publiques à des centaines d'employées ayant subi de la discrimination ou du harcèlement sexuel au fil des années, ses agissements douteux en la matière se poursuivent, accuse un psychiatre de Vancouver.
. 7 sur 7 - La politique d'austérité, "un acte de violence économique contre les femmes"
Les coupes budgétaires forcent les femmes à accepter majoritairement des contrats à temps partiels, avec une protection sociale diminuée et un calcul de pension qui leur est de plus en plus défavorable.
. Le Devoir - Loi sur les transgenres : le Sénat dit son premier oui
Le Sénat a donné son premier appui jeudi au projet de loi C-16 interdisant la discrimination envers les transgenres.
. Les Vigilantes - Féminisme & laïcité. Questionnaire des VigilantEs à l'intention des candidats à l'élection présidentielle 2017
Pour le 8 mars 2017, les VigilantEs, réseau féministe et laïque, ont adressé un questionnaire aux candidatEs à la présidentielle.
. Le Devoir - Ethel Stark, créer son orchestre pour pouvoir tenir la baguette
Pionnière, violoniste virtuose, née à Montréal en 1910, Ethel Stark est fondatrice en 1940, avec la mécène Madge Bowen, de la Symphonie féminine de Montréal, premier orchestre symphonique féminin créé au Canada.
. l'aut'journal - Le 8 mars et la laïcité
Le gouvernement Couillard retire du débat le projet de loi 62 sur les signes religieux et le remplace par l'étude des dispositions des corporations professionnelles qui bloquent l'accès aux professions des immigrants. Une même attitude prévaut également à gauche.
. Le Devoir - Catherine Dolto et mam'zelle la clown
Catherine Dolto est à Montréal. Fille et collaboratrice de Françoise Dolto, vous savez cette grande psychanalyste française qui aura sorti l'enfance des limbes pour l'analyser, la connaître et tenter de l'épanouir.
. The Conversation - Éducation sans violence : un si long chemin
Avec l'annonce par Laurence Rossignol du premier plan de lutte contre les violences faites aux enfants, le 1er mars, la question de leur prévention focalise enfin l'attention.
. Le Figaro - Un site imagine l'Amérique de Hillary Clinton présidente
Si Hillary Clinton avait remporté l'élection présidentielle américaine en novembre 2016, à quoi ressemblerait le monde aujourd'hui ? C'est à cette question que tente de répondre la créatrice anonyme du site hillarybeattrump.org.
. France Info - Visite en avant-première du premier musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine
43 oeuvres célèbres issues de donations sont à découvrir dans la maison où la famille de la sculptrice vécut pendant trois ans.
. Le Devoir - Marie Rollet était veuve au moment de son mariage avec Louis Hébert
L'attention des historiens a surtout été consacrée par le passé à Louis Hébert. Mais la vie de Marie Rollet témoigne certainement de la condition des femmes de son époque, aux prises avec une mortalité infantile terrible et la nécessité de trouver à tout prix mari.
. Entre les lignes entre les mots - Femmes, partout dans le monde, mobilisez-vous
Pour les femmes de la Via Campesina du monde entier, le 8 mars est une journée de lutte, de résistance, de dénonciation contre le système capitaliste, les multinationales, le patriarcat et le machisme, qui oppriment, exploitent et violent les femmes.
. Le Journal de Montréal - Islamophobie et droits de la personne
Au cœur du litige, un conflit entre deux conceptions des droits de la personne, une laïque, portée par les pays démocratiques, et une théocratique, défendue par le régime wahhabite, qui a fait du salafisme politique et djihadiste sa religion d'État.
. Le Huffington Post France - Pendant le discours de Donald Trump devant le Congrès, les élues démocrates ont fait passer un message fort sans dire un mot
Les élues ont choisi le blanc pour soutenir les droits des femmes "que le président ne respecte pas". La couleur est une référence directe aux suffragettes, militantes pour le droit de vote des femmes.
. Radio-Canada - Les trolls viennent à bout d'une chroniqueuse féministe
Épuisées par le nombre et la violence des commentaires sur les réseaux sociaux, plusieurs femmes dans les médias décident de s'en éloigner. C'est le cas notamment de Judith Lussier, qui a récemment abandonné sa chronique d'opinion largement consacrée aux idées féministes.
. The Conversation - Pour une recherche et une médecine sexuellement différenciées : des faits biologiques irréfutables
Sous prétexte de parité, on a trop longtemps évité en France de reconnaître les différences biologiques liées au sexe (DLS), entre les hommes et les femmes, au nom de l'égalité mais au mépris des évidences scientifiques.
. Radio-Canada - L'enquête sur les femmes autochtones : ne rien imposer aux communautés
L'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) veut s'assurer que toutes les femmes victimes de violence et les familles des victimes qui veulent témoigner seront à même de le faire lors des audiences qui commenceront en mai.
Le Devoir - Dernier voyage - Mourir dans la dignité… à l'étranger
Au Canada, concernant l'euthanasie et le suicide assisté, en refusant d'inclure les pathologies non mortelles, les élus fédéraux qui ont manqué de courage.
« Ush Papi ¡qué rico! » cette phrase, cet accent, ces courbes… On est tous d’accord, les cammeuses colombiennes donnent chaud. Qu’elles viennent de Cali, Pereira, Medellin ou Bogotá, elles sont plusieurs milliers à se connecter chaque jour et certains noms vous sont sûrement familiers : Molly Brooke, Sofie Cooper, Millie Martins ou encore Sofia Laren. Le marché colombien explose et s’imagine déjà ravir le titre de la capitale de sex cam à la Roumanie. Tout semble réuni pour que ce rêve se réalise, mais à quel prix ?
Millie Martins
La Colombie, « provider » idéalLa Roumanie domine actuellement le business de la cam avec plusieurs dizaines de milliers de modèles répartis dans de nombreux studios qui diffusent sur toutes les plateformes connues. Le pays s’est attaqué tôt à cette industrie et dispose aujourd’hui de l’une des meilleures connexions Internet au monde. Les salaires y sont bas (le salaire moyen national était de 425 € par mois en 2015), le taux d’emploi des femmes inférieur à celui des hommes et peu de lois y régissent le marché du sexe en ligne, ce qui rend possible l’exploitation d’une main-d’œuvre prête à tout pour mieux gagner sa vie. Cependant, la concurrence a émergé de l’autre côté de l’Atlantique.
Millie Martins, Shirley Lara (Chaturbate COO) & Molly Brooke
Sur les plateformes de webcam, qu’elles soient sur le modèle « privé » ou freemium, les Colombiennes sont partout. Elles incarnent, d’une part, l’image de la Latina dans toute sa volupté pour les clients « gringos », poitrine et fessier indécemment rebondis ; et d’autre part, pour le reste de l’Amérique Latine, le cliché de la Colombienne assoiffée de sexe et insatiable. La majorité de ces modèles sont des étudiantes ou des mères célibataires qui ont compris qu’elles pouvaient gagner entre quelques centaines et plusieurs milliers d’euros par semaine quand le salaire minimum du pays est d’à peine 240 euros par mois.
En Colombie, les études sont coûteuses et ne permettent pas d’obtenir des salaires élevés. Un professeur gagnera tout au plus 1,5 million de pesos par mois, soit 490 euros. De plus, l’idée que le sexe rend possible une vie meilleure est très répandue. La culture de l’argent facilement et rapidement gagné règne, introduite par la « narco-culture », et diffusée au sein d’une société machiste, qui apprend aux femmes que seule une paire de « boobis » leur permettra de gagner de l’argent, beaucoup d’argent.
Par exemple – malgré certaines zones de tolérance, la prostitution est banalisée dans l’ensemble du pays – le recours aux services de « prepagos », sortes d’escorts payées en fonction de leur beauté, de leurs courbes, de leur statut social et du temps qu’elles consacrent au client, est totalement banalisé. Les lois colombiennes rendent les travailleurs du sexe invisibles.
On retrouve également ce message dans les clips de reggaeton ultra-populaires ou dans les telenovelas, ces feuilletons dramatiques suivis par des millions de latino-américains.
Une telenovela en particulier a contribué à diffuser l’idée qu’une colombienne doit se servir de son corps voluptueux pour réussir. Cette série, globalement diffusée et adaptée sur grand écran, s’intitule Sin tetas, no hay Paraíso (comprenez “Sans poitrine, pas de Paradis”). Elle relate les aventures de Catalina, adolescente de 17 ans issue des quartiers pauvres de Pereira, qui n’a qu’un seul rêve : se faire opérer. Pour ce faire, elle se rapproche des mafieux locaux et échange sa virginité contre l’achat d’implants. Bel exemple, donc…
Enfin, il est très facile et peu coûteux de créer un studio webcam en Colombie : peu de charges, des loyers très bas et presque aucune réglementation.
Une industrie contrôlée par les studiosDans le business colombien du live comme en Europe de l’Est, les studios sont rois ! Plus de 70% des modèles du pays travaillent pour eux. Ils prélèvent en moyenne 50% de leurs recettes, en échange d’une pièce disposant d’un lit et d’une webcam. Ajoutez à cela la commission prise par les sites de live cam sur ce que les clients dépensent (de 50 à 70%) et les filles n’empochent réellement qu’un quart de ce qu’elles gagnent. Elles sont payées sur une base « quincenal », c’est-à-dire tous les 15 jours, ou chaque fin de semaine.
Si, tout comme en Roumanie, on retrouve une grande majorité de modèles travaillant avec des studios en Colombie, c’est que ceux-ci leur offrent un semblant de sécurité et d’accompagnement et surtout un lieu pour réaliser leurs shows, car nombreuses sont les cammeuses vivant encore chez leurs parents ou ayant une famille à charge.
Sofie Cooper
Il y a quelques années encore, l’industrie se plaçait en observatrice, apprenait de son concurrent roumain et peinait à se professionnaliser. Aujourd’hui, la réalité semble bien différente : les studios colombiens excellent et innovent, parfois au détriment des principaux acteurs du marché, les cammeuses elles-mêmes.
Ainsi, en août 2016, le studio et site internet Juan Bustos, entièrement dédié au business « live cam », a lancé la première Webcam University au monde en partenariat avec Cam4. Cette école inédite propose des formations complètes pour devenir une véritable star du « peep show en ligne » ; allant de la façon de filmer pour mieux vendre à la gestion de ses comptes sur les réseaux sociaux, en passant par les cours d’anglais.
En effet, pour devenir le plus gros marché, les studios ont bien compris qu’il ne suffisait plus de proposer des filles extrêmement excitantes, il fallait qu’elles aient aussi du charisme et des talents particuliers. Selon Anthony Rivera, co-fondateur de AJ Studios : « La cam girl parfaite c’est 60% de personnalité et 40% de physique ; c’est un service basé sur la relation, donc des personnalités charmantes et créatives sont un vrai plus. La compétition est de plus en plus rude dans le milieu, et la dimension sexuelle moins importante. Une camgirl qui veut réussir doit être en avance sur la compétition, proposer de nouvelles expériences et ainsi engager le client ».
AJ Studios est le plus gros studio de webcam d’Amérique du Sud avec plus de 700 modèles. Rien qu’en Colombie, il compte plus de 250 modèles « on site » répartis dans 8 succursales à travers le pays, des « studios franchisés » et une centaine de filles travaillant depuis leur domicile. Tout y est mis en œuvre pour que les camgirls colombiennes deviennent les reines incontestables du business : un staff permanent à leur disposition (psychologue, web designer, avocats…), des salaires hebdomadaires, des formations payées etc. Et si seulement 10% d’entre elles parlent couramment anglais, des modérateurs bilingues sont en charge d’entretenir les chats avec les clients. « Nous représentons un réel business et nous employons des centaines de personnes. En devenant plus gros, nous voulons devenir un important secteur d’emplois ici en Colombie. Et pour cela, il faut qu’on tienne un rôle encore plus grand dans l’industrie pour adultes », me raconte Anthony.
Selon Ninja Kitty, une cammeuse indé et modèle pour Suicide Girls sous le pseudo de Milou Suicide : « Juan Bustos est un très bon studio. Ils poussent vraiment les filles à réussir, ils les forment pour qu’ensuite elle s’émancipent et bossent en indé. Au début ils prennent 50%, puis 30 puis 20 et ensuite ils te disent : c’est bon, tu peux bosser pour toi et être ton propre patron. Mais ce n’est vraiment pas le cas de la majorité des studios ».
Si certains studios sont effectivement novateurs et travaillent dans le respect des modèles, d’autres s’apparentent plutôt à des proxénètes 2.0.
Ninja Kitty me confiait, à propos de ses débuts dans le business : « J’ai commencé en 2014 dans un studio miteux et underground du quartier Santa Isabel à Bogotá, le studio a fermé depuis. Je n’avais plus d’argent pour payer mes études en publicité et ma meilleure amie de l’époque avait publié une vidéo érotique que j’avais envoyée à mon ex (revenge porn). J’y suis restée deux mois, ils ne m’ont rien enseigné, l’essentiel était de faire du chiffre. J’ai vu des filles se déshabiller et passer des heures avec un sextoy dans le vagin pour 1$. Moi j’ai eu de la chance, j’ai des seins énormes, je n’ai jamais eu à faire des choses fécales ou à uriner, mes seins m’ont permis de gagner rapidement beaucoup d’argent et j’ai su gérer mon image ».
Aujourd’hui, elle gagne entre 300 et 500 dollars par jour et travaille depuis son domicile, en se fixant ses propres horaires et limites. Ses clients fidèles lui achètent tout ce dont elle a besoin pour travailler : webcam HD, lingerie…
Ninja Kitty
Selon elle, certains petits studios exploitent les filles : « Elles travaillent pendant des heures et des heures, on leur dit juste qu’elles doivent ramener de l’argent coûte que coûte. J’ai majoritairement connu des filles jeunes, avec un niveau d’éducation très bas, qui voulaient pouvoir se payer des études. La réalité est que nous sommes très peu à réussir […]. Mais les filles acceptent, car ici, en Colombie la société est très hypocrite et machiste. On ne peut pas travailler de chez nous, de peur que notre famille le sache, on est dénoncé par des connaissances, qui eux-mêmes sont clients des sites. On reçoit des menaces, on est victime de revenge porn ».
Pour aider les victimes, ou conseiller au mieux les futures cammeuses, Ninja kitty a créé la page Facebook Stop Revenge Porn Colombia et milite pour les droits des travailleurs du sexe en Colombie. Elle s’identifie comme féministe et s’insurge face aux crimes haineux dont sont victimes les travailleurs du sexe dans son pays. Cette autre réalité, bien moins sexy et vendeuse, est aisément camouflée par le dynamisme du marché de la webcam en Colombie.
Présence internationale et innovationsAnthony m’avouait vouloir « éduquer le business colombien pour le rendre compétitif à l’international ». Et pour cela, qui de mieux que l’actrice Esperanza Gomez ? En 2016, ils se sont associés pour créer Diamonds Girls Studios, un « méga studio webcam » travaillant exclusivement avec les meilleurs modèles de la région. Cette même année, Esperanza Gomez avait donné son premier show aux côtés de Sofia Laren et faisait ainsi son entrée dans le milieu sur Chaturbate.
Le 28 janvier dernier, AJ Studios et CM studios (un autre studio colombien) ont organisé le live spécial d’Esperanza Gomez sur Chaturbate, accompagnée par deux cam girls de Medellin, Lupita Jones et Valentina Milan. Le site a enregistré la plus grosse fréquentation de son histoire avec 22 000 personnes dans le même salon !
Et ce n’est pas tout ! En 2015, AJ Studios s’est associé à Juan Bustos et Grupo Bedoya pour créer Lalexpo, le premier salon international de l’industrie la sex cam du continent. La troisième édition aura lieu en juillet, sur la côte Caraïbes, dans la très touristique ville de Carthagène. Lalexpo s’étend aujourd’hui à l’ensemble de l’industrie pour adultes et est fréquenté par plus de 2 000 professionnels.
La tour de contrôle d’AJ Studios
Les rêves de grandeur de l’industrie colombienne ne s’arrêtent pas là. Le développement de nouvelles technologies et de produits innovants rend possible d’incroyables expériences virtuelles desquelles la Colombie compte bien être pionnière. Anthony nous en a dressé une liste non exhaustive : « On est déjà présent sur la réalité virtuelle. On a d’ailleurs lancé le premier site de VR d’Amérique Latine en partenariat avec AliceX. […] On doit adapter la technologie de nos studios aux lunettes de réalité virtuelle comme les Google Glass (sic) par exemple, qui offrent une vision à 360 degrés et bientôt en 3D. Ensuite, on retrouve les sextoys connectés. Une cammeuse colombienne peut connecter son dildo à son ordinateur et un client en Australie peut « lui faire l’amour » en temps réel grâce à un « vagin » également connecté. Les vêtements et accessoires connectés sont déjà en train de changer l’expérience live cam. Le client peut contrôler la culotte vibrante de sa cam girl favorite grâce à une simple application téléchargée sur son smartphone. Enfin, avec les maisons intelligentes, dans lesquelles tous les objets sont interconnectés. Les clients pourraient savoir où se trouve le modèle dans la maison, comment elle respire, comment elle mouille, choisir son angle de vue et lui faire l’amour grâce à des sextoys connectés n’importe où. Le client aura un plus large choix d’interactions et d’expériences ».
La Colombie possède de réels atouts pour s’imposer comme le futur leader de l’industrie de la sex cam. Elle devra être innovante, créative, et réussir à continuer de faire rêver des milliers de filles, leur faisant miroiter une vie prospère. Ce business offre une option a priori simple et rapide, s’enrichir, au Paradis des implants mammaires et fessiers.
Image en une : Valentina Milan
Élégante et compacte, voici B E R L I N G O T, une nouvelle revue érotique annuelle qui explore la fluidité des genres et des sexualités à travers le prisme de l’art.
Née à Toulouse sous l’impulsion de Marie Savage Slit, elle ne se limite pas à un territoire. Dans le premier numéro tiré à 500 exemplaires, quarante artistes, de Lyon, Bordeaux, Berlin, Londres, Séoul ou encore New York, partagent leur vision intime et créative de la sexualité, composant une iconographie sensuelle internationale. Parmi eux, Four Chambers, Jiz Lee, Adèle Brydges, Laurent Benaim, Amaury Grisel, Misungui et Rachel Hem.
Il s’agit de parcourir les corps et les désirs comme on fait le tour du monde : en voyageur curieux, avide de rencontres et d’expérimentations. Anatomie – Animal – Bota-nique – Énergie – Fetish – Genderfuck – Rectum Versum – Up & Down – Cordes – Playlist : avec dix sections qui seront amenées à changer, B E R L I N G O T construit sa ligne autour d’un mot-manifeste… La fluidité. Celle des genres et des sexualités bien sûr, et celle des thèmes, des cultures, des regards.
B E R L I N G O T souhaite cristalliser la pluralité de l’érotisme, au-delà des modes, des corps normés, des codes genrés, des gestes appris ou copiés. « Il est temps d’oublier le mot ‘sexy’ et de redéfinir ce qui nous émoustille réellement, au plus profond de nous, quand on oublie les cloisonnements et les conditionnements, » précise Marie Savage Slit. Des soirées mêlant performances, workshops, musique, débats et conférences prolongeront la démarche engagée.
Convaincus ? Une campagne de crowdfunding vient d’être lancée sur We make it : aidez B E R L I N G O T à atteindre son objectif de 6000€ !
Walerian Borowczyk, dont le film le plus connu, «La Bête», est projeté ce samedi 4 mars au Centre Pompidou, se voit offrir une rétrospective. L’occasion de se demander pourquoi la bestialité nous attire
Fracas de sabot, hennissements, atmosphère de rut. Dans la vaste cour des écuries d’un château, une jument frissonnante se fait monter par un noir étalon, dont les naseaux palpitent d’émotion. Scène d’ouverture inoubliable, celle d’un rituel. L’homme qui orchestre la saillie, absorbé par cette vision, partage avec intensité l’union sexuelle des bêtes. Il s’appelle Mathurin. Fils du marquis Pierre de l’Espérance, il est le dernier d’une lignée d’aristocrates déchus. Or, tandis que Mathurin s’abîme en recueillement devant la beauté animale, son père complote pour sauver la famille de la ruine.
Un «simple» accouplé de force à une riche héritière
Mathurin, ainsi qu’on le découvre très vite, est un retardé. Le marquis veut, «pour son bien», qu’il épouse la fille d’un riche Américain. Son oncle, le duc Rammondello de Balo, vieillard paralysé, s’y oppose : ce mariage arrangé est un meurtre programmé, dit-il. Mathurin est «trop innocent» pour survivre à une femme. Vaines protestations. La belle Américaine, accompagnée de son chaperon de tante, arrive au château. Tout est prêt pour le mariage, ou presque : on attend la venue du Cardinal de Balo, dont la bénédiction est la condition sine qua non du contrat matrimonial. Le Cardinal, bizarrement, refuse de venir. Par ailleurs, le château semble marqué par une malédiction : tous les deux siècles, une bête doit venir. La dernière fois, c’était il y a deux siècles. Un prêtre pédophile accompagné d’enfants de chœur et un serviteur africain très porté sur la fille du marquis compliquent, quoique à peine, cette comédie bourgeoise sur le thème du mariage de raison. Mariage fortement compromis par les fantasmes qui rampent dans l’ombre. Quand vient la nuit, la jeune promise s’endort et rêve d’une bête… Mais la bête, curieusement, n’est pas si brutale qu’elle en a l’air ?
La Belle et la Bête, version duel érotique
Dans ce huis clos savamment désorganisé, à mi-chemin entre l’érotisme soft et la satire de mœurs, la figure de la bête ressort paradoxalement comme celle d’une victime. Les humains qui s’entre-tuent pour de l’argent se révèlent bien plus féroces que les monstres aux grands yeux humides que Walerian Borowczyk renverse en figures de martyrs. Ce film sorti en 1975 (la pornographie est autorisée en France) fait partie des quelques rares perles d’un cinéma érotique qui entend filmer le plaisir dans la zone dérangeante de ce qui le fait naître, c’est-à-dire nos peurs et nos dégoûts. La bestialité, par exemple, est un puissant ressort de l’érotisme. C’est ce même ressort que Walerian Borowczyk fait jouer dans Docteur Jekyll et les femmes (son meilleur film, à mon sens) qui se déroule lui aussi en huis clos, tout au long d’une nuit durant laquelle une très belle jeune femme se battra en duel avec le «monstre» dont elle est amoureuse (1). S’inspirant de la Belle et la Bête, Borowczyk met souvent en scène la passion qui lie des êtres en apparence très différents. La femme et l’homme, l’humain et le monstre. Mais qui est le plus monstrueux ? Celui dont le corps est recouvert de poils ? Non, c’est le contraire, semble répondre le cinéaste, qui réfute l’association poil-mal.
Le poil, n’est pas forcément le signe du mal
«Tout au long du Moyen-Age, la pilosité surabondante demeure le signe d’un débordement ou d’un excès qui peut, dans certains cas, conduire à la démence ou à des conduites anomiques. Dans l’art roman, le diable et les démons étaient perçus comme des êtres velus ou grimaçants et un lien s’était établi entre la pilosité anormale et le péché.» Dans sa préface au livre Du Poil et de la bête l’historien André Vauchez souligne que cette vision binaire du monde qui oppose strictement l’homme à l’animal (le bien au mal) laisse progressivement place, en Occident, à une plus grande marge d’interprétation : l’animal, au fond, n’a-t-il pas lui aussi la capacité de souffrir et de désirer ? Dans la culture populaire, la figure de l’homme sauvage est d’abord celle d’un prédateur lubrique : il faut soit le tuer, soit lui mettre un anneau dans le nez comme on fait aux ours et aux taureaux. Mais, ainsi que le démontre brillamment l’historien Florent Pouvreau dans Du Poil et de la bête, ces représentations évoluent au milieu du XIVe siècle : l’homme sauvage fait l’objet d’interprétations plus nuancées et parfois même positives. Bien qu’il soit toujours représenté comme un être fruste, hirsute, et potentiellement violent, il pénètre la culture courtoise et figure sur les coffrets de mariage des dames de l’aristocratie comme un symbole des désirs que le chevalier se doit de contenir. Le poil symbolise désormais les désirs, brutaux, certes, mais authentiques, car à la différence de l’humain la bête ne ment pas…
Le poil, signe de fidélité et de sincérité amoureuse ?
A la fin du Moyen-Age, l’homme sauvage devient une figure de la fidélité amoureuse, «comme si son appartenance au monde de la nature, soulignée par la pilosité, constituait une sorte de garantie de sincérité, par opposition au caractère affecté ou hypocrites de la civilisation urbaine et de la vie de cour. (2)» Prenant le contre-pied des théologiens qui –de Saint Augustin à Thomas d’Aquin– assimilent le poil au vice, à la souillure, au stupre et au diable, les artistes de la dernière période médiévale insistent sur les multiples points communs entre les humains et les bêtes entre lesquels ils établissent tout un continuum de créatures sensibles et aimantes. Parmi ces créatures, les plus poilues sont d’ailleurs parfois représentées comme les plus saintes de toutes : il s’agit des anachorètes qui, dans la continuité de saint Jean-Baptiste, saint Onuphre et sainte Marie-Madeleine, portent leurs poils pour tout vêtement en signe de renoncement au monde. Ces êtres-là qui sont tout nus, couverts seulement de leur abondante chevelure sont littéralement sublimés par le poil, symbole de leur sacrifice et de leur radical dénuement. «Loin de constituer la marque du péché, la villosité apparaît désormais comme une manifestation divine en faveur du saint ou de la sainte dont la survie, au fond d’une forêt ou d’une grotte constitue aux yeux des fidèles un miracle permanent.»
Le poil, signe de sainteté ?
Devenir poilu et «sauvage», paradoxalement, c’est entrer en communion avec le Christ car seul l’être le plus rabaissé peut parvenir au plus degré de spiritualité : «les derniers seront les premiers». La forêt est associée à la solitude au sein de laquelle un humain peut rencontrer dieu. Par un retournement spectaculaire, porté à son comble autour de 1500, «la présence d’un pelage sur le corps des saints devient un moyen de les distinguer du commun des mortels et permet même de faire percevoir, à travers leur nudité à peine voilée par un duvet opaque qui souligne plus qu’il ne dissimule, la dimension érotique de l’union à Dieu dans le cadre de la mystique nuptiale. (3)» Pour comprendre Borowczyk il faut certainement se pencher sur la diversité symbolique des signes pileux qui renvoient autant à la peur de l’autre, qu’à l’attirance pour les qualités contradictoires qu’on lui prête. La bête, en Occident, n’est pas uniquement synonyme de pulsions ténébreuses qu’il faudrait anéantir mais d’une aspiration à l’existence idéale des créatures pures de toute corruption. Avec les bêtes, nous sommes au paradis.
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RETROSPECTIVE BOROWCZYK : Du 24 février au 19 mars, le Centre Pompidou consacre la première rétrospective française au grand cinéaste plasticien, Walerian Borowczyk, disparu en 2006. Une invitation à découvrir l’oeuvre singulière du réalisateur d’origine polonaise, du surréalisme à l’érotisme en passant par le cinéma d’animation. Au programme, 11 longs-métrages (Goto, L’île d’amour ; Contes immoraux ; La Bête…) et 26 courts-métrages projetés en présence de nombreux spécialistes de cet artiste hors du commun.
La Bête, 1975 (1h 45min), de Walerian Borowczyk, avec Sirpa Lane, Marcel Dalio, Elisabeth Kaza. Diffusé à la cinémathèque du Centre Beaubourg le samedi 4 mars. 20h.
A LIRE : Du Poil et de la bête, de Florent Pouvreau, éditions CTHS
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE POIL : «Comment se débarrasser d’un mari», «Freud et les poils de pubis», «La guerre des poils», «Tu peins du Nu ou du A poil ?»
NOTE
(1) Le film porte aussi pour titre : Le Cas étrange du Dr Jekyll et Miss Osbourne (1981).
(2) André Vauchez, préface au livre Du Poil et de la bête, de Florent Pouvreau.
(3) Idem.
De temps en temps, je reçois des messages de gentils lecteurs, lectrices ou couples qui font de la photo érotiques et qui souhaitent faire profiter les autres lecteurs et lectrices du site. Je ne les publie pas toutes mais je le fais quand j’ai un coup de coeur comme avec celles ci. Voici donc aujourd’hui…
Cet article Photos érotiques d’un couple libertin qui aime NXPL est apparu en premier sur NXPL.
Lieu de violence et d'exploitation de la personne, le système de la prostitution est aussi un obstacle à l'égalité femmes/hommes dont la persistance cause un préjudice à toute la société. Quelles sont ses causes individuelles et sociales, comment soutenir les personnes en situation de prostitution ? Dans le cadre de la Journée internationale des Femmes, notre délégation de Moselle vous espère nombreux pour échanger sur tous ces sujets !
Infos pratiquesLe 14 mars 2017 à 20h00
à Mont Saint Martin
Maison pastorale
1 rue du Bois
L'entrée est gratuite.
Créée à partir de cadavres d’humains, le monstre inventé par Mary Shelley incarne ce qu’elle est : une tueuse. Mary a tué sa mère en naissant. Puis elle a tué son père, moralement, en tombant amoureuse d’un poète fou, adepte de l’amour libre.
Difficile de comprendre le roman Frankenstein sans savoir qui était son auteur, ni d’où elle venait. Mary Wollstonecraft-Godwin (1797-1851) n’a pas grandi dans n’importe quelle famille. Elle porte le nom des deux philosophes radicaux anglais le plus importants et le plus controversé de l’époque. Son père – William Godwin – est un penseur politique radical, anarchiste avant l’heure. Sa mère – Mary Wollstonecraft – est une pionnière du féminisme et une sympathisante révolutionnaire dont la vie amoureuse défraye la chronique : elle a d’abord une liaison avec le célèbre peintre Fussli, qui est marié. Après leur rupture, elle part pour la France en septembre 1792, soit… un mois avant que le roi Louis XVI soit guillotiné ! C’est là, dans l’atmosphère de danger et d’hystérie sanglante des années 1792-1794, qu’elle tombe amoureuse de Gilbert Imlay, un aventurier américain dont elle tombe enceinte et qui l’abandonne juste avant la naissance de leur enfant (Fanny). Elle le poursuit à Londres, mais en vain. Elle part ensuite en Scandinavie et tire de ce voyage aux confins de l’Europe un récit contemplatif, publié en 1796, dont les poètes Wordsworth et Coleridge font leur source d’inspiration. William Godwin tombe amoureux d’elle en lisant ce récit et se met à lui faire la cour. Mary trouve en lui l’âme sœur. Ils emménagent dans une résidence appelée Polygone, composée de deux maisons contiguës afin que leur vie de couple n’empiète pas sur leur indépendance respective.
William, apôtre des unions libres, épouse la mère de Mary Shelley
Bien qu’il ait écrit des textes pour l’abolition du mariage, William épouse Mary (mars 1797) quand celle-ci tombe enceinte, pour que l’enfant naisse dans la légitimité. L’enfant s’appelle Mary mais ne connaîtra jamais sa mère : celle-ci meurt 11 jours plus tard (le 10 septembre 1797), des suites de l’accouchement. William Godwin écrit à sa mort : «Je n’ai pas le moindre espoir, désormais, que je puisse jamais connaître à nouveau le bonheur.» Il se remarie néanmoins 4 ans plus tard avec une femme qui a déjà deux enfants parce que ses affaires vont si mal qu’il craint de ne pouvoir élever seul ses deux filles. Au sein d’une famille recomposée de bric et de broc, Mary Wollstonecraft-Godwin grandit donc avec sa demi-sœur, Fanny Godwin et les deux enfants rapportés : Charles et Jane Claire Clairmont. Les époux Godwin ouvrent une maison d’édition, mais elle fait faillite. Godwin doit sa survie à de généreux donateurs qui le sauvent de la prison. Bien que les créanciers le poursuivent, il se débrouille pour donner à ses filles, une éducation soignée : Mary a une gouvernante et un professeur particulier. Elle grandit en lisant les pamphlets de son père et se nourrit d’esprit dissident. C’est donc fidèle aux utopies de ses parents, sous la double influence de ces deux philosophes qui prônent l’égalité entre les sexes, qu’elle essaye de devenir une femme adulte, adulte et libre.
Quand Mary rencontre Percy
Elle a 17 ans lorsqu’elle rencontre Percy Shelley, un poète inconnu, qui admire son père et s’est même proposé de rembourser ses dettes. On l’appelle Mad Shelley, Shelley «le fou». Il a 21 ans et contrairement aux garçons aristocrates de son âge il ne suit pas d’études à l’Université : il a été expulsé d’Oxford pour une composition qui fait horreur aux directeurs : De la nécessité de l’athéisme (1811). Il a refusé de se rétracter. Sa famille le voue aux gémonies. Enfant, Percy était martyrisé par les écoliers : trop frêle, trop doux, trop rêveur. En réaction aux persécutions, il joue au sorcier, torture ses soeurs à l’électricité, joue avec des acides et, sous prétexte d’alchimie, fait exploser des combustibles au risque de se tuer. Le docteur Cabanes, dans un ouvrage consacré aux Grands névropathes, raconte qu’à la vue d’un incendie qui se propage d’une barque à une grange, Percy rayonne : «Il avait voulu «jouer à l’enfer», et il éprouvait comme une joie satanique à contempler cet incendie dont il était l’auteur. Peut-être y avait-il dans cet amour précoce du feu […] l’un des présages de sa carrière poétique.»
Parfum de scandale
Percy est donc «fou», ainsi qu’il se plaît à le dire, c’est-à-dire athée, révolté, libertaire, végétarien et adepte d’amour libre. Quand son père lui coupe les vivres, Percy tombe amoureux d’une fillette de seize ans (il en a alors 19), Harriet Westbrook, fille d’un riche hôtelier, et l’épouse après un romanesque enlèvement. Peu après, il se lie avec Godwin, se jette tête baissée dans la politique, écrit des textes intitulés La marche du diable (1812) ou Réfutation du déisme (1814) qui attirent l’attention du gouvernement. Ça sent le fagot ! Le docteur Cabanes raconte que «pour se soustraire à des poursuites imminentes, il erre d’un bout de l’Angleterre à l’autre». Son ménage s’en ressent. Il se brouille avec Harriet (alors mère d’une petite fille) et tombe amoureux de Mary Shelley. William Godwin abjure Percy de renoncer à cette passion illicite et d’épargner la réputation sans tâche de sa fille… Percy menace de se suicider, brandit un revolver et une bouteille de laudanum puis s’enfuit avec Mary, qu’il emmène dans un tour frénétique de l’Europe à travers la France, la Suisse, l’Allemagne et les Pays-Bas. A son retour en Angleterre, il apprend qu’Harriet est de nouveau enceinte de lui. Mary aussi est tombée enceinte. Impossible d’abandonner son épouse… pas plus que sa maîtresse : le voilà bigame. Il s’installe (entre l’été 1815 et l’été 1816) près de la forêt de Windsor, entouré de ses deux femmes, bientôt rejointes par la sœur de Mary – Jane Claire Clairmont – qui, elle aussi, joue les filles insoumises : Claire a eu une liaison avec le poète Byron, qui est marié.
L’été 1816 et le projet Frankenstein
Harriet accouche d’un fils (Charles) en novembre 1814, mais elle a conscience que Percy ne l’aime plus. Mary à son tour accouche d’une fille, qui décède presque immédiatement, puis retombe enceinte, et accouche d’un garçon (William). La situation devient intenable. Ne supportant plus son épouse, ni la réprobation universelle dont il fait l’objet, Percy s’enfuit encore une fois avec Mary… Claire se joint volontiers au duo. En Suisse, Claire retrouve celui qu’elle aime – Byron – et dont elle est alors enceinte sans le savoir encore. Byron lui-même est en exil, suite à une sombre histoire d’inceste : il a eu une liaison avec sa demi-sœur et doit fuir l’Angleterre, le temps de se faire oublier. C’est dans ce contexte pour le moins trouble et tendu que ces adeptes d’amour libre décident de passer l’été ensemble, un été qui – cette année-là – prend les allures d’une fin du monde. Il pleut. Il pleut même si violemment que Percy et Byron manquent périr sur le lac Léman, un jour d’orage au cours duquel les arbres sont déracinés par le vent.
Comme une sinistre malédiction
Les éléments s’acharnent sur eux. C’est comme si leur conduite impie et leurs liaisons fatales les poursuivaient jusque dans les villas où ils ont trouvé refuge. Hélas, la ville natale de Jean-Jacques Rousseau (leur idole), n’est pas la cité riante dont ils rêvaient. Elle est frappée par une série de désastres funestes : ténèbres en plein joue, tempêtes dévastatrices, crue, inondations… Chaque jour, il pleut et il fait froid. Pas de lumière : pour Mary, c’est le signe d’une damnation. Sa vie est celle d’une femme qui a tué sa mère en naissant et qui, bientôt, va provoquer d’autres morts : lorsqu’ils rentrent à Londres, Fanny se suicide au laudanum et Harriet (enceinte d’un autre homme que Percy) se jette dans la Tamise. Deux mois après la mort de sa femme, Percy épouse Mary. Mary achève l’écriture de Frankenstein, un roman traversé par le sentiment de l’absolue solitude : celle d’une femme réprouvée, coupable malgré elle-même. La créature de Frankenstein, c’est elle, qui doit à la fois assumer sa liberté et la souffrance qu’elle inflige aux autres du seul fait d’avoir voulu librement aimer.
Frankenstein : un roman familial ?
Dans Frankenstein créé des ténèbres, le chercheur Simon Swift (Université de Genève) écrit : «Pour Mary, la famille représentait un lieu où les individus se blessent involontairement les uns les autres. […] Frankenstein est un livre consacré à l’investigation des forces étranges et ambiguës qui hantent les familles. De même que ce roman lugubre raconte […] l’incapacité d’une famille aimante à se protéger de l’horreur, le cercle familial de Mary était voué à se restreindre. Sa sœur Fanny se suicida et Mary qui avait déjà donné naissance à deux enfants (dont une petite prématurée), perdra encore deux de ses quatre enfants, ainsi que son mari qui se noya en 1922.» Quand il se noya, Percy avait à peine 29 ans. Son corps ne fut retrouvé que 10 jours après sa disparition, sur le rivage de Viareggio. Le docteur Cabanes raconte : «la figure, les mains, toutes les parties qui n’étaient pas protégées par les vêtements, n’avaient plus de chair.» Lorsque Byron vit la masse informe des os, il voulut récupérer le crâne, «mais comme on se souvint qu’il avait transformé en verre à boire un crâne qui lui avait été confié on ne voulut pas exposer celui de Shelley à cette profanation sacrilège.» La loi toscane imposait de brûler les corps. Les restes de Shelley furent donc posés «sur un bûcher, élevé le long du rivage, comme celui de Patrocle, et, tandis que la flamme faisait son office, Byron pontifiait en récitant des vers de l’Iliade.» Ainsi mourut celui pour qui Mary avait tout sacrifié.
L’enfer, c’est là qu’il voulait aller
Quand il est mort, Percy, depuis quelques semaines, souffrait de cauchemars affreux. Il avait demandé un poison pour mettre fin à ses jours, «au cas où». A peine six ans auparavant, lorsqu’il était en Suisse, Percy avait noté sur le registre de l’hôtel son nom en toutes lettres accompagné – dans la case «Commentaires» – des mots, en grec ancien : «humaniste, démocrate et athée». Pour les protéger, il n’écrit qu’en initiales les noms des deux jeunes femmes qui l’accompagnaient : MWG (Mary Wollstonecraft-Godwin) et J.-C. (Jane Clairmont). Dans la case «Destination», il avait marqué : «L’Enfer». La page du registre est reproduite dans l’ouvrage Frankenstein, créé des ténèbres. Curieusement, le nom de Jane Clairmont a été biffé peu de temps après leur passage à l’hôtel. Se peut-il que Byron soit allé à Chamonix barrer le nom de celle dont il venait d’apprendre qu’elle était enceinte ? Voulait-il ainsi la soustraire au scandale ou l’éliminer de sa vie ? Impossible de savoir. La vie de Claire est de toute manière définitivement gâchée, comme celle de Mary. Elle a commis un acte impardonnable au regard de l’époque. Byron ne veut pas d’elle. Elle attérit avec son enfant à la charge de Percy et quand celui-ci meurt en 1922, sans le sou, elle s’exile en Russie où elle devient préceptrice puis revient, devenue vieille, s’établir en Italie. Henry James s’inspire d’elle pour écrire son roman Les papiers d’Aspern. Quant à Mary, elle survit pauvrement d’une rente chichement allouée par son beau-père puis meurt à 57 ans d’une tumeur cérébrale.
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A LIRE : Frankenstein, créé des ténèbres, dirigé par Nicolas Ducimetière et David Spurr, Coédition Gallimard / Fondation Martin Bodmer.
A VOIR : Le Retour des ténèbres – Musée Rath, Genève – Jusqu’au 19 mars 2017.
Moins d’un an après la parution du libérateur et généreux Sexpowerment[1], Camille Emmanuelle revient ! Sans n’avoir rien perdu de son honnêteté intellectuelle ni de son esprit critique, la cofondatrice du Cabinet de Curiosité Féminine nous offre un hilarant essai dans lequel elle explore l’envers du décor d’une certaine création littéraire, Lettre à celle qui...
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Tout à fait par hasard, je suis tombée cet hiver sur un document visuel passionnant intitulé J'ai deux amours. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Nancy Elizabeth Prophet, Augusta Savage et Loïs Mailou Jones : de grandes créatrices.
- Arts visuelsDepuis que le mouvement abolitionniste prend de l'ampleur, ses détracteurs n'hésitent pas à utiliser des moyens parfois virulents et oppressifs pour faire taire les personnes qui défendent l'abolition de la prostitution, particulièrement les survivantes, ces femmes qui ont été témoins de la réalité inhérente à "l'industrie du sexe".
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexe