Dans notre société patriarcale où la culture du viol fait sa loi, certaines personnalités masculines continuent d’être applaudies en dépit d’apologies récurrentes ou de perpétration de violences sexuelles.
Quelques semaines après l’affaire David Hamilton, et alors qu’est menée actuellement une réflexion sur les délais de prescription pénale pour les victimes de violences sexuelles (proposition de loi sur ce sujet, en pleine navette parlementaire et mission d’information codirigée par Flavie Flament), la désignation de Roman Polanski est un pied de nez indigne fait aux nombreuses victimes de viols et d’agressions sexuelles.
La lutte contre les violences doit devenir une véritable priorité politique.