Le 12 janvier un projet de loi sur le rallongement de la prescription des crimes et délits sexuels sur mineur.es portée par le Sénat va être présenté en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale.
S’il peut être contesté pour diverses raisons par les parlementaires ou des juristes, notamment pour la possibilité de disparition des preuves à long terme ou encore un problème de cohérence dans l’échelle de répression, Le Planning Familial soutient néanmoins ce projet de loi d’allongement des délais de prescription.
Nous le voyons au quotidien dans nos centres, les démarches pour porter plaintes sont encore longues et difficiles, le tabou sur le viol encore présent, et les plaintes classées sans suite trop nombreuses.
Jeudi 12 Janvier 2017