Au Maroc, le limogeage d’un médecin militant pour la dépénalisation de l'avortement pourrait relancer le débat sur l’interruption volontaire de grossesse.
Au Maroc, l’avortement est un crime puni par la loi. Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ne sont autorisées qu’en cas de danger pour la « vie » ou la « santé » de la femme et avec accord du mari, selon un article du code pénal*. L’avortement est toujours interdit en cas de viol, d’inceste ou de malformation fœtale. Une sanction récente contre le professeur Chafik Chraïbi, chef de file de la lutte contre les avortements clandestins, a suscité l’indignation de la société civile et pourrait relancer le débat.
Lundi 16 Février 2015