1. Mes yeux sont bandés avec un foulard de soie. Attachée et sans défense, je mords mon bâillon. Toi aussi, tu mords : tu tiens mon mamelon entre tes dents, tu le tires, tu l’étires.
2. Je me tords de désir. Je te veux en moi.
3. Tu enlèves mon bandeau et le bâillon et je crie : «Baise-moi». Tu exiges que je te supplie, et j’obéis avec délectation.
4. Tu écartes mes cuisses, tu glisses lentement ta langue entre mes nymphes.
5. Tu te relèves, tu mordille le lobe de mon oreille et me susurres : «Tu es délicieuse».
6. Je me tortille à chaque contact de ta peau. Je fonds comme du beurre sous tes doigts.
7. Tu écartes mes cuisses davantage et j’en rougis délicieusement de honte. Ton gland glisse dans ma chatte juteuse; j’essaie de t’attirer vers moi comme je peux, toute entravée que je suis par mes liens.
8. Je répète: «Baise-moi», cette-fois ci avec un peu plus de fébrilité, avec un peu plus d’urgence dans la voix.
9. Tu te déplaces par-dessus moi en te délectant de la vue et de l’odeur de mon sexe humide et rougi.
10. Tu te rassois et tu te branles, ostentatoirement, pour contempler le spectacle et me faire mourir de désir.
11. Tu te rapproches enfin pour glisser ta queue en moi à nouveau. Tu me dis : «Je vais te baiser, maintenant», juste avant la première estocade.
Il leva les yeux et me regarda.
— Et ça continue encore comme ça au verso… ?
— Yup.
— C’est… détaillé.
— Je te ferai remarquer que c’est toi qui n’arrêtais pas de te plaindre que les femmes ne viennent pas avec un mode d’emploi.
— Ce n’était qu’une façon de parler, hein.
— L’étape suivante, c’est de vérifier si toutes les pièces sont dans la boîte, juste au cas où il en manquerait une. Comme tu peux voir, il y a le bâillon, le foulard, la corde… Je te laisse t’arranger avec tout ça : moi, je vais aller gentiment attendre l’assemblage dans le lit.