« Je suis de retour ! » cria Marie-Ève en ouvrant tout grand la porte et en se jetant dans l’appartement. Mathieu la suivit plus lentement, avec hésitation, et verrouilla la porte derrière eux.
Il n’y eut pas de réponse à l’appel de Marie-Ève. Dans la chambre, Sébastien, couché sur le dos, était endormi dans le lit conjugal. Attendrie, elle le regarda, ses cheveux blonds étalés sur l’oreiller. Elle tendit la main et tira doucement la couverture le long de son corps nu, jusqu’à sa taille. Avec le revers de ses doigts, elle caressa le ventre de l’homme assoupi, puis son pénis.
Mathieu s’approcha derrière elle et la prit par les épaules. Il la retourna et l’embrassa avec fougue. « Quitte-le », lui soupira-t-il, le regard plongé dans ses yeux d’encre de Chine. « Quitte-le et viens avec moi ». Elle fit courir ses doigts sur la nuque de Mathieu, sous ses cheveux, le tira vers elle, puis lui rendit son baiser, la langue entre ses dents. Elle se détourna ensuite de lui, retourna au dormeur étendu sur le lit et caressa le cou et la poitrine de Sébastien avec le bout de ses doigts.
Alors qu’elle se penchait sur le lit, Mathieu en profita pour lui caresser les jambes et relever sa jupe jusqu’à sa taille. Lorsque ce fut fait, il se redressa, ouvrit sa braguette et sortit sa queue qui déjà commençait à bander. Il la prit dans sa main et la caressa doucement, jusqu’à ce qu’il soit bien raide, jusqu’à ce que le gland pourpre pointe fièrement vers le ciel.
Mathieu tira la culotte de Marie-Ève vers le bas, pour ensuite pousser la tige épaisse de son sexe entre les cuisses de son amante. Les yeux toujours rivés sur le visage paisiblement assoupi de son mari, elle plaça ses mains sur ses genoux et plia les jambes, permettant ainsi à la fleur humide de sa chatte de mieux s’offrir au sexe de Mathieu. Il pénétra en elle rapidement, sans heurts et profondément. Encaissant la poussée, Marie-Ève bascula un peu vers l’avant et ferma les yeux. Elle le laissa ainsi la baiser pendant cinq longues estocades, puis elle se déroba, se dégagea de son étreinte, se retourna et s’assit sur lit, les jambes écartées et les bras ouverts. Elle tira son amant au-dessus d’elle, tout juste aux pieds de Sébastien. Ils firent l’amour avec mille précautions, en silence. Marie-Ève bâillonnait Mathieu de ses baisers et sa chatte, animée d’une volonté qui n’était plus la sienne, vibrait et tétait la verge gorgée de sève de son amant. Elle jouit une fois, puis deux, mais lui, prenait son temps, labourait sans relâche le corps de son amante avec des gestes d’une lenteur hallucinée, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, jusqu’à ce qu’il n’arrive plus à réprimer ses gémissements, jusqu’à ce qu’il la remplisse de sperme en grognant, en serrant ses seins à travers son chemisier.
Par miracle, Sébastien dormait toujours.
Marie-Ève se releva en chancelant et replaça sa jupe, en tournant le dos à Mathieu. Il a mis ses bras autour d’elle par derrière, tirant son corps contre lui. « Tu ne signifies rien pour lui ! », chuchota-t-il à son oreille en réprimant un sanglot.
Elle secoua la tête. « Il m’aime », dit-elle simplement.
Mathieu remballa sa queue humide et rougie dans son pantalon. Il la regarda une dernière fois, les regarda tous les deux un moment, puis, le visage baigné de larmes et le corps secoué de sanglots, il quitta l’appartement en refermant délicatement la porte derrière lui. Marie-Ève glissa hors de ses vêtements comme un serpent se débarrasse de sa peau et se coucha dans le lit avec son mari assoupi. Elle appuya sa tête contre sa poitrine et une jambe sur ses cuisses. Elle glissa un doigt sur sa vulve, recueillit une goutte de foutre de son amant, puis l’étendit sur le mamelon de Sébastien.
Elle sourit, ferma les yeux et s’endormit.