Il était près d’une heure du matin lorsqu’il se réveilla en sursaut.
— Chéri… qu’est-ce qui se passe?
— Hein? Euh… Je… Un rêve…
— Tu as fait un cauchemar?
Il se frotta les yeux, puis se tourna vers son épouse.
— Non. C’était seulement… étrange. Très étrange et très… troublant.
— Alors ce n’est rien. Rendors-toi.
— J’ai rêvé que Jef vendait Céleste. Elle était nue et portait un collier à son cou. Ses poignets et ses chevilles étaient aussi menottés.
— Jef et Céleste? Le couple d’à côté?
— Oui. Ça se passait au centre communautaire, dans la grande salle. Il y avait une vente aux enchères et elle faisait partie d’un lot d’esclaves sexuelles. Elle me suppliait d’enchérir… elle avait l’air affolée. Elle m’a dit que je pourrais faire tout ce que je voulais avec elle si j’acceptais de l’affranchir de son maître cruel.
— Quoi? Elle t’a vraiment dit ça? Et qu’est-ce que tu as fait?
— J’ai eu pitié d’elle, alors je l’ai achetée. Pour à peine vingt dollars: une bonne affaire.
— Mais Céleste est si douce et si réservée… je la croise chaque jour au parc avec son bébé. Et je crois qu’elle fait du bénévolat pour la paroisse. Ça n’a aucun sens.
— Audrey, ce n’est qu’un rêve.
— Qu’est-ce que tu as fait d’elle après l’avoir achetée?
— Je l’ai pris par la laisse et je l’ai ramenée à la maison.
— Tu l’as promenée toute nue comme une chienne, à travers le quartier? Quel scandale! Qu’est-ce que les voisins disaient?
— Audrey, je te rappelle que ce n’est qu’un rêve.
— Et tu l’as baisée?
— Je… oui, dans mon rêve.
— Tu l’as baisée dans notre lit?
— Euh… oui, je crois bien.
— Et comment tu t’y es pris?
— Je ne me souviens plus très bien, je…
— Raconte!
— D’accord, d’accord… Je l’ai attachée aux montants du lit, puis je lui ai fait sucer ma queue. Elle était drôlement douée. Ensuite, j’ai plongé entre ses cuisses. Son minou était rasé, il était tout rose et tout mignon, alors je n’ai pas pu résister à l’envie d’y glisser ma langue. Elle se tordait de plaisir, elle aimait vraiment ça, la petite dévergondée.
— Et ensuite?
— Ben… comme je l’ai dit, je l’ai baisée.
— Comment? Je veux des détails! Tout de suite!
— Laisse-moi dormir…
— Pas question! Vide ton sac!
— Ça va, inutile de t’emporter. J’ai détaché ses chevilles et j’ai placé ses talons sur mes épaules. Elle était si mouillée, si poisseuse, que ma queue s’est glissée sans effort. Je l’ai tringlée très fort, sans ménagement — je n’avais pas à prendre des gants blancs, c’était mon esclave après tout. Elle criait à chaque coup de butoir et mordait l’oreiller, jusqu’à ce que…
— Baise-moi! Prends-moi toute suite… mais appelle-moi Céleste.
— Hein?
— Fais-le!
Audrey souleva le drap et constata sans surprise que son mari bandait comme un âne. Elle fit alors passer sa chemise de nuit par-dessus sa tête et l’enjamba.
— Allez! Tringle-moi fort, comme tu dis!
— Mais chérie…
— Céleste! Appelle-moi Céleste!
— Euh… Céleste…
— Dis-moi que je suis une chienne! Dis-le!
— Oui, tu es une chienne… tu me fais bander…
— Plus fort ! Plus fort ! Je suis une salope !
— Céleste ! Céleste ! Céleste !
— Plus vite! Plus fort!
— Céleste! Je vais… Oui! Oui!
Il se déversa en elle en tremblant. Les cuisses barbouillées de foutre, elle reprit sa place dans le lit et lui tourna le dos.
— Wow… c’était hot… dit-il en caressant l’épaule d’Audrey.
Elle repoussa sa main et remonta la couverture jusqu’à son cou.
— N’essaie même pas de me toucher après avoir baisé cette petite pute!
— Hein?
— Céleste! Quelle charrue… malgré ses petits airs de pimbêche, c’est une vraie salope. Qui l’eut cru?
— Quoi?
— Dans ma maison et dans mon propre lit, par-dessus le marché! Tu es vraiment un beau salaud!
— Mais… mais… mais…
— Je ne t’écoute plus. Et je ne veux plus te parler non plus.