Au tarif de cent dollars par pénétration
Une pauvre gosse âgée d’à peine quinze ans
Fut forcée de s’accoupler à répétition
Afin d’acquitter les dettes de sa maman.
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Au tarif de cent dollars par pénétration
Une pauvre gosse âgée d’à peine quinze ans
Fut forcée de s’accoupler à répétition
Afin d’acquitter les dettes de sa maman.
Une Floridienne adepte de natation
A surpris un homme en train de se masturber
Sur la plage, en public, avec ostentation.
«Tout son corps en tremblait», dit-elle, impressionnée.
Une Wyomingaise qu’on a accusée
D’avoir lascivement frotté le popotin
De deux fillettes aurait dit, pour se disculper :
« Je suis un homme gay dans un corps féminin ».
Dans la ville d’Albuquerque, un drôle de type
Voulant s’encanailler avec une catin
Fut surpris en train de négocier une pipe
Contre deux MacPoulets et un Joyeux Festin.
C’est toujours quand je m’y attends le moins que l’homme qui habite en face de chez moi se met à se masturber devant la fenêtre de sa chambre.
La première fois que c’est arrivé, j’en ai perdu tous mes moyens. Je crus d’abord qu’il ignorait que je pouvais le voir, alors je fis celle qui n’avait rien vu et je fuis illico ma propre chambre en éteignant la lumière derrière moi. Ce qui me troublait particulièrement, c’était que ce type n’était pas un parfait inconnu. Je l’avais déjà croisé sur le trottoir, je l’avais même déjà salué à quelques reprises alors qu’il rentrait chez lui avec sa femme. Il me semble même avoir enseigné à son fils il y a une dizaine d’années, quoique je n’en sois pas certaine – je crois bien l’avoir déjà croisé à une rencontre de parents. À ce moment, j’étais convaincue qu’il serait mort de honte s’il avait su que je l’avais vu se polir l’engin.
La deuxième fois que c’est arrivé, il était debout devant sa fenêtre et je pouvais le voir de profil. Je l’ai observé pendant trois ou quatre secondes et j’ai ensuite éteint la lumière. Mais cette fois-là, au lieu de tourner les talons et quitter à la hâte ma chambre, j’ai plutôt fermé la porte et je me suis doucement approchée de ma fenêtre pour le regarder. La sienne étant plutôt une porte patio, je fus à même de l’admirer de pied en cap et de constater que son pantalon était autour de ses chevilles. Il finit par se tourner et je pus constater à quel point il était velu : des poils sombres et touffus couvraient sa poitrine, son ventre et son pubis. J’aime beaucoup les hommes poilus, j’aime la sensation sur ma peau. Et je pouvais voir sa queue, bien entendu. Elle était longue et bien épaisse, comme la main qui était enroulée autour d’elle et qui la caressait de haut en bas. Son regard était sérieux et concentré sur ce qu’il faisait. Le mien aussi : je n’en manquais pas une miette. J’eus une bouffée de chaleur et de désir quand je le vis renverser la tête vers l’arrière, ouvrir la bouche comme s’il faisait mine de crier. Ma main se fraya inconsciemment un chemin entre mes cuisses, sous ma culotte. Je mouillais abondamment. J’ai joui quelques instants après lui.
La troisième fois que c’est arrivé, il faisait carrément face à ma fenêtre. J’avais placé un fichu de coton rouge sur ma lampe de chevet pour tamiser la lumière juste assez pour me sentir en sureté, mais de façon à laisser aussi assez de clarté pour qu’il puisse m’observer à sa guise. Je portais un string en dentelle et un soutien-gorge transparent. Fébrile comme une pucelle lors de son premier rendez-vous, je tremblais comme une feuille. J’étais déjà sur le point de jouir au moment où mon doigt se posa sur mon clitoris et j’eus le temps de venir trois autres fois avant qu’il n’éjacule. Cette fois-là, je vis son foutre éclabousser la fenêtre comme mille gouttes de pluie opalines. Lorsque ce fut fait, nos regards se croisèrent pendant un long moment. Il ne souriait pas – moi non plus. Il sortit de sa chambre sans éponger la vitre; moi, je restai longtemps assise sur mon lit, troublée par ce qui venait de se produire, me demandant d’où pouvait bien provenir cette tendance au voyeurisme incongrue qui ne s’était jamais manifestée chez moi par le passé.
La quatrième fois que c’est arrivé, nous étions tous les deux nus. Mes mamelons étaient durs et je les pinçais pendant qu’il me regardait. Je le voyais caresser sa bite qui lentement se gorgeait de sang en relevant fièrement la tête. Je posai un pied sur la chaise de la coiffeuse et adoptai une posture qui lui permettrait d’avoir une vue imprenable sur ma chatte qui s’était éclose juste pour lui. Je le voulais dans la chambre, avec moi, je le voulais à l’intérieur de moi – je le voulais plus que tout ce que j’avais pu vouloir auparavant. Ses mouvements étaient plus lents que la fois précédente, comme s’il voulait se laisser tout le temps de me regarder. J’eus un orgasme, puis deux, puis trois en ne quittant pas sa main et son sexe des yeux. J’aurais voulu me mettre à genoux entre ses jambes et prendre dans ma bouche. J’aurais voulu le goûter. Ma bouche s’ouvrit machinalement lorsqu’il jouit, comme si j’avais pu attraper son foutre qu’il étala, encore une fois, sur la fenêtre. Les scénarios les plus fous envahirent mon esprit : s’il ouvrait sa fenêtre, si j’ouvrais la mienne…
La dernière fois que c’est arrivé, c’était le premier orage du printemps. Il pleuvait si fort qu’on voyait à peine à travers les fenêtres. J’ai fini par me retrouver, comme lui, écrasée contre la vitre et lorsque nous eûmes tous deux joui, les fenêtres étaient maculées de bave, de foutre, de cyprine, de sueur et de la brume de notre souffle oppressé. Du bout du doigt, je traçai en lettres inversées « XU∃V ∃T ∃ᒐ ». Il me répondit « MOI AUSSI ». Un étrange sentiment d’intimité partagée m’envahit, même si deux vitres, une dizaine de mètres et des trombes d’eau me séparaient de l’objet de mes désirs.
Depuis, chaque fois que je le croise dans la rue – la plupart du temps en compagnie de sa légitime – nos regards se fuient, ne se rencontrent jamais. Je souris à sa femme et je les salue, mais nous agissons, lui et moi, comme si nous étions de parfaits étrangers. Pourtant, je me sens chaque fois le rouge me monter au front et ma culotte s’imbiber de mouille. Je jette alors un regard furtif sur sa braguette dans l’espoir d’y détecter la bosse qui trahirait son désir. Parfois, elle est là. Parfois, il se place afin qu’elle soit moins perceptible. Toujours est-il que je suis continuellement dans un état d’excitation insoutenable. J’attends impatiemment que le soleil se couche, que vienne l’orage, que nous puissions nous unir fois de plus. Et surtout, je me demande si, un soir de pluie, il viendra maculer ma fenêtre ou si je serai celle qui prendra les devants et irai mouiller la sienne.
Un sombre individu venu dévaliser
Une maison de tolérance tournaisienne
S’est fait expulser à coups de godemichés:
Ne provoquez pas les péripatéticiennes.
Un soldat du feu quadragénaire (et Français)
Ses collègues féminines, nues, a filmées.
Ne venez surtout pas nous demander, après,
Pourquoi les filles hésitent à faire des pompiers.
Une fana de Hugh Jackman un peu fêlée,
Voulant lui prouver à quel point elle l’aime bien,
En le croisant, au visage lui a jeté
Un rasoir rempli de ses propres poils pubiens.
Une avocate évangéliste et anti-gay
Est accusée d’inceste et de pédophilie
Sur sa fille de quatorze ans qu’elle a filmée.
Je sèche mes pleurs en savourant l’ironie.
Une Américaine récemment mariée
De la bouche de son médecin a appris
Qu’elle est allergique au sperme de son mari.
Voilà une nouvelle dure à avaler!
Inspiré par des vidéos pornographiques
Un Chinois, dans le fondement s’est enfoncé
Une anguille (vivante, mais pas électrique) :
On a dû l’opérer pour la lui retirer.
Un mari vicelard à qui rien ne rebute
Aurait mis son alliance au Mont-de-piété
Pour se payer du crack et une prostipute ;
«J’ai des problèmes de couple», a-t-il expliqué.
Un pauvre pompier de Phoenix, Arizona,
Pour harcèlement sexuel a poursuivi
Certains collègues qui lui ont servi un plat
De nouilles en forme de foufounes et de zizis.
Cher collègue,
Je suis dans l’obligation de vous informer que je n’ai jamais eu à votre égard la moindre pensée déplacée. Je veux que vous sachiez que je n’ai jamais envisagé de m’accoupler avec vous, que je n’ai jamais eu le moindre béguin ni aucune envie irraisonnée de vous épouser et que l’idée de vous offrir des fleurs ou de glisser dans le tiroir du haut de votre classeur ma culotte ornée de mon prénom et de mon numéro de téléphone ne m’a jamais traversé l’esprit.
Je vous assure que je n’ai jamais souhaité vous embrasser ou caresser vos charmantes mèches noires – je dis charmantes pour être polie et non pour exprimer la moindre attirance envers vous. Parce que vous savez aussi bien que moi que mon éthique professionnelle m’empêche de vous imaginer sans votre chemise. Vous êtes un collègue et aucun collègue au torse glabre ne hante mes fantasmes.
Vous devez donc être conscient qu’il ne m’arrive jamais de me demander quelle taille a votre verge et encore moins d’essayer de deviner si vous êtes circoncis ou non. Il est clair que cela ne me regarde pas. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai jamais contemplé votre derrière lorsque vous marchez devant moi. Et que je n’ai jamais eu envie de vous voir gambader dans l’herbe folle avec pour seul vêtement une paire de chaussettes blanches. Qui donc aurait des envies aussi ridicules ?
Je vous prie donc de croire que je n’ai jamais eu envie de me jeter dans vos bras, que je n’ai jamais espéré votre bite dans ma chatte ou sur mes lèvres, ni votre langue sur mon clito. Ce n’est pas parce que j’aime ficeler et bâillonner les hommes que je rêve de vous voir à ma merci. Ce n’est pas parce que j’aime lécher de la crème glacée sur le cul de mes amants que je rêve de vous enduire de gelato praline-beurre. Ou que je rêve de verser de la cire brûlante sur votre gland pour pouvoir l’apaiser de ma salive.
Je ne pense pas à vous lorsque je me caresse, le soir, seule dans mon lit. Je ne pense pas à vous lorsque je jouis. En fait, je ne pense jamais à vous hors des heures de travail réglementaires définies par notre convention collective.
En espérant que tous les malentendus seront ainsi dissipés, je vous prie de croire, cher collègue, en l’expression de mes sincères salutations.
Anne Archet
Surpris dans un parc de Colombie britannique
Par deux petits vieux qui ne faisaient que passer
Alors qu’il soulageait sa vessie en public,
Il réagit en leur collant une raclée.
Suzie étant ce qu’elle est, je ne fus pas surprise outre mesure de la surprendre dans mon lit en train de se masturber. Je détournai immédiatement le regard en lui disant:
— Oh, excuse-moi ma puce, je vais revenir quand tu auras terminé.
— Non, reste, rétorqua Suzie. J’essaie quelque chose de différent ce soir. Regarde, c’est vraiment fort.
Elle souleva les couvertures, et je vis un petit bonhomme vert qui se tordait, enfoncé jusqu’à la taille dans son vagin qui le dévisageait avec ses yeux globuleux.
— Bonjour m’sieur Gumby… le saluais-je poliment. Quelle sensation ça vous fait de patauger là-dedans?
— Si j’écarte suffisamment les cuisses, je peux marcher en le gardant bien enfoncé en moi, dit-elle en sortant du lit.
Elle sautilla sur place comme pour faire la démonstration de la justesse de ses dires. Gumby s’accrochait toujours dans sa cachette, la tête à l’envers et le regard ahuri.
— Décidément, je n’ai jamais rien vu de tel – et je suis abonnée à Télétoon Retro. Que sait-il faire de plus?
— Gumby a l’épiderme très lisse, avec juste assez de friction pour le rendre adorable. Je suis accro, je crois que je vais le demander en mariage: ses caresses me rappellent celles de la gomme à effacer Staedtler.
— Tu te rappelles la fois où on s’était amusées avec des gommes à effacer? Les blanches, celles au bout des crayons, et puis la rugueuse qui sert à effacer l’encre…
— Ouais. Mais pas la grosse rose, celle qui s’effritait dans ma chatte…
— Oui! Elle faisait des miettes qui se mêlaient à ton jus et allaient se coincer entre mes dents.
— On dirait bien que ce n’est pas un problème pour ce cher Gumby, qui m’a tout l’air de savoir garder toute sa contenance dans les situations les plus délicates…
— Ça ne te dérange pas si je lui serre la main, pour le féliciter?
— Pourvu que tu la lui serres vigoureusement et longuement, moi ça me va.
Enragée, intoxiquée et les fesses à l’air,
Une femme, à grands coups de papayes a battu
Son ex-amant venu, pour son anniversaire
Quérir la baise qu’il croyait lui être due.
Vous savez ce dont le monde a vraiment besoin? Un recueil de textes érotiques en format pdf mêlant religion, mythologie, dieu, messie et vin de messe. Heureusement, j’y travaille depuis un bout de temps déjà! Voici donc, en grande primeur, la première version de Retailles d’hosties, qui regroupe (pour l’instant) une quinzaine de récits et poèmes profanes et blasphématoires.
Prenez et téléchargez-le tous, car ceci est mon pdf, livré pour vous.
En se rendant à pied engueuler Obama
Cheryl entra par effraction chez un rentier
Chia sur la pelouse, se déshabilla,
Puis dans la piscine se laissa mariner.