C’était la première fois que je rencontrais Robert. Robert était malingre. Robert était timide. Les lunettes de Robert avaient des verres si épais que ça lui faisait des yeux ronds et énormes de cerf aux abois. Robert était du genre passif et soumis. Mélanie, la soeur de Robert, avait organisé un party en l’absence de ses parents et en tant qu’invitée, j’en avais profité – par pur désoeuvrement et non par méchanceté – pour pousser Robert jusque dans sa chambre pendant que mes copines étaient trop occupées à se branler au salon en regardant les vidéos de lesbiennes de son père pour se soucier de nous.
Robert était donc nu sur son lit — à vrai dire, non, il portait en fait un t-shirt de Nirvana, mais rien d’autre. Il bandait mollement et se branlait du bout des doigts, sans trop de conviction. J’ai vite compris qu’il fallait que je prenne les choses en main. J’ai donc retiré le bas de mon pyjama et ma culotte, puis je lui ai dit : « Allez, Robert, lèche. » Comme il ne bronchait pas, je dus enfourcher son visage pour qu’il ait directement sous le nez les muqueuses à satisfaire. «Ne sois pas timide, Robert, mets-y la langue. Tu vas voir, ça ne mord pas», lui dis-je, pour l’encourager. Il finit par s’y risquer et par me prendre en bouche. Robert me fit un cunnilingus honnête et bien baveux, en laissant couler des rigoles de salive le long de ses joues.
Lorsque j’eus le bouton suffisamment stimulé et la chatte adéquatement humidifiée, je lui annonçai : « Maintenant, Robert, tu vas me baiser – mais avant, voyons si tu es en état de le faire comme il se doit. » Je me retournai de donc pour me placer dans la trop célèbre position du soixante-neuf et inspectai un peu sa bite. Bien qu’elle fut un peu mollassonne, elle me parut de taille convenable et tout à fait à la mesure de la besogne qui lui était destinée. Pour l’encourager, j’en taquinai le méat du bout de la langue, puis léchai son prépuce en traçant des vrilles de fantaisie. Lorsqu’il se mit à tortiller du cul en soupirant, je sus qu’il était prêt à me fourgonner. Je me relevai, lui badigeonnai généreusement la queue de KY et me mis à le chevaucher en amazone sans autre forme de procès (et surtout sans lui mettre de capote, ce qui en soi est un scandale — les enfants, ne faites surtout pas cela à la maison). « Tu aimes ça, hein, Robert? Dis-le que tu aimes te faire baiser! Allez Robert! Dis-le! » ne cessai-je de répéter en sautant sur lui de plus en plus vite, de plus en plus fort, comme une trampoliniste de cirque. Robert, lui. ne disait rien, il se contentait d’ahaner en tordant les draps de ses deux poings.
Je jouis assez rapidement, peut-être un peu trop au goût de Robert, qui n’eut même pas le temps de lâcher sa sauce. Alors que sa bite, toute palpitante, était toujours enfoncée dans mon minou, l’envie me prit soudain de pisser; quoi de plus normal, à force de cogner à répétition contre ma vessie. « Robert, tu m’as donné envie de faire pipi. Ça ne te dérange pas trop si je me soulage sur toi? C’est que c’est urgent et je ne voudrais pas que les autres me voient courir les fesses à l’air jusqu’aux chiottes…» lui dis-je en l’aspergeant de mon jet, sans attendre sa réponse. Robert rechigna un peu, pour la forme, puis se laissa inonder en soupirant. Lorsque j’eus terminé — car je ne voulais pas salir le haut de mon pyjama — je me levai avec mille précautions et essuyai mes cuisses et ma cracounette avec le couvre-lit.
« Merci Robert, c’était une bonne baise. Je vais dire aux autres que tu sais t’y prendre avec les dames et que tu aimes te faire prendre pour un pot de chambre » lui dis-je, tout sourire, en remettant ma culotte. Dégoulinant de pisse et l’air hagard, il me répondit:
« Moi, c’est Steve ».