La peur de perdre est sans conteste l’une des force les plus puissantes qui s’exerce sur les choix individuels et collectifs, qu’il s’agisse de ce qu’on possède ou qu’on croit posséder. Les biens, les terres, la patrie, passent encore… Mais quand on dit « ma femme », « mon épouse », « mon mari », « mes enfants » , cela ne signifie pas qu’on en soit propriétaire ce qui impliquerait qu’on pourrait vendre, échanger, acquérir, femmes, maris ou enfants… Pourtant, cette façon d’envisager les relations, n’a jamais disparu. Certaines cultures n’accordent que très peu d’importance à la femme, elles sont considérées ni plus ni moins comme des esclaves, et surtout des utérus. Dans beaucoup de sociétés traditionnelles, la virginité de la fiancée, est une valeur inestimable qui justifie des sacrifices, enfin, surtout de la part de la jeune fille.
C’est ainsi que, pour s’assurer que la virginité sera préservée jusqu’au mariage, et que l’abstinence totale sera observée, a-t-on recours à des pratiques telles que l’excision et l’infibulation. Ces mutilations ont pour but d’entraver tout plaisir sexuel, en associant douleur et sexe, afin de garantir la chasteté la plus rigoureuse.