Et pâle ta peau, douce et chaude, pâles tes lèvres, pâle mon cœur.
Et on disait qu’ici tout est différent, que c’était pour toujours mais pas pour longtemps. Durent les vagues, dur le vent, le souffle et tout, et toi bouillant.
On disait qu’il pourrait rien nous arriver, et comme on dort, on fait l’amour, et comme on chante, les autres dehors.
Et pâle ta peau, frêle comme l’eau, pâles tes lèvres, pâle mon cœur.
Et on disait qu’ici tout est pareil, tout le monde parle et ri et pleure, que c’était déjà fini, que c’est le commencement. S’épuise la mer, part le printemps.
On disait que tout était possible, et comme on crie, on se tait aussi.
Et les pieds nus sur la plage, qui courent, qui courent et qui trébuchent.
Et le silence partout en tout temps, et le silence, le sable qui danse.
Crédit Photo : Creativ Commons
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