Sur Facebook, que ce soit sur mon fil ou dans les groupes, je vois de plus en plus de soumises avec collier crier leur haine ou leur colère contre les hommes, les dénonciateurs, les signaleurs de tous bords ou de tous sexes. C’est toujours les mêmes insultes, la même agressivité. Rien ne change à part le nom de la soumise. Je m’interroge.
Beaucoup de Maîtres sont choqués par ce type de comportement. Personnellement ce n’est pas ça qui me pose problème. C’est l’absence de recadrage du Maître qui m’interpelle. On ne peut reprocher à une chienne d’être mal dressée. Le Maître est seul responsable de cette lacune. Mais est ce vraiment une lacune ? Crier sa haine, sa colère semble devenir la norme sur le réseau qui prétend faire du lien social. Ce n’est pas spécifique au BDSM. C’est une lame de fond globale !
De nos jours, certaines choses sont considérées comme indispensables. Facebook en fait parti. Être présent sur le réseau semble être un besoin vital pour certains. Mais pourquoi s’y maintenir à tout prix si c’est pour vivre sous le régime de la menace permanente de la dénonciation ? Ne serait-il pas plus sage d’être moins présent (je ne dis pas absent) dans le virtuel et de vivre plus intensément sa vie réelle ?
La vie réelle est la seule chose que les emmerdeurs de Facebook ne pourront jamais vous prendre. Alors pourquoi s’en priver ? Est-ce si important que ça de pouvoir se montrer ? L’avis des autres doit-il prévaloir sur sa propre perception de soi même ? A moins qu’il ne s’agisse d’un besoin majeur de s’exhiber. Mais dans ce cas, il n’y a pas que Facebook, faites votre blog ! C’est plus fiable.
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