C’est l’emblème le plus fort du BDSM. Il est le graal de toute soumise qui se respecte. Il représente la soumission, le lien physique, l’appartenance de la soumise à son maître. Il est donné au début de la relation quand le maître accepte la demande de la soumise et il est rendu à la fin quand la relation s’achève.
Au commencement, il y a une soumise en manque d’un Maître. Commence alors la quête du sauveur, celui qui lui mettra non pas la bague au doigt mais le collier autour du cou. Comme je tiens à le rappeler à chaque fois, l’homme propose et la femme dispose. Le Maître peut et je dirais même doit proposer ses services, mais c’est la soumise qui accepte ou pas. La D/s est un échange de pouvoir. Le transfert ne peut donc se faire que de la soumise vers le Maître. C’est le pouvoir de contrôler sa vie que la soumise donne. C’est ce que symbolisent le collier, et la laisse qui va avec. Car si l’on parle beaucoup du collier, il ne faut pas oublier la laisse sans laquelle le collier n’a pas de sens. C’est elle que le Maître va tenir. C’est le véritable lien. Le collier n’est que le point d’attache.
Pour ma part, collier et laisse sont les premiers objets que j’ai acheté pour ma soumise. C’était un collier en cuir classique sans aucune originalité et une laisse type chaine. Mais l’important réside dans le symbole. Il est du reste assez fréquent que le Maître offre d’abord un collier classique et un second plus raffiné une fois que la formation de la soumise est terminée.
La vraie difficulté réside du reste dans le choix du collier final. Beaucoup de Maîtres et de soumises souhaitent qu’il soit porté en permanence ce qui du coup complique sérieusement la situation. En effet, il faut quelque chose de suffisamment explicite mais trop tout de même pour ne pas choquer les âmes sensibles. Personnellement, je n’ai pas encore trouvé le collier parfait ce qui n’est pas sans générer une certaine frustration. Mais je ne désespère pas de trouver enfin la perle rare.