La cravache peut servir à plein de choses. On peut l’utiliser pour faire du bien, comme stimulateur lors d’une fessée érotique par exemple, mais elle peut aussi servir d’auxiliaire pédagogique pour punir une soumise un peu trop dissipée. Dans ce dernier cas, il y a un certain nombre de règles à respecter si l’on veut éviter les dérapages et mauvaises surprises.
La première règle à prendre en compte lorsque l’on veut punir, c’est de ne jamais le faire dans le feu de l’action, sous l’effet de la colère ou d’une forte émotion. Le Maître se doit de montrer l’exemple en gardant son sang-froid et le contrôle de ses actes. Combien de soumises se sont retrouvées sérieusement abîmées à cause d’une punition mal contrôlée car exécutée dans un moment de colère de la part du Maître ? Une punition doit toujours se faire dans le calme.
Il ne faut pas punir en silence. Une punition doit toujours être expliquée avant d’être accomplie. Normalement, si la soumise n’est trop idiote, elle doit bien se douter de la raison de l’arrivée impromptue de la cravache sur son postérieur et de la douleur qui en découle.
La cravache est un instrument qui laisse très vite des marques bien visibles. Il est donc indispensable de bien faire attention ou l’on frappe. Il est évident qu’il faut impérativement éviter le visage, mais pas seulement. En fait, il ne faut pas oublier qu’une soumise est aussi une femme qui a une vie sociale. Il ne faut pas que ses relations soient choquées par des marques de coups sur le corps. Ainsi, si la soumise a pour habitude de s’habiller en jupe, il faut aussi éviter de frapper les jambes. Cela vaut aussi pour les bras.
Certaines parties du corps sont plus sensibles que d’autres. On ne frappera pas avec la même intensité sur les fesses ou sur les seins. Sur le postérieur, je peux y aller franco si je veux vraiment lui faire mal, mais sur les seins, je modère considérablement le coup. Pareil pour les parties génitales, le but d’une punition doit toujours être pédagogique. Frapper comme une brute sur la chatte et faire pleurer à chaude larmes la soumise dans la seconde qui suit n’est pas très porteur en terme de leçon. Même si la faute est grave, le châtiment corporel qui lui est associé, doit rester dans les limites du raisonnable.
Il ne faut pas chercher à faire la compétition avec les autres Maîtres ou soumises. Par exemple, au tout début, la plus grande crainte de ma chienne était de ne pas arriver à supporter autant de coups que certaines soumises. En surfant les blogs, elle voyait des femmes se prendre cent coups de cravache et elle se demandait comment elle pourrait être capable de faire ça. Du coup, elle cherchait la punition pour s’endurcir et arriver avec le temps et l’habitude à être aussi résistante que les autres. C’est au Maître qu’il incombe de faire cesser cette déviance. Une bonne soumise n’est pas celle qui reçoit 100 coups de cravache, mais celle qui n’en reçoit aucun car elle sait obéir à son Maître. Cela vaut aussi pour certains maîtres qui considèrent que pour être un bon Maître, il faut punir à tour de bras comme une brute ou pour faire comme les autres. Il faut en fait savoir s’adapter aux capacités de résistance de sa soumise. Si elle est novice, vouloir infliger 30 coups de cravache très violents risque d’être beaucoup trop dur pour elle. La punition n’est pas une compétition, mais un outil permettant de corriger le comportement d’une soumise.
En conclusion, n’oubliez pas que la soumise est un être vivant, une femme, on peut la punir par des châtiments corporel mais ces derniers doivent être adaptés à la soumise. La cravache est un instrument qui mal utilisé peut faire très vite de gros dégâts et parfois même des dégâts irréversibles. Une bonne punition à coups de cravache est une punition qui laissera des marques bien visibles sur les fesses pendant une ou deux heures et qui permettra à la chienne d’avoir le cul en feu suffisamment longtemps pour méditer sur la cause de la punition.