Dans le monde BDSM, il est un des symboles emblématiques. Beaucoup de soumises le réclament. Il fixe les règles, les contraintes et libertés octroyées. C’est dans ce cadre ce que l’on retrouve les fameuses douze règles de la soumise. Un contrat ce n’est pas qu’un symbole, c’est aussi un document qui doit être applicable et accepté par les deux parties. Les 12règles de la soumise sont une vision utopique de la D/s et ne peuvent pas être utilisées dans l’état. Ceux qui les ont créés les ont abandonnées depuis longtemps malheureusement, ce texte perdure.
Un contrat doit être négocié et pas à la légère. Chaque article doit faire l’objet de discussion, d’explications pour que tous les tenants et aboutissants soient bien compris tant par la soumise que par le Maître. Il ne faut pas non plus perdre de vue que ce contrat ne doit pas être contraire aux lois.
Que l’on soit vanille ou chocolat, vous devez toujours avoir présent à l’esprit que chaque individu est unique et que de ce fait, chaque couple est unique. Du coup, ce qui marche pour l’un ne marchera pas forcément pour l’autre. Si vous souhaitez un contrat, il vous faudra impérativement en faire un sur mesure pour qu’il colle au plus près de vos désirs réciproques
Un contrat doit être respectueux de lois mais n’a aucune valeur juridique. Même signé, il ne vaut rien devant les juges. C’est uniquement un accord, écrit ou verbal, entre le Maître et la soumise. Ce n’est qu’un symbole.
Un contrat n’est pas figé. Il doit évoluer dans le temps en fonction de vos besoins. Par contre, il ne peut (je dirais ne dois) pas être modifié de façon unilatérale. C’est comme si une équipe de foot changeait les règles en plein milieu d’un match.
Voilà, maintenant, si le cœur vous en dit, il ne vous reste plus qu’à vous mettre autour d’une table et négocier votre contrat. Pour ma part, je vais aller m’occuper du mien que je dois remettre aux gouts du jour …