La précédente édition du Hellfest nous aura offert, entre autres, une dernière occasion, inestimable, de communier avec l’immense Lemmy Kilmister, l’homme aux 2 000 conquêtes, au crépuscule de sa carrière pachydermique, disparu le 28 décembre dernier. Le Hellfest n’a jamais été avare en émotion et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous couvrirons à nouveau cette grand messe des musiques « metal », pour la 5ème année consécutive. Un programme une nouvelle fois très gourmand et éclectique, à péter la braguette des plus frileux d’entre nous et qui va nous faire passer par tous les stades de la joie. Nos Teutons fétiches de Rammstein viendront pour la première fois faire concurrence à la déjà impressionnante débauche pyrotechnique des installations propres au festival. Les festivaliers doivent d’ores et déjà se préparer à un dépucelage au fer rouge.
Déjà tous excités à l’idée de caresser la touffe de Buzz Osborne et de voir ce qui se cache sous le grand chapeau de King Diamond (ou sous la jupe de Papa Emeritus), nous participerons aux festivités, micro en main, pour donner la paroles à celles et ceux qui perçoivent au travers de l’avalanche de décibels, la toute puissance séminale d’une musique à fort caractère sexuel. À ce propos, on attend de pied ferme nos Norvégiens de Turbonegro dont on attend toujours de voir la fameuse érection. Comme d’habitude, toute manifestation de brolove suant et hirsute ou de poitrines dénudées seront les bienvenus, au nom de la fête et du journalisme de terrain. See you in Hellfest.