Les sportifs sont de grands masochistes, ce n’est un secret pour personne. No pain, no gain, pas vrai ? Visages tendus, corps crispés, panoplies moulantes, éclats de métal et parfum de sueur, cris et gémissements, l’ambiance des salles d’entraînement n’est pas sans rappeler celle des donjons BDSM, les courbatures en plus. Anna Anderson, une résidente du quartier de Woolloomooloo, à Sydney, a fini par faire le rapprochement. Diplômée en sciences et techniques des activités physiques et sportives, entraîneuse depuis plus de vingt ans, elle est également esthéticienne et secouriste. Tout ce qu’il faut pour faire maigrir, épiler et ranimer ses clients évanouis.
Les programmes d’entraînement personnalisés qu’elle élabore pour eux sont réputés pour être particulièrement douloureux. A cause de leur rythme et de leur intensité mais aussi parce que Maîtresse Anna, une décennie de domination professionnelle au compteur, est là pour motiver les troupes à sa manière : « S’ils font du mauvais boulot, je les rince. S’ils font du bon boulot, je les rince. » Baguette, talons hauts, pinces à tétons, coups de poing dans les testicules, tout est bon pour muscler ses sportifs en mal de dérouillée. Les clients sont satisfaits, la méthode fonctionne bien et la dominatrice fait parler d’elle : la chaîne australienne SBS lui a consacré un reportage sur Maîtresse Anna.
Avis aux intéressés : le Boot Camp de Maîtresse Anna fait partie du Rose Center, qui propose également des programmes nutritionnistes et du Yoga sadomasochiste. Pourquoi pas ?