Tous les mardis, en deuxième partie de soirée, c’est Infrarouge sur France 2. Ce soir, le rendez-vous hebdomadaire des amateurs de documentaires innovants propose un nouveau volet de 21 jours… Adaptée d’un modèle espagnol par Alexandra Alévêque, la sœur de Christophe, la série 21 jours… repose sur un principe d’immersion totale : pendant trois semaines, au camping, à l’usine ou à la SPA, la journaliste vit et travaille au rythme de son nouvel environnement, des ses nouveaux collègues. Du journalisme hyper-subjectif, humain et sensible comme on aime. Pour Classés X, diffusé ce soir, Alexandra Alévêque s’est immergée dans le monde du porno en se faisant engager comme assistante par la réalisatrice Liza Del Sierra.
Entre France et Roumanie, caméscopes d’amateurs et tournages professionnels, la « journaliste à tout faire » a découvert un monde dont elle ne connaissait rien, si ce n’est le terme DP et quelques vagues souvenirs d’adolescence. Elle a aussi rencontré quelques grands noms de la scène porno hexagonale, dont Bruno Sx et Tiffany Doll, qui n’ont apparemment pas donné leur accord pour apparaître à l’image. Ce qui est probablement une malheureuse incompréhension – Alexandra Alévêque est réputée pour sa rigueur journalistique – a poussé les acteurs à menacer la journaliste de poursuites via Twitter.
@infrarougeF2 bonjour nous n'avons jamais rien signé en ce qui concerne l'autorisation de diffuser nos interviews pour votre émission…
— Tiffany Doll (@Tiffanydollxxx) June 16, 2014
@Ovidieofficiel @bussottibrunosx @alexaleveque parce que lors de l'interview nous avions dit ne pas vouloir apparaître dans l'émission
— Tiffany Doll (@Tiffanydollxxx) June 17, 2014
@Ovidieofficiel @Tiffanydollxxx @alexaleveque La question n'est pas la !! On avait dis NON !!! Donc plainte
— Bussotti BRUNO-SX (@bussottibrunosx) June 17, 2014
Bonne ambiance.
En attendant, Classés X sera diffusé ce soir à 23h25 ; pour le moment, on n’a pas la moindre idée de la teneur de ce nouvel épisode de 21 jours…, mais on espère qu’Alexandre Alévêque aura su conserver son ton impartial et humain malgré le caractère polémique de son sujet. Ça nous changerait des reportages qui diabolisent le porn et ses artisans. Smiley complice.