J’avais 14 ans. C’était tard le soir, trop tard pour une ado qui allait au collège le lendemain. J’écoutais le Doc et Difool en cachette sous ma couette, avec mon Walkman, un objet que ne connaissent probablement plus les enfants d’aujourd’hui.
« Lovin’ Fun », c’était de la libre antenne. Trash. Les auditeurs racontaient tout de leur vie. Par le menu. Parfois, on appelait une copine trompée pour la récupérer ou les parents, pour résoudre un conflit.
Il était surtout question de sexe. L’inconnu. Je me souviens d’un garçon qui avait raconté un cunnilingus. Il avait découvert, trop...