Dans le sixième numéro de Metaluna des mois de janvier et février 2014 (page 7), Alan Deprez chronique le dernier numéro de Darkness :
"Fondé en 1986, Darkness Fanzine s'est fait une spécialité des questions relatives au contrôle de l'image et de la censure cinématographique. Darkness s'est professionnalisé en 2010 avec la publication d'un numéro décryptant les rapports entre violence et censure. Suivirent deux opus dédiés à des sujets en prise avec l'activité censoriale : le sexe (2011) et le duo politique/religion (2012). En cette fin d'année sort le Darkness 14 avec des dossiers consacrés aux perversions dans le 7ème Art et à la censure aux États-Unis. Beaucoup de belles plumes y collaborent, brassant un large éventail de thèmes : Agnès Giard (porno nippon), Christophe Bier (SM), Seb Lecocq (déviances dans le cinéma japonais), Eric Peretti (zoophilie) ou encore Albert Montagne (la nécrophilie dans les œuvres de Bunuel). L'auteur de ces lignes y va même de son article de fond sur la nébuleuse porno Kink : le plus gros network BDSM américain. Deux façons de l'acquérir : le D14 est disponible sur Sin'Art et aussi au Metaluna Store."
Dans le numéro n°271 de Mad Movies de février 2014 (page 80), Gilles Esposito pose ses mots sur le fanzine :
"Cette nouvelle livraison du zine continue d'explorer les rapports entre censure et contenus déviants, en alternant analyses des œuvres et aspects légaux. Toutes les subtilités juridiques sont ainsi évoquées, d'un article narrant la genèse du système d'autorégulation du cinéma américain à un entretien avec le président de la commission de classification française. Entre les deux, on aura par exemple appris que zoophilie et nécrophilie ne sont pas formellement interdits dans l'hexagone, où les prévenus sont poursuivis sur la base de la maltraitance des animaux et de la violation de sépultures ! Cela n'empêche pas le bénédictin Eric Peretti de dresser une topographie exhaustive des rapports troubles entre hommes et bêtes, des blagues potaches des comédies pour ados au poétique et brut Vase de Noces de Thierry Zéno. Même méticulosité pour un Alan Deprez détaillant la palanquée de sites de l'empire Kink. Quant à Christophe Bier, qui chronique d'ordinaire les fanzines ici-même, il s'intéresse à l'énigmatique Jan Wilton, esclave attitré de la hardeuse Sylvia Bourdon. Une des dominantes du numéro est cependant le porno japonais, dont les ressorts sont révélés par l'auteure Agnès Giard (qui insiste sur la prégnance inhabituelle des visages dans le X nippon) et Sébastien Lecocq, lequel s'attaque aussi aux films consacrés aux vagues de suicides adolescents au Pays du Soleil Levant."