Mardi 17 janvier 2023, l’Insee publiait sa dernière étude concernant le taux de natalité de l’année 2022. Un bilan qui classe l’année passée comme étant la moins fertile depuis 1946. En 2022, la France comptabilisait 723 000 naissance, soit 19 000 de moins qu’en 2021. Ce n’est pas la première fois que l’Insee fait état d’une baisse de la natalité en France, mais la dernière étude enregistre un record en ce qui concerne la diminution des naissances. Pourtant, suite à la Covid19, les chercheurs prédisaient une hausse des naissances à travers le pays. Dans ce cas, pourquoi la France voit diminuer son taux de natalité ? Et quels sont les facteurs qui poussent les Français(e)s à se reproduire de moins en moins ?
Devenir mère n’est plus une obsessionRappelons qu’en France, en 2014, l’Ined réalisait un sondage auprès des hommes et des femmes concernant leur envie de mettre au monde. Selon l’étude, 5% des femmes et des hommes déclaraient ne pas vouloir d’enfants. Un chiffre relativement bas quand on le compare à celui d’aujourd’hui. En 2022, les instituts GFK et Ifop menaient chacun leur enquête auprès de Françaises âgées de 15 ans et plus. D’après le sondage, 30 % des femmes en âge et en capacité de procréer déclarent ne pas vouloir d’enfants. Un constat marqué par un contexte socio-économique qui fragilise les envies de devenir mère. Et un chiffre qui contraste fortement avec les prédictions des chercheurs qui présageaient un baby-boom post-confinement.
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