Les stéréotypes de genre sont des croyances bien ancrées (et soupçonnées d’être conditionnées par la biologie) dans l’inconscient collectif. « Les femmes seraient naturellement multitâches, sensibles, empathiques« , cite la neurologiste Catherine Vidal, tandis que « les hommes seraient bons en maths, un peu bagarreurs ».
La notion de puissance s’associerait (très) majoritairement à la masculinité, et ce, dès le plus jeune âge : à l’âge de quatre ans, plus précisément. Et même dans des pays qui respectent le plus l’égalité homme-femme, notamment la Norvège…
Le pouvoir se conjugue au masculin dès l’âge de quatre ansC’est la constatation qui ressort d’une étude (récemment parue dans Sex Roles) dirigée par l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, en collaboration avec les universités d’Oslo (Norvège), de Lausanne et de Neuchâtel (Suisse) : filles ou garçons attribuent majoritairement la puissance au genre masculin.
L’ensemble des scientifiques ont mené trois expériences sur des enfants âgés de 3 à 6 ans, originaires de la France, du Liban et de la Norvège.
Pour les deux premières expériences, les chercheurs ont montré une image avec deux personnages identiques non genrés : l’un adoptait une attitude dominante, l’autre une posture soumise. Premier test : les enfants devaient...Lire la suite sur Union
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