C’est un récit choc, nerveux et très agréable à lire qui vient de paraitre. Dans C, la face noire de la blanche, Lolita Sene...
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C’est un récit choc, nerveux et très agréable à lire qui vient de paraitre. Dans C, la face noire de la blanche, Lolita Sene...
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Comme beaucoup de femme divorcée, la quarantaine, enfants presque grands et autonomes, un taf passionnant mais prenant, Marie n’a pas envie de se replonger dans une histoire d’amour. Son dernier mec n’aimait pas baiser (et oui, il y en a, plus qu’on ne le crois). Autant dire que la jolie brune à l’accent chantant, a besoin de se sentir désirée et surtout de profiter de la vie. Alors pour changer d’air, elle projette de monter « à la capitale » en avril en mode égotrip.
Marie aimerait s’organiser un gang bang en zentai. Elle et quatre messieurs seront intégralement recouverts d’une combinaison en lycra, tête comprise. Un cinquième élément sera lui, au contraire, complètement nu. Mais il devra être tatoué sur l’ensemble du corps. Les hostilités se dérouleraient sur la musique mythique Oxygène de Jean-Michel Jarre, si possible dans un bel et vaste appartement avec vue sur Paris. On ne se refuse rien. La vie est belle.
A Paris, à ma connaissance, un seul homme peut relever le défi : Z, le réalisateur de fantasme pour femme du site Selectpleasure.com. Je l’avais interviewé pour le blog (voir l’article ici).
Marie parvient à le joindre rapidement: « Allo Z ? j’aimerai m’offrir un gang-bang en zentai ? »
– Aucun problème, combien d’hommes ?
– cinq
– pas de souci, c’est tout à fait possible.
– sur la musique Oxygène de Jean-Michel Jarre. J’aimerai une projection du clip au plafond, le tout dans un bel appartement parisien. Les hommes plutôt minces.
Z prend la commande, sérieux comme un serveur.
– Est ce que tu veux manger avec eux avant ?
– j’hésite, heu, non, finalement ça n’a pas d’intérêt. De toute façon , je ne les verrai pas puisqu’ils seront en zentaï.
– Ahhhh ??!! Les hommes aussi seront en zentai ?
– Ba oui, on sera tous en zentai.
– J’avais pas compris les choses comme ça.
Z se contrôle, Z réussit à ne pas éclater de rire. Il sent la difficulté. Proposer à des hommes de se glisser dans une collant de corps intégral et coloré avec juste le sexe qui sort. Y a peut-être un risque que ça tourne à la une grosse poilade. Hors, grosse poilade = gang bang foutu, parceque jusqu’à preuve du contraire, sexe et fou rire ne font pas bon ménage. Mais Z, n’écoutant que son courage, accepte de relever le défi. La suite prochainement sur le blog…
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Pourquoi les filles sont-elles plus bruyantes que les mecs pendant l’amour ? Est-ce encore la faute de l’imagerie porno ? De nos réflexes ancestraux...
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Les Drôles de Dames sont probablement les nuits transgenres les plus délurées de l’agenda Keskonfé ? Paris Derrière. Et voilà un bien bel argument pour aller y jeter un œil. Alors, je m’y rends les yeux fermés (enfin pas complètement), comme une novice (vous savez bien que je suis vierge et pure) et très enthousiaste.
J’ai découvert grâce à une amie adorable, un petit cœur, qui me met toute de suite à l’aise :
- J’ai hâte de te présenter mes amies, tu vas voir, elles sont toutes super gentilles. Tu vas adorer. Ici, c’est « Toutes tendances confondues ».
Face au bar, la DJette met le feu à la piste de danse, illuminée par les stroboscopes, des personnes montent et descendent sans cesse des étages du club.
soirée ddd
Certaines drôles de dames touchent quasiment le plafond, d’autres font la même taille que moi en talons de 15cm, alors qu’elles portent des chaussures plates (quand on naît homme, on naît souvent grande, c’est très mignon). Elle me présente l’organisatrice Melany, qui voit de suite que je suis comme un petit poisson dans un nouveau bocal, à regarder tout autour de moi :
« Alors, ça va bien? C’est la première fois que tu viens ? Surtout, ne sois pas stressée. C’est super bon enfant ici. On est là pour s’amuser. Je suis enchantée de faire ta connaissance ma belle. »
soirée ddd
Le club est littéralement blindé. Tout le monde me sourit, alors forcément c’est communicatif, je me sens bien. La piste de danse est véritablement bondée et l’ambiance est glamour. Côté vestimentaire, j’hallucine un peu : c’est le paradis sur terre. Toutes les excentricités sont permises : travestissement bien sûr, tenues fétish comme des ensembles en vinyle ou dénudées en lingerie corsetée. Les hommes sont la plupart en costumes, en tenue décontractée sympa, voire en tenue excentrique car l’un d’eux porte avec fierté une combinaison Zentaï bleu électrique, révélant tout de sa morphologie masculine. Personne ne juge personne, et ça c’est presqu’extraordinaire. Pour ma part, je me sens un peu nue, en mode libertine, avec un t-shirt rose en résille trop court, qui m’arrive en dessous des tétines, une mini-jupe transparente et des talons vertigineux en satin rose : ça passe comme une lettre à la poste. Ça ne choque personne.
Ce que je n’ai pas précisé, c’est que les rendez-vous « Drôles de Dames » se tiennent dans le club libertin parisien Le Château des Lys. Et ça c’est top pour la libertine que je suis. Je connais déjà les 4 étages par cœur. En général, une soirée libertine c’est pour moi comme une immense salle de jeu pour adulte, et cette soirée-là confirme complètement la règle. Waouh waouh…
Côté sexuel, tout est possible : regarder, vibrer en duo langoureux, s’éclater en trios indécent ou en mini gang-bang, s’épanouir dans des jeux de domination/soumission dans la cave aménagée en donjon, ou pratiquer une bonne fellation (à plusieurs sur le même homme) sur la piste de danse… vraiment plus chaud que chaud… C’est brûlant.
Je n’ai au fond qu’une seule recommandation : n’oubliez pas que dans tout divertissement sexuel, rien n’est dû, et chacun(e) est libre de dire oui, de dire non, et quand c’est non, c’est non.
Soyez fairplay, donnez le meilleur de vous-même et toutes les natures humaines vous le rendront au centuple…
Prochaine date de la soirées Drôles de Dame … voir agenda Keskonfé ? Paris Derrière
Château des Lys, 103 rue Marcadet, Paris 18
Tarif : T-Girls &femmes 25€, Couples 50€, Hommes 60€
Inclus 2 consos alcoolisées par personnes ; open bar pour les softs
à suivre, la nouvelle exploration d’Eve : la soirée Escualita – parution prochainement
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Paris est, paraît-il la ville la plus romantique du monde. La capitale des amoureux ? Vraiment ? Je rie. Dans la capitale, conjugalité et sentiments sont mis à rude épreuve. Les horaires à rallonge et la flexibilité des horaires diminuent les possibilités de se retrouver pénard, sans les gosses, belle-mère, panoplie habituelle etc… Le phénomène des sites de rencontre conjugué au rétrécissement des distances (près de 30 000 parisiens au kilomètre carré, l’une des plus forte densité d’Europe), place la tentation à porter de smartphone, infidélité et libertinage. Tout ce qu’il faut pour du bon Vaudeville. A Paris, 1 mariage sur 2 finit par un divorce (contre 1 sur 3 au niveau national).
Alors, avant d’en arriver là, entretenez la flamme. Pour oublier le quotidien et se retrouver dans une bulle l’espace d’une nuit ou d’une sieste crapuleuse, pas besoin d’attendre la St-Valentin. Sur Paris derrière, c’est toute l’année.
hotels aphrodisiaques – les bons plansMoi qui suis sage comme une image, je n’ai pas eu la chance d’essayer ces chambres, mais voilà ce que j’ai trouvé sur internet. Pour la plupart de ces plans, dans la journée aussi, vous pouvez vous retrouver quelques heures dans l’intimité. Des hôtels proposent des chambres en D Use. Un couple débarquant en début d’après-midi ou même le matin pour louer les lieux quelques heures, ne choque guère personne. Généralement le tarif de la chambre est 50% moins cher que pour la nuit (ce qui reste assez cher pour quelques heures par rapport à une nuit, mais passons…)
La suite Gourmandise du Vice Versa (Paris 15ème), un hotel décoré par la reine de la lingerie de luxe Chantal Thomas. 7 étages et des chambres sur le thème des 7 péchés capitaux : la gourmandise, la luxure… de 150 € à 405 € la nuit. Le package romantique 1 nuit + petits déjs + love box 240 €. D Use: 89 € à 180 €
Chaque chambre été conçue par un créateur d’art contemporain : Sophie Calle, Pierre Le Tan, Marc Newson, M & M ou le photographe Terry Richardson. Jaune, rose, mauve ou noir, à chaque chambre son thème et son ambiance, de la plus cosy à la plus gothique : mur-bibliothèque rempli de magazines photos et livres SAS, bar à vodka, plafond recouvert de petites boules à facettes qui se reflètent sur le lit, murs noir et blanc aux dessins psychédéliques dont certains détails deviennent fluorescents dans la pénombre. Dans ces chambres, ni téléphone ni télévision, mais tout ce qu’il faut pour s’aimer sur la musique de son choix. Inutile de mettre le réveil, le petit déjeuner est servi jusqu’à midi. Vous pouvez aussi le prendreau restaurant dans un joli jardin intérieur.
De 170 € à 340 € la nuit. A partir de 110 € en D Use.
- sur le site Sexy Hôtel Paris propose des adresses aux chambres raffinées et romantique, avec jacuzzi au pied du lit, douche transparentes ou miroirs au plafond. Ces hôtels se situent dans les quartiers touristiques (Champs-Elysée, Trocadéro etc…) Comptez quand même entre 300 et 500 euros. Cher mais quand même bien moins qu’un palace !
- dans le nouveau guide Osez faire l’amour à Paris de Marc Dannam aux éditions La Musardine.
- le blog très bien renseigné de Waid and See, le dandy plus sage qu’il n’y parait
- sur le site des hôtels qui pratiquent le D Use http://www.dayuse-hotels.com
Hélas, à Paris nous n’avons pas Property Island City Lodge, passage obligé si vous passer un week-end à Berlin. Son seul point noir: il se trouve dans quartier ouest assez chic mais moins branché et authentiques qu’à l’est. Là, j’ai essayé et c’est vraiment délire ! Prix moyen : 115 € la nuit.
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Tout a commencé avec l’excellent article « Travelottage à tous les étages« , qui annonçait sur Paris Derrière, les divertissements ambigus du moment dans notre belle capitale ( Conchita Wurst, Julia Palombe, Christine and The Queens, ou le dernier Ozon « Une nouvelle amie »).
… Ou peut-être que tout a commencé avec l’agenda Paris derrière de novembre qui annonçait la soirée « Drôle de Dames » pour Halloween au Château des Lys.
… Ou peut-être que tout avait déjà commencé avant, quand Trashko faisait des pubs pour des voitures, quand Andrej Pejic posait dans tous les magazines de mode, quand j’ai maté pour la première fois Shortbus, film culte du cinéma américain indépendant, ou encore Priscilla folle du désert dans les années 90′.
Dans « Impasse de la nuit », livre non réédité introuvable mais beau, Michel Field l’ancien chroniqueur télé de Ciel mon mardi et prof de philo relate ses balades nocturnes au bois de Boulogne. Il suce un travesti. Du coup, j’ai posé naïvement une question à l’un de mes amis libertins :
– Quand tu vois des transsexuelles, tu te fais sucer ou tu les suces ?
– Je les suce, c’est hyper trippant.
– Tu avales ?
– Oui, je ne sais pas pourquoi, je serais bloqué avec un mec mais avec une transsexuelle, ça m’excite à mort.
Oui, oui, oui, c’est donc probablement une idée reçue que de penser que les hommes vont au bois pour se faire sucer, ils y vont aussi pour sucer, avaler… et le sperme « trans » et « trav » doit certainement avoir son propre Dow Jones.
Tout ça m’a donné envie de me plonger dans les nuits transgenre parisienne et de tout vous raconter. D’où cette enquête en 3 parties, 3 soirées, 3 ambiances.
- intimiste à la MDT, La Maison des travesties et transsexuelles
- libertine à la soirée « Drôle de Dames » (publication prochainement)
- extravertie à la soirée « Escualita »
La MDT, l’amicale transgenre La Maison du Travesti est le seul club du 3ème genre à Paris, mais c’est avant tout une vraie maison dans une rue calme du 17ème arrondissement.
Je débarque peu après minuit, accompagnée d’un ami photographe, habitué des lieux. Et dès mon passage derrière le lourd rideau de velours qui donne accès au bar, je tombe sur une charmante créature, Judy Louis qui m’a totalement envoûtée. 25 ans, de longs cheveux bruns, un visage très lisse et sans aucun défaut, des yeux de biche et une french manucure parfaitement sexy. En cinq minutes, je suis sous le charme. Subjuguée par sa beauté, je bois ses paroles. Rien ne laisse transparaître son sexe d’origine avant qu’elle ne me parle de l’opération très réussie de ses seins subie quelques mois plus tôt. Elle raconte aussi sur les traitements qu’elle a pris très jeune. La belle me confie qu’elle découvre le milieu fétish et qu’elle ira à la prochaine Fet Night. Je lui demande si elle est déjà allée à la Playnight, en précisant que c’est une soirée lesbienne.
– Tu crois qu’ils acceptent les femmes comme moi ?
Je la trouve décidément très mignonne avec son regard malicieux. Et puis, la musique (particulièrement éclectique et intergénérationnelle) nous a rapprochée. Bon à savoir : la piste de danse est vraiment toute petite au pied du podium, entre le bar, le buffet à volonté et quelques tables basses. Les créatures sont toutes apprêtées jusqu’au bout des ongles. Les hommes eux, s’affichent distingués ou baroudeurs, charmants et charmeurs. Je suis la seule femme « bio » selon l’expression locale.
Curieuse de nature, je demande à Judy de me faire visiter le sous-sol, aménagé en donjon de bric et de broc, avec une grande croix de Saint André.
Judy me montre ses seins (oui, j’ai de la chance dans la vie), je l’embrasse langoureusement. Et je ne comprends définitivement pas pourquoi certaines personnes s’acharnent à dire « Il ». Nous voilà encerclées d’hommes qui espèrent un peu d’action, une ouverture… (Ahhh, les hommes…)
Quand j’entends tout à coup à ma gauche : « Tu veux mes yeux ! » Mon accompagnateur a écarté peut-être un peu brusquement le rideau d’une alcôve. Ici, il faut respecter l’intimité de chacun. Soit.
Donc, si vous êtes transgendrophile, la MDT sera votre terre d’accueil. En tous cas, moi ça m’a plu, j’ai passé une nuit merveilleuse, au rythme des hanches de Judy. Comme dit la chanson : Nothing compares to you
La MDT, Maison du travestis : Ouverture les mercredis et vendredis à 21h30 pour les MTF (comprendre « Male To Female », qui arrivent en garçon et passent la soirée en fille) et à 22h pour tous les autres. Pour y accéder et connaître l’adresse, il faut suivre les instructions sur le site de la MDT ici.
Tarif : 35€
Prochaine exploration d’Eve : La soirée Drôle de Dame
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C’est le premier plan resto avec elle, avec lui… Ah ! Les débuts ! C’est tellement bien les débuts… Il faut les soigner. « En amour, il n’y a que les commencements qui soient charmants ; c’est pourquoi on trouve du plaisir à recommencer souvent. » citation trop cute du prince Charles de Ligne, grand homme de lettre belge du XVIIIème siècle et évidemment, queutard fini.
« Les grands chefs disent souvent que la bouffe et le cul c’est la même chose » raconte la toute fraîche, toute spontanée, Raphaële Marchal. Cette futur chroniqueuse gastro, gagnante de l’émission un Diner presque parfait, était récemment aux sélections de Top Chef sur M6. Sur la toile, la parisienne pur jus de 24 ans cartonne avec son site En rang d’Onions, élu meilleur Golden Blog « food » 2014.
Raphaële, quand elle parle de bouffe, elle parle de cul : « ce que j’aime le plus avec un restaurant, c’est d’y retourner, parce que quand je sais que j’aime, j’aime encore plus quand j’y retourne, parce que je sais pourquoi j’aime. Un peu comme un un garçon qu’on a embrassé et qu’on a hâte de ré-embrasser. Je me moque de la surprise, mon plaisir c’est l’attente. Et ça pour le coup c’est une sensation de hâte que je trouve sexuelle, les papillons dans le bas-ventre quoi. »
Après une école de commerce notamment à Londres et à Amsterdam, elle enchaîne des stages chez Caïus de Jean-Marc Notelet et au restaurant Le Pur’ du Park Hyatt Paris-Vendôme. Est-ce l’influence de la porn culture propre à sa génération ? Où son gout pour la transgression ? Sous ses allures sages, Raphaële ose manier la métaphore sexuelle en partageant l’adresse du « Katsuni du croque monsieur » le croque truffe au restaurant Thoumieux de Jean-François Piège. Elle aime raconter: « J’ADORE manger avec les doigts. Je trouve que ça décuple les sensations, il y un côté sauvage et viscéral que j’aime beaucoup. »
Raphaële nous donne ses bons plans pour saliver, sucer, manger, goûter, avant de monter l’escalier. Le meilleur moment parait-il.
- Le Guilo Guilo, laissez-vous aller à deux à une expérience commune gastro-japonaise imprévisible, « tout sauf du sushi ». Vous ne choisissez rien, laissez vous porter. 9 plats par personnes avec toujours un petit bouillon et une crevette revisitée. Dans un cadre décontract, vous serez attablé au bar pour éviter le classique tête à tête.
La crevette en deux services, incontournable !
Savourez les photos !
Faut-il réserver ? OUI !
45 € par personne (hors boisson)
Guilo Guilo – 8, rue Garreau – Paris 18ème ouverture Tél: +33 1 42 54 23 92 Métro : Blanche, Lamarck-Caulaincourt, Abbesses Site : guiloguilo.com —————————- - Au PassageLa taule est tenue par deux anglais, Peter Orr et Edward Delling-Williams, amateurs de hard rock en cuisine. Les mélodies qui s’en échappent, se mêlent harmonieusement au brouhaha de la salle. Au moins, la table d’à côté n’entendra pas toute la conversation, ce qui est rare à Paris, guerre du mètre carré oblige, les clients sont souvent entassés. Donc, Au Passage, vous aurez de l’intimité dans le brouhaha.
Au menu : saucisse sèche, burrata à la truffe, choux de Bruxelles à la boutargue, gigot de 7 heures à la « mint saucde » de la grand-mère d’Edward, mousse au chocolat chaude à l’huile d’olive et fleur de sel… Des assaisonnements punchy, des produits bruts et bien choisis, des associations audacieuses, vous allez jouir des papilles.
Vous hésiterez entre saucisse sèche, burrata à la truffe, choux de Bruxelles à la boutargue, gigot de 7 heures à la « mint saucde » de la grand-mère d’Edward, mousse au chocolat chaude à l’huile d’olive et fleur de sel.
35 € par personne (hors boisson)
Faut réserver ? oui !
Au Passage – 1 bis, passage Saint-Sébastien – Paris 11ème
Ouvert uniquement le soir lundi, mardi, mercredi et samedi Tél : 01 75 85 15 30
Ouvert midi et soir jeudi et vendredi
métro : Saint-Sébastien Froissard Site : restaurant-aupassage.fr
——————————–
– L’atelier Vivanda, par Akrame : Riz de veau, agneau de lait, boudin cuit à la plancha, côte de boeuf, meilleur gratin dauphinois de Paris, sans parler des pom paillasson, une tuerie. Les pommes dauphine, le boeuf séché à la machine à jambon, le pain de Jean-Luc, le flan à la vanille… c’est tellement cosmique que ça dégage de l’endorphine. Ça plane à table. Pour terminer desserts : la tarte aux pommes, miam. Et pour l’anecdote, les couteaux sont plantés dans la table, et les photos des vaches aux murs ont été prises avec un iPhone !
Raphaële et Akrame
Faut réserver ? Oui pour le premier service, sans réservation pour le 2ème service.
35 € par personne entrée plat dessert (hors boisson)
L’atelier Vivanda – 20, rue du Cherche Midi – Paris 6ème ouverture Tél: 01 45 44 50 44 métro : St-Placide Site : ateliervivanda.comThe post Où dîner le premier soir à Paris, avant les hostilités ? Les bons plans de Raphaële appeared first on Paris Derrière.
2014 restera dans les annales comme celle où le cul s’est emparé du terrain politique. Le mouvement amorcé par la révolution sexuelle des années 60-70 n’a fait que s’accélerer, surtout depuis les débats sur le mariage pour tous. Merci au Printemps Français et autres mouvements du style. Grâce à eux, l’année passée, les médias n’ont jamais autant parlé de plug anal (l’oeuvre d’art de la place Vendôme), d’expo sur le zizi (pour les enfants à la Villette) et de la victoire de Conchita Wurst à l’Eurovision. Pour finir de nous convaincre, et là, les cathos tradis n’y sont pour rien, la France, pays de l’amour courtois, peut s’enorgueillir d’avoir sorti le premier best seller 100% pornographie des sentiments. Et on dit merci qui ? Merci pour ce moment Valérie !
La révolution sexuelle 2.0 va poursuivre son oeuvre. Je le prédis dans mes boules de geisha, 2015 devrait être encore plus cul. Les sites de rencontre vont continuer à permettre aux femmes de consommer du sexe sans sentiment. Nous allons disséquer à nouveau le phénomène Fifty shade of grey avec la sortie du film le 11 février. J’entends les garçons jaloux réclamer eux aussi menottes et boule-baillon. Don’t worry, be kinky ! Ils auront droit à Emmanuelle Béart en sublime dominatrice dans My Mistress, premier long métrage de l’australien Stephen Lance. Quand aux ados, la question est : comment s’informer sérieusement sur le sexe, sans atterrir sur un site porno ou un magazine féminin, tout deux prônant la dictature de la jouissance à marche forcée. De quoi former des générations de simulatrices en puissance.
Et le plaisir dans tout çà ? N’est-ce pas là l’essentiel en ces temps d’actualité plus que morose ? Alors, autant les multiplier. En 2015, je vous promets de l’érotisme mais aussi de la bouffe orgasmique et du bien être pour vos petits corps de parisiens contracturés par le stress. Paris Derrière devient plus que jamais hédoniste. Il est un fait, la société est en pleine décadence, alors, foutue pour foutue, autant qu’elle soit joyeuse.
The post 2015, année de la décadence joyeuse ! appeared first on Paris Derrière.
En cette journée dominicale sous le signe de la jouissance, les médias ne parlent bien sur que de l’orgasme féminin. Celui des mecs, on s’en branle, ils n’ont jamais de problème les mecs. Ce sont des bêtes sauvages qui giclent dans n’importe quoi, c’est bien connu. Alors que pour la femme c’est plus compliqué.
La création d’une telle journée permet de réaliser de beaux coups de com. Cette année, c’est Cam4.fr qui rafle la mise. Le site de webcams porno en direct, ambiance apocalypse, est cité partout dans la presse bien sous tout rapport: Atlantico, Elle, Journal de Montréal et même le Monde.
Comment une telle décadence est-elle possible ? Cam4.fr a payé le très sérieux Institut Ifop pour réaliser une étude, prévue pour sortir pile poil à l’occasion de la journée de l’orgasme.
« L’enseignement majeur de l’étude : les femmes jouissent moins que les hommes » nous apprend le Monde. Et sa journaliste Gaëlle Dupont poursuit, « l’IFOP entend donc livrer ainsi les clés du plaisir féminin : c’est la double stimulation (vaginale et clitoridienne) qui permet au plus grand nombre de Françaises de jouir « très facilement » – mais sa prévalence est deux fois moins importante que la pénétration vaginale seule. L’institut appelle à « relativiser l’opposition classique et désormais désuète entre orgasme vaginal et clitoridien », tout en précisant que les pratiques les plus efficaces pour atteindre l’orgasme impliquent toutes une stimulation du clitoris. « Enfin, l’Ifop passe en revue les positions les plus adéquates. En numéro 1, le « missionnaire » reste une valeur sûre. »
© Getty / Illustration Luna Joulia
« L’accès des femmes à l’orgasme semble freiné par une sexualité de couple encore trop « phallocentrée », selon le site de France 3 Région.
Pourtant, les mecs sont obsédés par la jouissance féminine, ils veulent toujours que la fille prenne son pied comme jamais. Ce qui est vraiment super de leur part. Paradoxalement, la recherche avance lentement sur le sujet. Le premier a mettre son nez dans « le continent noir », c’est Freud il y a à peine 150 ans.
Il faudra attendre 2004 pour découvrir la première échographie du clitoris réalisée par le docteur Odile Buisson (Buisson, si, si, je vous assure…) Les scientifiques manquent cruellement de fond en la matière.
Donc, pour qu’elle prenne son pied, commencez par investir dans la recherche. Une petite pièce, s’il vous plait…
Si pas d’argent, donnez de votre corps ! Le site du magazine Elle annonce « Journée mondiale de l’orgasme, prenez votre pied pour la science ». Vous lirez que « C’est le bon moment pour participer à la grande expérience lancée (…) par Jean-Claude Piquard et Marie-Noëlle Lanui. Ces deux sexologues tentent de percer les mystères de l’orgasme et vous pouvez les aider. Au programme amour et cardio-fréquencemètre. » Comment ça ? Chez Elle, on fait de la retape pour des sexologues échangistes ? Ah non ! ouf ! Vous faites tout ça chez vous. « Vous branchez un cardio-fréquence mètre au repos puis lors de vos galipettes. Enfin, connectez-vous sur le site de Jean-Claude Piquard pour rentrer vos résultats. »
Ou alors, dites-vous que l’orgasme, c’est un peu comme l’amour, à trop le chercher, on passe à côté.
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Grâce à Facebook, j’ai découvert qu’il y avait un métier encore pire que celui de A., ma vieille complice de nuits apocalyptiques. Toute la journée, dans la régie d’une grosse chaîne de télé respectable, la Miss vérifie des écrans publicitaires avant diffusion. Le job idéal pour une parfaite lobotomie. Mais les réseaux sociaux vont encore plus loin, Facebook en tête. La firme américaine exploite des modérateurs philippins 246 € par mois. C’est ce que rapporte le très sérieux magazine californien Wire, cité par L’Express.fr, dans cet excellent article « Les Philippins qui traquent vos photos de pénis sur Facebook » . Merci à mon ami Vagant (la belle plume du blog Extravagances) de me l’avoir signaler.
Selon Wired, outre les décapitation et les images pédophiles, ces nouveaux esclaves invisibles sont « chargés de traquer les contenus gores ou sexuels », sur les réseaux sociaux. « Une armée d’employés qui absorbent le pire de l’humanité pour nous en protéger. » Problème: la chasse aux phallus, strings et tétons est psychologiquement nocive. Des modérateurs en arrivent à l’overdose « au point que certaines entreprises des Philippines font appel à des psychologues. L’une d’entre elles, Denise, s’en explique à Wired: « Comment vous vous sentiriez après avoir regardé 8 heures de porno, tous les jours? Combien de temps pourriez-vous tenir? »
Cynisme suprême, Facebook a choisi le pays le plus catholique d’Asie pour nettoyer ses poubelles. Une torture digne d’Orange Mécanique de Stanley Kubrick, film culte des années 70 et toujours visionnaire. Dans un camp de rééducation, les paupières du héros sont maintenues ouvertes de force avec des écarteurs pour l’obliger à regarder des images chocs. Une méthode censée lui laver le cerveau. Tout les ingrédients pour générer de dangereux psychopathes. C’est vrai qu’ils sont assez doués en la matière les ricains.
Rappelons nous qu’à l’origine, la motivation de l’inventeur du réseau social number 1, Marc Zukerberg alors étudiant, était de transformer le campus en vaste baisodrome. Rafraichissez-vous la mémoire avec ce numéro d’Envoyé Spécial, le prestigieux magazine filmé de France 2, consacré aux dangers de la planète Facebook. Pas tout récent mais très intéressant.En recoupant mes sources, j’ai aussi appris que chez Facebook et Google, des logiciels sont chargés de la même tâche. Ces applications tapent au hasard et détectent les formes de nichons, tétons, organes sexuels en tout genre. Quand je pense au geek qui a eu, un jour, l’idée de créer un détecteur de boobs, il doit être fier de lui.
Mais Facebook continue de se foutre de notre gueule et entretient un climat de paranoïa. Lors du blocage d’un compte, le réseau social affirme que c’est sur plainte d’un membre de la communauté. C’est en tout cas, ce qu’il m’a balancé il y a un mois et demi. La « police Facebook » a déboulé dans mon salon, comme je l’ai raconté dans l’article « Moi, Emmanuelle, délinquante Fessesbook ». L’objet du délire, une photo de Conchita Wurst entourée de danseuses du Crazy Horse, tétons à l’air.
Sur le site de la chaine de love-shops Passage du Désir, le message est clair:
le Père Noël distribue aussi menottes, vibro et string. En cette grand messe de la consommation, voici mes idées pour créer la surprise. Je décline toute responsabilité si vous trouvez dans cette sélection le cadeau idéal pour belle-maman ou beau-papa.
Pour les mecs qui veulent retrouver leur prépuce, sur ManHood 20 €. Visiblement, il y en a…
Pour les adeptes de jeux sadomaso, aïe ! aïe ! Trop bon ! à partir de 60 € 50 chez Chanel
Tout se perd ma bonne dame ! La plus grosse boutique parisienne spécialisée en cravache, menottes et cagoule de latex, Démonia me propose un trip de Bisounours en m’envoyant le Nuru Magic Gel vendu 19€90. Un gel qu’il faut mélanger à de l’eau (chaude ! J’ai mis de l’eau froide, ça caille vite sévère) pour faire des massages body body. Ça glisse à mort. Prévoir une bâche pour jouer à Interville at home.
Trouvé sur AliExpress, le site de vente en ligne ambiance « fin du monde » pour 9 dollars 79.
À la place du houx près de la crèche, préférez « Les couilles du pape » ou arghel, arbrisseau exotique parfois en vente chez les fleuristes parisiens.
Le cadeau pour les « Fiftyshadeuses », 45 € le martinet chez bondagemasterandco.com, le 1er site de vêtements et matériel fetish / BDSM, issus de l’économie solidaire. Ils annoncent de « la qualité à des tarifs raisonnés issus uniquement d’ateliers d’artisans ou de passionnés ». Cela ferait un somptueux reportage chez Jean-Pierre Pernaut.
Pour terminer, pourquoi, quand on tape « mère noël » dans Google Image, on tombe sur ça direct ? Et quand on rentre « père noël », vlà ce qui sort ? Quelle arnaque Noël ! Allez, joyeuses fêtes quand même.
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On ne porte pas des bas couture par hasard. Une mère de famille ne va pas les enfiler au réveil pour s’occuper de ses niards. C’est l’accessoire culte de la pin-up avec derrière, la fameuse couture qui remonte le long de la jambe en l’affinant.
Grâce à la vague du glamour vintage des années 50, du burlesque et au succès de Dita Von Teese, la production française se porte bien et drague même les marchés asiatiques. Ça fait plaisir quand ça se passe dans ce sens là, aussi. S’il connait des hauts, il a aussi connu des bas, le bas. Dans les années 70, la mode est aux collants, mini-jupes obligent. Le lycra remporte un succès fou, à tel point que le bas nylon à couture risque de disparaître. Fin des années 90, Yves Riquet sauve le dernier métier à tisser capable de les confectionner. L’ex Saint-Cyrien, qui a fait fortune dans l’informatique, y voit une occasion inespérée de compléter sa collection de bas, en bon fétichiste de compétition. Et l’affaire est repartie. Il n’y a aucune délocalisation. A l’époque, le dandy esthète, devient la star des médias.
Jean-Pierre Pernaut a adoré Monsieur Riquet, vous imaginez bien…
Et même le tout jeune Fabien Namias, aujourd’hui directeur général d’Europe 1, a interviewé Monsieur Riquet, lorsqu’il était à l’école de journalisme en 1998, document collector !
Le frais émoulu Fabien a du galérer au montage, tant Monsieur Riquet est intarissable. Je le sais, moi aussi, je l’ai interviewé il y a 15 ans. Hélas, j’ai paumé l’enregistrement.
Lorsque nous nous retrouvons un soir de la semaine dernière, à ses bureaux « terrains de jeux » dans une rue discrète du 18ème arrondissement, Monsieur Riquet se souvient très bien de moi. Il m’accueille à bras ouvert et me tend direct un polaroïd tout jauni qu’il avait fait de moi à l’époque. La vache ! Je suis mieux maintenant. Comme quoi, une femme peut se bonifier avec le temps… Ensuite, je l’ai interviewé. Docul audio Paris Derrière, cliquez sur le player.
document.createElement('audio'); http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/12/Bas-couture-arme-fatale.mp3
Après l’interview, j’ai essayé. C’est doux au touché, une sensation très différente du lycra qu’on trouve partout. C’est super solide, ça ne file pas. Par contre, ça plisse un peu, il faut trouver la bonne taille.
photos : Ève de Candaulie
Et vous, êtes-vous adepte ? Êtes-vous tenté (e)? Vous avez peut-être déjà essayé ? Quel plaisir ? Quelle sensation ?
Pour tout savoir sur l’histoire et l’actualité du bas couture, jolies photos à l’appui, la page Facebook Sodibas
Autre mine d’infos le site Sodiba Paris, la Vie du Bas Nylon
Offrez-les vous, à elle, à lui. Le site qui en vend, c’est ici. Prix moyen : 33 €
Reportage photo Ève de Candaulie. Son reportage gonzo sur la même soirée sur son site ici, gonzo dans le sens littéraire du terme, il s’entend…
Crédit photo : Sodibas
modèle : Ève de Candaulie
crédit photo : Sodidas
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Je ne suis pas celle que vous croyez.
Tellement pas, que je reste sous couvert d’anonymat.
On vient de là où on vient, avec le vécu qu’on a, et on peut se retrouver à trente sept ans, à être une jeune première, aussi innocente et naïve qu’au premier jour, et découvrir.
Bref. Ce soir-là, je me retrouve en club libertin, très alcoolisée, bien partie en ce qui concerne les choses, et très à l’aise avec mon cavalier. Sans lui, d’ailleurs, je ne me serais pas retrouvée dans telle situation, mais c’est une autre histoire…
On tourne un peu dans le quartier avant de trouver l’endroit, discret, et criant en même temps, posé comme une boite noire en bas d’un immeuble dans une rue sans rien, comme une discothèque sans nom. C’est là, tu crois ? J’sais pas, y’a rien, ça a l’air fermé.
(Les bleus de service, qui n’ont pas compris que le principe était la discrétion. Non, y’a pas des meufs à poil qui dansent devant. Bizarrement.)
On sonne. On nous ouvre. On entre. On sourit. On est content. On (il) donne du blé. Trente cinq euros pour nous deux, avec deux consos comprises.
Un monsieur nous explique le principe :
– Au niveau, la piste de danse (on ne dira pas dance floor ici) et le bar, où on nous fera gentiment une note des autres consos (Paye à l’entrée, paye à la sortie, n’oublie pas de payer. T’as payé ?), et un fumoir-aquarium. Les toilettes.
– En bas de l’escalier, un dédale de « coins câlins », plus ou moins spacieux. Des alcôves, une grande chambre avec un joli lit rond, de l’obscurité, des rideaux de perles, de la lumière tamisée…
On fait le tour, on ricane un peu bêtement, on prend des airs de connaisseurs, comme si on visitait un appart (Ah oui, c’est pas mal. C’est bien isolé ?)
On remonte. Tu bois quoi ? Une coupe ? Ok. On va fumer une clope ? Ok.
Le fumoir. Deux mecs, une nana. une ambiance à couper au couteau. Tout le monde regarde un point fixe au loin. Contre le mur, comme dans un ascenseur. Lui et moi, on se regarde, on essaie un bonsoooir. Peu de retour. Cigarette. Rougeoiement dans la fumée.
La piste. ça danse un peu. Deux couples. Quelques filles. Ça danse en se matant dans le miroir, ça minaude, mais rien de très sexy…
Le bar et le bord de la piste. Une serveuse en soutif qui déborde de partout. Des messieurs seuls qui matent, comme des crevards.
Une femme avec une poitrine magnifique dans un beau bustier.
On danse un peu. Je joue le jeu du miroir, toute en jambes. Faire ma jolie, j’adore ça, pour un peu que l’occasion se présente.
Deuxième coupe, troisième coupe qui piquent chaque fois un peu plus. On aura mal à l’estomac…
On tente un tour en bas, mais des hommes seuls qui tournent, comme des zombies, me mettent mal à l’aise.
Jamais je n’en laisserai un me toucher, ça manque de drague, d’échange, de rigolade.
On remonte, on me met la main au cul. Trop tard mec, fallait te manifester avant et autrement.
Comment ce qui est sensé être coquin, rigolo, amical et convivial, du partage quoi, pourrait-il se développer dans une ambiance aussi glauque et froide ?
L’ambiance se prête bien moins aux regards échangés, aux œillades coquines, que dans une boite un peu kitsch de province. Est-ce parce que tout le monde sait pourquoi on en est là, qu’on estime ne pas avoir besoin de passer par la case séduction, entendre jouer et se plaire ?
La drague est l’excitation qui prélude tout rapport. Le meilleur des préliminaires. Je ne couche pas avec des inconnus car je n’ai pas envie d’eux. Suis-je prude ? Pas une vraie coquine ? Mais est-ce que j’ai quelque chose à prouver à ces messieurs en manque ? Non.
Deuxième passage en caisse, on s’en va.
Votre première fois en club, m’dame ? Oui, je suis venue tester la température. Vous savez bien la tester, madame, à bientôt, madame.
Conclusion : je suis bonne, comme si j’avais besoin d’en être sûre, et je reviendrai. Mais ailleurs.
Sun
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Angell Summers : oui, on peut être féministe et actrice porno. J’ai toujours pleinement assumé mes choix. J’assume mon corps, ma sexualité, cela ne veut pas dire que l’on doit me considérer comme une femme moins bien. Être féministe, c’est aussi revendiquer la liberté de faire le métier que l’on veut comme on le veut. C’est ce que j’ai fait. Je le dis assez souvent sur les réseaux sociaux, une femme a le droit d’être sexy sans risquer d’être rabaissée. On pense souvent que dans le porno, les femmes sont maltraitées. Et bien non, on m’a toujours respectée. Le staff me demandait comment j’allais durant la scène. Je pouvais faire une pause quand je voulais. Jamais je n’ai été forcée à faire quoique ce soit. Et n’oublions pas que c’est un des seuls métiers où les femmes sont payées plus que les hommes.
Pourtant, dans ces films, les nanas sont souvent au service des mecs ?Le porno a juste oublié d’évoluer en même temps que la société. C’est aussi un lieu de fantasme. Alors laissons les hommes avoir encore un endroit ou ils ont le dessus sur les femmes. Et il ne faut pas se mentir, les hommes sont plus consommateurs que les femmes alors les productions s’adaptent aussi à la demande.
Actrice X et prostituée, c’est un peu le même taf: baiser avec des gens qu’on ne désire pas en échange de fric. Non ?Pour moi, il y a quand même une différence. Dans le porno, actrices et acteurs sont tous payés. Du coup, je me sentais au même niveau que ceux avec qui je couchais. Alors que dans la prostitution, le client paye pour réaliser ses fantasmes à lui. Il y a ce contrôle par l’argent qui n’est pas le même dans le porno.
Parlons de ta nouvelle vie. T’es pas forcément la meuf la mieux placée pour parler d’amour. Non ?Grâce au porno, j’ai découvert mon corps. J’ai appris comment il fonctionnait et je peux donner des conseils. Je suis très douée pour écouter. J’ai pas mal de consultations sur des problèmes d’éjaculation précoce mais pas seulement. Je traite aussi l’anéjaculation (l’impossibilité d’éjaculer) et surtout les problèmes de libido au sein des couples. Je privilégie les conseils pratiques aux explications psy sur l’origine du mal, lorsque le client était ado par exemple. Un homme qui a des soucis d’éjaculation précoce, je vais lui faire travailler sa respiration, lui indiquer quel rythme et quelle position lui sont adaptés. Dès que je comprends que mon patient ou client – je ne sais pas encore quel mot utiliser- a un problème qui dépasse mes compétences, je lui recommande d’aller chez un bon sexologue ou médecin.
T’as un diplôme quand même ?Non mais je veux reprendre des cours de sexologie à la fac et passer les examens. J’aurais pu choisir de retomber dans l’anonymat et trouver un travail mais j’ai fait le choix de garder mon image d’ex-hardeuse. J’assume mon passé et je veux en faire un atout. Pourquoi le cacher ? Cela me ferait un trou de 5 ans à justifier sur mon CV.
Ça ne m’étonnerait pas que des clients prennent juste rendez-vous pour tenter une affaire.Parfois, y en a des chelous qui me contactent. Ils veulent me consulter mais au resto ou dans un bar. Je détecte rapidement le plan foireux. Sinon, ça va, je n’ai pas peur. J’exerce dans des locaux où je ne suis pas seule, même si mon bureau est fermé, bien sûr, pour que le client parle librement.
Est ce que tu traites les problèmes de porno-dépendance ?Oui, je suis justement bien placée pour leur parler de porno, je ne vais pas leur dire attention, c’est très mal. Le X peut apporter un plus à leur sexualité, si comme le reste, ça reste un plaisir et non une addiction. J’ai aidé un accro. Au final, il a réussi à diminuer sa consommation et à regarder non plus par besoin mais par envie. Il a fini par régler aussi son addiction au chocolat. Notre comportement sexuel est très proche de notre comportement dans la vie.
T’as pas l’impression de jouer les pompiers pyromanes ou de les escroquer une deuxième fois ?Une deuxième fois ? Le porno n’est pas du tout une arnaque. Parler des choses que l’on connait bien pour aider les gens, il y a pire dans la vie.
Tu as vu l’enquête du Figaro ? Le porno visionné trop tôt met la jeunesse en péril. Tu te sens coupable ?Coupable, non. On ne peux pas nous rendre nous, responsables de tout. Les parents ont peut-être oublié qu’internet met tout à disposition facilement. Expliquer ce qu’est le porno à ses enfants n’est pas une mauvaise chose. Par contre, à une époque, je voulais faire de la prévention dans des écoles ou des associations liées à la jeunesse. L’occasion de prévenir aussi les MST. Après tout, des actrices seraient bien placées pour en parler puisque contrairement à ce que l’on pense nous sommes bien plus testés que le reste de la population.
Tu crois que ça existe vraiment la solidarité féminine ? Encore un mythe à la con, non ?Pas faux (rire). La plupart du temps, les nanas me détestent. Elles sont angoissées à l’idée que je leur pique leur mec. Toutes les actrices de X subissent ce rejet. Du coup, elles restent entre elles. Les amitiés entre filles du porno sont très fortes. Hélas, comme tout ce qui est fusionnel, un jour, ça éclate. J’ai connu ça deux fois et j’en ai souffert. Quand à mes amies d’enfance, beaucoup ont choisi de fonder une famille. Nous ne partageons plus les mêmes centres d’intérêt. C’est la vie. Mais j’ai la chance d’avoir des copines là pour moi et qui m’acceptent. Alors, la solidarité féminine, ça existe encore. Si si, je vous jure.
Si, plus tard, tu as un enfant et qu’une fois grand, il hésite entre deux jobs: star du X ou faire le ménage dans les bureaux la nuit ? Tu lui conseilles quoi ?Ma mère était femme de ménage, figures-toi, et je suis fière d’elle. Sincèrement, je préfèrerais qu’il fasse le ménage mais s’il choisit le X, je le soutiendrai. Ma famille l’a toujours fait avec moi. J’ai beaucoup de chance. En France, le porno n’a plus grand chose à offrir. C’est un métier difficile. Il peut apporter mais il prend beaucoup aussi.
Arrête de raconter ta vie sur Twitter. Tu twittes pour dire que tu vas prendre ta douche, que tu prends les escalators au lieu de l’escalier ou que tu mates Harry Potter, on s’en branle…Je pars du principe que si on n aime pas, on a qu’a pas me lire. C’est facile de se désabonner. Parfois Twitter c’est mon petit défouloir. Et puis, ça n’a pas l’air de déranger mes 44 000 followers, bien que j’ai diminué ces dernier temps.
son site : intimatecoaching
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voilà le site de Kilpdom
Vous pouvez l’acheter moins cher là (39 €)
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Ce sont des amatrices qui relèvent le défi. C’est l’une d’elles qui en parle le mieux: Jill, une trentenaire qui travaille à la Défense. En privé, elle est en couple depuis 14 ans : « Pascal Coignard nous a contacté via Facebook sur notre profil alternatif. Nous avons apprécié son travail graphique et soigné, sans photoshop et l’attention qu’il porte à la composition. J’ai tout de suite aimé sa façon de détourner les lieux ». Et voilà que Pascal lui propose de poser… à la Défense.
« J’ai trouvé ça trop marrant de me mettre seins nus sur mon lieu de travail. C’était complètement surréaliste ! Maintenant, quand je suis au boulot, dès que je repasse sur les lieux du shooting, je m’évade et j’ai le sourire aux lèvres ». Accompagnée de son mari, Jill se prête au jeu au cours de deux séances. L’occasion d’essayer quelques une des 200 tenues en vinyl et cuir du photographe. Hélas, le latex est ingérable en extérieur. Robes, jupes, leggings, manteaux, bustiers, Pascal propose toutes les tailles du 34 au 54. Jill poursuit : « Je n’avais aucune idée pour les poses. Il m’a mise en confiance, puis m’a indiqué la position des jambes, des bras, se tenir droite… Je me suis laissée guider. Jamais je ne me suis sentie obligée, mal à l’aise. Pourtant, il faut se concentrer et faire attention qu’il n’y ait surtout pas d’enfant et de flic. Une patrouille de militaire nous avait repéré et elle n’arrêtait pas de repasser. C’était très joyeux et finalement, j’ai réussi mon challenge. Ça m’a donné confiance en moi. »
Pascal Coignard avec d’autres artistes jusqu’au 24 novembre à la galerie Artitude, Village Suisse, 4 avenue Paul Déroulède, Paris 15ème site pcphoto.frZ : Une belle jeune femme, célibataire souhaitait un trio avec deux hommes bi, je le lui ai organisé. J’ai récemment organisé un séjour à Venise pour un couple souhaitant découvrir le libertinage dans un magnifique palazzo. Ils ont adoré… J’organise du trio à la soirée à 150 personnes.
Qui te contacte ?Des femmes ou des couples. Dans ce cas, c’est souvent le mari. J’ai remarqué que chez les libertins, la femme ne s’occupe que rarement de l’intendance. Donc, c’est l’époux qui me contacte. Ensuite, je demande rapidement à parler à Madame. Puis j’organise les détails avec Monsieur. On laisse passer un peu de temps. Un soir, quand la femme ne s’y attend pas, son homme lui dit « prépares toi à une soirée libertine. On va juste faire connaissance dans un bar ou au restaurant. »
Il n’y a jamais de problème sur le consentement de Madame ?Non, j’y fais très attention. Il n’est pas rare d’ailleurs d’avoir des demandes de femmes seules (ou dont le compagnon n’est pas au courant). Je constate que les femmes vont de plus en plus s’offrir des moments rien que pour elles, des fantasmes, de la même manière qu’elles prendraient rendez-vous chez leur coiffeur ou leur esthéticienne. Il n’est nul besoin d’être libertine, échangiste ou en couple pour vivre un fantasme. Le fantasme n’est pas forcément libertin.
Tu n’es pas un peu proxo ? Comme tu gagnes de l’argent en fournissant des mecs à des nanas…C’est une question très intéressante et je te remercie pour ta franchise. Au moins, c’est clair. Non, je ne le suis pas du tout. Je te rassure, il n’y a pas de prostitution dans mes soirées. Je ne paie personne pour participer. Ce sont les participants qui me paient pour leur organiser leur fantasme. Je m’occupe de l’intendance, du lieu, du buffet, de la mise en relation avec les éventuels partenaires. Je n’impose rien à personne. Mon métier est un métier de mise en relation, de mise à disposition de lieu. Les relations sexuelles ne sont pas obligatoires. J’ai pignon sur rue, ma société existe depuis quelques années.
Par contre, je comprends le pourquoi de ta question, il existe quand même pas mal d’organisateurs ou pseudo organisateurs qui ne déclarent même pas leur activité et qui n’ont aucune déontologie. J’en souffre énormément, je dois bien le reconnaître.
Qui peut participer à tes soirées ?A vrai dire tout le monde, toute personne majeure et consentante qui veut accéder à un plein épanouissement de sa vie sexuelle. Tant que les fantasmes restent entre personnes consentantes et dans la légalité, ils sont respectables. J’ai remarqué qu’il existe une sorte de doxa dans le milieu libertin qui voudrait que pour « libertiner », il faudrait être jeune, caucasien, mince et plutôt aisé. Pour moi, c’est le début du fachisme avec des relents assez aryens, tu ne trouves pas ?
T’aimerais qu’un jour on te dise que parce que tu es trop vieille, tu n’as plus droit à vivre tes fantasmes et que les portes se ferment devant toi ? Pour une question d’âge ou de porte-feuille, on n’aurait pas le droit au libertinage ? J’ai reçu un homme en fauteuil roulant dans mes soirées, une femme retraitée aussi. Ici, on n’est pas dans le monde du porno ou des magazines féminins qui te montrent des femmes jeunes et minces.
Et moi, mon métier, c’est de réunir ces gens là. Madame n’aime que des blacks ? Et bien on va lui trouver que des blacks. Elle n’en veut surtout pas ? Elle n’en aura pas. Voilà mon métier. On est 7 milliards sur terre, on a tous une sexualité différente. Personne n’a la même sexualité que son voisin.
Arte diffuse ce soir à 22h25 Les Super pouvoirs de l’urine. Un documentaire consacré à l’urinothérapie. Vous apprendrez que la pisse de dromadaire pourrait entrer dans l’arsenal de lutte contre le cancer. « Elle permettrait aussi de soigner de nombreuse maladies comme des infections bactériennes de la peau. » Martin Lara, urinothérapeute suggère de commencer par mélanger 2 à 3 cuillères à soupe de son pipi tous les matins dans une salade de fruit. Ça vous tente ?
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Je suis devenue une délinquante Fessesbook. Quel est l’objet du délire ? Cette photo postée en lien de mon article « Travelottage à tous les étages ».
L’article s’est super bien partagé. Et tout d’un coup, blocage du compte. Facebook justifie le couperet : « Vous n’avez pas respecté les règles de la communauté » à savoir, ne pas :
La dessus, la firme du si cool Marc Zuckerberg en profite pour me reprocher des photos liées à d’anciennes publications (qui jusque là ne l’avaient pas dérangé):
photo promo de l’expo Sade
Et là, je vois débarquer sur mon écran la police du nibard en mode arrestation CIA. « Nous voulons savoir qui se cache derrière ce compte. Envoyez immédiatement une photo de votre carte d’identité, passeport ou permis de conduire ». J’ai donc envoyé une tof avec le document et derrière, ma tronche, style cliché judiciaire « Faites entrer l’accusé ». Une commission va étudier cette affaire, verdict dans 7 jours. Je tremble, je ne dors plus.
Ajoutez à cela, que des « amis Facebook » qui ont partagé mes contenus, se sont fait aussi bloquer.
Comment se passe ma réhab ? Jour après jour, je me désintoxique de ce réseau social et de ses infos. Pour l’instant, je ne crois pas être passée à côté du scoop du siècle mais qui sait… Au final, je gagne plein de temps que je consacre à des sujets de fond, des sujets Paris Derrière.
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Il y a quelques semaines, je reçois un mail estampillé « confidentiel ». Sur le moment, je me dis, « c’est ballot, l’expéditeur a confondu Paris Derrière et Médiapart. » J’ouvre, j’ouvre pas. Je fantasme. Les preuves de l’affaire Karachi ?
En fait, c’est un jeune homme qui me propose d’essayer « Yxaiio Phéromone ». Le garçon en parle avec passion « un filtre d’amour, un élixir au pouvoir magique avec des phéromones de synthèse. »
Le breuvage est d’origine autrichienne comme Red Bull mais aussi Woolford (une marque de très beaux bas et lingerie). Il est commercialisé en Allemagne et serait plutôt consommé dans les afters mythiques du Berlin branché. Le Yxaiio aurait également été gouté au Brésil, au Chili, au Portugal ou encore en Thaïlande. L’inconnu m’explique que « c’est terrible avec de la vodka ».
Ok voyons ça. Rendez-vous pris dans un troquet près de la gare de Lyon. Débarquant de province, le type me passe discrètement le produit dans un sac en plastique en mode « dealer ».
Le breuvage n’est pas homologué NF. Le produit n’a pas d’autorisation de mise sur le marché en France. Mais « il bénéficierait d’un vide juridique », m’assure le mec. « Et puis, il est commandable sur internet. »
Je goute la « potion ». A la première gorgée, le gout est à la fois sucré et acidulé. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes, qu’arrive une pointe bien spicy. Surprenant ! Pour la suite, difficile de doser l’effet aphrodisiaque sur mon Barbidule. Nous n’en avons pas besoin. Il faut que j’utilise une copine célibataire comme cobaye. Verdict de la Miss qui a testé avec un mec, la veille: « c’est moins sucré que les autres drinks. Ça ressemble un peu au bloody mary bien assaisonné. Ça donne envie… d’y revenir. Mais pas de me faire serrer . D’ailleurs, je ne me suis pas faite emballée. » Mais elle précise que la bouteille « est vraiment trop cute » et que » la sortir dans un moment chaud, ça suscite quand même l’intérêt du gars en face, surtout si le produit est introuvable dans un simple supermarché. » Donc, tant que le Yxaiio n’est pas distribué partout, il intrigue. D’autant que le nom est imprononçable et surtout impossible à taper dans un moteur de recherche, sans se tromper. Bel exemple de « marketing de la transgression » ! Allez, je vous donne le site où en acheter, c’est bien parceque c’est vous !
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Jouer l’ambiguïté, les artistes ont toujours adoré. Côté musique: David Bowie en Ziggy Stardust, Michael Jackson, Boy George, Grace Jones et j’en passe. Au cinéma, idem, Dustin Hoffman (Tootsie), Robin Williams (Madame Doubtfire), Gad Elmaleh (Chouchou) etc… Au théâtre, dès l’antiquité grecque et romaine, les comédiens se glissent dans la peau des femmes puisqu’elles étaient bannies des lieux de spectacle. Plus tard, Molière fit souvent jouer les rôles de vieille mégère à des hommes pour l’effet burlesque.
Seulement voilà, en ce moment, la société française se trouve plongée en pleine hystérie sur la question des genres, alimentée notamment par les mouvements tels que le Printemps Français, la Manif pour Tous et l’agitateur fétiche du PAF Eric Zemmour.
Alors forcément dans ce contexte, quand les artistes troublent le genre, leurs créations prennent une dimension encore plus subversive. Hommes grimés en femme et inversement, sur les écrans, sur scène et dans les MP3, toutes les créatures sont permises.
Julia Palombe donne un concert ce jeudi 6 novembre à 20h au Bus Palladium, 6 rue Fontaine, Paris 9ème. J’offre des places aux 3 premiers qui m’envoient un gentil mail par le formulaire de contact sur la page « Qui suis-je ? ».
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Où mettre un doigt dans le Q à Paris ? En enfilant ce bijou, du fait main pour 10 € à peine ! Une bague signée par l’artiste et créatrice Aurore Halpert.Je l’ai déniché à la boutique toute mimi L’Auto-école (101 rue Oberkampf, Paris 11ème). Vous pouvez aussi vous la procurer via ce site ou encore ce site. Ce dernier promet « Pour la femme de lettres qui est en vous, cette bague vous fera marquer des points ! »
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Prenez une troupe de théâtre de jolies nanas. Chapeautez le tout par un seul mec, l’auteur et metteur en scène Arthur Vernon. Cette tête d’ange faussement candide d’une trentaine d’années prône la désacralisation de la sexualité. Son utopie : jeter la fidélité aux orties, multiplier les partenaires, la sexualité doit devenir banale et récréative. Faites jouer tout ce petit monde dans une pièce érotique au Festival d’Avignon et filmez 24h sur 24, 7 jours sur 7, le tout pendant un mois (300 heures de rush). Démoulez : tensions, prises de tête, frittage et coup de théâtre garantis à tel point que la pérennité du spectacle est compromise, suspens…
Dix jours avant le tournage, le réalisateur Denys Maury ne connaissait personne, de manière à aborder son sujet de manière la plus neutre possible. Ensuite, il s’est bien rattrapé, mais pas question de spoiler.
Que l’on soit pour ou contre l’exclusivité sexuelle, on ne peut qu’être touché par l’énergie que le provocateur Vernon consacre à son militantisme « pour une société plus heureuse ». Il a déjà écrit un livre et monté la fameuse pièce dont l’aventure est narrée dans le film.
Arthur Vernon se donne du mal pour tenir sa bande de filles.L’intervention de Françoise Simpère, écrivain et papesse du polyamour donne de la hauteur aux propos. Un documentaire rythmé, plein d’humour mais un peu long. En tout cas, Vernon qui se définit comme féministe pro-sexe, a le mérite de poser le débat dans une société où la fidélité dans le couple est une constituante du patriarcat. L’idée de base est que l’homme doit être certain que son enfant est bien de lui.
Seulement voilà, si on désacralise le sexe, si on fait l’amour comme on mange une pizza, le plat risque de perdre son piment. Disparaissent l’excitation et le plaisir de la transgression. C’est juste mon avis.
Voilà ma bande annonce préférée, moment vérité toute nue. Cliquez sur l’image.Les filles d’Ève et du Serpent de Denys Maury et Arthur Vernon en salle à Paris: Studio Galande, 42 Rue Galande, 75005 et en province. infos pratiques ici
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Internet, c’est la déferlante du porno gratuit phallo-centré, certes. Mais parallèlement, jamais la toile n’a été autant blindée de blogs sur la sexualité (conseils,...
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Côté alcool et autres drogues en tout genre, Paris est une tentatrice, une terrible pousse au crime. Un petit verre, un joint, un rail ou un parachute, ça déshinibe, on est d’accord. Mais l’abus et le mélange de ces produits peuvent vite vous gâcher THE soirée qui s’annonçait pourtant mortellement torride. Avec les excès, pas de jaloux, que vous soyez mec ou nana, nuit toute pourrie garantie !
Vous avez kiffé la scène du Loup de Wall Street de Scorcese où Di Caprio sniffe un rail de cocaïne entre les fesses d’une fille ? Le type se sent le roi du monde. Cela fait des millénaires que drogue et sexe sont associés. Les deux ont le même objectif : plaisir et modification de l’état de conscience. Curieusement, j’ai eu beaucoup de mal à trouver une information à peu près fiable sur le net. Difficile de trouver des sources médicales et c’est dommage. En attendant que je dégote un spécialiste, voilà ce que j’ai appris :
pour Madame:Contre la tragédie de la nouille, vous allez me dire, pour compenser, on peut prendre un Viagra, Cialis et consort. Mais la, attention aux accidents cardiaques. Pensez à votre partenaire de jeu. Ce n’est jamais agréable de se retrouver le matin avec un cadavre sur les bras !
Et concernant les antidépresseurs et anxiolytiques, drogues chouchoutes des français, ils sont reconnus pour avoir des effets néfastes sur la sexualité que l’on soit mec ou nana. Certains et certaines vivront une baisse significative du désir sexuel et une difficulté à atteindre l’orgasme.
Parceque si on peut plus baiser, keskonfé ? Un scrabble ? Difficile dans cet état d’aligner un seul mot. Se rappeler les blagues Carambar ? Hélas, la mémoire fait défaut quand le cerveau est bien confit dans le produit. Reste à regarder « Chasse et pêche ». Eux, ils n’ont pas de problème à les mettre, les cartouches. La loose sur toute la ligne (canne à pêche, ligne, ligne de coke, trop bien ma chute).
sources :
- un mystérieux blog qui a l’air bien renseigné spiritek.free.fr
site québecois canalvie.com
- un blog hébergé chez Rue 89 et le Nouvelobs.com
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Selon Libération.fr dans cet excellent article « De Molière au «Tree» de McCarthy: 350 ans de plug anal artistique », « Avant même le dégonflage fatal par des inconnus du Tree de Paul McCarthy, le Printemps français, mouvement mêlant militants identitaires et catholiques traditionalistes, avait tweeté : «Un plug anal géant de 24 m de haut vient d’être installé place Vendôme ! Place #Vendôme défigurée ! Paris humilié !» La question qui vient immédiatement à l’esprit est de savoir comment des catholiques traditionalistes pourraient bien savoir ce qu’est un plug anal, objet pas si répandu que ça, quand même, et qui sert surtout à dilater l’anus pour préparer à la sodomie. On a donc tendance à penser qu’ils sont en quelque sorte intéressés à l’affaire car, si l’on n’a jamais vu de plug anal, comme l’a fait remarquer le célèbre twitto-blogueur Maître Eolas, il est impossible d’en reconnaître un dans le Tree de McCarthy. »
Sur ce, j’ai compris à quel point la force de l’art contemporain, c’est de provoquer, de questionner la société dans ses fondements. Par ailleurs, j’ai voulu en savoir plus sur le sex-toy en question. Armée de mon micro, je me suis rendue à la boutique Démonia qui possède un rayon « plug » étoffé. Interview de Miguel, responsable des lieux.
document.createElement('audio'); http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/10/plug.mp3Démonia, 22 rue Jean Aicard, Paris 11ème
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Pour se faire pardonner et dormir dans un lit propre, offrez le bon vieux plan d’une nuit ou une sieste crapuleuse dans un hôtel romantique.
Moi qui suis sage comme une image, je n’ai pas eu la chance d’essayer ces chambres d’hôtel aphrodisiaque, mais voilà ce que j’ai trouvé sur internet. Pour la plupart de ces plans, dans la journée aussi, vous pouvez vous retrouver quelques heures dans l’intimité. Des hôtels proposent des chambres en D Use. Un couple débarquant en début d’après-midi ou même le matin pour louer les lieux quelques heures, ne choque guère personne. Généralement le tarif de la chambre est 50% moins cher que pour la nuit (ce qui reste assez cher pour quelques heures par rapport à une nuit, mais passons…)
La suite Gourmandise du Vice Versa (Paris 15ème), un hotel décoré par la reine de la lingerie de luxe Chantal Thomas. 7 étages et des chambres sur le thème des 7 péchés capitaux : la gourmandise, la luxure… de 150 € à 405 € la nuit. Le package romantique 1 nuit + petits déjs + love box 240 €. D Use: 89 € à 180 €
Chaque chambre été conçue par un créateur d’art contemporain : Sophie Calle, Pierre Le Tan, Marc Newson, M & M ou le photographe Terry Richardson. Jaune, rose, mauve ou noir, à chaque chambre son thème et son ambiance, de la plus cosy à la plus gothique : mur-bibliothèque rempli de magazines photos et livres SAS, bar à vodka, plafond recouvert de petites boules à facettes qui se reflètent sur le lit, murs noir et blanc aux dessins psychédéliques dont certains détails deviennent fluorescents dans la pénombre. Dans ces chambres, ni téléphone ni télévision, mais tout ce qu’il faut pour s’aimer sur la musique de son choix. Inutile de mettre le réveil, le petit déjeuner est servi jusqu’à midi. Vous pouvez aussi le prendreau restaurant dans un joli jardin intérieur.
De 170 € à 340 € la nuit. A partir de 110 € en D Use.
- sur le site Sexy Hôtel Paris propose des adresses aux chambres raffinées et romantique, avec jacuzzi au pied du lit, douche transparentes ou miroirs au plafond. Ces hôtels se situent dans les quartiers touristiques (Champs-Elysée, Trocadéro etc…) Comptez quand même entre 300 et 500 euros. Cher mais quand même bien moins qu’un palace !
- dans le nouveau guide Osez faire l’amour à Paris de Marc Dannam aux éditions La Musardine.
- le blog très bien renseigné de Waid and See, le dandy plus sage qu’il n’y parait
- sur le site des hôtels qui pratiquent le D Use http://www.dayuse-hotels.com
Hélas, à Paris nous n’avons pas Property Island City Lodge, passage obligé si vous passer un week-end à Berlin. Son seul point noir: il se trouve dans quartier ouest assez chic mais moins branché et authentiques qu’à l’est. Là, j’ai essayé et c’est vraiment délire ! Prix moyen : 115 € la nuit.
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Peut-on être féministe et aimer le gang-bang ?
Êve de Candaulie : tout à fait et c’est mon cas. Dans cette pratique, c’est la femme qui a le pouvoir, si elle en prend conscience. Il suffit de dire non et tout le monde s’arrête, comme dans le libertinage en général.
Je suis une femme, bien sous tous rapports, jolie mais pas plus qu’une autre, équilibrée, avec une vie sociale normale et je suis fan de gang-bang, je pratique avec des gens sympas, ni dans des ghettos chics, ni dans des banlieues… juste chez moi, en forêt, chez des amis, très simplement. Et moi, je trouve ça épanouissant de sentir tout ces contacts charnels.
De mon point de vue, le sexe est un apprentissage de soi et des autres, une découverte sans fin. Il n’y a pas d’escalade dans ma pratique, juste un approfondissement du sujet. Je découvre sans cesse des passions différentes, des singularités, des magnétismes inexpliqués… je découvre tout simplement la vie en quelques heures d’insouciance.
Le gang-bang est souvent présenté comme avilissant pour les femmes, non ?
Le problème c’est que le mot gang-bang vient de l’industrie du porno et il fait peur aux femmes. Mais, franchement, être entourée, choyée, respectée et comblée par plusieurs mecs en même temps, c’est quand même ce à quoi rêvent beaucoup de femmes, non ? Au fond, si on tient à enrober l’idée d’un peu de guimauve, les filles qui craquent sur les boys-bands, elles auraient peut-être envie de se taper tous les membres du groupe en même temps… sans forcément savoir qu’on appelle ça un gang-bang.
En plus, le mot est abstrait et engendre des croyances populaires autour d’une pratique qui ne plairait qu’aux bourgeoises de Neuilly-sur-Seine. A l’opposée, elle renvoie aussi une imagerie liée au 93 et aux tournantes dans les caves. Ce qui est très stigmatisant pour les populations qui y vivent. Voilà pourquoi je trouve que l’expression « pluralité masculine », employée dans le libertinage, est plus séduisante.
Que ressens-tu avant ce type d’orgie ?
A mes débuts, quand j’attendais les mecs, je me demandais toujours si j’allais être à la hauteur. L’inconnu fait peur et cela peut révéler un manque de confiance en soi. Mais aujourd’hui, avec l’expérience, je me sens très à l’aise.
Que ressens-tu pendant ?
C’est comme un rapport sexuel « plus plus ». Par exemple, beaucoup d’instituts de beauté proposent des massages à 4 mains. Pour moi le gang-bang, c’est un peu ça, tu es caressée de toutes parts, tu ne sais pas d’où ça vient, c’est génial. Dans le surplus de sensation, on s’abandonne. Avec une queue dans la bouche et une autre ailleurs, je ressens une réelle plénitude.
Y a t-il un type d’amant que tu affectionnes ?
J’apprécie beaucoup les blacks. Ils sont très attentionnés.
Pourquoi ?
Parce que ceux que mon mari me présente ont une grosse queue, ils sont très énergiques tout en étant habitués à faire attention aux attentes de la femme, il n’y a pas de pression, ils sont super cool.
Est-ce que tu payes ou est-ce que tes amants payent pour l’organisation ?
Moi je ne fais que des plans gratuits, parce que mon mari passe un temps fou à les organiser, mais je dirais que c’est une question d’offre et de demande : parfois, certains organisateurs font payer les hommes, parfois, ce sont les femmes qui payent (par exemple si elles ont des exigences particulières sur les mecs qu’elles aiment, du type « plus d’un mètre quatre vingt, en costume, avec un masque noir »). Certains couples réclament aussi des scénarios bien particuliers et ils doivent mettre la main au porte-monnaie, ce qui paraît logique vu toute la logistique que ça demande de réunir toutes les conditions pour un gang-bang somptueux.
Certains pornos représentent des gang-bangs ou bukkakes très hard où la nana se fait humilier. Est-ce que ça existe vraiment ?
Oui, bien sûr, ce sont des femmes qui sont excitées en jouant les soumises. Parfois, lorsqu’elles sont recouvertes de sperme, elles peuvent être heureuses d’aller, toutes dégoulinantes, chez le rebeu du coin acheter leur petit rouleau d’essuie-tout. C’est leur délire et je ne juge pas. Moi perso, je ne suis pas encore assez réceptive aux rapports de domination/soumission. En revanche, par exemple, dans mon livre, je raconte comment, après le travail et après mon cours de yoga, j’ai retrouvé un groupe de mecs de nuit devant une boutique. Nous nous sommes glissés à l’intérieur pour baiser, éclairés par les néons polychromes du boulevard. Mais il n’y avait aucun scénario, on a tout improvisé et c’était génial comme ça. Chaque fois que je repasse devant cette boutique, j’ai le sourire aux lèvres.
Et toi, tu aimes qu’il y ait combien de mecs pour toi ?
Moi je n’aime pas la quantité à outrance. Un très bon ami à moi a offert 24 mecs à sa nana pour ses 24 ans. Elle a passé un super anniv (je le sais, mon mari était là pour filmer). Moi, j’aime bien qu’il y ait quand même un peu de feeling, 3-4 mecs c’est bien. J’aime aussi qu’il y ait un maitre de cérémonie ou un leader de groupe. Ce n’est pas mon mari, car lui aime bien être voyeur passif, comme tout bon mari candauliste.
En général, les mecs y vont comme des bourrins, comme dans les pornos ?
Oui, les mecs sont pour le coup énergiques et moi, j’aime ça. Quand c’est très intense physiquement, on peut se laisser aller, s’abandonner à la baise et ça me va très bien.
Est-ce qu’on pourrait quand même imaginer un gang-bang de Bisounours ?
Si on veut du soft, je conseille plutôt un trio (une femme et deux hommes). L’idée du gang-bang, c’est que quand un mec défaille, il est remplacé. Les pompiers sont souvent très bons dans ces plans-là. Ils ont l’esprit d’équipe.
Si vous voulez connaître la fameuse scène du gang-bang post-yoga, Eve la raconte sur son site ici. Cet extrait fait partie de son livre Mon mari est un homme formidable (disponible à la Musardine).
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C’est incontournable, on a droit au cas extrême d’un jeune addict au X gratuit qui va se faire soigner. Mais Envoyé Spécial ne donne aucun chiffre ou estimation sur le nombre d’accros à la cyber-pornographie. Quel est alors l’ampleur réelle du phénomène ? Y a t’il vraiment matière à affoler les parents ? Que voulez-vous ma bonne dame, il y aura toujours des ados très vulnérables victimes de masturbation compulsive, quand ce n’est pas de drogue ou d’enrôlement par des djihadistes. Au fond, c’est la même problématique que les jeux vidéos il y a quelques années. Je me souviens des débats « Faut-il les interdire ? ». Aujourd’hui la question ne se pose plus.
Au delà de la caricature alarmiste et du racolage, le problème c’est qu’Envoyé Spécial n’a traité que la moitié du sujet. Désolée, mais internet, ce n’est pas que du porno. C’est aussi une mine d’infos sur la sexualité.
Maïa Mazaurette du blog à forte audience Sexactu.com s’exprime ainsi sur Libération.fr dans un article il y a 10 jours: « Blâmer Internet pour tous les malheurs du monde est toujours réducteur. Il y a de la mauvaise information sexuelle en ligne, mais aussi des sites bien faits destinés à un public jeune. Et la nouvelle génération a été formée au fake, je crois qu’elle a de l’esprit critique. Les jeunes savent que le porno est du porno, de même qu’ils savent qu’on ne meurt pas vraiment dans un film d’action. Ensuite, ils peuvent choisir d’adopter certaines des normes du porno – celles qui les arrangent. Mais les croire dupes ? C’est un peu facile. »
Exemple: on dit souvent que le porno crée des complexes. De jeunes hommes imaginent qu’ils ne sont pas suffisamment membrés. Mais il suffit qu’ils cherchent sur le net la moyenne française d’un pénis et les voilà rassurés. D’ailleurs, sur les sites d’info comme Liberation.fr, Slate ou 20 Minutes, les articles portant sur des sujets « sexo » (comme on dit maintenant) sont les plus cliqués.
Internet pallie aux défaillances du système scolaire qui ne respecte pas les directives de 3 cours d’éducation sexuelle par an en fin de collège. Dans les années 90, il n’y avait pas de web, pas de porno gratuit mais aussi pas de renseignement fiable accessible en quelques clics.
Envoyé Spécial n’évoque pas le fait que le net permet enfin aux femmes de donner leurs visions de la sexualité au travers de blogs anonymes. Ce qui est inédit.
Enfin, le reportage ne fait que peu allusion à la « porn culture » qui est partout et même institutionnalisée. Quelques exemples: le site de SNCF pour jeunes voyageurs qui reprend les codes du porno, Rihanna dans son clip « Pour it up » qui fait l’amour à son fauteuil ou encore le Stade Français et ses 4 par 3 dans le métro parisien affichant un canard en plastique rose, sous le slogan « 80 minutes de vibrations intenses ».
Finalement, cette enquête ratée est symptomatique d’une télévision qui n’a jamais été à l’aise pour parler de sexe, ne serait-ce que parcequ’il faut trouver des images non-explicites, le poste de télé étant un meuble qui trône dans le salon des familles. Ajoutez à cela, une audience vieillissante des chaines historiques (57 ans de moyenne d’âge chez les téléspectateurs de France 2, source Médiamétrie). Alors quand la télé des séniors tente de parler du porno gratuit et des jeunes, c’est la cata. Ressurgit l’inévitable incompréhension entre générations, vieux cons contre petits cons.
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Elle a tenté de vous mettre un doigt dans le cul. Vous avez refusé puis finalement accepté et vous avez kiffé. Et là, parfois, dans la tête de l’hétéro-normé, c’est le bazar ! Surgit l’inévitable question : « suis-je gay ? ou bi ? ». Je comprends que les mecs soient plus coincés que les nanas sur ce genre de sujet. Les filles entre elles, représentent un fantasme masculin de base dont se sont inspirés nombres d’artistes. En revanche, l’amour entre homme, subit un tabou bien féroce. Il faut dire que si le crime de sodomie a été aboli en 1791, la France a mis beaucoup plus de temps à autoriser une sexualité aux jeunes homos, en particulier les mecs. Jusqu’en 1982, sévissait une vieille loi pétainiste qu’on a oublié d’abroger à la Libération. Cette nouvelle loi punissait « … d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 60 francs à 15 000 francs quiconque qui aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe mineur de vingt et un ans. » Relativement récent tout ça… J’ai micro-trotté quelques avis, lors d’un cocktail à la librairie La Musardine.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/micro-trottoir-sex-toy-anal.mp3J’en profite pour vous laisser avec le gros buzz « putes de la fin du monde » de ces derniers jours. Ah ! Ces russes ! Ce sont vraiment des précurseuses, précursuceuse… y qu’à cliquer !
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Forcément, personne ne se connait, alors tous le monde s’en fout. Les participants déconnent, se lâchent et les liens se créent. Dans un esprit bon enfant, les mots fusent, parfois bien salaces. Il est interdit de se prendre au sérieux. Alors, maintenant on clique et on ferme les yeux.
L’avis de Paris Derrière : L’humour n’étant pas le meilleur des aphrodisiaques, l’apéro ne tourne pas à l’orgie. Néanmoins, c’est un bon plan drague. A une condition: ne rien chercher de spécial. C’est comme ça que ça marche. Toujours.
Prochain Apéro littéraire érotique annoncé dans l’agenda Keskonfé
Pour ce docul, je n’ai rien fait, en mode sale conne « exploitateuse ». Oui ! Et alors ?
Ce strip-tease audio est signé Rom1, une pointure du son. Je ne dis pas ça parceque c’est mon pote. Dans son oeuvre, il était assisté de Sun. Merci à vous deux.The post Où parler de cul avec des inconnus à l’heure de l’apéro ? docul audio appeared first on Paris Derrière.
Adresses garanties par Paris Derrière et Libertinage Paris
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Anne Hidalgo a réaffirmé l’ambition de la Nuit blanche «événement essentiel pour la création et pour l’attractivité de la ville ». Madame La Maire a par ailleurs «assumé totalement» le budget de cette édition, en hausse de 1,2 million d’euros.
Le programme annonce un itinéraire officiel appelé « Grande Randonnée Artistique ». Dans son dossier de presse, la mairie de Paris vous propose aussi d’emprunter des chemins de traverse pour découvrir « Les projets off »). Parmi eux, celui de la Galerie Episodique au 1 rue des Nanettes (Paris 11ème). Très probablement (comme l’an passé) le meilleur buffet de la Nuit Blanche. Vous tomberez nez à nez avec L’insurrection de Joël Person. L’artiste signe une oeuvre magistrale et provocante, une gouache et fusain aux dimensions imposantes ( 1m72 sur 1m) représentant une femme phallique.
l’artiste Joël Person
Francis Matthys, le critique d’art de La Libre Belgique dans son édition du 28 mars dernier, parle de l’oeuvre comme « la représentation d’une radicale prise de pouvoir des femmes. L’insurrection, gouache au titre explicite où une Ève sculpturale se pare (s’empare) d’un sexe masculin, cet organe que tant d’hommes considèrent naïvement comme le sceptre qui leur confèreraient une certaine autorité, voire supériorité. »
Oeuvre érotique ou politique ? On ne peut s’empêcher de penser aux débats sur les genres. En fait, on s’en fout un peu. Intéressons-nous à la genèse de L’Insurrection. Cette création est le fruit d’une collaboration entre Joël Person et Séverine, sociologue universitaire et féministe. C’est son corps qui a servi de modèle, mais elle est plus qu’une muse.
J’ai interviewé Joël et Séverine au micro de Paris Derrière. C’est elle qui répond en premier… Pourquoi une femme phallique à la Nuit Blanche ? Docu audio maison !
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/09/Jo-et-Severine-ok.mp3Dans le cadre des projets off de la Nuit Blanche à Paris le 4 octobre, L’insurrection de Joël Person sera exposée à la Galerie Épisodique, 1 rue des Nanettes, Paris 11ème
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Un « ami » Facebook lâche en mode en spam dans ma messagerie privée le PDF du livre qui pulvérise les records de vente (200 000 exemplaires tirés), inutile de le citer. Le « cadeau » est accompagné de cette phrase « on ne va quand même pas payer pour ce navet »…
Et là, j’apprends par d’obscures sites internets d’informations actualitte.com, zataz.com ou encore dna.fr, je découvre que « ce qui est plus explosif, c’est que l’on assiste clairement à une campagne de piratage hors norme. «
« En l’espace de trois jours, près de 31.000 exemplaires ont été récupérés par les internautes. »
A l’heure où j’écris ces lignes, les grands médias historiques n’ont pas repris l’info.
Pourquoi ce livre attire les foules, essentiellement des nanas ? Fascinant, dérangeant, qu’est ce que ce phénomène dit de notre société et des rapports homme/femme ? En tout cas, sur les réseaux sociaux et dans la presse, les féministes se déchirent sur cette affaire.
L’autre phénomène qui mérite un reportage grand format dans le 13h de Jean-Pierre Pernault, c’est l’incroyable réussite du site porno amateur Jacquie et Michel. Toutes leurs oeuvres se terminent sur une nana couverte de sperme, qui sourit et lance, haletante le célébrissime : « Merci Jacquies et Michel », dans un décor qui fleure bon la France de nos terroirs et pavillons. Le site du mag de la gauche huppée parisienne Les Inrocks s’est même fendu d’un article assez fouillé. En juillet dernier, Joey Starr détourne les codes du site X pour annoncer son prochain single Dans mon secteur. Autant dire que tous les hipsters connaissent la phrase rituelle « Merci… »
Selon un autre titre branchouille Snatch, Jacquie et Michel génèrent 5 à 10 millions d’euros de bénéfices par an. Une entreprise bien française en plein boom. Montebourg devrait les féliciter.
Le concept de base : la firme envoie son caméraman aux quatre coins de la France. Il doit filmer les ébats de couples exhibitionnistes trop paresseux pour réaliser leur sex-tape de mariage. Ensuite, Jacquie et Michel leur offrent (trop sympas), le DVD. Et eux, ils exploitent direct le film en le faisant payer sur leur site. Tout est expliqué là sur une de leur page.
coupée Citroën BX dans une annonce sur le Bon Coin
Seulement voilà, un mystère demeure. Qui sont Jacquie et Michel ? Existent-ils vraiment ? Est-ce un couple ? A quoi ressemblent-ils ? Les Bidochons ? David et Cathy Guetta ? les frères Bogdanoff ? Pour l’instant, ils se cachent des médias. Des paparazzis seraient-ils déjà sur le coup ? Mais les filous se planquent, tout en surfant sur l’actu pour leur com. Ils ont posté il y a déjà 10 jours une vidéo rebaptisée opportunément « Merci pour ce moment ». Le contenu ne fait absolument pas allusion au livre. Mais tout de même, quelle réactivité Jacquie et Michel ! Quand est-ce que la France découvrira vos visages chez Michel Drucker ? J’attends…
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La Fashion Week, c’est dans quelques jours dans la capitale. Mais Paris Derrière vous dévoile en exclu mondiale THE accessoire indispensable de cette rentrée 2014 : le casque anti-bruit.
Plusieurs looks suivant les goûts:
le plus « vitaminé » pour affronter la grisaille de l’automne
le plus « racé » pour pouvoir frimer devant les potes
le plus « burné » pour assumer l’authentique casque de chantier, incontestablement l’atout séduction de l’hiver.
Ces casques se portent un peu partout. Ils sont quasi identiques aux casques pour écouter de la musique. Sauf qu’avec l’anti-bruit, vous purifiez vos oreilles par une douche de silence.
1) Fini l’incessant brouhaha du trafic, les deux-roues de kéké qui font exploser les tympans, les klaxons qui déchirent l’oreille, tout ça parce qu’une camionnette bloque la rue. Et oui, mais Chronopost doit pourtant remettre à sa destinataire toute impatiente, le dernier sextoy « Fairy Turbo » . C’est aussi ça le vivre ensemble…
2) Le casque anti-bruit vous soustrait aux fracas du monde. Crise politique inédite au sein du gouvernement, remaniement, politique d’austérité, classes moyennes paupérisées, ambiance « no future ». Finalement Hollande qui, en 2012, voulait incarner « l’ennemi de la finance », baisse son slip devant Angela. C’est le premier chef d’Etat BDSM. Il fait tout pour s’en prendre plein la gueule. Pour tenir le coup, c’est obligé, il doit kiffer l’humiliation. Je commence à trouver le Hollande bashing insupportable mais il faut bien reconnaître que notre président donne le bâton pour se faire battre. L’affaire du secrétaire d’Etat délinquant fiscal, c’est le pompom !
Et comme toujours, la réalité dépasse la fiction, le pays ne s’attendait pas à ce que son ex première dame se transforme en auteure de mommy porn à succès. Sa recette : la pornographie des sentiments. Le genre visiblement cartonne. Coup de génie de la vénérable maison d’édition Les Arènes !
Alors, offrez une douche de silence à vos pauvres oreilles de parisiens martyres.
Mais le cul dans tout ça, vous allez me dire ?
Et bien, figurez-vous qu’en amour aussi le silence est érotique. Sur le net, il faut parfois couper le son d’un porno pour l’apprécier à sa juste mesure. Les américaines blondes et huilées qui gueulent » Oh Yeah, Oh, Yeah, Oh, Yeah » ça ne fait pas partie de ma fantasmagorie franchouillarde. Que j’assume. Le sexe peut se passer de parole et de commentaire. Des moments de grâce où la complicité est telle qu’elle donne le vertige. Pas besoin de mot.
De l’art de bien traumatiser ses gosses
Chers lecteurs et lectrices adorés, pourriez-vous me rassurer suite à l’interrogation suivante ?
Pensez-vous qu’il soit sain qu’un père de famille, bobo parisien, bonne instruction etc… achète à ses filles de 7 ans les lits superposés suivants.
Hélas, il n’y a pas d’autres photos et on ne peut pas étudier les dessins qui ornent les lits. Mais vous avez lu comme moi, la déco est inspirée du conte de Barbe Bleu de Charles Perrault. Barbe Bleu, un ogre qui assassine ses épouses à la chaîne et s’attaque même aux gosses !
« Alors mes chéries, elle vous plait votre nouvelle chambre « Guy Georges » ? »
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La politique anti-tabac est passée par là probablement. Le Père Noël ne fume plus la pipe. Mais dans les temps anciens, elle accompagnait le bonhomme.
En 1822, le pasteur new-yorkais Clément Clarke Moore a écrit un poème mettant en scène un Père Noël une bouffarde aux lèvres. C’est ce que raconte le chaleureux blog « Espace à moa, blog sans prétention ».
Le Père Noël figure parmi les « personnages fumeurs » du folklore artisanal allemand. Celui-ci est un brûle-encens en bois peint à la main, vendu 115 € chez klaus-boutik.com
Bon très bien, mais on s’en fout. Ce qu’on veut savoir, c’est « est-ce qu’il aime les gâteries ? », comme on dit. Dans la mesure, où il fricote avec Miley Cirus.
Et que Miley Cirus aime pratiquer la fellation sur scène, selon la Dépêche.fr
J’en déduis que oui, le Père Noël aime se faire sucer. Et il n’est pas le seul. Pour preuve, lisez la suite, une resucée de mon brillant article « La pipe est-elle politique ? » J’aime offrir des vieux trucs pour les fêtes.
La pipe est-elle politique ?
La pipe – Salvador Dali
La fellation, pratique finalement assez récente dans l’histoire, peut-elle être un instrument de pouvoir d’un sexe sur l’autre ? Mais au fait, est-ce le « sucé » ou « la suceuse » qui domine ? Qu’en est-il des pipes les plus célèbres ?Je vous recommande un super cadeau Noël : Le dictionnaire des sexualités chez Robert Laffont. Ce bon petit pavé de plus 800 pages, regroupe quasiment tous les mots propres aux sexualités (hétéro, gay, lesbienne, bisexuelle, trans, hermaphrodites etc…) Et c’est du sérieux ! L’ouvrage a été écrit sous la direction d’une tronche, la docteur en sciences politiques, chercheuse et prof à Science po Paris Janine Mossuz-Lavau.
La grande histoire d’une bonne petit pipe
A la page « Fellation« , j’apprends que « cette pratique oro-génitale s’est finalement démocratisée assez récemment, une trentaine d’années seulement et qu’elle était quasi absente de la sexualité conjugale au début du siècle ». Elle « fait aujourd’hui partie du « parcours obligé de la sexualité de couple. » Imaginez qu’à l’époque de nos grands parents, les mecs ne connaissaient quasiment pas ce plaisir dont ils raffolent tant aujourd’hui. Sexe Libris, le Dictionnaire rock, historique et politique du sexe de Camille (éditions Don Quichotte), bouquin extra que je vous recommande bien fort, avance des chiffres. « Dans le rapport Simon sur le comportement sexuel des français, réalisé en 1972, 44% des hommes de plus de cinquante ans disent avoir expérimenté la fellation. Selon la dernière étude sociologique française d’envergure sur la sexualité (rapport Spirat-Bajos), en 2012, 90,5 % des hommes de 35-39 ans ont fait l’expérience.
Pourtant, la turlutte a été pratiquée au temps de Cléopâtre (1 siècle avant JC). La reine aurait été une experte en la matière. Seulement voilà, la religion catholique s’est imposée et elle ne tenait pas la p’tite gâterie en odeur de sainteté, puisqu’elle ne débouchait sur aucun processus reproductif (donc productif). L’Église s’est donc empressée de l’interdire. Mais les libertins du XVIIIème siècle la remettent au goût du jour. Au XIXème siècle (pas très détendu côté gaudriole), la fellation se pratique uniquement dans les bordels.
Féministe, la pipe ?
Les progrès de l’hygiène intime et la libération sexuelle des années 70 permettent sa généralisation. Dès 1966, Gainsbourg fait chanter Les Sucettes à France Gall. Le clip est ultra suggestif. Le mot « fellation » intègre le Petit Robert en 1984.
Le film Gorge profonde fait un tabac. La pipe s’est donc popularisée au moment de l’apparition du féminisme. Le glougloutage de poireau serait-il féministe ? Pourtant dans l’imagerie porno (où la fellation ouvre désormais quasi systématiquement les hostilités), elle peut apparaitre avilissante pour la femme.
Pipe et pouvoir politique
Sauf qu’en 1998, l’affaire Lewinski va montrer à la planète le pouvoir d’une simple pipe. Une petite stagiaire met à genou l’homme le plus puissant du monde, le président américain himself, Bill Clinton. La pipe est alors au coeur des débats si bien que la sphère politique française s’en mêle. L’ancien premier ministre de Mitterrand, Michel Rocard balance l’une de ses phrases cultes (médiatiquement) « sucer n’est pas tromper ». 13 ans plus tard, éclate le 11 septembre de l’histoire politique française, de par sa déflagration médiatique : l’affaire DSK. Les symboles sont terribles dans un pays qui connut la ségrégation. Une jeune femme de ménage noire se retrouve face à un homme blanc et puissant. Et au milieu, il y a un pipe, forcée ou pas, on ne saura jamais.
Aujourd’hui, la pipe offre désormais deux approches fantasmagoriques opposées. La première la considère comme un instrument de domination masculine (sorte d’adoration devant la virilité triomphante). La seconde voit en la fellation un instrument de domination féminine (la nana tient le mec en son pouvoir, sa virilité ne tient qu’à un coup de dent).
Dès 1977, les philosophes Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner écrivent dans le Nouveau désordre amoureux. : « il se pourrait que l’homme contemporain, saturé d’exigences contradictoires sur sa masculinité, y goûte une sexualité plus féminine, passive, «démachisée» ; Ultime hypothèse : c’est la concomitance de ces deux plaisirs contradictoires qui ferait tout l’attrait de la chose. »
Mâles sous emprise
Bref, la pipe a un pouvoir détonnant. Dans les magazines féminins, jamais avares d’injonctions, elle devient la recette pour garder son homme. Le site commentsucer.com (qui donnent plein de conseils) se présente ainsi « Après ça, votre homme ne voudra plus jamais vous quitter ! ». Se répand alors l’idée qu’« une fille peut tout obtenir d’un mec grâce à une pipe ». Réflexion un peu misandre (le contraire de misogyne, sexisme anti-homme). Si c’était vrai, vous imaginez ? Le monde serait dominé que par les femmes. On en est loin. En tout cas, le magazine Elle confère à la pipe des pouvoirs magiques: « la gâterie résout les fâcheries, booste la libido et la complicité… » bref, le retour sur investissement semble payant. Loin de se sentir humiliées à genoux, les femmes seraient en train de faire de la pipe un instrument de pouvoir ? L’ex actrice X, devenue écrivaine et réalisatrice Coralie Trinh Thi confie sur France Inter, « à genou devant un homme, je me ne me sens jamais aussi puissante. » Récemment, le web-doc signé Arte Radio « La Suçothérapie », a cartonné sur le net. Une inconnue confie comment elle a sauvé son couple « en jouant de la flûte enchantée » tous les jours. Les suceuses peuvent se muer en grandes stratèges, pas forcément pour prendre prendre le contrôle du mec mais aussi s’accorder une certaine tranquillité, histoire que Monsieur n’aille pas se faire sucer par une autre. « Je le suce, comme ça il ne me casse pas les pieds » témoignage d’une fille dans Elle.`
Personne ne sort grandi de cette affaire, les hommes passent pour des cons, manipulable du bout de la bite et les femmes pour des calculatrice prêtes à se prostituer pour obtenir en échange tranquillité, emploi etc… Au fond, malgré ses pouvoirs, la pipe ne reste pas si employée que ça. La fellation n’est pas une pratique majoritaire. Les derniers chiffres un peu sérieux remontent à 2008, dans l’étude de Nathalie Bajos et Michel Bozon (Enquête sur la sexualité en France, La Découverte). Seulement 37% des femmes affirment pratiquer souvent la pipe et 50% parfois ou rarement. Le médecin-sexologue Damien Mascret explique que « la fellation seule n’a pas le pouvoir de faire tenir une relation amoureuse, ni de la réparer, sinon il y aurait moins de séparations ! »
Au fond, la pipe n’est jamais aussi réussie que gratuite et désintéressée. Cette noblesse d’esprit fait alors de la suceuse, une femme d’aujourd’hui, libre et respectable et non une courtisane. C’est en étant désintéressée que la vie se montre généreuse. N’est-ce pas ?
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Paris Derrière a glissé son micro à la sortie de l’atelier « Traversée gustative » entre orgie et régression. J’ai aussi assisté à la session « Outrance du désir ». Y a t-il oui ou non eu partouze ?
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/09/erosphere.mp3The post Erosphère : mini-woodstock à Paris appeared first on Paris Derrière.
Pour aller plus loin :
- de nombreux reportages ont été consacrés à Meta. En voici un et encore un.
- Françoise Simpère est la théoricienne du polyamour. Rue 69 lui a consacré une interview.
- un blog très intéressant dédié à la question : Les fesses de la crémière
The post Meta en « trouple » avec 2 hommes : « je réfléchis à me pacser. » appeared first on Paris Derrière.
Il devrait y avoir de l’érotomane au mètre carré ! Ce mardi 26 août, ce sera le before « Les Avant-goûts d’Erosphère » pour lancer le Festival éponyme que j’ai annoncé dans cet article. On attend une atmosphère hippies chics et décomplexés autour d’un vernissage d’oeuvres érotiques. L’occasion de croiser les futurs intervenants des ateliers programmés jusqu’à dimanche. Parmi eux, Méta Tshiteya qui vit en « trouple » ou encore Julia Palombe, la rockeuse érotique des nuits parisiennes.
Durant la soirée, performance de peinture en temps réel par Pierre Estable, vidéos arty et mini-atelier Zentaï, le fameux collant intégral de corps, ça donne de drôles de sensations et c’est visuellement très fort. L’orga précise : « Et d’autres surprises, pouvant aussi venir du public ! » Ça intrigue tout ça. Paris Derrière sera là.
Mardi 26 août, 18h30-21h. Où ? aux Micadanses, 15 rue Geoffroy-L’Asnier, 75004 Paris
The post Avant-goûts d’Erosphère: le before bobo bonobo appeared first on Paris Derrière.
Quand elle pose ses cravaches et défait ses bottes à talons aiguille, dans la vraie vie, Angelle est étudiante. Elle finance ses études par ce biais. Une fois qu’elle pourra exercer le métier qu’elle désire, la jeune parisienne compte arrêter son activité de domina.
Ce type de prestation est assimilé par la loi à de la prostitution.
The post Maîtresse Angelle, 25 ans, dominatrice professionnelle appeared first on Paris Derrière.
Quand je reçois des messages de mes chers lecteurs et auditeurs, du type : « Votre blog est fantastique et plutôt que de le penser seul dans mon coin, autant vous le dire. C’est fait ! »
ou encore : « Emmanuelle..c’est un bonheur de vous lire….merci pour ce blog si rafraichissant ! »
Allez, encore un, c’est bon pour l’égo : « Votre article est superbement écrit, et rudement efficace ».
Je culpabilise de partir en vacance. Pourtant, il faut penser au repos de l’érotomane.
Pour vous faire patienter, voici un petit aperçu de ce qui vous attend à mon retour :
Rendez-vous fin août et d’ici là, portez-vous bien !
Emmanuelle, auteure du blog Paris Derrière
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A partir de la fin aout, auront lieu comme chaque année, les universités d’été des partis politiques un peu partout en France. Elles marquent la rentrée politique après la trêve estivale. A cette occasion, les militants viennent se former dans des ateliers. Ces journées sont rythmées par des discours, conférences et débats autour d’idées de fond.
Et bien, cette année, à la même période, pour la première fois, se tiendra aussi le Festival participatif des créativités érotiques Erosphère, l’université d’été du cul en quelque sorte. Sauf que quand on voit l’affiche (ci-dessus), on se demande s’il ne s’agit pas d’une grosse touze. Et bien non ! Raté !
L’évènement parisien croise art, corps et érotisme. Par ailleurs, Erosphère ambitionne de décloisonner les sexualités hétéro, bi, homo, trans, bdsm, polyamour etc… Pour ses organisateurs, « aujourd’hui, le monde de l’érotisme foisonne, les réflexions sur la sexualité et les genres se multiplient sous des formes très diverses : web, réseaux sociaux, mouvements pro-sex et sex-positives, soirées spécialisées, films, romans (phénomène Fifty Shades of Grey). C’est une véritable vague de désir qui saisit nos sociétés, lesquelles s’interrogent à ce sujet ».
Au programme : pendant 4 jours, vous pourrez participer à des séries d’ateliers animés par des artistes. Ces cours portent des noms parfois hippie-illuminés parfois flippants : « Viens dans mes cordes », « Jeux d’aiguilles » aïe ! rien que d’y penser… l’atelier « Énergie sexuelle: au delà de la pulsion » sera menée par une artiste plasticienne tout juste débarquée d’un stage chez un chamane du Pérou. Autres ateliers : « lutte érotique » « Érotisation burlesque » « L’oreille érotique » (Sade disait que les femmes bandaient avec l’oreille) ou encore « la traversée gustative » animée par la jouisseuse et reine du rock érotique Julia Palombe. Abandonnez vos tricots et macramés, la tendance c’est le « Do it yourself ton gode-ceinture », l’atelier s’appelle comme ça, je vous jure. Vous n’y aviez jamais pensé, hein, les reines du loisir créatif ?
Festival intello, bobo ou bonobo ?
Erosphère peut faire croire que ses organisateurs sont un peu perchés quand on lit sur le site :
« Erosphère, c’est la rencontre de l’Eros – l’amour, la créativité, la sexualité – et de la Sphère - l’harmonie, la légèreté, l’immersion. Cette année, trois thématiques érotiques sont à l’œuvre :— Art — Emprise — Énergie — »
Ok très bien. Mais soyons concrets ! Est-ce qu’on couche ? Est-ce une vaste touze peace and love, genre « Woodstock revival » ? Festival intello, bobo ou bonobo ? 80 € la journée, c’est pas donné, non ? Est-ce l’université d’été du cul ? Le sexe est-il politique ? Toutes ces questions, je les ai posé à Chantal qui fait partie de l’organisation, l’association Erosticratie. Cette trentenaire pimpante a répondu au micro de Paris Derrière. Montez le son ! (oui, je sais, y a pas d’image, on s’en tape, on est pas chez You Tube ici!)
Un évènement où Paris Derrière ne manquera pas d’aller glisser son micro.
Infos et réservation : http://www.erosticratie.fr
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La France est la patrie du libertinage, courant de pensée des Lumières du XVIIIème. Wikipédia : « le libertin est celui qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier, de la métaphysique et de l’éthique religieuse (exemple : Dom Juan de Molière) ».
Ça, c’était avant. Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, les églises sont vides. Nous vivons dans des univers hypersexualisés, surtout dans la presse féminine et la publicité. Le porno gratuit est accessible en 2 clics. La révolution féministe se poursuit. Nous sommes beaucoup plus libre de vivre notre sexualité qu’il y a 50 ans. Alors au XXIème siècle, être libertin, qu’est ce que ça signifie ? Le terme semble avoir a été vidé de sa substance. On est libertin quand on fait des partouzes. On est libertin à partir du moment où on s’inscrit sur un site de rencontres libertines. Le milieu est devenu conformiste et plutôt à droite politiquement. On est loin de l’esprit de l’amour libre de mai 68. Quand au marquis de Sade, il a de quoi se retourner et même faire la toupie dans sa tombe.
Comment transposer les valeurs transgressives du libertinage originel au XXIème siècle ? Subsiste-t-il un esprit de révolte chez les libertins d’aujourd’hui ? Lisez le blog de Camille, trentenaire et authentique libertine. Elle déballe tout sur le milieu « libertin » parisien. En toute liberté et indépendance. Les révélations de Camille. UN BLOG CHOC ET DÉRANGEANT.
http://libertinage-paris.blogspot.frPratique : pour ceux qui cherchent à découvrir les clubs libertins, boites à échangistes, à partouze, de cul… à Paris, le blog de Camille est très bien informé avec des critiques des établissements.
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Pseudo: Nylon Dream, rêve de nylon en français. Ce sympathique quadra aime balader les amoureux à l’arrière de sa confortable voiture. Un véhicule anonyme aux vitres intégralement teintées avec un toit ouvrant. Une escapade gratuite, juste pour le plaisir. La Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les Champs-Elysée, la Madeleine, le Panthéon, défilent. Les amants s’enlacent enivrés par une coupe de champagne.
Le péché mignon de Nylon Dream, c’est d’avancer le siège passager avant, pour que la dame puisse étendre ses jambes. Car ce qu’il adore par dessus tout, c’est caresser les jambes des femmes, contempler le galbe et les jolis mollets gainées de bas nylon. Je l’ai rencontré, et il s’est livré.
Si vous êtes au bureau en open space, ça va être compliqué d'écouter tout ça. Alors n'hésitez pas à repasser, une fois tranquille, tout(e) seul(e).http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/Nylondream2.mp3 Pour d’autres interviews libérées, rendez-vous sur Radio Paris Derrière.
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Si le canard est enchainé, la radio, elle, est libérée. J’ai trimé toute la nuit pour vous offrir une nouvelle rubrique sur Paris Derrière. Cliquez sur Radio Paris Derrière et écoutez mes interviews audio de personnalités du monde de l’érotisme à Paris. Vous découvrirez les histoires d’authentiques érotomanes comme Dédé, le taxi des libertins, Maurice, le taulier du dernier cinéma X ou encore Jean-Luc, créateur d’un petit théâtre de boulard. Et bien d’autres encore.
La plupart est déjà en ligne sur mon blog depuis quelques semaines mais éparpillée dans différents articles. La page Radio Paris Derrière permet de tous les regrouper pour offrir à mes chers lecteurs et auditeurs, une belle galerie de portraits sonores.
En général, les documents audio ne pullulent par sur internet où l’image et la vidéo règnent en maîtresse. Pourtant, l’audio a bien des avantages. Déjà, un simple micro gêne moins ceux qui dévoilent leur vie qu’une caméra, question d’anonymat. Dans ces milieux licencieux, les personnes interviewées réclament une certaine discrétion. Par ailleurs, vous pourrez facilement écouter les reportages de Radio Paris Derrière au bureau ou à la maison (avec un casque évidemment). Pas de risque d’affoler la galerie puisqu’il n’y a pas d’image trop explicite ou alors dites le moi. Je mettrai des photos de bonnes soeurs et de Christine Boutin partout.
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J’ai passé un an sur un site de rencontre libertin. J’ai eu une cinquantaine de rendez-vous, tchaté avec des centaines et des centaines d’inscrits. Mais, c’est dingue, personne n’a été capable de me donner une définition claire du libertinage.
Ce que le marketing nous fait croire c’est qu’a partir du moment où on s’inscrit sur ces sites là, on devient libertin. En payant un abonnement, on intègrerait des cercles fermés. On imagine alors pénétrer dans le monde fantasmé de Sade. Tu parles ! Sur ces sites, la plupart des gens ne savent même pas ce que libertin veut dire. Les membres sont truffés à 90% de gens qui n’ont rien de libertin dans leurs valeurs et attitudes.
Il existe une bonne vingtaine de sites de rencontres « coquines » (le marché est ultra-saturé). Pour ne donner que les chiffres du principal, Nétéchangisme, le site communique sur 75.000 abonnés payants (il y a aussi plein de visiteurs non abonnés). A une heure d’affluence, genre début de soirée en semaine, voilà ce que je relève sur les compteurs des profils connectés : 13 868 hommes en ligne, 1374 femmes seules, 11323 couples. Sans parler des couples, le ratio homme / femme est de 1 femme pour 10 hommes. Autant dire que les femmes sont sursollicitées. Le jour où il y aura autant d’hommes que de femmes, les temps auront bien changé et les rapports de force aussi.
Gode sur pattesQue penser de ceux qui mettent leurs organes en photo de profil ? Chatte ou pénis turgescent photographié par les propriétaires (on imagine la scène, glamour….) Escalopes et saucisses s’étalent comme des produits à vendre. Tout cela est très symbolique de ce qu’est devenu ce milieu. « On échange, ma femme contre la tienne. » Du coup, ces sites deviennent de vastes supermarchés ou des couples vont juste chercher un gode sur pattes, un homme (en surnombre, ils sont pour beaucoup prêts à répondre à n’importe quel plan). Chaque partie « objetisera » l’autre. L’autre n’est plus qu’une bite ou qu’une chatte. L’amant prendra la femme pour un trou et la femme et son mari considéreront l’amant comme un sex-toy vivant. On consomme du sexe comme du Mac Do. Mais derrière, tout ça n’a aucun sens, si ce n’est reproduire jusque dans l’intime la spirale suicidaire du système capitaliste financier. Giulio Minghini, jeune écrivain ultra-talentueux a failli décrocher le prix de Flore avec Fake (éditions Allia), le premier roman à parler de l’univers des sites de rencontre. Il écrit : « Tout ce qui était libertinage au dix-huitième siècle en Europe, lorsque l’emprise de la morale catholique était suffocante, n’est plus qu’une forme de libéralisme sauvage diaboliquement déguisé en liberté. »
Une libertine du XXIème siècleAlors que le libertinage devrait être tout le contraire, rebelle, contestataire, anti-conformiste, le tout avec panache ! J’ai enfin trouvé quelqu’un qui m’a donné de précieuses pistes : Camille, une vraie libertine du XXIème. Sur son blog « Libertinage à Paris: le pire et le meilleur », elle vide son sac et balance sur les dérives du milieu. Mais le plus captivant c’est quand Camille redonne sens au mot libertinage. Elle transpose les valeurs de ce courant de pensée philosophique à notre époque. Extrait : « Tous ceux qui idéalisent « un certain libertinage d’esprit et de mœurs dix-huitièmiste » peuvent relire l’Encyclopédie : les philosophes opposaient déjà l’idée des « cochons » (« ils goûtent sans délicatesse, des jouissances sans désir ») à celle des « libertins » : hommes et femmes de goût, « sectateurs du luxe, de l’élégance, de la philosophie (…) des lettres et de la volupté (…) parvenus à recréer la douceur du jardin d’Epicure » (citations de Diderot).
Pour Stéphane Rose, auteur de l’essai Miseresexuelle.com aux éditions la Musardine interrogé par le Huffington Post, « les sites de rencontre agrègent plutôt les internautes addicts (au sexe, à l’amour, voire aux sites eux-mêmes quand le piège se referme). Beaucoup de paranoïaques également. Quant aux personnes qui cherchent éternellement, et donc sans succès, un partenaire idéal, leur obsession perfectionniste, qui se traduit par un renoncement total à toute capacité d’émerveillement, finit par caractériser des comportements névrotiques alarmants. »
La liste du Père NoëlEn parlant d’obsession perfectionniste, que dire du fameux « syndrome de la liste au Père Noël » ou « La liste de mes envies ». Je veux dire par là que les hommes arrivent avec leur fantasme, leur scenario tout ficelé à l’avance. Il n’y a pas de place pour quelqu’un d’autre, la rencontre quoi !
Exemples avec ces messages authentiques que j’ai reçu en privé sur l’un de des sites (seuls les pseudos on été modifiés, les fautes d’orthographes conservées).
Barpapa : Je suis soumis et je cherche des rencontres. Pourriez vous me renseigner svp? merci Barpapa : j’adorerai vous lécher l’anus madame.
mais aussi
gargamel : bonjour mademoiselle, aimeriez-vous avoir un homme doux et docile à vos pieds… ?
bobléponge : Bonjour Madame, Je suis un homme soumis de 37a qui recherche à servir de toilette pour dame. Je vis en région parisienne et je travaille dans l’informatique, je ne suis pas marié. Ce serait un honneur pour moi de pouvoir être votre WC
albator : coucou! suis bi, j adore le sex, suis act pass, j adore les odeurs feminines, et mon plaisir favori c est de sentir les fesses d une femme
version « je cherche une pute »
grosminet : Bonjour, si attirance, je serais heureux de vous inviter – entierement – pour un séjour libertin à la mer, à une date à fixer ensemble.. Sejour où vous serez traitée en soumise sexuelle, et où vous abandonnerez la maitrise de vos orifices.. souhaitez vous faire connaissance ? Bizz
schtroumpf : Bonsoir, tentée de se faire delicatement sodomiser de maniere audacieusement directe et insolite, voire sans un mot par un inconnu dans les deux heures qui viennent…?
goldorak : viens m chercher en jupe ou tallon robe courte a toi de voir et on nira chez toi tu m succera pen roulant pour comencer et ensuite chez toi tu t colle contre 1 mur les jambes un peux ecarter tu m penche ton corp tu resort bien tes fesse et pusi on passe au canneper tu met 1 jambes sur 1 autre ou une chaise ensuite sur le bureau contre ou dessus avec une jambes sur mon epaule ensuite sur chaise soit assie sur moi ou debout et 1 pied dessus et on termine sur une table a 4 patte ou avec une jambes sur le coter
picsou : bonsoir ayant eu une mauvaise nouvelle aujourd hui par mes medecins concernant ma santé je risque de perdre la vie dans quelques jours donc j’aimerai si possible m’amuser une derniere fois avec vous bisous
ceux qui ne savent plus où ils habitent :
transformer : bonsoir a vous mme je suis philippe il y a une erreur sur ma fiche je ne suis pas trans .. je suis sur bussy ce soir hotel campanile vous avez un charme fou et jose vous proposer un jeux .. aimez vous portez bas escarpin . vos bas contre kdo
on se retrouve à être consultée sur des débats de fond qui déchirent la société :
lepetitnicolas : bonjour vous penser que j’ai des tendence homo vue que j’aime m’enfoncer des objets dans les fesses merci de repondre bisous vous êtes jolie.
Accélérateur de névrosesStéphane Rose a répertorié quatre types de consommateurs de sites de rencontre. « les exclus qui ne séduisent ni « dans la vraie vie » ni sur l net. Ils réalisent que la promesse « vous allez enfin faire la rencontre de vos rêves » émise par les publicités est mensongère, et sombrent dans la détresse et l’aigreur; les mythomanes qui mentent sur leur âge, leurs mensurations, leur métier, leurs véritables intentions…On imagine les effets désastreux de ces mensonges quand ils se trouvent confrontés à la réalité de la rencontre; les consommateurs qui en viennent à considérer l’autre non plus comme un humain, mais comme un produit, que l’on compare, essaye et jette comme un kleenex usagé s’il ne fait pas l’affaire, en faisant ainsi beaucoup de mal à l’autre, et parfois à soi; les névrosés qui pullulent sur les sites de rencontres, que je tiens comme des accélérateurs de névroses. Tous ces gens ont recours à des sites de rencontres pour des raisons très diverses, qui vont de la solitude pesante à l’appétit frénétique de rencontres sexuelles en passant par l’envie de se revigorer narcissiquement en se prouvant qu’on est capable de séduire. »
Addictions sexuellesCes sites sont à l’origine des addictions sexuelles et contribuent à les accentuer. « Si l’on a des prédispositions à l’addiction sexuelle, le site de rencontres va lui permettre de se développer de façon exponentielle. Si l’on n’en a pas, le site peut également les faire apparaître, car la tentation de rencontrer un nombre illimité d’humains sans jamais s’arrêter est grande. La possibilité d’excès peut générer l’excès, même sans antécédents addictifs. Après il faut bien différencier les addicts, qui investissent leur énergie dans les rencontres au point de négliger leur vie sociale, et les gens qui s’offrent une période de papillonnage libertin, qui ne sont pas forcément des addicts ou des névrosés. Je n’ai aucun jugement moral sur eux, j’ai moi-même utilisé les sites de rencontres ainsi. »
Consommation poussée à outranceEn parlant d’addict qui part en couille, lisez les magistrales premières lignes de Fake de Giulio Menghini« Je me suis vomi, je me suis créé, transformé, recraché, et cela à plusieurs reprises. Ma dose était la suivante : cinq bouteilles de Wyborowa par semaine, trois paquets de Marlboro sénégalaises par jour, deux Prozac. Lexomil pour dormir, trois quarts. Le dernier quart au réveil, avant d’allumer mon ordinateur. J’avais le visage ravagé de griffures, ma peau s’écaillait : dans la glace, un masque épouvantable faisait mine de me sourire. Mes ongles ressemblaient à des virgules, et ça saignait. Une fois réveillé, j’allais vérifier mon courrier. Lire, répondre, relancer, inventer des pièges, mentir encore. Percer du regard des photos un peu floues, essayer de deviner des intentions derrière des annonces creuses ou coquines, des annonces qui en disaient trop, ou pas assez. J’étais nu devant l’écran, je transpirais, je voulais aller plus vite, je ne mangeais presque plus. Des oeufs crus mélangés à du poivre, j’avalais ça pour tenir. Et j’avançais. Personne ne me l’avait dit, ça, qu’il y avait une entrée et peut-être pas de sortie, et pas de monstre au centre de ce labyrinthe. »
Peu engagé sentimentalement, le héros parait considérer ses partenaires comme de simples objets sexuels, voire des prostituées. D’après le blog Article 11, Minghini conte la quête d’amour, le numérique et la solitude. Le trentenaire dénonce la consommation poussée à outrance, le néo-libéralisme des rencontres, la collection de visages en promotion, tous cherchant à se mettre en valeur pour mieux se vendre, plus de magie ni de mystère, chacun sa fiche.
J’ai un principe, en amour, dès qu’on cherche, on ne trouve pas. Il faut déjà avoir des projets, pour que l’amour vous tombe dessus. Si on va sur un site juste dans le but de rencontrer quelqu’un, alors tout est faussé. Évidemment.
PARIS DERRIÈRE
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Bon ok l’évènement est passé mais lisez le manifeste, c’est ici.
Et vous, vous adhérez ?
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Pour ceux qui brûlent d’impatience : http://www.radiovl.fr/b-sensory-startup-brestoise-primee-au-web2day-2014/
Cerise, la sympathique taulière des apéros littéraires érotiques, nous propose « d’en découvrir un peu plus sur ces bébêtes frissonnantes, grelottantes, et bouleversantes qui pourront changer à jamais votre Sexpérience de la lecture ! ». Rien que ça, waouh !
Il y aura, bien sûr, les incontournables jeux d’écriture, de belles plumes inspirées et des débats décomplexés. Comme d’hab, la soirée partira en vrille ou plutôt en vibre, comme il se doit ! Enfin, ça reste soft quand même. Qu’on se le dise une fois pour toute : non ! chez Cerise, il n’y que les mots qui partouzent.
► RESERVATION
http://www.moxity.com/events/apero-litteraire-erotique-vibrations
► MERCREDI 30 JUILLET
19:30 à 21:30
► BISTROT D’EUSTACHE
37, rue Berger
75001 PARIS
(métro les halles – sortie PONT NEUF)
► CONTACT
flore@lesplaisirsdecerise.com
► ENTREE : 10€
Boissons non comprises
Toutes les consos sont à 5€
Paris Derrière
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Ce matin, j’ai réuni ma conférence de rédaction, c’est-à-dire moi-même (c’est pas toujours simple, croyez-moi).
Emmanuelle 1 : « je trouve dommage que Paris Derrière ne crée pas l’évènement. Tous les médias font ça, la semaine du goût, la semaine du développement durable, la journée de la courtoise etc… Je ne vois pourquoi Paris Derrière s’en priverait. »
Emmanuelle 2: « t’as raison, il faudrait trouver un sujet fil rouge qui va passionner le lecteur tout l’été. Susciter du débat, la polémique ! Que les commentaires se déchaînent. Je veux de la provoc, de la transgression, des discussions passionnées sur Paris Derrière.
Emmanuelle 1: « ok mais il faut que le débat touche tous le monde. En plus, c’est l’été, les gens ont envie de se changer les idées. Mieux vaut un sujet léger, pas prise de tête. »
Emmanuelle 2: « l‘été, c’est la période des maillots de bain et donc, des épilations du pubis. Voilà le sujet en or ! Pourquoi les femmes (et de plus en plus d’hommes) sont obligés de s’épiler, de se raser ? «
Emmanuelle 1: « oui, c’est top ! Derrière une histoire de poil qui parait anodine, y a t-il un diktat sexiste bien ancré ? Curieusement, les féministes françaises ne se sont jamais emparées de la question des toisons maudites ! Raison de plus pour foncer ! »
Du coup, j’ai convoqué la responsable chargée des opérations extérieures, le poste placard par excellence. Cette Emmanuelle là, s’est sortie les doigts du cul.
Voilà le lancement de l’opération:
Dans le cadre de « L’été de toutes les subversions », évènement Paris Derrière, vivez la Hairy Expérience. Très simple, sans préparation, économique, il suffit juste d’arrêter de vous épiler les parties intimes. Jetez vos rasoirs, oubliez votre épilateurs et vos cires en vacance. Cap pas cap ? Chiche ? Faites dépasser quelques poils et même des touffes du maillot. Jouez les provocatrices, amusez-vous des regards, des réactions et des réflexions dans la rue, au bistrot, à la plage. Traquer la surprise ou l’indifférence de votre partenaire de lit… et venez nous le raconter dans les commentaires. Moi-même, je joue le jeu, pas d’épilation cet été (bon là, je viens juste de le faire, il va falloir attendre 2-3 semaines).
Et, vous, vous êtes plutôt pubis fourni ou épilé ? Pourquoi le poil doit-il disparaître du corps des filles ? Pourquoi leur corps n’est-il pas acceptable tel qu’il est ? La question n’est pas d’imposer l’interdiction de s’épiler mais de laisser le choix aux femmes.
Témoignage : le coup de gueule d’Olivier, tricophile. Comprenez amoureux du poil et « des culottes bien remplies ». Ce fringuant quadra s’érige contre l’épilation de plus en plus systématique des foufounes. En effet, depuis 15 ans, les filles ont de moins en moins de poils pubiens. La mode, que dis-je, la lame de fond du » ticket métro », voir de « l’intégral » est devenue la norme. Où sont passées les buissons ardents et les chicorés à défriser ? Très remonté, Olivier est prêt à se battre pour le retour du poil dans les culottes. Ce combat l’habite. Montez le son !
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/Olivier-poilophile.mp3
Olivier vient dernièrement d’être rejoint dans son combat par Cameron Diaz. Début juin, dans la grand messe quotidienne de Canal +, Le Grand Journal, la star a pris fait et cause pour les poils intime. « S’ils sont là, c’est pour une bonne raison. Ils protègent contre le frottement qui peut causer des écorchures et des blessures, ils sont un rempart naturel contre les bactéries. L’épilation pubienne provoque des inflammations laissant de microscopiques blessures ouvertes« . Cameron Diaz parle de sa nouvelle bataille dans son livre consacré au bien-être des femmes.
Hilarant ! Natoo s’attaque à l’épilation.
J’attends vos réactions avec impatience !
Paris Derrière
Paris Derrière
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A emporter à la playa : Testo Junkie – sexe, drogue et biopolitique de Béatriz Preciado édition J’ai lu 7€60
librairie spécialisée dans les questions de genre et les sexualités: Les Mots à la Bouche, 6 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris
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Depuis quelques années, dans les soirées bdsm, il y a de plus en plus de démonstrations de kinbaku, cet art d’attacher et de suspendre qui vient du Japon. Il suffit de regarder l’agenda Keskonfé. Si pour vous, le [glossary]bondage[/glossary] ne peut se pratiquer qu’avec des accents sm, cuir, latex, vynile, rendez-vous samedi 12 juillet au « Mix Bond Jam 2″. (Toutes les précisions sont dans l’agenda).
« un état proche des effets de la MDMA »Mais l’art de saucissonner en beauté sort du ghetto BDSM, avec, vendredi dernier, une démonstration au ParisParis Club, une boîte de nuit « normale » pour jeunes branchouilles près de l’Opéra. La fille suspendue s’est confiée au webzine consacré à la porn culture le Tag Parfait: « Après un moment inconfortable ou douloureux, les modèles peuvent ainsi entrer dans ce qu’on appelle le “rope-space”. C’est un état proche de la transe ou même des effets de la MDMA, déclenché par une intense décharge d’endorphine ou d’adrénaline causée par la douleur et amplifiée par la connexion sexuelle ou sensuelle avec le dom. Quand tout fonctionne, une relation subtile, intense et profonde peut alors s’établir avec lui. Enfin, et à la manière d’une descente, le retour à la réalité est parfois difficile. Au début, on ligote une morveuse qui jette des regards défiants, et à la fin on se retrouve face à un être prostré qui bave et réclame des câlins. » Alors des filles patientent de longues heures avant de se faire attacher, les maitres de l’art saucissonnent à la chaîne des miss extatiques.
charcutaille et jambon penduMais voilà que le kinbaku s’exhibe au grand jour et à l’air pur. Dans le parc de la Villette, les pratiquants pourront se retrouver autour d’un pique-nique samedi 19 juillet. Que vous soyez débutant ou confirmé, vous y trouverez des conseils techniques. Bien que cette activité soit fort bien accueillie par la direction du parc et les autorités de la mairie de paris, soyez-discret, alors oubliez les tenues fetish / sm , pas de nudité non plus. Il y a des enfants pas très loin tout de même, qui rêvent de princesses et pas de maîtresse.
Et vous ? Ça vous tente ? Attacheur, attacheuse ou attaché(e) ?
Paris Derrière
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C’est en tout cas l’avis de Julien qui vient de se faire publier par les éditions la Musardine. Sa nouvelle fait partie du recueil Osez 20 histoires de sexe torride. Julien est un jeune informaticien et il a une bonne tête de geek. Je l’ai interviewé au micro de Paris Derrière.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/auteur-nouvelle-érotique-sexe-torride.mp3Comme Julien, vous pourrez peut être vous faire éditer à la Musardine, la célèbre maison d’édition érotique ou ailleurs. N’hésitez-pas à contacter des éditeurs quand vous sentez que votre texte en vaut la peine.
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Dédé et son taxi raccompagnent uniquement les couples qui sortent de clubs échangistes. Il s’en passe de belles dans la caisse à Dédé. Paris Derrière y a glissé son micro. A vos casques !
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/DDLE-TAXI-INTW.mp3 Pour d’autres interviews libérées, rendez-vous sur Radio Paris Derrière.The post les confidences de Dédé, le taxi des libertins appeared first on Paris Derrière.
Manger bio, méditer, acheter commerce équitable, avoir un ostéopathe, tel est le minimum de la vie d’un bobo de base. Mais baise-t-il zen le bobo ? Et bien oui ! Paris Derrière a pu constater la déferlante de la mode du sexe zen dans la capitale des plaisirs. Vous ne la voyez pas encore ? Pourtant, elle est partout autour de vous. Vous êtes cernés. Cet été, il va falloir baiser zen. Et pour ça, keskonfé ?
Paris Derrière
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Encore un énième guide du Paris sexy ? Pas vraiment. Tout juste édité par La Musardine, Osez faire l’amour à Paris ne se contente pas de vous indiquer les lieux les plus sulfureux de la capitale des plaisirs. Ce satané recueil vous pousse aussi à y faire plein de bêtises !
Écoutez l’interview de Marc Dannam, l’auteur d’Osez faire l’amour à Paris au micro de Paris Dernière.
« Monsieur Osez » a décidé de tout déballer ! Enfin, pas tout à fait, restons polis ! Marc Dannam, le directeur de la célèbre collection de manuels sexuels (Osez la sodomie, une leçon de fellation, le sexe tantrique etc..), nous dévoile ses bons plans du Paris libertin et amoureux. Mais pas seulement. L’audace de ce guide ? Ajouter de la transgression à la transgression, des paris dans Paris. Je m’explique : le guide est ponctué de défis, gages et petits scénarios érotiques pour que les couples autochtones ou touristes profitent des lieux à fond.
Par exemple, louez une belle chambre d’hôtel. Votre miss se déguisera en soubrette et vous rendra une visite surprise « pour faire la chambre ». Mon conseil : ensuite, inverser les rôles.
Autres paris à se lancer entre amoureux :
Mais, rappelons-le, le rôle du guide est d’abord de vous donner les bonnes adresses. L’ouvrage est particulièrement fourni en hôtels qui proposent un service « day use » (chambre à louer à l’heure en journée). Vous y trouverez des suites avec jacuzzi, terrasse sur les toits de Paris ou une magnifique vue sur la tour Eiffel, histoire de faire l’amour juste au moment où s’illumine la phallique dame de fer.
Osez faire l’amour à Paris est aussi très calé sur les saunas libertins naturistes. Il indique notamment ceux où les mecs seuls ne sont pas lourdingues avec les filles.
Bien sûr, le guide répertorie love-stores, boutiques de lingerie fine, de latex, cuir, cravaches et menottes. Évidemment, vous aurez la liste et la description des boites échangistes, clubs de strip-teases, théâtres, cabarets, galeries d’art et librairies érotiques. Enfin, l’auteur livre aussi quelques lieux gays « pour s’instruire » où vous bondirez devant des godes de 15 cm de diamètre. Pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux et ailleurs…
Osez faire l’amour à Paris Marc Dannam La Musardine 8€10
Paris Derrière
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Barbe, bonnet, cheveux un peu crades, chemise de bucheron et stimulateur de prostate. Ce 5ème élément deviendrait-il l’atout du hipster parisien ?
C’est la décadence des canards ! Les volatiles en plastique jaune incarnent le symbole de la démocratisation des sex-toys. En 10 ans, le marché a explosé et rapporte désormais 22 milliards d’euros de chiffre d’affaire annuel dans le monde. Venue des Etats-Unis, cette fièvre jouisseuse concerne plutôt les femmes biberonnées à la série culte Sex in city (ambassadrice du désormais célèbre Rabbit). Vibro-masseurs, godemichets et boules de geisha sont devenus les accessoires branchés de la parisienne.
Cette industrie veut maintenant toucher une clientèle de mecs. « C’est une forme de parité. Mais cela reste une sacrée démarche pour les hommes de s’acheter ce type d’objets, c’est beaucoup plus tabou que pour les femmes », souligne dans le quotidien 20 minutes, Patrick Pruvot propriétaire de trois magasins parisiens. Et pourquoi donc ? Le nouvel objet phare est le stimulateur de prostate. Il masse ce qui pourrait être l’équivalent du point G chez l’homme et procure des orgasmes inédits au niveau du bas ventre, à pratiquer seul ou en couple. Seulement voilà, il faut introduire l’appareil dans l’anus. Et là, dans la tête de l’hétéro-normé, c’est le bazar ! Surgit l’inévitable question : « suis-je gay ? ou bi ? ». J’ai micro-trotté quelques avis, lors d’un cocktail à la librairie La Musardine.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/micro-trottoir-sex-toy-anal.mp3Rassurez-vous, un homme ne devient homo que s’il tombe amoureux d’un autre homme et qu’il ne touche plus à une femme.
Revenons à l’eldorado des nouveaux plaisirs pour hommes hétéros. Les plus réticents peuvent quand même trouver de quoi s’amuser avec l’anneau vibrant à mettre à la base du pénis (spécial petit budget). Les fans de branlette tenteront la canette masturbatoire. Venue du Japon, cette boite de conserve apparemment banale de l’extérieur, renferme une cavité douce et lubrifiée. Plus pratique que le gant de toilette avec des nouilles dedans !
Lequel choisir ? Consultez le site NXPL nouveauxplaisirs.fr tenu par passionné de sex-toys. Le garçon (hétéro) teste quasiment toutes les nouveautés du marché et échange ses impressions avec les internautes. Vous trouverez son livre à télécharger qui répond à beaucoup de questions pratiques sur le stimulateur prostatique. Selon le blogueur, « l’orgasme obtenu ainsi est très proche de celui d’une femme. Ce qui permettrait ensuite plus de compréhension et de connaissance de sa partenaire. » Bref, cette histoire de massage anal rapprocheraient homme et femme.
Si, pour l’instant, vous ne disposez que du vieux Rabbit de votre copine, sachez que vous pouvez déjà découvrir de nouvelles sensations dans l’article « Comment utiliser un vibromasseur sur un homme ? ».
Où l’acheter ?
Paris Derrière
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Capitale du plaisir mondialement reconnue, la Ville Lumière nous a laissé bon nombre d’histoires extravagantes : à la rencontre des grandes courtisanes et des maisons closes, la visite vous mène dans le centre de Paris sur les traces des cocottes aux mœurs légères et des établissements – des plus luxueux aux moins recommandables – pendant longtemps jugés d’utilité publique, où se croisaient chefs d’Etat et artistes, politiciens et industriels…
Du Moyen Age au milieu du XXe siècle, venez découvrir les anecdotes historiques et rocambolesques, toujours sur fond de polémique, d’un Paris aujourd’hui oublié.
réservation obligatoire 12 euros : http://www.pariszigzag.fr/visite-guidee-de-paris/visite-guidee-paris-coquin
http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/exhibition-s-erotique,57766-video-4860
20h – Cinéma Le Nouveau Latina, 20, rue du Temple, 75004 Paris http://www.lefff.fr
Paris Derrière
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On dit que Paris est la ville au monde qui compte le plus de clubs libertins. Ces établissements de loisirs sexuels sont un excellent pôle d’observation des tabous de la société. On imagine le milieu libertin transgressif, il est en fait plutôt conservateur. Par exemple, les relations sexuelles entre hommes ne sont pas tolérées. Un soir, assise au bar de l’une des boîtes de cul les plus populaires, j’avais émis le désir de voir une telle scène. Et bien, un type a voulu me gifler ! Pourtant, les ébats entre femmes sont encouragées. On se demande bien pourquoi… Autre exemple : la hantise du poil intime. Tous le monde doit être épilé de près, même les hommes. Quand au dress-code, il est très strict : femmes en jupe , hommes en chemise, pantalon noir, chaussure de ville. Pas de place pour la fantaisie.
Marc Dannam, auteur du guide « Osez faire l’amour à Paris » qui vient de sortir à la Musardine, souligne ce paradoxe entre moeurs libérées et règles un poil réac.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/Daman-clubs-libertins.mp3Pour juste se chauffer entre amoureux, ne venez pas trop tard, minuit, pour profiter à fond. Prenez un verre, calez-vous dans un bon canap de velour noir et amusez-vous à observer les autres couples, essayer de distinguer les vrais des faux, un baiser entre amoureux, repérez leur jeux comme une femme qui danse pour exciter son mari, les couples illégitimes, sex-friends, parfois des prostituées, mais rarement. Ce qui fait tous le charme des lieux, au fond, c’est l’amour qui unit quand même la plupart des couples.
Les noctambules tous terrains doivent aussi tenter l’aventure surtout le week-end. Contrairement à une discothèque classique, il y a moins de clients au mètre carré. Les gens ne sont pas les uns sur les autres (sauf évidemment quand ils le décident, et ce dans l’espace prévu à cet effet ). Il y a toujours de la place pour s’assoir, des canapés confortables. Vous pouvez laisser trainer votre verre, personne ne vous le volera ou mettra quelque chose dedans. Les lieux sont super surveillés et propres (c’est la moindre des choses). Enfin, et seulement réservé aux femmes hélas, le kiffe de pouvoir porter en public sa robe la plus osée, faire un strip-tease selon humeur, le tout sans se faire emmerder. Les meufs peuvent se frotter l’entre jambe sur la barre de lapdance, façon Rihanna sans qu’une main lourdingue vienne tout gâcher. Une expérience à vivre..
Sur le dancefloor, les corps se lâchent sur les hits du moment: David Guetta, Madonna, un peu de zouk, musique orientale. Pas de musique pointue, mais pas de danse des canards non plus. Ringard mais trop sympa: certains sex-clubs conservent encore leur quart d’heure slow, les derniers à exister encore sur le territoire parisien. Après avoir partouzé, les couples s’embrassent tendrement sur de la guimauve. Trop mignon !
Dans les clubs libertins, on ne baise pas n’importe où. Seulement dans ce que ces boites appellent pudiquement des « coins câlins ». De grandes pièces avec des matelas et des boites de mouchoirs.
Quand vous y pénétrez, ce qui est toujours impressionnant, c’est le silence qui y règne. Il flotte dans l’air une sorte de gravité, ça me rappelle la messe. Et malheur à ceux qui commencent à papoter, ils se feront sèchement rappeler à l’ordre par un client un peu chauve, le calebute au genou.
L’obsession des clubs libertins parisiens, c’est d’attirer une clientèle de plus en en jeune et convertir de nouveaux adeptes. Dernière enseigne à tenter de relever le défi: le Mask. Tout près de la place de la Bourse, ce club prône “le libertinage pour tous”. Sa particularité: les patrons viennent de l’évènementiel et non du milieu libertin. Même les très « people » Chandelles proposent un tarif préférentiel pour les moins de 30 ans le dimanche soir.
Ceux qui avait tout compris dès le départ c’est l’Overside. Ce club comprend une vraie partie discothèque, avec un DJ résident, dancefloor sur 3 niveaux. A l’autre bout, les coins réservés à la gaudriole sont isolés . Si bien que vous pouvez très bien passer la soirée à danser sans visiter les backs rooms. Une atmosphère plus soft pour les novices. Voilà pourquoi dès sa création il y a 10 ans, le club a su attirer de jeunes libertins, âgés parfois d’une vingtaine d’années seulement. Ils se mêlaient alors à la clientèle plus âgées d’habitués. Les soirées réservées aux couples accueillent une clientèle plus festive que libertine. L’Overside est-il toujours le club le plus fun de la Capitale ? J’y retournerai bien pour vérifier…
Paris Derrière
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Imaginez une salle de cinéma, projections de bons films des années 70, à l’époque où le porno avait les moyens du cinéma tradi. Des univers de châteaux, avec des rolls et du poil ! La beauté de Brigitte Lahaie en bourgeoise pas farouche.
Où aller ? au Béverley. C’est le dernier cinéma porno de Paris. Un dinosaure dont il faut profiter avant qu’il ne disparaisse, emporté par le raz-de-marais du porno gratuit en quelques clics.
Vous serez accueilli par le patron Maurice, avec ses beaux cheveux blancs, la soixantaine débonnaire. Maurice ne diffuse que des oeuvres en 35mm vestige de l’âge d’or du X. Certains films sont inscrits au Centre National du Cinéma. Le CNC finançait de l’érotique, une autre époque.
Ce petit cinéma se situe dans une rue discrète derrière les grands boulevards parisiens. Il est midi. Les néons roses ne clignotent pas encore, j’arrive juste avant l’ouverture. A la porte, je trouve Maurice, à quatre pattes en train de ramasser quelque chose par terre. La suite, c’est à mon micro (faites péter votre casque) :
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/le-dernier-cinéma-porno-ok.mp3
Superbe article de Vice sur les soirées couples bien hot du Béverley.
Le Béverley, 14 Rue de la Ville Neuve, 75002 Paris
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Si les habitants d’Issy-les-Moulineaux savaient ce qui se tramait ce samedi sous les caves voutées des anciennes Crayères de la ville, ils auraient flippé. Voilà pourquoi, il fallait supporter de sortir en banlieue pour voir ça : la Nuit Démonia 2014, la plus grosse fête fetish bdsm de l’année. Entre 1500 et 2000 personnes sont venues de Paris, de province et de l’étranger pour s’exhiber en cuir, vinyl ou latex. C’est l’apocalypse joyeuse où se croisent soumis en laisse, dominateurs concentrés, dominatrices rigolardes, travestis et libertins…
Je m’y étais rendu il y a 7 ans. J’avais boudé depuis l’évènement devenu trop commercial. Mais depuis 2 ans, les organisateurs se sont sortis les doigts du cul. Me voilà donc en tenue d’infirmière, perchée sur des bottes vinyl rouge compensées et talons aiguilles, déambulant au milieu de cette faune. Le but est surtout de parader dans des tenues de fantasme, les admirer et enchainer les scènes surréalistes: une domina assise, les jambes allongées sur son soumis, à quatre patte, un type mince, cagoulé, un gode en plexiglass transparent planté dans le cul. De temps en temps, la maitresse donne un coup de cravache sur ses fesses. Parfois, avec son pied, elle enfonce un peu plus le sex toy. Un homme moulé dans une combinaison en vinyle se met à fouetter les fesses peu charnues du soumis. C’est un vrai fouet. Puis, le mec disparait.
Les lieux sont un dédale de galeries en craie, je me perds, impossible de m’orienter de toute la soirée, en plus, j’ai mal aux pieds dans ces putains de shoes. Une soumise s’est fritée avec son maitre « il voulait que je ne prenne aucune initiative. Du coup, je m’ennuyais… alors il a repris mon collier de chien ». Un peu plus loin, une fille se fait attacher et suspendre avec des cordes par un maitre Shibari. Très esthétique, très tendance dans le milieu. Une sorte de sm zen basé sur les sensations. Dans un renfoncement, une petite foule admire un maître fouetteur, un gros martinet dans chaque main. Il s’occupe de deux filles attachées côte à côté et suspendues par les mains. Sur leur peau couverte de peinture phosphorescente, les lanières dansent, caressent, puis claquent. Les corps en redemandent.
Rare dans une teuf à Paris, jeunes et vieux sont mélangés, et ça fait plaisir. En revanche, peu d’homos et de lesbiennes affichés mais beaucoup d’hommes qui aiment se faire enculer par des dominatrices en gode ceinture. Ces sodomites ne se posent absolument pas la question de leur tendance sexuelle. « Je n’ai aucun penchant homo, c’est ma Maitresse qui m’ordonne de donner mon cul à ce gros type chauve, le garçon boucher en tablier de latex blanc là-bas. » me confie Bidule, soumis quinqua, vêtu d’un simple string sous son bedon.
J’ai croisé de vieilles connaissances, potes de soirées déglingues, d’afters d’anthologie comme Richard, grand lécheur de pieds crasseux devant l’éternel ou Xavier qui kiffe faire le ménage chez ses copines.
Derrière les cagoules et les perruques, les gens plaisantent, draguent, flirtent comme dans n’importe quelle soirée. Je n’ai jamais réussi à trouver le dancefloor. Je crois qu’on s’y amusait bien.
Mais il y a quelques points noir mais noir crasseux, les chiottes. Chez les dames, 3 WC pour, admettons, grosso modo 800 femmes. C’est honteux. Evidemment les lieux sont dignes de la célèbre scène de Transpotting, avec en plus des protèges slips échoués dans la mélasse de pisse. Un marécage, quoi ! Au lave-main, y a du savon, quand même. Pour du papier pour s’essuyer les mains, faut pas rêver. Je n’ai jamais compris le laisser-aller de la propreté des chiottes dans ce type de soirées. Ce n’est pas l’orgie mais les pratiques sexuelles sont autorisées. Faut un minimum d’hygiène ! Et puis, la moindre des choses, c’est des chiottes en nombre suffisant pour ne pas passer un tier de sa soirée à faire la queue.
Autre point casse-couilles: les bars. Blindés, trop de monde, des plombes à attendre des barmans débordés car pas pros, mais très gentils quand même.
Enfin, il y avait trop peu de chaises pour s’assoir, surtout pour les meufs en talon de malade. Hors, si y a bien une soirée où tu peux te la péter avec, c’est là dedans. J’ai souffert des pieds, atroce ! Un manque indéniable de confort pour la vieille trentenaire que je suis.
C’est sûr, c’est pas le Kitkat Club de Berlin.
Pour ceux qui veulent une idée de l’ambiance, matez mon reportage en immersion TV (c’est comme ça qu’on dit à la téloch). C’était la Nuit Elastique, une mini Démonia qui a lieu tous les 15 jours dans notre belle capitale.
Background: pour découvrir les rapports de domination / soumission et les secrets du SM, écoutez ce formidable documentaire audio d'Arte Radio. Une séance avec une dominatrice. Ça vaut tous les longs discours...
http://www.arteradio.com/forum/posts/list/127895.page
Paris Derrière
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Connaissez-vous le son binoral ? c’est le son en 3 D. A écouter, pénard, un bon casque sur les oreilles suffit. L’écoute binorale donne l’illusion qu’on est présent sur place. Elle provoque une impression d’immersion dans l’espace. L’auditeur a des sensations de reliefs sonores. Notre écoute distingue l’avant, l’arrière, le latéral, le haut, le bas. De la théorie à la pratique, attrapez votre meilleur casque et écouter çà.
testez aussi : http://nouvoson.radiofrance.fr/binaural-quelques-demos-fameuses http://nouvoson.radiofrance.fr/reportage/cuisine-en-relief http://nouvoson.radiofrance.fr/documentaire/pionnier-66 http://nouvoson.radiofrance.fr/concours/melasse très onirique : http://nouvoson.radiofrance.fr/concours/grand-prix-nouvoson-2013-les-djinns.
Ce que ne vous explique pas le site de Radio France, c’est comment se font les prises de son. En bien, i’ai découvert un micro chelou : « la tête artificielle » Neumann KU 100 C’est la réplique d’une tête humaine avec 2 capsules intégrées dans les oreilles. Mais ça manque de sexe tous ça. Je propose de laisser trainer « la tête artificielle » dans une partouze. Sur le modèle du barbier, on peut aussi faire « La girl friend expérience » ou une séance avec une dominatrice. A quand le sexe binoral ? Impatiente d’essayer…
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qui s’écoute à l’horizontal
100% naturelle
100% de satisfaits
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Le concept: un tournage d’un film porno sur une scène de théâtre regardée passivement par le vulgum pécus. Assister à un tournage de porno, n’est ce pas une chance inouïe ? Mais la chance se provoque en déboursant 60 euros. Moi, je n’ai pas payé comme tous les journalistes branleurs profiteurs, c’est bien connu.
On ne s’y pointe pas comme çà sur un coup de tête. Il faut d’abord appeler un mystérieux numéro de portable donné sur le site internet. Réservation obligatoire, au bout du fil un truculent bonhomme, Jean-Luc, vous indique comment s’y rendre. La salle se trouve en face d’une salle de concert, une porte entrebaillée puis une courette délabrée au fond de laquelle une autre porte anonyme. Je frappe.
MON REPORTAGE RADIO en mode « embeded »
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/theâtre-sucoir.mp3A l’entrée, le maitre des lieux , Jean-Luc, de JLB production, c’est lui que j’ai eu au téléphone. Gras du bide, débonnaire, il m’accueille avec chaleur et une gouaille qu’il traine de son passé de kiosquier.
C’est un petit théâtre aux lumières tamisées avec des tentures de velours rouge. Sur la scène, un matelat rose, ambiance claque. Dans la salle, une déco entre le rococo et la récup, rangées de chaises dépareillées, une ou deux tables récupérées probablement chez Emmaüs. Les lieux comptent aussi un bar d’où s’échappent des odeurs de légumes bouillies, c’est le fameux coucous, à la fois immangeable et innovant en raison de la présence de haricots verts parmi les légumes. mais bon, on n’est pas venu pour çà.
Dans le public, un couple de bobos et beaucoup de morts de faim. L’un d’eux m’alpague pour me parler de son concept de sextape sm. Au fil des mots, ses yeux se braquent sur mes nichons. Fiévreux, je le sens me suivre dans la foule.
Et puis, très étonnant, au milieu des crevards, deux très jolies filles, tenues hyper sexe patientent accoudées au bar. Y a quelque chose qui cloche.
Le tournage démarre, Catalya, cougar libertine venue d’Auvergne, fraichement reconvertie dans le X, cheveux courts ébouriffés, un corps parfait, joue la voleuse de grands magasins. La vigile, une plantureuse black, Naomie Lioness la chope en flagrant délit. Niveau scénario, le Théâtre Suçoir reste d’un conformisme affligeant, pipe, baise sodo et éjac faciale, bien sûre. «Non, pas tout de suite le sex-toy» ordonne Lafait, le réalisateur, caméra au poing: «continue de la lécher».
Je quitte mon siège pour m’approcher de la scène, voir de plus près. Et je sursaute, comme si j’avais vu un exhibitionniste dans le métro. Dans mon dos, un type est en train de se branler frénétiquement, il est pas gêné ! Dès le début de la scène, il pourrait attendre quand même ! d’autant qu il est interdit de se branler. Puis l’homme, plutôt bien doté, s’avance et saute sur scène ! Qu’est ce que je peux être candide parfois, une vraie vierge effarouchée. En fait, c’est Max Casanova, le hardeur qui doit honorer ces dames. Il aurait pu se branler en coulisse, ça m’aurait éviter de sursauter bêtement. Max est en plein forme, il joue aussi le vigile et voilà la cougar obligée de faire son méa culpa peu farouche. J’avoue que ça fait bizarre de se retrouver là, à regarder des gens à poil qui baisent sous vos yeux. Rien d’excitant, mais un vrai choc émotionnel. Et pourtant, j’en ai vu des pornos, mais en live, on a le sentiment de pénétrer dans une intimité, d’être une intrue. C’est vraiment un plan voyeur. Impressionnant !
La fait explique au public : «on change toujours de capote pour une pénétration vaginale précédée par une sodomie pour des raisons d’hygiène, et ça vous ne le verrez jamais dans un porno». Toute cette pédagogie en plein orgie, c’est désopilant.
Et là, le Théâtre Suçoir a concocté une surprise. Les bombasses au bar présentes à mon arrivée, montent sur scène et se font aussi démonter.
Il faut saluer la performance de Max, qui s’enquille 4 nanas, un véritable athlète de haut niveau. «Par rapport à un film X, la différence c’est qu’on a pas le droit à l’erreur mais ça me fait tellement bander quand je vois les gens qui me regardent, çà m’a fait éjaculer quand j’ai vu le public content», lâche t il.
Instant «un peu de tendresse dans ce monde de pute», une grand maigrichon, les cheveux grisonnants, ternes qui pue la misère sexuelle, offre une rose à la tigresse black Naomie Lioness. Je lui demande si elle a pris son pied :« j’ai pris du plaisir, j’ai presque failli jouir». On est rassuré !
prochaine date : à la rentrée
http://www.au-theatre-sucoir.com/
Paris Derrière
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