Ça fait une éternité que je n’ai plus eu de soirée bdsm. Je vais revoir le Maître que j’ai vu l’automne dernier dans le superbe donjon à Fribourg, le Playroom. Depuis le début de la semaine, je ne dois penser qu’à cette soirée, et depuis ce matin j’ai carrément la trouille. Oui, je connais le Maître, mais en même temps je ne sais pas ce qui m’attend. En plus, j’ai peur de ne pas être à la hauteur des attentes. J’ai peut-être perdu la main, perdu l’habitude. Depuis la dernière fois, il s’est passé beaucoup de choses. Je n’ai - par exemple - plus fait de fist anal depuis mon «accident» en décembre, qui m’avait fait saigner. Je suis même devenue réticente par rapport à cette pratique, même que la dernière fois, le Maître ne s’est pas concentré énormément sur la dilatation anale. Je me fais donc beaucoup de soucis, un sentiment mêlé entre de l’impatience et de l’excitation.
J’essaie de suivre les instructions pour ma tenue et ma coiffure. La dernière fois je n’avais pas fait assez attention. J’avais choisi la mauvaise couleur ainsi que le mauvais style de bas. Cette fois-ci je ne fais pas d’erreur. Je ne veux pas décevoir le maître dès mon arrivée. Toute la journée, je n’arrive à rien avaler. Par nervosité, je n’ai pas faim, et en plus je préfère jouer le ventre vide. C’est mieux pour pleins de pratiques.
Quand le Maître m’accueille, je suis à nouveau impressionnée par sa taille. Il est tellement grand et musclé, que je me sens toute petite devant lui. Un sentiment que je n’ai pas souvent, parce que je ne suis pas vraiment une petite fille, ni petite ni fine. Mais devant lui, je me sens toute fragile.
J’enlève mon manteau et je change de chaussures. Je n’ai qu’une robe sexy par-dessus mes collants ouverts, couleur chaire avec de la couture noire. J’ai choisi des escarpins noirs avec de très hauts talons. Le Maître me fait me tourner et pour mon soulagement il semble satisfait de ma tenue.
Il me fait enlever ma robe et je dois m’appuyer sur la table devant moi. La grosse fessée qui suit est la première d’une longue série. Dès qu’il me met le collier de chienne, qui est très large et épais, et qui me serre le cou, je me sens à ma place de chienne. Je me fais directement attacher les mains dans le dos. Penchée sur la table, le Maître me fait subir des fessées, qui varient avec des caresses. Il me fait vibrer. Je suis vraiment très excitée. J’adore sentir ses mains et ce mélange de douceur et de douleurs brûlantes. Il me martyrise les tétons avec ses doigts. La douleur traverse mon corps et me fait oublier tout ce qui se trouve autour de moi.
Il me fait monter sur la table pour me coucher sur le dos. Je me vois dans le miroir au plafond. C’est super excitant de voir tout le spectacle. Il continue à me chauffer la peau avec la main. Les fesses et aussi la chatte y passent, pendant qu’il change avec des caresses. Je suis chaude bouillante.
Le Maître m’attache une laisse au collier et me fait changer de place. Il me guide au centre de la pièce et me détache les mains que j’avais toujours attachées dans le dos. Mais seulement pour les attacher à des crochets au plafond. Je suis attachée en hauteur, presque sur la pointe des pieds. Il m’offre des fessées avec ses mains et une cravache, sur les fesses, les seins, les pieds. Il joue avec la corde qui sert de laisse, la glisse entre mes jambes, entre les lèvres de la chatte, une fois douce, une fois forte, me caresse avec, tire dessus. Il me rend dingue avec ça.
Ensuite, il m’attache une jambe de sorte que je ne tiens que sur un pied. Après quelques instants, je sens déjà que ce n’est pas facile à supporter et que je vais souffrir, debout sur un pied avec un talon très haut. J’essaie de trouver une position confortable, mais ce n’est pas gagné. Quand je me laisse trop aller, cela me coupe le sang qui circule dans les mains. Rien que la position est un petit supplice. Le Maître m’installe un vibromasseur, qui est fixé sur une barre et se trouve maintenant à l’hauteur du clitoris. Mmmh, j’adore. Je remarque maintenant à quel point je suis excitée par la situation, car je vais jouir en quelques minutes. Il me laisse un peu seule avec le vibro avant de s’approcher et de continuer à me chauffer les fesses, me torturer les tétons et aussi me frapper le dessous du pied attaché. Je jouis intensivement. C’est très fort comme sensation.
Enfin le Maître me libère les bras, qui sont douloureux. Le sang picote dans mes mains, et il me faut quelques minutes pour retrouver une sensation normale. La prochaine position inconfortable suit directement. Cette fois-ci je dois me pencher en avant, les mains presque au sol et écartées, les jambes écartées, et ainsi attachée aux poignets, aux pieds et aussi au collier. Je suis complètement immobilisée et à la merci du Maître. Les fessées et le jeu avec la corde continuent. Il me fixe un poids sur les tétons. Une grande boule lourde, une deuxième, une troisième. C’est très douloureux. J’ai l’impression que mes tétons se font arracher. Pendant ce temps, il m’ouvre l’anus avec des plugs et continue à m’offrir le plaisir du vibro. Les muscles de mes jambes, très écartées sur les talons, commencent à trembler. La position me fait souffrir. J’ai l’impression que je ne vais plus tenir longtemps. Le Maître a pitié avec moi et m’enlève mes chaussures. Là, ça va tout de suite mieux. Je lui suis très reconnaissante. Quand je remarque que le Maître s’apprête à me pénétrer avec sa queue, je suis impatiente par envie. J’ai oublié à quel point sa queue est grande et longue. Quand il me baise, j’ai l’impression qu’il me fait exploser le ventre, que je n’ai pas assez de place pour lui. C’est un mélange de plaisir et de souffrance. Il me baise avec des coups forts qui me font presque basculer. J’ai l’impression de tomber. Les chaines me retiennent.
Il me détache et je me remets des courbatures. Mais pas longtemps, car il m’attache de nouveau les mains au plafond. Encore plus inconfortable que la première fois, les pieds également attachés. Il continue à s’occuper de moi, mais je souffre surtout de la position. Je remarque que mes bras deviennent vraiment très douloureux, et mes mains encore pire. Mais le plaisir des sensations variées entre plug, corde, fessées, cravache, torture des tétons et toujours le vibro qui stimule mon clito me fait surmonter les crampes dans mes bras. Quand il me détache, mes muscles sont tremblants et durs. Je sens le sang circuler et picoter, mais j’ai aussi la tête qui tourne. C’est comme le début d’un malaise. Je sens que ma circulation me lâche. Je suis à deux doigts de tomber dans les pommes. Le Maître et Vincent le remarquent de suite par mon hyperventilation, et parce que je ne dis plus rien. En fait, je ne sais pas moi-même si c’est seulement à cause de mes bras, ou si je dois vraiment faire une pause. La pause s’impose finalement, et détachée de tout, je me repose sur le lit.
Je vais vite mieux, et le Maître me demande si on continue ou si on arrête. Oui, oui et oui, j’ai hâte de continuer.
Il me guide vers une grande balançoire, m’attache les mains dans le dos et les pieds par-dessus le siège. Je suis ainsi dans une position complètement ouverte, quand il commence à me prendre avec des coups forts et intensifs. Je souffre. C’est vraiment fou. Je ne sais pas pourquoi, mais comme déjà la dernière fois, j’ai l’impression qu’il a une queue beaucoup trop longue pour mes trous, et qu’il défonce carrément mon ventre. Il me baise aussi avec des godes, avec sa main, essaie de me dilater le cul et la chatte. Me baise à nouveau. Sur la balançoire mais aussi par terre et sur la table. Je remarque que je suis complètement vidée, que je n’ai plus de force, je suis crevée. J’ai presque de nouveau la tête qui tourne. Il me fait vraiment souffrir. Je me sens minable et une vraie petite nature, mais j’ai l’impression que je n’arrive plus à encaisser. Moi qui encaisse si fort normalement. Je suis à un point où j’essaie même de me débattre, de fuir, de défendre carrément ma peau. C’est plus fort que moi. Je n’en peux plus, même si j’aimerais, je suis incapable d’aller plus loin. Il n’a pas tout de suite pitié avec moi et continue à me faire souffrir pour son plaisir, et quand à la fin il me donne son sperme sur ma langue, je m’écroule par terre.
Je dois bien rigoler de mon état, car il m’a vraiment mis hors jeu. Est-ce que c’est le fait que c’était tellement intensif, ou parce que je n’ai rien mangé ou parce que je manque d’habitude ? Sûrement à cause de l’intensité, mais peut-être aussi le mélange des trois facteurs.
On reprend les esprits autour d’un apéro. J’ai faim, je pourrais manger un bœuf. Ça fait du bien et m’aide à retrouver mes forces. Même que je suis complètement courbaturée. J’ai mal partout, et je ne peux plus lever mes bras ! Mon corps est martyrisé.
Spontanément, on décide d’aller manger une pizza. Ça fait du bien de finir la nuit en mangeant et en discutant, avec un bon verre de rouge. Je suis trop contente et tellement satisfaite. J’aurais voulu encaisser mieux et être plus à la hauteur. C’est une raison pour revoir mon Maître … ;-)