http://www.lematin.ch|«Tafiole», «pédé», «lopette»: des termes qui pourraient bientôt devenir passibles d’une condamnation, avec le projet de révision du Code pénal visant à pénaliser les injures homophobes. Dans l’encadrement sportif, on assure travailler déjà à éradiquer ces injures des terrains et des vestiaires. «Le Matin Dimanche» interroge quelques entraîneurs, dans les milieux hyper macho du foot et du hockey. «Quand j’entends tafiole ou pédé, je prends le jeune à part plutôt que lui faire une remontrance devant tout le monde. Les yeux dans les yeux, je lui demande si on l’a déjà questionné sur sa vie sexuelle, de manière à lui faire comprendre les implications, les conséquences que peut avoir ce qu’il a dit. Comme éducateur, on se doit de fixer des règles», explique Real Vincent, entraîneur de hockey. Bref, tout va très bien madame la marquise… tant qu’on ne va pas écouter (par exemple) ce qui se hurle dans les tribunes.