Dans l’ordre des questions existentielles vient d’abord «Quel est le sens de la vie?» (la réponse est 42, si jamais). Le seconde grande interrogation: «Pourquoi est-on homosexuel?» Là c’est le branle bas de combat entre psychologues, biologistes ou encore généticiens. Ces derniers viennent d’ailleurs de s’attaquer à ce grand mystère de l’origine de l’homosexualité
Etre gay, la réponse dans les gènes?
Des chercheurs d’une université dans l’Illinois, aux Etats-Unis, ont fouillé et tripatouillé dans les gènes de 800 frères qui avaient pour point commun d’être gay. Ils ont découvert assez peu de choses… Certains gènes auraient une influence sur l’orientation sexuelle en opérant sur les deux chromosomes X et Y chez les hommes. Mais ils ne savent pas quels gènes en particulier. Grand flou.
Ce nouveau résultat «n’est pas une preuve, mais c’est plutôt une bonne indication», analyse Alan Sanders, directeur de la recherche, au site américain HuffingtonPost. Autant dire que c’est léger.
Grand scepticisme
Des scientifiques qui n’ont pas participé à cette étude sont dubitatifs. En effet, l’échantillon de 800 personnes est trop petit pour en tirer une quelconque conclusion. Un expert en génétique de l’université de Californie, Neil Rish, explique que les données sont trop faibles pour faire dire que les gènes ont une incidence sur l’orientation sexuelle.
Rappelons tout de même qu’aucune étude n’a encore pu expliquer l’origine de l’homosexualité. Mais la question revient souvent sur le tapis, avec un coup une théorie culturelle, éducationnelle, psychologique, etc. Reste que la recherche en question voulait trouver la réponse pour contre la stigmatisation sociale à laquelle les gays doivent souvent faire face. Autrement dit: Non, ce n’est pas un choix.