On connaissait déjà le lobby gay, ce groupe secret qui influence les politiciens de leur grand pouvoir. Il y a aussi le «Gay Agenda», ce projet politique de la communauté homosexuelle pour désintégrer la société. Et maintenant, roulement de tambour, il y a la Gestapo Gay.
Dans un sympathique et non moins clair billet publié sur le site de la American Family Association, Bryan Fischer, aussi animateur d’une radio chrétienne anti-gay, a comparé la lutte contre l’homophobie à un retour de l’esclavagisme version rose.
Pas hétéros, pas de gâteau
«Quand un homme est forcé, sous la menace d’être envoyé en prison, d’effectuer un travail qu’il n’aurait pas fait à moins d’y être contraint, alors il n’est plus un homme libre mais un esclave», écrit-il. Sensé. Sauf que l’opposant à l’avortement, à l’adoption par des couples homosexuels et au mariage gay réagit à l’annonce d’un pâtissier qui ne ferait plus de gâteau de mariage.
Jack Phillips, artisan en crème fouettée à Chicago, a perdu son procès contre un couple gay à qui il avait refusé de réaliser un belle pièce montée. Il n’en fera désormais plus du tout, pour s’éviter des ennuis judiciaires.
Les tortionnaires roses
Et Bryan Fischer de s’en émouvoir: «Jack Phlipps n’est pas seulement réduit en esclavage, il est aussi victime de la tyrannie d’un gouvernement qui lui impose de violer sa propre conscience.»
L’animateur radio continue en parlant des leaders de la «Gestapo Gay», qui sont devenus les nouveaux esclavagistes: «Ils peuvent aujourd’hui nous envoyer au trou si nous refusons les demandes des masses.»
Pour innover dans le discours homophobe sous couvert politisé, il faudra envisager le complot franc-maçonnique gay.
(via PinkNews)