Paris accueillera la 10e édition des Gay Games, en août 2018. La candidature française l’a emporté hier à Cleveland (USA), la ville qui accueillera la prochaine édition du rendez-vous sportif LGBT. La Ville lumière était l’une des trois finalistes, avec Londres et Limerick (Irlande). La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, avait fait le déplacement pour soutenir le comité d’organisation, ainsi que des représentants des autorités municipales et régionales. La victoire parisienne a été saluée par Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, les deux rivales PS et UMP pour la course à la mairie, l’an prochain.
Défi financier
Plus de 15’000 athlètes, de tous niveaux et orientations sexuelles, dans une quarantaine de disciplines, sont attendus pour l’événement, qui prévoit un budget de 5 millions d’euros. A noter que les événements sportifs LGBT ont souvent été un casse-tête financier. En 2010, les Gay Games (qui avaient échappé à Paris) avaient laissé une ardoise de 200’000 euros à Cologne. La Eurogames de Rotterdam, en 2011, avaient déposé leur bilan. Quant aux OutGames de Montréal (un événement concurrent des Gay Games), il s’était achevé sur un trou de 1,3 million d’euros.