«Rose et molletonnée» est un court-métrage humoristique à la fois moral et satyrique qui vise à une prise de conscience des conséquences de nos actes même les plus anodins. Fred Chane, son réalisateur, a aussi pensé le script comme une mise en garde critique contre l’acharnement aveugle des médias dans la course au scoop sans aucun discernement.
Une campagne de crowdfunding sur la plateforme ulule est dans la dernière ligne droite pour financer le projet.
Ce film raconte l’histoire de deux femmes qui, après une soirée arrosée, prennent un raccourci par le cimetière pour rentrer chez elles. Sous l’emprise de l’alcool, elles cèdent à l’envie de soulager une envie pressante à l’abri des regards. Dans la précipitation, l’une d’entre elles oublie son sous-vêtement sur place. Le lendemain, c’est la débâcle la plus totale. Les médias s’emparent de l’affaire, des photos de l’étourdie sont diffusées en boucle, l’incident prend des proportions incontrôlables, nationales même. Il est interprété, déformé, accentué… sous le regard éberlué des compagnons respectifs de nos deux héroïnes malgré elles.
Influences
«L’idée du projet vient d’une blague que j’ai découvert dans un magazine et qui m’a fait me poiler tout seul pendant cinq minutes. Je me suis dit que je tenais un bon sujet!» C’est ce qui constitue le squelette de l’histoire. Pour le reste, le réalisateur Fred Chane y a apporté des sources d’inspiration diverses qui correspondent aux univers comiques qu’il affectionne que ce soit les Simpsons, la série québecoise «Le cœur a ses raisons», «La cité de la peur» ou les films parodiques du collectif ZAZ (Zucker, Abrahams, Zucker) pour leurs personnages à côté de la plaque. Le film suit cette mouvance avec des costumes, des coupes et des décors d’un autre temps… avec tout ce que ça implique comme délicieuses fautes de goût!
«Avec ce film, j’avais envie d’inverser les rôles et de montrer des nanas qui reviennent de beuverie pendant que leurs mecs respectifs sont restés tranquillement à la maison. Je ne dis pas que les femmes ne font jamais de beuverie. Je dis juste que le cinéma montre rarement des femmes qui font des beuveries» complète Fred.
Guest star
Le tournage se déroulera dans un cimetière du Grand Genève sur le week end du 27 au 29 Mai (les demandes d’autorisations de tournage sont en cours). A noter, l’apparition photographique de François des Tamalous (le groupe senior de l’association 360) dans le rôle du défunt qui change d’expression sur ses photos en fonction de ce qui se passe autour de lui.