Choisir de jolies pornstars pour le shooting promo de sa nouvelle collection, c’est une combine qui fonctionne toujours, et la marque de streetwear de New York Mishka Clothing l’a bien compris.
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Choisir de jolies pornstars pour le shooting promo de sa nouvelle collection, c’est une combine qui fonctionne toujours, et la marque de streetwear de New York Mishka Clothing l’a bien compris.
Jeune américaine de 23 ans originaire de Seattle, Tori Black doit une bonne partie de son succès à sa beauté resplendissante, plus proche des canons esthétiques et du naturel des mannequins 70′s que des critères de sélection « industriels » des pornstars des années 2000.
Moins arty que Sasha, moins « I don’t give a fuck » que Kristina, il semble peu probable que ce joli brin de fille atteigne la même notoriété que ces dernières en dehors des cercles pornophiles. Pour contenter les esthètes déçus, on a néanmoins décelé sa présence dans le clip très « ass-friendly » du rappeur de Houson Mike Jones, Drop and Gimme 50, sorti en 2008.
Ainsi que dans la vidéo ci-dessous, où elle explique avec candeur les meilleurs moyens de la séduire et de l’emmener boire un verre. Avis aux amateurs !
Valley girl de 28 ans originaire de San Diego, Kristina Rose cultive une attitude badass et décomplexée qui tranche avec le tout venant des pornstars maniérées et surmaquillées.
Visiblement adepte de la dolce vita californienne, elle semble passer une partie non négligeable de son temps à fumer d’énormes joints, écouter du rap, glander dans son appart avec son chat, se gaver de junk food, poster des photos dénudées sur son compte twitter, et trainer avec ses « homies » du porn game.
Pas vraiment le profil de l’intello torturée donc, mais force est de reconnaître que ce mode vie décontracté semble lui réussir à merveille. La preuve en image avec ce clip du rappeur King Fantastic, où elle démontre avec aplomb son sens aigu des responsabilités.
Diffusé en avant-première lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême ainsi que sur Arte samedi dernier, le très bon documentaire Sex in the comics reste visible pour les retardataires jusqu’à samedi prochain sur le site de la chaîne, ou tout simplement en cliquant ci-dessus.
Présenté par la sémillante Molly Crabapple, et rassemblant des interviews d’auteurs comme Milo Manara, Robert Crumb & Aline Kominsky, Suehiro Maruo, Aude Picault, Bastien Vives, Ralf Konig ou encore de spécialistes comme Bernard Joubert et Tim Pilcher, il propose une plongée de 52 minutes dans l’univers de la bande dessinée érotique, toutes nations et pays confondus. Un visionnage recommandé !
Et puisqu’on parle du Festival d’Angoulême, profitons-en pour signaler que l’excellente BD-Cul de Morgan Navarro, Teddy Beat (dont on vous vantait déjà chaleureusement les mérites au printemps dernier), y a reçu le Prix de l’Audace.Une bonne occasion de se jeter dessus si ce n’est encore fait !
S’il est parfaitement légitime d’être exaspéré par les récurrentes postures intello-arty de Sasha Grey, force est de reconnaître à la jeune retraitée du porno, reconvertie en rayonnante actrice de série Z indonésienne, au moins un mérite : en l’espace de quatre ans à peine de carrière, elle aura réussi à transformer en profondeur le profil de la pornstar moderne.
Sur le plan physique déjà : pas de silicone, peu de maquillage, une épilation pas toujours intégrale, bref, un certain retour au naturel… Mais c’est avant tout en termes de proximité que l’évolution est la plus frappante. En utilisant abondamment les réseaux sociaux, en commentant régulièrement ses goûts culturels, et en collaborant fréquemment avec diverses personnalités artistiques (photographes, créateurs, cinéastes, musiciens), Sasha Grey a fait de la pornstar un sujet de conversation viable, qu’on n’a plus honte de citer dans les diners mondains. Et ce faisant, ouvert la voie à toute un nouvelle génération d’actrices, plus proches de la girl next-door avec laquelle on partage un café en terrasse que du simple objet de fantasme vulgos et inaccessible.
Qui mieux qu’elle pouvait donc inaugurer notre nouvelle rubrique récurrente consacrée au pornstars de l’ère 2.0 ?
Le concept est simplissime. Un fille non retouchée, une photo, quelques lignes de présentation, et une vidéo de temps à autre. Et pas la moindre référence au porno !
“En publiant pour la première fois Ed Fox avec Glamour From the Ground Up, nous voulions présenter l’héritier de la singulière niche photographique, longtemps dominée par le grand Elmer Batters. Mais quand Fox, natif de Californie, s’est mis à photographier les femmes en s’intéressant plus particulièrement à leurs pieds, il n’avait même pas entendu parler de Batters. Il pensait être le seul jeune homme à s’intéresser d’abord aux pieds chez une femme, et il n’osait pas regarder ses modèles dans les yeux de peur qu’elles n’y découvrent son secret. Puis il est devenu photographe officiel de pieds pour le magazine Leg Show, peu avant la mort de Batters, découvrant dans quels pas prestigieux il allait marcher, réalisant qu’il y avait des milliers d’hommes comme lui, sauf qu’ils n’avaient pas son talent pour fixer leur passion sur la pellicule ou sur pixels.
Depuis, Ed Fox s’est forgé une réputation internationale pour son style de photo sensuel qui capture la moindre courbe du corps féminin, jusqu’au bout des orteils. Dans Ed Fox II, il nous offre de voluptueux nouveaux modèles, des sites saisissants lui permettant de conjuguer sa passion pour les automobiles aux paysages du désert du sud de la Californie, ainsi que des fantasmes, des plus doux aux plus épicés, toujours pris en photo dans une caressante lumière naturelle. Comme pour Glamour From the Ground Up, Ed Fox II est accompagné d’un DVD original de 60 minutes donnant vie à ces images inanimées.”
“Pour accompagner la chaleur estivale, le bimestriel Clark Magazine propose un numéro spécial “Les enfants du sexe“. La couverture a été confiée au duo de graphistes et de directeurs artistiques français PARTEL OLIVA, à retrouver également dans un portfolio de 10 pages et une interview exclusive.
À travers ces 148 pages, partez à la rencontre du réalisateur sulfureux PIERRE WOODMAN, du graffeur MODE2, ou encore de DIAN HANSON, la femme à la tête de la collection sexy de l’éditeur Taschen, découvrez également de nouveaux supports comme EDWARDA et JACQUES MAGAZINE, appréciez les portfolios de l’artiste américaine AUREL SCHMIDT, MICHAEL BILSBOROUGH, STU MEAD, LIONEL SCOCCIMARO, ou encore les dessins érotisants de MRZYK & MORICEAU…
Également au sommaire, une enquête sur les profondeurs de YouPorn, ainsi que l’histoire du porno américain par ceux qui l’ont fait, sans oublier Dimitri Coste x Larry Flynt, Dennis Cooper, Mark Lapeyre, Harukawa Namio, S.A.S, L’envers de la petite culotte, Vinyles & Sexe, Behind Metropolitan by Ivan Argote, et les habituelles pages modes, livres, agenda, goodies…
Le numéro sera disponible en kiosques à partir du samedi 16 juillet 2011 et dès aujourd’hui en pré-vente sur la boutique en ligne du magazine
“Too much Pussy est un road-movie jouissif et truculent sur la post-pornographie et le mouvement féministe sex-positif.
C’est un documentaire explicite sur les folles aventures de 7 jeunes artistes performeuses, réunies le temps d’une tournée épique, qui ont traversé l’Europe en van pendant l’été 2009, foulé les scènes cosmopolites des boîtes de nuits branchées parisiennes, en passant par les squats queers underground berlinois et les théâtres prestigieux de Stockholm, Copenhague…”
Sortie en salles le 6 juillet 2011 – Plus d’infos sur le site d’Emilie Jouvet
Si le nombre de niches dans lesquelles se décline la pornographie peut parfois donner le tournis, que dire alors des territoires complètement improbables explorés à l’occasion par le fétichisme ? Bien loin de se réduire aux seules combinaisons en latex et aux fantaisies du milieu BDSM auxquels le cantonnent souvent les médias grand-public, ce dernier se déploie en réalité dans une gamme d’univers fantasmatiques sans aucune limite, et souvent dans l’amateurisme le plus total. Pour illustrer le propos, on a sélectionné trois fetish “sympa et bon enfant” pour commencer, avec photos et extraits vidéos à l’appui. D’autres viendront peut-être les rejoindre un de ces jours, si vous êtes sages et qu’on est suffisamment inspirés…
1/ W.A.M. (Wet And Messy) Fetish
Celui-là, tout le monde le connaît, ou du moins pas mal de personnes, on est encore loin de l’underground. Il faut dire que des jeunes filles sexy enduites de matières fluides (sirop, chocolat, mélasse, boue, goudron, gel moussant… sky is the limit !), ça parle à pas mal de monde. Comme par exemple les pop-rockeurs U.S. du groupe Colourmusic, qui, grâce à la participation d’un public consentant, ont carrément consacré un clip au phénomène. L’action commence vraiment à partir d’une minute trente, les grimaces de dégoût du début sont a priori liées à autre chose, et à pour être honnête, on n’a pas forcément vraiment envie de chercher à savoir quoi…
2/ D.I.D. (Damsel In Distress) & Vore Fetish
© alex [in wonderland]
Un poil plus pointu, le fetish de la “demoiselle en détresse” semble quant à lui tirer ses origines de la culture pulp née dans les années 30 et 40, bien connue des amateurs de fiction populaire. Là encore, rien de très complexe, une jeune fille – sexy à souhait si possible – impuissante voire même entravée face à un terrrrible danger. Et bien évidemment aucun héros musculeux pour lui venir en aide, faut pas déconner non plus. A noter que ce fetish se subdivise lui-même en de nombreuses sous-catégories, l’une des plus surprenantes étant sans-doute le vore fetish, où la demoiselle en question est cette fois-ci sur le point de se faire engloutir par un monstre lambda… Ce qui donne lieu à quelques vidéos absolument “what-the-fuck ?!?” comme celle sélectionnée ci-dessous.
3/ Quicksand Fetish
Question : Qu’est-ce qui peut bien faire fantasmer un adepte de W.A.M. ET de D.I.D ? ET bien pas de problème, là encore, c’est prévu, introducing le Quicksand fetish (fétichisme des sables mouvants en VF) , qui pour le coup nous embarque carrément au fin-fond de l’underground fétichiste. Mais ça existe vraiment, ça ? Parfaitement, il y a même des pages de fan-art, des forums de passionnés, des studios dédiés à la pratique (!!!) et même des sites web spécialisés. Et pour ceux qui doutent encore, jetez donc un coup d’oeil à cette vidéo, ainsi que celle ci-dessous. A l’heure où tout le monde semble se plaindre de l’omniprésence sur le net d’une pornographie industrielle et sans âme, il serait peut-être temps de commencer à explorer les chemins de traverse…
Sa nouvelle vidéo s’intitule Face to Panty Ratio, la musique est signée par Thurston Moore de Sonic Youth, comme d’hab’ (via Viceland)
Emanation des éminemment respectables éditions superstars de la BD indépendante Les Requins Marteaux, la collection BD-Cul, créée il y a un peu plus d’un an, s’est donnée pour ambition d’inviter une sélection d’auteurs triés sur le volet à revisiter l’univers décadent des BDs porno de gare, comme en publiaient à la pelle les très cheap et désormais cultes éditions Elvifrance dans les années 70 et 80.
A mi-chemin entre hommage déférent (dimensions, pagination, fausses pubs en fin d’ouvrage…) et subversion assumée du format initial (le contenu est, vous l’aurez compris, infiniment plus inspiré), la collection, jusqu’à présent composée de deux ouvrages (Comtesse de Aude Picault, et La Planète des Vulves, de Hugues Nicol), vient de s’enrichir il y a peu d’un troisième volume signé Morgan Navarro, Teddy Beat. Et, autant annoncer franchement la couleur, le résultat est super convaincant.
Déjà auteur d’une flopée d’ouvrages chez différents éditeurs (on citera entre-autres Flipper Le Flippé, Skateboard et Vahinés, Cow-boy Moustache, ou encore Malcom Foot), Morgan Navarro a pour particularité de concilier un univers et un dessin des plus personnels à une versatilité à toute épreuve. Récit d’enfance semi-biographique, fantasmagorie poétique ou science-fiction psychédélique, tous les registres sont bons à exploiter, tant qu’ils lui permettent d’exprimer d’une façon ou d’une autre sa sensibilité si particulière.
Avec Teddy Beat, il a fait le choix d’explorer l’univers fertile des fantasmes adolescents, et retranscrit à la perfection cette période intime où l’imagination débridée se mêle aux premières expériences pour accoucher d’histoires de cul fictives à la fois naïves et hardcore, à la sensualité exacerbée. Loin des récits réalistes de “premières fois” un peu relou qui font les belles heures du cinéma auteurisant français, il plonge tête la première dans un onirisme flamboyant, dévergondé et sans tabou, à mi-chemin entre premiers rêves humides et vantardises hot racontées sur un ton un peu hésitant lors des soirées entre potes de lycée autour d’un feu.
Six courts récits incandescents qui vous replongeront en enfance, tout en vous mettant le feu au caleçon (ou à la culotte, selon votre sexe de prédilection)… Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Teddy Beat, de Morgan Navarro (collection Bd-Cul, éditions Les Requins Marteaux)
Associer les nymphes graciles du site X-Art aux sonorités R’n'B éthérées des newcomers de The Weeknd, c’est l’idée plutôt bien vue du réalisateur Michael Cumming pour se faire buzzer un peu. OK, la prise de risque est minime, mais on ne va pas bouder son plaisir non plus. (via The Drone)