Mon premier porno, je m’en souviens, j’avais 11 ans. Mon frère avait récupéré une cassette au collège. Je me rappelle vaguement d’une histoire de billards, de boules et de queues. Je n’avais pas tout compris.
Depuis ce jour, je suis devenu consommateur de porno. Je n’en tire ni honte ni gloire.
J’ai toujours maté ça devant un écran, le téléviseur, l’ordinateur, le smartphone, avec cette foutue 2D qui aplatit tout, même les formes.
Avec les années, c’est devenu anodin, habituel, sans surprise. De l’excitation, oui, mais automatique, comme le réflexe de bailler devant un bailleur,...